Re: L'ovni récurant de La Roche sur Yon

[Didier.BUfologue/enquêteur]

Bonsoir,

Sinon pour ce qui est de mon message, personne ?

Cdt, Didier

[InvitéInvité]

Bonsoir,

Sinon pour ce qui est de mon message, personne ?

Cdt, Didier

Bonjour Didier

cette observation est remise en question par la photo qui est celle envoyée au journal Ouest France par un témoin comme ce journal l'affirme
Nous attendons la confirmation de nos ami(e)s  vendéens qui sont à même de vérifier comment sont ces arbres vus sur la photos (persistants ou caduques)
S' ils ont perdu leur feuilles comme le veut la saison (ou s'il ne sont pas très fournis) c'est  que cette annonce est une plaisanterie probablement journalistique due à la planète Vénus particulièrement proche et étincelante
Moi-même, je vous assure, j'ai été interpellé par sa brillance et je suis restée longtemps à la guetter  (Lorient) revenant à plusieurs reprises pour voir si elle bougeait (du moins lorsqu'il n'y avait pas de nuages)
et pourtant je savais qui elle était mais je me disais "un ovni peut cacher une planète" ....c'est pour souligner son aspect insolite ..elle a d'ailleurs petit à petit perdue maintenant sont côté insolite au fil des jours qui passaient 
Bien cordialement

Edit : je parle de plaisanterie car la question des arbres se poserait toujours s'il s'agissait d'un drone.

[EtienneG01Ufologue]

Bonjour,
.../...
Certe, la "DGAC" a "dicter" des règles concernant les drones mais sincèrement, qui respecte celles-ci et, plus grave, qui les fait respecter ? 

Personne par manque de moyens !

Cdt, Didier

C'est un peu hors sujet, mais bon, allons-y...

Il est vrai que le développement et la commercialisation des drones ont été fulgurants et que la réponse officielle s'est faite un peu attendre (tout au moins pour son aspect visible "grand public"). Mais cela ne veut pas dire que rien ne se passe...

Les problèmes liés à l'usage inconsidéré des drones (c'est à dire au mépris des règles) sont de plusieurs ordres :

1 - Il y a quelques années, j'ai dû faire face à un brouillage des radars (secondaires) provoqué par le choix d'un canal vidéo HF hors spécifications d'un drone d'importation (PRC). Le risque était énorme (problème de détection des avions, brouillage ADS-B, système anti-collision embarqué compromis). Les drones en question ont été repérés et saisis, les propriétaires poursuivis. Il s'agissait clairement d'une non-conformité par rapport aux recommandations internationales de l'UIT. Bien que l'on ne peut exclure que de tels modèles volent toujours, ce type de drone ne se trouve plus dans le commerce légal. Mais méfiance pour les achats directement par Internet...

2 - Beaucoup d'administrations ont mis en place un système de brouillage au moment des grands événements publiques. Sont brouillées localement (c'est à dire à très courte portée) les bandes ISM à 2.4GHz et 5GHz (WiFi & Bluetooth), ainsi que le GPS vers 1.5GHz. Les drones classiques deviennent incontrôlables dans ces zones. L'inconvénient est que le système ne différencie pas l'utilisateur lambda du fraudeur intentionnel : de fait son usage est très limité dans le temps et strictement réglementé (publication de NOTAM pour l'aviation, autorisation des organismes de tutelle, etc.)

3 - Beaucoup d'entreprises ont mis au point des systèmes de capture ou d'annihilation des drones pour une utilisation au cas par cas par du personnel formé. C'est assez efficace à ce que j'ai pu en juger. Mais là, on parle gros sous et ressources humaines : toutes les administrations ne sont pas prêtes à s'offrir ces matériels, le personnel et les formations correspondantes.

4 - Le cadre légal pour supporter toutes ces mesures s'est vu considérablement renforcé, pas uniquement par la DGAC, mais au niveau international (Eurocontrol, OACI), sans compter les règles déjà existantes concernant l'atteinte au droit à la vie privée. Un utilisateur professionnel en a fait l’amère expérience à l'aéroport où je travaille. Il disposait d'une autorisation limitée (avec certaines conditions contraignantes), mais est sorti volontairement du cadre de celle-ci... Drone confisqué et poursuites...

5 - il reste que le souci numéro un est la détection de l'usage illégal des drones... Sauf dénonciations ou témoignages, les forces de l'ordre sont rarement mises au courant et donc ne peuvent agir à temps. Ça bouge aussi dans ce domaine, j'ai vu récemment quelques systèmes de détection prometteurs. On revient donc au problème du coût et des ressources. Vu le peu de ressource de notre système pénitentiaire, il va passer de l'eau sous les ponts avant que les prisons ne se dotent de systèmes anti-drone... On n'a pas fini d'en voir voler aux environs des maisons d'arrêt...

A+
Etienne

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