Conquête spatiale (Topic général)

[InvitéInvité]

en vrac parce que les médias ne suivent pas tant que cela

1- reussite du lancement de la fusée privée chinoise
http://french.xinhuanet.com/2019-07/25/c_138257379.htm


2- double cargos sur l'iss, russe et japonais
https://www.air-cosmos.com/article/double-ravitaillement-de-la-station-spatiale-internationale-21540


3- reussite du test de la fusée martienne d'elon musk sur  vol de 20 m

https://www.capital.fr/entreprises-marches/elon-musk-reussit-le-premier-vol-de-son-prototype-de-fusee-pour-mars-1346054

4- reussite du lancement de la sonde indoue vers la lune
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-sonde-indienne-chandrayaan-2-route-vers-lune-25027/


5- reussite du déploiement de la voile du cube sat 

https://www.generation-nt.com/lightsail-2-voile-solaire-succes-demonstration-propulsion-cubesat-actualite-1967319.html

[InvitéInvité]

La voile solaire LightSail2 se place avec succès en orbite

Source : Sciences & Avenir

@+

[InvitéInvité]

Bonjour

Ce que nous a dit Thomas Pesquet en 2012 : lLa conquête spatiale nous coûterait moins chère que nos guerres

[Hector01Equipe du forum]

Bonjour.
Il y a une idée qui commence à circuler aujourd'hui, c'est que l'exploration spatiale ne va pas résoudre les défis environnementaux qui se posent à nous, maintenant avec une forme d'urgence.
Par conséquent, cette exploration spatiale perd en légitimité sociale, d'autant que chacun sait qu'elle est la fille de la Guerre froide, une période qui a masqué la dégradation de l'état de la planète vers laquelle nous sommes allés.
Peut-être que l'exploration spatiale coûte moins cher que les guerres, mais ce n'est pas un argument suffisant aujourd'hui. La vraie question est : pourquoi continuer l'exploration spatiale alors que sur le plancher des vaches les clignotants passent au rouge et que les acquis scientifiques de cette exploration ne sont en aucun cas une réponse aux défis actuels de nos sociétés ?

[InvitéInvité]

Hector
Voilà sa réponse un jour de Canicule ►►ICI:

Le spationaute français Thomas Pesquet a passé sa journée de vendredi 28 juin 2019 en Mayenne à Louverné au site Echologia. Avant de rencontrer des écoliers l’après-midi, il a répondu aux questions de la presse.

Canicule et urgence climatique, est-il trop tard ?

« Quand le bateau coule, vous avez deux solutions. Soit vous vous dites que c’est trop tard, soit vous nagez. Il faut nager, forcément ! Il n’est pas trop tard. Il est très important d’éduquer les plus jeunes », estime Thomas Pesquet. « C’est la faute de tout le monde. On a tous des leviers d’action. Chacun, à son niveau, doit voir ce qu’il peut faire. »

« Il faut avoir en tête tout ce qui est consommation d’énergie. Il faut aussi penser transport électrique, utilisation du vélo pour aller au boulot. Il faut trier ses déchets, etc. Je pense qu’il faut avoir en tête dans chaque geste de notre vie quotidienne l’impact qu’il peut avoir sur l’environnement. »

Selon Thomas Pesquet, rien ne se fera aisément. « Sauver la planète va être douloureux pour tout le monde. Tout le monde doit changer son mode de vie. Il faudra que chacun diminue son confort. Et là, on a plus tellement envie ! »

Faut-il renoncer au tourisme spatial pour sauver la planète ?

« La Nasa va essayer maintenant que les véhicules ont quatre places plutôt que trois, d’aménager des places pour des gens qui pourraient payer leur billet. Cela ne crée pas pour l’instant une utilisation supplémentaire de ressources, enchaîne le spationaute français. En Europe on ne fait pas de tourisme spatial. Il ne faut renoncer ni à la recherche, ni à l’exploration. C’est en allant dans l’espace que l’on peut ausculter et soigner la planète. »

Les plus jeunes sont-ils en première ligne sur les questions d’environnement ?

« Cela peut effectivement venir d’eux. On leur laisse la planète dans l’état où elle est… Les plus jeunes en ont conscience. Quand nous, nous étions enfants, ce n’était pas le cas, reconnaît Thomas Pesquet. Je suis un peu optimiste. L’environnement devient une composante intégrale de leur vie. Nous, nous l’intégrons un peu plus artificiellement car nous n’avons pas grandi avec. »


Une nouvelle mission à l’horizon ?


« Oui, si tout va bien, autour de 2021, retour vers la station spatiale pour six mois, pour de la recherche et de l’exploration. Cette fois, on décollera de Cap Canaveral. »

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La séance avait été écourtée avec les jeunes car la chaleur était intenable et rien n'avait été prévu pour les abriter.

Il y a le réchauffement climatique mais aussi la pollution épouvantable  avec les plastiques, les déchets nucléaires dont on ne sait que faire, l'épuisement des sols,

et une immense mauvaise volonté

[Hector01Equipe du forum]

Merci @Loreline pour cet intéressant complément avec les réponses de notre spationaute.
Il dit vrai en disant que ce sera douloureux pour tous, encore que des auteurs comme Pierre Henri Castel (Le Mal qui vient, éd. Cerf en 2018) ne partagent pas cette vue. Les dégâts pourraient être subis de façon beaucoup moins égalitaire que ne l'indique M. T. Pesquet.
Il n'est pas vrai de dire qu'en allant dans l'espace on soignera notre planète. Nous pourrions soutenir au contraire que le milieu astronautique fonctionne en circuit fermé, que les agences spatiales sont contentes quand elles ont du crédit, indépendamment de l'état de la planète, que les thésards qui travaillent sur les retombées de l'exploration sont surtout ravis de publier, que les politiques sont généralement flattés de planter un drapeau national sur la Lune ou peut-être un peu plus loin, et que tout ce monde ne change pas beaucoup le cours des choses ici.
La question devient : à quoi utiliser les milliards de l'exploration spatiale ? Faut-il les affecter à la qualité de l'air par exemple qui, rappelons-le, n'est pas mesurée depuis l'espace mais là où nos enfants respirent.

[InvitéInvité]

Merci Hector, je vais me renseigner sur Pierre Henri Castel  car je ne crois pas non plus à l'efficacité des conseils de Pesquet

[Hector01Equipe du forum]

Bonjour Loreline,
Je recommande pour lire le livre de Pierre Henri Castel d'avoir aussi un bouquin plein d'humour et de joie avec soi, comme ça après avoir lu M. Castel, chacun pourra se détendre. C'est très noir.

[InvitéInvité]

Bonjour Hector

J'ai écouté une conférence et une interview sur RJC de Henri Pierre Castel entre bien d'autres, j'ai retenu une phrase  : "c'est la fin du monde dans lequel nous vivons"


Effectivement c'est assez noir mais par la fin du monde dans lequel nous vivons, je me suis raccrochée à l'idée que c'est la fin de notre monde artificiel dont il parle et qu'il restera suffisamment d'êtres humains pour recommencer à zéro dans une planète qui aura changé mais dans laquelle ils sauront s'adapter ainsi que les animaux et les végétaux  qui l'accompagneront dans la survie
Il est évident que la destruction de notre monde artificiel désserrera l'étau dans lequel nous enfermons notre planète et qui l'étouffe.

Mais je n'ai pas tellement envie de revenir à l'âge de pierre  ni même à l'époque de Christophe Colomb puisque c'est la limite qu'il a défini pour   en  supposant que quelques siècles nous séparent encore  de l'anéantissement.....

[XPDavyEquipe du forum]

Bonjour, 

L'astronaute français Thomas Pesquet va bel et bien retourner dans l'espace dès 2021. 






L'ESA a récemment annoncé avoir obtenu un budget record de l'Union européenne avec 14,4 milliards d'euros sur 5 ans. 

Un budget qui permet à l'agence d'anticiper certains programmes et d'en confirmer d'autres. 

C'est notamment le cas concernant Thomas Pesquet, qui retournera ainsi bel et bien dans l'espace dès 2021. L'astronaute français avait déjà fait un tour en orbite de novembre 2016 à juin 2017 à bord de l'ISS, réalisant quelques opérations sensibles au passage tout en impressionnant l'ESA et la NASA pour son efficacité lors des sorties extravéhiculaires. En réalisant des tâches initialement prévues pour plusieurs heures en moins d'un tiers du temps, l'astronaute avait permis à l'équipe d'anticiper d'autres travaux non prévus dans le cadre de sa mission initiale. 

Fort de cette expérience, Thomas Pesquet repartira donc dans l'espace en 2021 pour un nouveau vol longue durée à bord de l'ISS. Par ailleurs, l'ESA a confirmé le financement de l'ISS pour les trois prochaines années avec un volet budgétaire de 2 milliards d'euros. Notons que Thomas Pesquet sera rejoint par un autre astronaute européen lors de sa mission, il s'agira de l'allemand Matthias Maurer.

Source: Gnt.com 


Bel après-midi, 

Davy

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