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- Benjamin.dResponsable du forum
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la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:05
[b]ENERGIE, ENCORE
Phénomène naturel d’antigravité et d’invisibilité chez les insectes par l’effet de Structure en Cavités de Grebennikov
Les travaux du naturaliste et entomologiste Viktor S. Grebennikov (récemment décédé en 2001) étaient connus de nombreux scientifiques de son pays, mais il est resté virtuellement inconnu du reste du monde jusqu’à ce que, récemment, des traductions de certains de ses écrits aient commencé à apparaître sur Internet.
Il était bien connu pour sa découverte de l’effet CSE par lequel, la forme, la taille, la quantité, la disposition et la composition des matériaux produit une variété de réactions biologiques distinctes. En 1988, alors qu’il étudiait un certain insecte Sibérien, il a fait aussi des découvertes stupéfiantes sur l’antigravité biologique, l’invisibilité et les sauts dans le temps. Plus tard, il a construit une petite plateforme de vol qui utilisait l’énergie secrète de la chitine – sa géométrie – et a volé dans la campagne en expérimentant cette nouvelle et mystérieuse technologie. Il a réussi des vols jusqu’à 25 km/min et aurait pu aller beaucoup plus vite, si la construction de son appareil bionique n’avait pas été aussi légère.
Le texte original a été publié en russe par Yuri. N. Cherednichenko de l’Académie des Sciences Russe.
Slavek Krepelka * dit :
« Le texte a été traduit par un émigrant russe anonyme pour la somme de 600 dollars, mon ami Marinus Berghuis (Ren) et moi-même nous sommes partagés les frais. **
...Je précise que j’ai fait mon possible pour amortir au mieux les côtés slaves dans l’édition de cette traduction du texte d’origine. Je prie les anglophones de m’excuser car la grammaire en conserve un caractère spécifique. M Juri N. Cherednichenko ** a eu la gentillesse de me permettre de publier gratuitement cette traduction.
J’aimerai signaler que le texte contient des contradictions particulièrement dans la partie qui décrit le vol.*** C’est peut-être une intention de l’auteur, mais cela peut aussi être dû au fait qu’il était en mauvaise santé au moment où il rédigeait son livre. »
* Site de Slavek Krepelka http://www3.sympatico.ca/slavek.krepelka
(Le site avec les photos d’origine est à cette adresse http://www.sinor.ru/~che/grebennikov.htm)
** Ils apprécieraient de recevoir via Jerry Decker de KeelyNet quelques participations à leurs frais http://www.keelynet.com/donate1.htm
*** ndlt : dont une où il parle de son ombre projetée sur la clairière alors qu’il vient de décrire le disque terrestre vu de beaucoup plus haut
2- Introduction par N. Cherednichenko
Yuri N. Cherednichenko est directeur de recherche au Laboratoire de Biophysique, à l’Institut de Pathologie et Ecologie Humaine, Académie de Médecine Russe
* Robert A. Nelson ajoute une note en citant Rudolf Nureyev
On dit aussi que, selon les principes aéronautiques établis, les abeilles ne pourraient pas voler, pourtant elles volent. J’ai personnellement (c’est Robert A. Nelson qui parle) observé des abeilles ouvrières en train de planer pendant 18 heures par jour en assurant le devoir de garde de leur colonie et je peux attester que cela paraît être impossible. Elles utilisent apparemment une autre forme d’économie d’énergie qui fait que cette performance est réelle.
Source http://www.rexresearch.com/www.sinor.ru/~che/grebennikov.htm
Phénomène naturel d’antigravité et d’invisibilité chez les insectes par l’effet de Structure en Cavités de Grebennikov
(Cavity Structure Effect - CSE)
Page créée le 10 février 2006 - mise à jour le 21 février 2006
Traduction Bernadette Soarès
Cette traduction vous est offerte par Quanthomme. Si vous l'imprimez, comptez 60 pages en format A4. Si vous l'utilisez, veuillez citer les sources. Grebennikov effet CSE en format pdf (13 Mo).
1- Brève présentation
Page créée le 10 février 2006 - mise à jour le 21 février 2006
Traduction Bernadette Soarès
Cette traduction vous est offerte par Quanthomme. Si vous l'imprimez, comptez 60 pages en format A4. Si vous l'utilisez, veuillez citer les sources. Grebennikov effet CSE en format pdf (13 Mo).
1- Brève présentation 2- Introduction par N. Cherednichenko 3- Chapitre 5 « Vol » du livre de V.S. Grebennikov « My World » 4- Voler avec une plateforme antigravitationnelle (extrait du journal de Grebennikov) 5- Un nid d’abeille artificiel (extrait des carnets de notes de V.S. Grebennikov) 6 - Communications entre Jerry Decker et Sergei, le fils de V.S. Grebennikov 7 - Article paru dans la revue russe Aura-Z n° 2 Juillet 1993 8 - Quelques notes de Quanthomme 9 - Informations complémentaires |
1- Brève présentation
Les travaux du naturaliste et entomologiste Viktor S. Grebennikov (récemment décédé en 2001) étaient connus de nombreux scientifiques de son pays, mais il est resté virtuellement inconnu du reste du monde jusqu’à ce que, récemment, des traductions de certains de ses écrits aient commencé à apparaître sur Internet.
Il était bien connu pour sa découverte de l’effet CSE par lequel, la forme, la taille, la quantité, la disposition et la composition des matériaux produit une variété de réactions biologiques distinctes. En 1988, alors qu’il étudiait un certain insecte Sibérien, il a fait aussi des découvertes stupéfiantes sur l’antigravité biologique, l’invisibilité et les sauts dans le temps. Plus tard, il a construit une petite plateforme de vol qui utilisait l’énergie secrète de la chitine – sa géométrie – et a volé dans la campagne en expérimentant cette nouvelle et mystérieuse technologie. Il a réussi des vols jusqu’à 25 km/min et aurait pu aller beaucoup plus vite, si la construction de son appareil bionique n’avait pas été aussi légère.
Le texte original a été publié en russe par Yuri. N. Cherednichenko de l’Académie des Sciences Russe.
Slavek Krepelka * dit :
« Le texte a été traduit par un émigrant russe anonyme pour la somme de 600 dollars, mon ami Marinus Berghuis (Ren) et moi-même nous sommes partagés les frais. **
...Je précise que j’ai fait mon possible pour amortir au mieux les côtés slaves dans l’édition de cette traduction du texte d’origine. Je prie les anglophones de m’excuser car la grammaire en conserve un caractère spécifique. M Juri N. Cherednichenko ** a eu la gentillesse de me permettre de publier gratuitement cette traduction.
J’aimerai signaler que le texte contient des contradictions particulièrement dans la partie qui décrit le vol.*** C’est peut-être une intention de l’auteur, mais cela peut aussi être dû au fait qu’il était en mauvaise santé au moment où il rédigeait son livre. »
* Site de Slavek Krepelka http://www3.sympatico.ca/slavek.krepelka
(Le site avec les photos d’origine est à cette adresse http://www.sinor.ru/~che/grebennikov.htm)
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*** ndlt : dont une où il parle de son ombre projetée sur la clairière alors qu’il vient de décrire le disque terrestre vu de beaucoup plus haut
2- Introduction par N. Cherednichenko
Yuri N. Cherednichenko est directeur de recherche au Laboratoire de Biophysique, à l’Institut de Pathologie et Ecologie Humaine, Académie de Médecine Russe
Viktor Stepanovich Grebennikov est naturaliste, entomologiste de profession, et pour ainsi dire un artiste aux intérêts et aux buts variés. Il est connu pour avoir découvert le CSE. Mais peu de gens connaissent son autre découverte, qui emprunte aussi à la Nature ses secrets les plus intimes.
C’est en 1988 qu’il a découvert les effets antigravitationnels de l’enveloppe de chitine de certains insectes. Mais le phénomène le plus impressionnant découvert à cette occasion a été celui de l’invisibilité complète ou partielle ou la perception déformée des objets matériels entrant dans la zone de gravité compensée. En se basant sur cette découverte, l’auteur a utilisé des principes bioniques pour concevoir et fabriquer une plateforme antigravitationnelle destinée à des vols dirigés à la vitesse de 25 km/min. Depuis les années 1991, 1992, il a utilisé cet appareil pour des déplacements rapides.
Les effets bio-gravitationnels représentent un large spectre de phénomènes naturels, qui ne sont apparemment pas seulement limités à quelques espèces. Il existe de nombreuses données empiriques qui confortent la possibilité d’un allègement de poids ou de lévitation totale d’objets matériels comme étant le résultat d’une action humaine de psychokinèse, comme par exemple la lévitation des yogis pratiquant la méditation transcendantale selon la méthode de Maharishi. Il y a des cas connus de mediums en lévitation pendant des séances spirites. Cependant on commettrait une erreur en pensant que l’on ne trouve seulement ces capacités que chez des gens qui les ont reçues comme un don de la nature.
Je suis convaincu que ces capacités sont une régularité biologique sous étudiée. On sait bien que le poids d’un humain somnambule chute de façon significative. Durant leurs voyages nocturnes, des gens de 80-90 kg qui marchent en dormant peuvent avancer sur de planches étroites, ou marcher sur des gens dormant près d’eux sans leur causer de gêne physique, hormis la frayeur. Quelques cas cliniques de crises épileptiques non spasmodiques ont souvent pour résultat une transformation réversible de personnalité (on fait souvent référence à ces gens dans cet état comme étant “possédés”),transformation par laquelle une fille épuisée et maigre, ou un jeune garçon de 10 ans acquièrent des prouesses physiques d’un athlète bien entraîné.
Ce phénomène psychologique est habituellement connu comme étant un syndrome de personnalités multiples parce qu’il est vraiment différent du complexe classique des symptômes épileptiques. Ce sont des cas cliniques bien connus et bien documentés. Cependant le phénomène accompagné d’un changement de poids d’humains (ndlt : voir le tableau à la fin de la partie 6) ou d’objets matériels ne se réduit pas à des pathologies fonctionnelles de l’organisme.
Des gens en bonne santé en état de stress psychologique intense causé par une situation menaçant leur vie ou motivés irrésistiblement pour arriver à un but d’une importance vitale, ont la capacité de surmonter de façon spontanée des obstacles insurmontables s’ils étaient dans des conditions normales, par exemple soulever des poids énormes. On explique généralement ces phénomènes par une mobilisation extrême de la force musculaire, mais des calculs précis ne cadrent pas avec de telles hypothèses. Apparemment, des athlètes (en saut en hauteur, haltérophiles et coureurs) ont particulièrement développé des mécanismes bio-antigravitationnels. Leurs performances athlétiques sont la plupart du temps (sinon tout le temps) déterminées pas tant par la rigueur de leur entraînement que par leur préparation psychologique.*
Si on entreprenait d’étudier de manière précise les anomalies de poids des humains dans divers états psycho-physiologiques et si on créait les moyens de contrôler le poids dynamique, on aurait alors des données objectives sur ce phénomène inhabituel. Il y a aussi une preuve d’autre phénomène d’augmentation de masse (à court terme) dans des objets biologiques, y compris les humains, et qui ne sont pas relatifs à un transfert de masse.
Le livre de V. S. Grebennikov's a une grande valeur littéraire et comprend les propres illustrations de l’auteur. C’est une sorte de “dactylogramme” de son système de valeurs spirituelles, de ses conceptions de l’écologie, et de son autobiographie d’entomologiste. Il est probable que de nombreux lecteurs ne percevront dans ce le livre rien de plus qu’un résumé pour le public d’une expérience d’entomologiste vécue sur 60 ans d’observations scientifiques, pimentées de quelques éléments de science fiction ; mais cette conclusion serait une profonde erreur. En qualité d’ami de Viktor ayant une connaissance intime de ses travaux (nous habitons à 10 km l’un de l’autre) je peux dire que je n’ai jamais rencontré de scientifique plus soigneux, consciencieux, honnête et talentueux.
On connaît bien aussi Grebennikov dans ce que l’on nomme l’underground scientifique (la branche avancée de la science russe constamment persécutée par l’establishment scientifique officiel). C’est ainsi qu’un comité destiné à combattre la pseudo science, créé au département de l’Académie russe à Novosibirsk, a exercé des représailles sur de nombreux et talentueux membres de notre communauté scientifique locale. C’est à peu près la même situation à l’Académie d’Agriculture Russe. Il est facile de perdre son travail dans un labo (même s’il s’agit du directeur et sans se soucier de ses diplômes et titres). Il suffit de publier un article par exemple sur la signification évolutionnaire des systèmes antigravitationnels chez les insectes.
Mais je demeure convaincu que des découvertes d’une telle importance ne doivent pas être enterrées dans des manuscrits juste à cause du pragmatisme qui dirige encore la science. Pour les dirigeants, ce livre ne sera que de la science fiction, chacun a le droit de croire ce qu’il veut, mais celui qui a des yeux peut voir. Le catastrophisme, à la fois dans l’évolution de la nature vivante et de la nature de la connaissance humaine est réellement une destruction drastique de nos systèmes de croyance anciens – une destruction qui devance les pronostics théoriques. Une foi fanatique et l’adoration d’idoles lient nos académies des sciences contemporaines à une religion païenne. Mais un développement harmonieux (au sens de pneumatosphère de Pavel Florensky) ne sera pas possible sans briser les vieux stéréotypes dans le long travail de maîtrise de la sagesse et de l’expérience des générations plus anciennes.
* Robert A. Nelson ajoute une note en citant Rudolf Nureyev
On dit aussi que, selon les principes aéronautiques établis, les abeilles ne pourraient pas voler, pourtant elles volent. J’ai personnellement (c’est Robert A. Nelson qui parle) observé des abeilles ouvrières en train de planer pendant 18 heures par jour en assurant le devoir de garde de leur colonie et je peux attester que cela paraît être impossible. Elles utilisent apparemment une autre forme d’économie d’énergie qui fait que cette performance est réelle.
Source http://www.rexresearch.com/www.sinor.ru/~che/grebennikov.htm
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:06
3- Chapitre 5 « Vol » du livre de V.S. Grebennikov « My World »
Soirée calme dans la steppe. Le disque rouge du soleil a déjà atteint l’horizon lointain, brumeux. Il est trop tard pour rentrer à la maison, je suis resté trop longtemps ici avec mes insectes et je me prépare à passer la nuit sur le terrain. Dieu merci, il me reste assez d’eau et un peu de répulsif contre les moustiques, il y en a bien besoin ici avec les armées de moucherons sur la rive escarpée de ce lac salé.
Je me trouve dans les steppes, dans la vallée de Kamyshlovo. C’était autrefois un puissant affluent de l’Irtysh, mais le labourage des steppes et la déforestation ont transformé la rivière en un petit ravin large et profond avec une succession de lacs salés comme celui-ci. Pas un souffle de vent. Des groupes de canards luisent sur le lac, on entend au loin des bécasseaux
Le ciel immense, couleur de perle s’étend au dessus du monde apaisant de la steppe.
Comme on est bien ici, dehors, dans cette campagne à ciel ouvert !
Je me dis que si c’était en fait un mauvais lieu, une sorte de méchante anomalie, il n’y aurait pas d’herbe et de grosses abeilles ne nicheraient pas dans la steppe grasse, alors qu’il y a des nids partout.
J’ai seulement une poignée de vieux fragments, de petites boules d’argile de ces nids garnis de nombreuses logettes côte à côte et qui font penser à de petits dés à coudre ou de petites jarres.
Je savais déjà que ces abeilles faisaient partie d’une espèce à quatre anneaux clairs sur leurs abdomens allongés.
Sur mon bureau, encombré d’affaires, nids de fourmis et de sauterelles, bouteilles contenant des produits chimiques et autres choses, j’avais une grande coupe remplie de ces morceaux d’argile.
J’allais attraper quelque chose et mes mains se déplaçaient au-dessus de ces fragments à trous quand une chose étonnante s’est produite : j’ai soudain ressenti une chaleur qui en émanait. En touchant de la main les fragments, ils étaient froids, mais au-dessus, la sensation de chaleur était nette.
De plus, je ressentais dans les doigts quelques secousses (chose qui ne m’était jamais encore arrivée). Et lorsque j’ai poussé la coupe contenant les nids à l’autre bout du bureau et que je me suis penché au-dessus, j’ai eu la même sensation que celle ressentie au lac, ma tête devenait plus légère et plus grosse, mon corps chutait, mes yeux voyaient des flashes rapides, et j’avais dans la bouche le goût de pile. Je me sentais un peu nauséeux…
J’ai placé un morceau de carton au-dessus de la coupe, et la sensation est restée la même. Un couvercle de pot n’a rien changé non plus ; c’était comme si ce quelque chose le traversait totalement. Je devais étudier ce phénomène. Mais que pouvais-je faire chez moi, sans les instruments nécessaires ?
J’obtins de l’aide de nombreux chercheurs, des scientifiques de divers Instituts de l’Académie d’Agriculture de Novosibirsk
Hélas, les instruments, que ce soit des thermomètres ou des détecteurs à ultrasons, des appareils de mesure de magnétisme et d’électricité n’ont rien donné même pas la plus petite réponse.
Nous avons pratiqué une analyse chimique précise de l’argile : rien de spécial. Le radiomètre restait aussi silencieux…Mais des mains, et pas seulement les miennes percevaient nettement, soit de la chaleur, soit du froid et un fourmillement ou parfois une ambiance plus épaisse, plus collante.
Soirée calme dans la steppe. Le disque rouge du soleil a déjà atteint l’horizon lointain, brumeux. Il est trop tard pour rentrer à la maison, je suis resté trop longtemps ici avec mes insectes et je me prépare à passer la nuit sur le terrain. Dieu merci, il me reste assez d’eau et un peu de répulsif contre les moustiques, il y en a bien besoin ici avec les armées de moucherons sur la rive escarpée de ce lac salé.
Je me trouve dans les steppes, dans la vallée de Kamyshlovo. C’était autrefois un puissant affluent de l’Irtysh, mais le labourage des steppes et la déforestation ont transformé la rivière en un petit ravin large et profond avec une succession de lacs salés comme celui-ci. Pas un souffle de vent. Des groupes de canards luisent sur le lac, on entend au loin des bécasseaux
Le ciel immense, couleur de perle s’étend au dessus du monde apaisant de la steppe.
Comme on est bien ici, dehors, dans cette campagne à ciel ouvert !
Je m’installe pour la nuit tout au bord de la pente, sur une clairière herbeuse. J’étale ma veste, je place mon sac à dos sous la tête et avant de me coucher, je ramasse quelques bouses de vaches sèches et les allume. L’odeur inoubliable, romantique, de la fumée bleuâtre se répand doucement sur la steppe qui s’assoupit. Je me couche sur mon lit naturel, j’étends mes jambes fatiguées et j’envisage de passer une autre nuit, merveilleuse, dans la campagne.
La fumée bleue m’emmène tranquillement aux pays des fées; le sommeil vient vite. Je deviens très petit, de la taille d’une fourmi puis immense comme le ciel, et je suis près de sombrer dans le sommeil. Mais pourquoi ce jour-là, ces transformations de pré sommeil de mes dimensions corporelles ont quelque chose d’inhabituel et sont si fortes ? Une nouvelle sensation alliant à la fois un effet de chute et l’impression que le sol se dérobait sous mon corps et que je tombais dans des abysses inconnues et horribles.
D’un seul coup, je vois des flashes. J’ouvre les yeux, mais mon regard ne va pas loin et erre sur le ciel du soir aux couleurs perle et argent et sur l’herbe. Je ressens un goût métallique dans la bouche, comme si j’avais appuyé la langue sur les languettes d’une pile, j’ai les oreilles qui commencent à tinter et je perçois distinctement les doubles battements de mon coeur.
Comment peut-on dormir quand ce genre de choses vous arrive !
Je m’assois et tente d’éloigner ces sensations déplaisantes, mais n’y réussis pas. Le seul résultat c’est que les flashes ne sont plus larges et flous mais pointus et nets, comme des étincelles ou peut-être de petites chaînes, et qu’il est difficile de regarder autour de moi. C’est alors que je me rappelle avoir eu des sensations similaires quelques années avant à Lesochek ou plus précisément à Enchanted Grove (l’auteur fait référence à des lieux de la réserve entomologique de la région de Omsk)
Je dois me lever et marcher sur la rive. Est-ce que l’on ressent la même chose partout ? Non : ici, à un mètre du bord, je ressens un effet net : il y a “quelque chose” alors que dix mètres plus loin dans la steppe, cet effet disparaît nettement.
C’est un peu inquiétant. Je suis seul dans la steppe déserte, près du “lac Enchanté”. Je pourrais rapidement plier bagages et déguerpir. Mais ma curiosité prend le dessus : qu’est ce que c’est donc que cela, vraiment. Se pourrait-il que ce soit l’odeur de l’eau du lac et de la vase qui me fasse cela ? Je descends en bas de la pente et m’assois près de l’eau. L’odeur lourde, douceâtre de résidus d’algues pourris m’enveloppe comme un bain de boue. Je reste assis là pendant cinq à dix minutes sans sensations déplaisantes. Il vaudrait mieux dormir ici, si ce n’était pas aussi humide.
Je grimpe et c’est encore la même vieille histoire : j’ai la tête qui tourne, je ressens encore ce goût “galvanique” acide dans la bouche et je sens que je change de poids, une fois je me sens incroyablement léger, puis insupportablement lourd. J’ai des flashes dans les yeux.
Je me dis que si c’était en fait un mauvais lieu, une sorte de méchante anomalie, il n’y aurait pas d’herbe et de grosses abeilles ne nicheraient pas dans la steppe grasse, alors qu’il y a des nids partout.
En fait j’essayais de faire mon lit juste au-dessus de leur cité et dans ses profondeurs il y avait bien sûr un très grand nombre de tunnels, de chambres, des tas de larves, de cocons, tous vivants et bien portants. Mais à ce moment là, je ne comprenais rien du tout à ce qui se passait…Je me levais avec un bon mal de tête avant le lever du soleil, et, fatigué, je clopinais vers la route pour me faire prendre en stop jusqu’à Isilkul.
Pendant l’été je me suis rendu quatre fois au “Lac Enchanté”, à divers moments de la journée et sous des conditions météo différentes. A la fin de l’été mes abeilles étaient très occupées à bourrer leurs alvéoles avec le pollen des fleurs, bref elles allaient bien. à un mètre du bord de la steppe, au dessus de leurs nids, j’avais les plus déplaisantes sensations, cinq mètres plus loin, plus rien…Et c’était le même vieux trouble : pourquoi, mais pourquoi donc ces abeilles se sentaient tellement bien ici à tel point que toute la steppe est truffée de leurs trous comme du gruyère et parfois par endroits presque comme une éponge ?
La solution est venue bien des années après, quand la cité des abeilles de la vallée de Kamyshlovo est morte : les terres labourées sont arrivées jusqu’à la rive qui par conséquent a diminué. Et maintenant à la place de l’herbe et des trous des abeilles il n’y a rien d’autre qu’un affreux tas de boue.
J’ai seulement une poignée de vieux fragments, de petites boules d’argile de ces nids garnis de nombreuses logettes côte à côte et qui font penser à de petits dés à coudre ou de petites jarres.
Je savais déjà que ces abeilles faisaient partie d’une espèce à quatre anneaux clairs sur leurs abdomens allongés.
Sur mon bureau, encombré d’affaires, nids de fourmis et de sauterelles, bouteilles contenant des produits chimiques et autres choses, j’avais une grande coupe remplie de ces morceaux d’argile.
J’allais attraper quelque chose et mes mains se déplaçaient au-dessus de ces fragments à trous quand une chose étonnante s’est produite : j’ai soudain ressenti une chaleur qui en émanait. En touchant de la main les fragments, ils étaient froids, mais au-dessus, la sensation de chaleur était nette.
De plus, je ressentais dans les doigts quelques secousses (chose qui ne m’était jamais encore arrivée). Et lorsque j’ai poussé la coupe contenant les nids à l’autre bout du bureau et que je me suis penché au-dessus, j’ai eu la même sensation que celle ressentie au lac, ma tête devenait plus légère et plus grosse, mon corps chutait, mes yeux voyaient des flashes rapides, et j’avais dans la bouche le goût de pile. Je me sentais un peu nauséeux…
J’ai placé un morceau de carton au-dessus de la coupe, et la sensation est restée la même. Un couvercle de pot n’a rien changé non plus ; c’était comme si ce quelque chose le traversait totalement. Je devais étudier ce phénomène. Mais que pouvais-je faire chez moi, sans les instruments nécessaires ?
J’obtins de l’aide de nombreux chercheurs, des scientifiques de divers Instituts de l’Académie d’Agriculture de Novosibirsk
Hélas, les instruments, que ce soit des thermomètres ou des détecteurs à ultrasons, des appareils de mesure de magnétisme et d’électricité n’ont rien donné même pas la plus petite réponse.
Nous avons pratiqué une analyse chimique précise de l’argile : rien de spécial. Le radiomètre restait aussi silencieux…Mais des mains, et pas seulement les miennes percevaient nettement, soit de la chaleur, soit du froid et un fourmillement ou parfois une ambiance plus épaisse, plus collante.
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:07
Les mains de certaines personnes devenaient plus lourdes, d’autres les percevaient comme soulevées; les doigts et les muscles des bras de certains s’engourdissaient, ils avaient des vertiges et salivaient énormément.
C’est cette découverte que j’ai appelée Cavernous Structures Effect (CSE) et que j’ai continué à faire avec mes expériences.
La nature à continuer à révéler l’un après l’autre ses secrets les plus intimes
Il en est ressorti
Pendant ce temps, je m’employais à inventer des instruments destinés à enregistrer de manière objective le CSE, instruments réagissant avec précision à proximité des nids d’insectes.
On en voit les dessins ici : des récipients scellés, avec des pailles et des fusains brûlés suspendus sur des fils d’araignée. Il y a un peu d’eau au fond pour contrecarrer l’électricité statique qui gêne les expériences faites dans de l’air sec.
Si vous dirigez la pointe d’un vieux nid de guêpes, un rayon d’abeilles ou une touffe d’épis de céréales vers le haut de l’indicateur, il se déplace lentement de quelques douzaines de degrés.
Il n’y a aucun miracle à cela : l’énergie des électrons qui scintillent des deux corps aux cavités multiples crée un système total d’ondes dans l’espace, dans lequel une onde est l’énergie capable d’effectuer une répulsion mutuelle de ces objets – même au travers d’obstacles, comme une capsule d’acier à parois épaisses (voir la photo)
Le Pr V.S. Grebennikov sous son chapiteau en nid d'abeilles (source Aura-Z Juillet 1993)
Autre cadeau donné par les insectes :
Mon raisonnement était le suivant: au début les gens avaient eu à faire avec les abeilles depuis des milliers d’années, personne ne s’était plaint de quoi que ce soit de désagréable, sauf bien sûr des dards, et moi, je tenais un rayon au dessus de ma tête et il fonctionnait !
Je décidais d’utiliser un jeu de six cadres et c’est là toute l’histoire de ma découverte, plutôt simple. Un vieux nid de guêpes fonctionne de façon différente, même si la forme et la taille des alvéoles sont très proches de celles des abeilles.
La différence importante tenait dans le fait que la matière du rayon de miel, contrairement à celle de la cire, est plus effritée et micro poreuse : c’est comme du papier (par le fait, ce sont les guêpes qui ont inventé le papier, pas les gens : elles grattent de la fibre de vieux bois, et la mélangent avec leur salive collante).
De plus la plupart des objets et appareils multicellulaires qui manifesteront un CSE dans les toutes premières minutes, sont loin d’avoir un effet bénéfique sur les humains. Les rayons de miel des abeilles font exception. Et lorsque, dans les années 1960 nous avions des bourdons vivant dans notre appartement d’Isilkul, j’ai souvent observé les choses suivantes.
Un jeune bourdon, lors de son premier vol hors de la ruche ne prenait pas la peine de se rappeler où était l’entrée et passait des heures à errer autour des fenêtres de notre maison et d’une maison voisine qui lui ressemblait. Et le soir laissant tomber sa piètre mémoire visuelle, il atterrissait sur le mur précisément à l’extérieur de la ruche et essayait de passer à travers. Comment l’insecte savait que juste là, à quatre mètres de l’entrée et un mètre et demi en dessous, derrière le mur épais de 50 centimètres il y avait son nid ? A cette époque, je me perdais en conjectures, mais maintenant, je sais exactement pourquoi le bourdon se comportait ainsi. Surprenante découverte n’est ce pas!
Revenons sur l’expérience dans laquelle des guêpes tueuses retournaient, non seulement à un endroit donné mais à un endroit tout différent ou le morceau de sol contenant leur nid avait été placé : sans aucun doute elles pouvaient le trouver grâce à une balise d’onde créée par la cavité du nid. Et là, un autre mystère me fut révélé par mes amis les insectes.
Il se trouve que pour attirer leurs pollinisateurs, les fleurs utilisent non seulement la couleur, l’odeur, et le nectar mais aussi une balise d’onde similaire, puissante et imparable.
J’ai découvert cela avec un fusain à dessin brûlé en le passant au-dessus de grandes fleurs en forme de cloches (tulipes, lys, amaryllis, mauves et citrouilles).
Déjà, à une certaine distance, je pouvais ressentir comme un “freinage” de ce détecteur. Bientôt je fus en mesure de trouver une fleur dans une pièce sombre, se trouvant à un ou deux mètres de moi, mais seulement si elle n’avait pas été déplacée, parce qu’une fausse cible est laissée à l’ancien emplacement, c’est le “fantôme résiduel” comme je l’ai déjà indiqué.
On a pu observer des phénomènes similaires dans un fagot de tubes de papier habités par des abeilles découpeuses de feuilles. Chaque tunnel avait une solide rangée de boîtes à plusieurs couches de feuilles, recouvertes de couvercles concaves (en feuilles aussi). A l’intérieur des boîtes il y avait des cocons de soie ovales avec larves et chrysalides.
J’ai demandé à des gens qui ne connaissaient rien de ma découverte de placer leurs mains ou leur visage au-dessus des nids des abeilles découpeuses de feuilles et j’ai fait un rapport détaillé de l’expérience. On peut voir ces résultats dans mon article “ Propriétés physiques et biologiques des nids d’abeilles pollinisatrices” publié dans le Bulletin des Sciences Agricoles de Sibérie n° 3, en 1984.
Ce même article contient la formule de la découverte, une brève description physique de cet étonnant phénomène.
En me basant sur la structure des nids d’abeilles, j’ai créé une douzaine de nids d’abeilles artificiels en plastique, en papier, en métal, et en bois.
Il en est ressorti que la cause de ces sensations inhabituelles n’était pas de nature biologique, mais tenait à la taille, la forme, le nombre et la disposition des creux formés par n’importe quels objets solides. Et comme auparavant, l’organisme les ressentait, alors que les instruments de mesure restaient muets.
C’est cette découverte que j’ai appelée Cavernous Structures Effect (CSE) et que j’ai continué à faire avec mes expériences.
La nature à continuer à révéler l’un après l’autre ses secrets les plus intimes
Il en est ressorti
- que la zone CSE inhibe la croissance de bactéries du sol saprophyte, des levures et d’autres cultures aussi bien que la germination du grain de blé. Il (l’effet de structure en cavités) change aussi le comportement des chlamydospores, algues microscopiques. Les larves abeilles découpeuses de feuilles commencent à luire par phosphorescence, tandis que les abeilles adultes sont plus actives dans ce champ et terminent la pollinisation deux semaines plus tôt.
- que l’on ne pouvait pas faire écran au CSE ; comme pour la gravitation il affectait les organismes vivants à travers des murs, du métal épais et autres écrans.
- que si un objet poreux était déplacé à un autre endroit, l’être humain ne sentirait pas tout de suite le CSE mais après quelques secondes ou minutes, alors que l’ancien emplacement en garderait une trace, ou comme je le dis un “fantôme” perceptible par les mains pendant des heures et parfois plusieurs mois après.
- que le champ CSE ne diminuait pas du tout avec la distance, mais environnait le nids d’abeilles avec un système d’enveloppes invisibles et parfois nettement perceptibles
- que des animaux (souris blanches) et des humains pénétrant dans la zone de CSE (même une zone très forte) s’y adaptaient bientôt. Il ne pouvait pas en être autrement car nous sommes entourés de partout par des cavités grandes ou petites, par des réseaux, des cellules de plantes vivantes et mortes (aussi bien que par nos propres cellules), par des bulles de caoutchouc mousse, de plastique expansé, de béton alvéolé, de salles, de couloirs, de toits, d’espaces entre les parties des machines, d’arbres, de meubles, de bâtiments.
- que le rayon CSE a un impact plus fort sur les organismes vivants lorsqu’il est dirigé à l’opposé du soleil, et vers le bas, vers le centre de la Terre.
- que les montres mécaniques et électroniques placées dans un champ CSE puissant commençaient à fonctionner de façon imprécise. Le Temps doit bien y être pour quelque chose. Tout cela était la manifestation d’une volonté de la Matière, se mouvant constamment. se transformant et existant éternellement.
- Que dans les années 20, le physicien français Louis de Broglie a reçu le prix Nobel pour la découverte de ces ondes, utilisées par la suite dans les microscopes électroniques.
- Que, que, que eh! …bien, il y a beaucoup de choses que mes expériences, ma recherche nous ont apprises, mais cela nous emmènerait dans la physique des solides, la mécanique quantique, la physique des particules, c’est à dire bien plus loin que les principaux caractères de nos insectes et de l’histoire qu’ils nous ont racontée.
Pendant ce temps, je m’employais à inventer des instruments destinés à enregistrer de manière objective le CSE, instruments réagissant avec précision à proximité des nids d’insectes.
On en voit les dessins ici : des récipients scellés, avec des pailles et des fusains brûlés suspendus sur des fils d’araignée. Il y a un peu d’eau au fond pour contrecarrer l’électricité statique qui gêne les expériences faites dans de l’air sec.
Si vous dirigez la pointe d’un vieux nid de guêpes, un rayon d’abeilles ou une touffe d’épis de céréales vers le haut de l’indicateur, il se déplace lentement de quelques douzaines de degrés.
Il n’y a aucun miracle à cela : l’énergie des électrons qui scintillent des deux corps aux cavités multiples crée un système total d’ondes dans l’espace, dans lequel une onde est l’énergie capable d’effectuer une répulsion mutuelle de ces objets – même au travers d’obstacles, comme une capsule d’acier à parois épaisses (voir la photo)
Difficile d’imaginer que cette armure est puissante au point d’arrêter les ondes d’un minuscule et léger nid de guêpes comme celui de la photo, et que l’indicateur à l’intérieur de cette solide et lourde capsule “s’emballe“ parfois jusqu’à 180 degrés à partir de ce nid vide depuis longtemps. C’est pourtant ainsi. Ceux qui ont des doutes sont invités à visiter le musée d’écologie agricole proche de Novosibirsk – ils verront cela eux-mêmes. Le même musée montre un vieux nid d’abeilles anti- douleurs toujours actif. C’est une chaise avec un, chapiteau au dessus comportant quelques rayons vides mais intacts d’abeilles à miel (rayons secs en termes d’apiculteur). La personne qui s’assoit sur cette chaise ressentira presque certainement au bout de quelques minutes quelque chose (je vous serais reconnaissant si vous m’écrivez ce que vous ressentez exactement) tandis que ceux souffrant de mal de tête diront adieu à la douleur en quelques minutes et l’effet durera quelques heures. Mes anti douleurs sont utilisés et donnent satisfaction dans plusieurs endroits du pays – je n’ai pas fait un secret de ma découverte. La main sentira nettement l’émanation si vous la mettez dessous, paume vers le haut, près du chapiteau garni de nids d’abeilles. Ce chapiteau peut être fabriqué en carton, en placage ou mieux encore, en feuille d’étain avec des joints bien faits. |
Le Pr V.S. Grebennikov sous son chapiteau en nid d'abeilles (source Aura-Z Juillet 1993)
Autre cadeau donné par les insectes :
Mon raisonnement était le suivant: au début les gens avaient eu à faire avec les abeilles depuis des milliers d’années, personne ne s’était plaint de quoi que ce soit de désagréable, sauf bien sûr des dards, et moi, je tenais un rayon au dessus de ma tête et il fonctionnait !
Je décidais d’utiliser un jeu de six cadres et c’est là toute l’histoire de ma découverte, plutôt simple. Un vieux nid de guêpes fonctionne de façon différente, même si la forme et la taille des alvéoles sont très proches de celles des abeilles.
La différence importante tenait dans le fait que la matière du rayon de miel, contrairement à celle de la cire, est plus effritée et micro poreuse : c’est comme du papier (par le fait, ce sont les guêpes qui ont inventé le papier, pas les gens : elles grattent de la fibre de vieux bois, et la mélangent avec leur salive collante).
Les parois des rayons des guêpes sont beaucoup plus fines que celles des abeilles, la taille des cellules et leur modèle sont également différents, tout comme l’enveloppe extérieure qui est aussi faite de papier aux nombreuses couches non serrées. J’ai des rapports sur un effet très déplaisant de quelques nids de guêpes dans un grenier.
De plus la plupart des objets et appareils multicellulaires qui manifesteront un CSE dans les toutes premières minutes, sont loin d’avoir un effet bénéfique sur les humains. Les rayons de miel des abeilles font exception. Et lorsque, dans les années 1960 nous avions des bourdons vivant dans notre appartement d’Isilkul, j’ai souvent observé les choses suivantes.
Un jeune bourdon, lors de son premier vol hors de la ruche ne prenait pas la peine de se rappeler où était l’entrée et passait des heures à errer autour des fenêtres de notre maison et d’une maison voisine qui lui ressemblait. Et le soir laissant tomber sa piètre mémoire visuelle, il atterrissait sur le mur précisément à l’extérieur de la ruche et essayait de passer à travers. Comment l’insecte savait que juste là, à quatre mètres de l’entrée et un mètre et demi en dessous, derrière le mur épais de 50 centimètres il y avait son nid ? A cette époque, je me perdais en conjectures, mais maintenant, je sais exactement pourquoi le bourdon se comportait ainsi. Surprenante découverte n’est ce pas!
Revenons sur l’expérience dans laquelle des guêpes tueuses retournaient, non seulement à un endroit donné mais à un endroit tout différent ou le morceau de sol contenant leur nid avait été placé : sans aucun doute elles pouvaient le trouver grâce à une balise d’onde créée par la cavité du nid. Et là, un autre mystère me fut révélé par mes amis les insectes.
Il se trouve que pour attirer leurs pollinisateurs, les fleurs utilisent non seulement la couleur, l’odeur, et le nectar mais aussi une balise d’onde similaire, puissante et imparable.
J’ai découvert cela avec un fusain à dessin brûlé en le passant au-dessus de grandes fleurs en forme de cloches (tulipes, lys, amaryllis, mauves et citrouilles).
Déjà, à une certaine distance, je pouvais ressentir comme un “freinage” de ce détecteur. Bientôt je fus en mesure de trouver une fleur dans une pièce sombre, se trouvant à un ou deux mètres de moi, mais seulement si elle n’avait pas été déplacée, parce qu’une fausse cible est laissée à l’ancien emplacement, c’est le “fantôme résiduel” comme je l’ai déjà indiqué.
Je n’ai pas de capacités supra sensorielles, et n’importe qui, avec un peu d’entraînement peut faire la même chose. A la place du fusain on peut se servir d’un morceau de 10 cm de long de tige de sorgho jaune, ou un petit crayon dont le bout non taillé serait présenté à la fleur.
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:07
Certains pourront ressentir la fleur (une sensation de chaleur, de froid, ou de tremblement émanant d’elle) à mains nues, avec la langue ou le visage. Comme de nombreuses expériences l’ont démontré, les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles aux Ondes de Matière.
Quant aux abeilles qui nichent en sous-sol, leur connaissance du CSE est vitale : en premier lieu pour elles car elle permet aux bâtisseuses de nouvelles galeries de rester à distance d’un nid voisin. Autrement, toute la cité des abeilles traversée par des trous qui se recoupent s’effondrerait tout simplement.
Je dois avoir fatigué le lecteur avec tous mes nids d’abeilles…
4- Voler avec une plateforme antigravitationnelle (extrait du journal de Grebennikov)
Pour mieux juger vous-même voici des extraits de mon journal, bien évidemment simplifiés et adaptés pour ce livre. Les images et les dessins vous aideront à apprécier mon histoire….
Une chaude journée d’été.
Au lointain les étendues sont noyées dans une légère brume bleu lilas ; la gigantesque coupole de ciel aux nuages duveteux s’étend au-dessus des champs et des taillis. Je vole à environ 300 mètres au-dessus du sol, mon point de référence étant un lac, tache allongée dans la brume.
Les formes bleues entremêlées des arbres s’effacent ; entre elles, il y a des champs, bleu-vert, d’avoine ; les rectangles blanchâtres au scintillement étrange, rythmé, sont ceux de sarrasin. Juste en face de moi se trouve un champ d’alfalfa dont la couleur verte m’est familière, elle ressemble au vert medium cobalt de peinture à l’huile. Les océans verts du blé, sur la droite ont une nuance plus sombre comme l’oxyde de chrome en peinture. Devant et derrière c’est une palette multicolore gigantesque qui flotte.
Des sentiers serpentent entre les champs et les taillis. Ils rejoignent des chemins de terre qui courent plus loin, vers la grande route encore invisible d’ici à cause de la brume, mais que je verrais, en volant sur le côté droit du lac,-ruban gris uni, sans commencement ni fin et sur lequel des voitures, telles de petites boîtes, rampent lentement.
Des ombres plates isométriques de cumulus s’étendent se déploient de manière pittoresque sur la forêt et la steppe ensoleillée. Elles sont d’un bleu profond quand elles recouvrent les taillis et projettent une ombre bleu clair sur les champs. Et maintenant je me trouve dans l’ombre d’un tel nuage. J’accélère facilement, et je quitte l’ombre.
Je m’incline légèrement vers l’avant, et je ressens un vent chaud qui vient de loin en dessous, du sol et des plantes chauffés par le soleil. Il ne vient pas de côté comme lorsque l’on est au sol mais monte étrangement de la surface. Je ressens physiquement un courant dense, épais à forte odeur de sarrasin en bouton. Ce courant peut bien entendu faire monter un gros oiseau – aigle, cigogne ou grue – s’il immobilise ses ailes déployées. Mais je n’ai pas d’ailes et je ne suis pas suspendu en l’air par un courant ascendant.
C’est une petite plateforme à peine plus grande qu’un dessus de chaise qui me porte, avec un mât et deux poignées auxquelles je me tiens et qui m‘aident à faire naviguer le tout. De la science-fiction ? Je ne dirais pas ça.
Bref l’écriture de ce livre a été abandonnée depuis deux ans parce que la Nature généreuse m’a encore donné quelque chose d’autre grâce à mes amis les insectes, et elle l’a fait de façon aussi habituelle qu’élégante et discrète tout en étant rapide et convaincante. Et pendant deux ans la Découverte ne m’a pas lâché même si j’avais l’impression de la maîtriser à une vitesse de casse-cou.
Note : en 1990-1992, Grebennikov avait environ 62-63 ans
Mais c’est toujours ainsi quand le travail est nouveau et intéressant, le temps passe deux fois plus vite.
La tache légère d’un lac de la steppe est déjà plus proche. Au-delà, la grande route est visible avec ses boîtes - voitures déjà discernables plus distinctement. La route suit à environ 8 km d’écart le tracé de la voie ferrée et si je regarde de plus près, je peux voir les poteaux des lignes électriques et le talus coloré de lumière de la voie ferrée. Il est temps de tourner de 20 degrés vers la gauche.
Une personne a observé un « carré opaque, d’environ un hectare ». Se pourrait-il qu’un effet d’optique ait agrandi la petite plateforme de mon appareil ?
Quant aux abeilles qui nichent en sous-sol, leur connaissance du CSE est vitale : en premier lieu pour elles car elle permet aux bâtisseuses de nouvelles galeries de rester à distance d’un nid voisin. Autrement, toute la cité des abeilles traversée par des trous qui se recoupent s’effondrerait tout simplement.
Et deuxièmement, il ne faut pas que les racines des plantes puissent plonger dans les nids et les galeries. C’est ainsi que les racines s’arrêtent à quelques centimètres du nid , autrement dit, sentant la proximité des nids, elles se mettent à pousser à côté. Cette dernière conclusion a été confirmée par mes nombreuses expériences dans lesquelles j’ai éparpillé des grains de blé dans un champ CSE puissant en les comparant aux grains germant dans les mêmes conditions climatiques mais sans CSE. Photographies et dessins montrent à la fois la mort des racines dans le lot expérimental et leur déviation nette dans une direction éloignée de mon nid d’abeilles artificiel. C’est ainsi que depuis longtemps les abeilles et les mauvaises herbes avaient fait un pacte – un autre exemple de l’extrême opportunisme écologique de tout le Vivant. Et au même endroit sur le globe, nous voyons cependant un autre exemple de l’attitude ignorante et sans pitié d’un peuple envers la Nature Maintenant il n’y a plus de cité des abeilles; à chaque printemps, d’épaisses coulées de terre noire et fertile descendent, entre des tas d’ordures immondes vers, de petites mares salées sans vie qui étaient, il n’y a pas si longtemps une suite de lacs aux innombrables vols de bécasseaux et de canards, de cygnes blancs et de balbuzards pêcheurs planant au-dessus. Près de la steppe éclaircie par les trous des abeilles, on avait l’habitude d’entendre le bourdonnement de centaines de milliers d’abeilles qui, pour la première fois m’ont fait faire un pas dans l’Inconnu. |
Je dois avoir fatigué le lecteur avec tous mes nids d’abeilles…
Il aurait fallu un autre livre, un gros ouvrage pour décrire toutes mes expériences. C’est pourquoi je ne mentionnerai qu’une chose: ma calculatrice de poche, sur pile, fonctionnait souvent mal dans le champ CSE, soit elle faisait des erreurs, soit quelques fois la fenêtre d’affichage n’arrivait pas à s’allumer pendant des heures. J’utilisais le champ d’un nid de guêpes combiné avec celui de mes deux paumes. Aucune de ces structures n’avait d’effet isolant.
Je ferai remarquer également qu’il émane des mains, avec leurs phalanges tubulaires, leurs articulations, leurs ligaments, leurs vaisseaux sanguins et leurs ongles, de puissants effets CSE capable de donner une forte poussée à la paille ou au fusain indicateur de mon appareil et ce, à deux mètres de distance. Tout le monde peut pratiquement faire cela. C’est pourquoi, je suis convaincu qu’il n’y a pas de gens aux capacités supra sensorielles, ou plutôt que tout le monde les possède…Et le nombre de ceux qui, à distance, peuvent déplacer des objets légers sur une table, les maintenir en suspension en l’air ou les coller “magnétiquement” à leur main est bien plus grand que ce que l’on pense habituellement. Essayez vous-même ! J’attends vos lettres. (voir ndlt en fin de texte)
Il y avait une fois un ancien jeu populaire : un homme était assis sur une chaise, et sur sa tête quatre amis “construisaient” un réseau de paumes entrecroisées horizontalement, les doigts légèrement écartés, main droite, et ensuite main gauche, avec des espaces de deux centimètres entre elles. En 10 à 15 secondes, les quatre, tous ensemble mettaient leurs index et majeurs réunis sous les aisselles et sous les genoux de celui qui était assis, et ils le lançaient avec énergie en l’air. Le laps de temps entre l’effondrement du réseau et le lancement de l’homme ne devait pas dépasser deux secondes; la synchronicité était aussi très importante. Si tout était bien fait, un homme de 100 kilos s’envolait presque jusqu’au plafond, pendant que ceux qui l’avaient lancé affirmaient qu’il était aussi léger qu’une plume.
Un lecteur strict peut me demander comment c’est possible. Est-ce que cela ne contredit pas toutes les lois de la nature. Et si c’est le cas, ne suis-je pas en train de propager des choses mystiques? Rien de tout cela ! Pas de mysticisme, simplement, nous, humains, connaissons encore bien peu de l’Univers, qui, comme nous le voyons n’accepte pas toujours tous nos ordres, suppositions et lois trop humaines…
Une fois, j’ai commencé à me rendre compte de ceci: les résultats de mes expérimentations avec les nids d’insectes comportaient beaucoup trop de ressemblances avec les rapports de gens qui s’étaient trouvés à proximité d’OVNIs. Réfléchissez vous-mêmes et comparez : mauvais fonctionnement temporaire d’appareils électroniques, montres arrêtées c’est-à-dire temps arrêté, obstacle élastique invisible, chute temporaire du poids d’objets, sensation de perte de poids chez l’humain, mouvements de phosphènes, flashes de couleur dans les yeux, goût galvanique dans la bouche.
Je suis sûr que vous avez déjà lu tout ça dans des revues sur les OVNIs. Je vais maintenant vous dire que vous pouvez expérimenter tout cela dans notre Musée. Venez visiter !
Etais-je au seuil d’un autre mystère encore? C’est tout à fait ça. Et encore la chance m’a aidé, ou plutôt mes vieux amis les insectes m’ont aidé. Et voilà qu’ il y a encore eu des nuits blanches, des échecs, des doutes, des pertes de moral et même des accidents…Et je n’avais personne en retour pour me donner de conseil, ils auraient seulement ri, ou pire…
Mais je peux dire ceci, cher lecteur: heureux celui qui fait un usage plus ou moins adéquat de ses yeux, de sa tête, et de ses mains - les mains habiles étant particulièrement importantes! et croyez-moi, la joie du travail créatif, même du travail qui finit par un échec, est de loin plus grande et lumineuse que de gagner n’importe quels diplôme, médaille, ou brevet.
4- Voler avec une plateforme antigravitationnelle (extrait du journal de Grebennikov)
Pour mieux juger vous-même voici des extraits de mon journal, bien évidemment simplifiés et adaptés pour ce livre. Les images et les dessins vous aideront à apprécier mon histoire….
Une chaude journée d’été.
Au lointain les étendues sont noyées dans une légère brume bleu lilas ; la gigantesque coupole de ciel aux nuages duveteux s’étend au-dessus des champs et des taillis. Je vole à environ 300 mètres au-dessus du sol, mon point de référence étant un lac, tache allongée dans la brume.
Les formes bleues entremêlées des arbres s’effacent ; entre elles, il y a des champs, bleu-vert, d’avoine ; les rectangles blanchâtres au scintillement étrange, rythmé, sont ceux de sarrasin. Juste en face de moi se trouve un champ d’alfalfa dont la couleur verte m’est familière, elle ressemble au vert medium cobalt de peinture à l’huile. Les océans verts du blé, sur la droite ont une nuance plus sombre comme l’oxyde de chrome en peinture. Devant et derrière c’est une palette multicolore gigantesque qui flotte.
Des sentiers serpentent entre les champs et les taillis. Ils rejoignent des chemins de terre qui courent plus loin, vers la grande route encore invisible d’ici à cause de la brume, mais que je verrais, en volant sur le côté droit du lac,-ruban gris uni, sans commencement ni fin et sur lequel des voitures, telles de petites boîtes, rampent lentement.
Des ombres plates isométriques de cumulus s’étendent se déploient de manière pittoresque sur la forêt et la steppe ensoleillée. Elles sont d’un bleu profond quand elles recouvrent les taillis et projettent une ombre bleu clair sur les champs. Et maintenant je me trouve dans l’ombre d’un tel nuage. J’accélère facilement, et je quitte l’ombre.
Je m’incline légèrement vers l’avant, et je ressens un vent chaud qui vient de loin en dessous, du sol et des plantes chauffés par le soleil. Il ne vient pas de côté comme lorsque l’on est au sol mais monte étrangement de la surface. Je ressens physiquement un courant dense, épais à forte odeur de sarrasin en bouton. Ce courant peut bien entendu faire monter un gros oiseau – aigle, cigogne ou grue – s’il immobilise ses ailes déployées. Mais je n’ai pas d’ailes et je ne suis pas suspendu en l’air par un courant ascendant.
C’est une petite plateforme à peine plus grande qu’un dessus de chaise qui me porte, avec un mât et deux poignées auxquelles je me tiens et qui m‘aident à faire naviguer le tout. De la science-fiction ? Je ne dirais pas ça.
Bref l’écriture de ce livre a été abandonnée depuis deux ans parce que la Nature généreuse m’a encore donné quelque chose d’autre grâce à mes amis les insectes, et elle l’a fait de façon aussi habituelle qu’élégante et discrète tout en étant rapide et convaincante. Et pendant deux ans la Découverte ne m’a pas lâché même si j’avais l’impression de la maîtriser à une vitesse de casse-cou.
Note : en 1990-1992, Grebennikov avait environ 62-63 ans
Mais c’est toujours ainsi quand le travail est nouveau et intéressant, le temps passe deux fois plus vite.
La tache légère d’un lac de la steppe est déjà plus proche. Au-delà, la grande route est visible avec ses boîtes - voitures déjà discernables plus distinctement. La route suit à environ 8 km d’écart le tracé de la voie ferrée et si je regarde de plus près, je peux voir les poteaux des lignes électriques et le talus coloré de lumière de la voie ferrée. Il est temps de tourner de 20 degrés vers la gauche.
Du sol, on ne me voit pas et ce n’est pas seulement à cause de la distance : même lors d’un vol très bas, je ne projette presque pas d’ombre. Cependant, j’ai découvert plus tard que des gens voyaient parfois quelque chose où je me trouvais, dans le ciel, soit une sphère de lumière ou un disque ou une sorte de nuage oblique avec des bords pointus qui selon eux ne se déplacent pas comme le ferait un vrai nuage.
Une personne a observé un « carré opaque, d’environ un hectare ». Se pourrait-il qu’un effet d’optique ait agrandi la petite plateforme de mon appareil ?
La plupart des gens ne voient rien du tout et pour le moment j’en suis bien content, je ne suis jamais trop prudent ! De plus je n’ai pas encore défini de quoi dépend mon invisibilité ou non.
Donc, je reconnais avoir consciencieusement évité les gens lors de mes vols et dans ce but j’ai contourné les villes et j’ai traversé les routes et chemins à grande vitesse après m’être assuré qu’il n’y avait personne dessus.
Dans ces excursions, sans doute de la fiction pour le lecteur, mais pour moi déjà faites de manière quasiment désinvolte, je crois seulement aux insectes décrits dans ces pages.
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:08
La première utilisation pratique de ma découverte a été et est encore entomologique : elle est destinée à examiner mes lieux secrets, en prendre des photos aériennes et trouver de nouvelles terres aux insectes pas encore étudiés et qui ont besoin d’être protégés et sauvés. Hélas, la Nature a établi ses propres limitations, strictes, à mon travail, car tout comme un passager d’avion je peux voir mais pas photographier.
L’obturateur de mon appareil photo ne se fermait pas et les deux films que j’avais avec moi, un dans l’appareil, l’autre dans ma poche, se sont trouvés exposés. Je n’ai pas non plus réussi à prendre le paysage car j’avais les deux mains presque toujours occupées, je pouvais seulement libérer une main pendant deux secondes. C’est ainsi que je n’ai pu compter que sur ma mémoire. Je me suis arrangé pour faire cela tout de suite après l’atterrissage, même si je suis artiste, ma mémoire visuelle n’est pas si grande.
Quand je vole je n’ai pas le même ressenti que lors d’un vol en rêve. C’était avec le vol en rêve que j’avais commencé ce livre il y a un certain temps. Et voler quand il s’agit du travail, ce n’est pas aussi agréable et parfois très difficile et dangereux. On doit se tenir droit, pas se balancer, les mains sont toujours prises, et quelques centimètres plus loin il y a une frontière séparant « cet » espace » ci de « l’autre » espace à l’extérieur.
La frontière est invisible mais très traître. Mon engin est plutôt peu maniable et ressemble peut-être à une bascule d’hôpital. Mais ce n’est qu’un début !
Soit dit en passant, en plus de l’appareil photo, j’ai parfois eu des problèmes avec ma montre et peut être bien aussi avec le calendrier : en descendant sur une clairière bien connue, je la trouvais parfois légèrement hors saison, le décalage étant de 2 semaines environ, mais je n’avais rien pour vérifier cela. Il est possible ainsi, de voler non seulement dans l’espace mais aussi, à ce qu’il semble dans le temps. Je ne peux garantir à 100 % cette dernière affirmation, sauf peut-être que lors du vol, et particulièrement à son début, une montre fonctionne trop lentement et ensuite trop rapidement, mais, à la fin de l’ excursion, elle recommence à fonctionner avec précision. C’est pourquoi je me tiens loin des gens pendant mes voyages. Si une manipulation du temps est impliquée en même temps que la manipulation de la gravitation, je pourrais peut-être accidentellement provoquer une rupture dans des relations de cause à effet et quelqu’un pourrait s’en retrouver blessé.
Voici d’où venaient mes craintes :
Les insectes capturés « là-bas » disparaissent de mes tubes à essais, des boîtes ou autres contenants, et la plupart sans laisser de trace. Une fois un tube s’était écrasé dans ma poche en minuscules morceaux, une autre fois il y avait un trou ovale dans le tube de verre dont les bords avaient du brun comme si c’était de la chitine (voir photo). Je ressentais souvent une sorte de brûlure dans ma poche ou de choc électrique, c’était peut-être au moment de la disparition de mon prisonnier. Il n’y a qu’une seule fois où j’ai trouvé dans le tube à essai un des insectes capturés, mais ce n’était pas un ichneumon adulte avec des anneaux blancs sur ses antennes, mais sa chrysalide, c'est-à-dire à un stade antérieur. Elle était vivante et son ventre remuait quand je la touchais, mais à ma grande consternation, elle est morte une semaine plus tard.
Il est préférable de voler pendant les belles journées d’été. Avec la pluie ils sont plus difficiles et presque impossibles en hiver, même pas à cause du froid car j’aurais pu y adapter mon appareil, mais comme je suis entomologiste je n’ai tout simplement pas besoin de voler l’hiver !
Comment et pourquoi en suis-je arrivé à cette découverte ?
Au cours de l’été 1988, alors que j’étais en train d’examiner au microscope les enveloppes de chitine d’insectes avec leurs antennes en forme de plumes et la plus fine structure d’ailes de papillons. Mon intérêt se porta sur une microstructure au rythme surprenant d’un détail de gros insecte.
C’était une composition extrêmement bien ordonnée, comme si elle avait été imprimée sur une machine complexe selon des calculs et des plans détaillés spéciaux. Comme je le voyais, la structure spongieuse compliquée n’était manifestement pas nécessaire que ce soit pour la résistance du détail ou sa décoration. Je n’avais jamais observé quoi que ce soit dans la nature, dans la technologie ou dans l’art, qui ressemble à cet ornement microscopique.. Cette structure étant tridimensionnelle, je n’ai pas pu, jusqu’ici, la saisir ni en dessin, ni en photo.
Pourquoi un insecte a besoin de ça ? De plus, à part au moment du vol cette structure au bas du logement de l’aile n’est jamais visible. Etait-ce peut-être la balise d’onde avec « mon » effet de structures à cavité multiples ? Cet été où j’ai eu vraiment de la chance (je n’ai pas pu observer ces insectes, ni auparavant, ni plus tard), il y avait beaucoup d’insectes de cette espèce que je capturais la nuit.
J’ai placé le petit morceau de chitine concave sur la lame du microscope pour pouvoir encore examiner ses cellules aux étranges formes étoilées sous un grossissement supérieur. J’ai à nouveau admiré ce chef d’oeuvre de la nature. J’allais placer sur le premier morceau et à l’envers (sans y avoir vraiment réfléchi) un second morceau possédant la même structure cellulaire étrange. Et alors là ! Le petit morceau s’est dégagé de mes brucelles et est resté suspendu au dessus de l’autre morceau sur la lame du microscope pendant quelques secondes, puis il a fait une rotation vers la droite de quelques degrés, a glissé à droite, a tourné ensuite dans le sens antihoraire, s’est balancé et c’est seulement à ce moment là qu’il est tombé d’un seul coup sur le bureau.
Imaginez un peu ce que j’ai ressenti à ce moment-là ! Quand j’ai repris mes esprits, j’ai lié quelques parties ensemble avec un fil – chose pas facile à faire et que je n’ai pu réussir qu’en les mettant en position verticale. J’obtins alors un bloc de chitine à plusieurs couches et je le plaçai sur le bureau. Même un objet relativement plus gros comme une punaise ne pouvait pas tomber dessus. Quelque chose l’a poussé vers le haut et de côté. C’est quand j’ai fixé la punaise sur le dessus du bloc, observant, des choses tellement impossibles et incroyables (la punaise devenant pendant quelques instants invisible) que j’ai réalisé que ce n’était pas une balise, mais quelque chose d’entièrement différent. Je devins encore plus excité lorsque tous les objets autour de moi devinrent flous et tremblants. Je fis en sorte de reprendre mes esprits, avec grand effort, en deux heures et je continuais à travailler. C’est ainsi que tout a commencé.
Certes, il reste encore beaucoup de choses à comprendre, vérifier, tester. Je parlerai certainement à mes lecteurs des plus petits détails de ma machine, des principes de sa propulsion, des distances, des hauteurs, des vitesses, de l’équipement et de tout le reste mais dans mon prochain livre.
J’ai fait mon premier essai de vol, plutôt raté et très dangereux, dans la nuit du 17 mars 1990. Je n’avais pas eu la patience d’attendre l’été, et j’ai négligé d’aller dans un endroit désert. Je savais déjà que cette nuit était le moment le plus dangereux pour ce genre de travail. Et j’avais eu de la malchance depuis le tout début. Les blocs du panneau du côté droit de la plateforme d’ascension se collaient sans cesse. J’aurais pu régler le problème convenablement et tout de suite, cependant, j’ai négligé de le faire. J’ai décollé tout juste au milieu du campus de l’Académie d’Agriculture, en supposant, à tort, que personne ne serait éveillé à une heure du matin et ne me verrait. Le décollage s’est bien passé, mais j’ai été pris de vertige en quelques secondes quand les fenêtres éclairées des bâtiments du campus se sont comme enfoncées en dessous de moi. J’aurais dû atterrir juste à ce moment là, cependant je suis resté en l’air ce qui était une erreur parce qu’une force puissante m’a arraché le contrôle de mon mouvement et de mon poids et m’a entraîné en direction de la ville…
Tiré par cette énergie incontrôlable, inattendue, je passais sur le second cercle des immeubles de neuf étages de la zone résidentielle de la ville (ils couvrent deux grands cercles avec des immeubles de cinq étages, dont les nôtres) ensuite je passais sur un champ voisin enneigé et la grande route de la citée académique …l’immensité sombre de Novosibirsk me cernait, très rapidement. J’approchais déjà d’un groupe de hautes cheminées d’usines.
Il fallait faire quelque chose et le faire vite. Et j’ai dominé la situation mais avec de grands efforts. Finalement, j’ai réussi à opérer un réglage d’urgence des blocs du panneau et mon mouvement horizontal s’est ralenti, mais alors je devins rapidement nauséeux. J’ai réussi à stopper ce mouvement horizontal au 4ème essai au moment où ma plateforme survolait Zatulinka, zone industrielle de la ville.
Les cheminées sinistres fumaient silencieusement juste en dessous de moi. Je pris un court temps de repos, si on peut appeler repos quelques minutes de suspension au-dessus d’une clôture d’usine éclairée. Je glissais en arrière après m’être assuré que la « mauvaise énergie » était passée toutefois pas en direction du campus de l’académie d’agriculture mais à sa droite, vers l’aéroport. Je fis cela pour brouiller la piste au cas où quelqu’un m’aurait vu. Et c’est seulement à mi-chemin de l’aéroport sur quelque champ sombre, et personne dans les alentours que je suis d’un seul coup revenu à la maison.
Naturellement, je n’ai pas pu sortir de mon lit le jour suivant. Les nouvelles à la télé et dans les journaux étaient plus qu’alarmantes. Des titres du genre « Des UFOs sur Zatulinka » et « Encore des Aliens ? » signifiaient que mon vol avait été repéré. Mais de quelle manière ! Certains avaient perçu le phénomène comme des sphères ou des disques lumineux, et beaucoup réellement n’avaient pas vu une sphère, mais deux ! D’autres affirmaient avoir vu une « vraie soucoupe » avec des fenêtres et des rayons lumineux.
Je ne discute pas sur le fait que des résidents de Zatulino aient pu voir mes manœuvres d’urgence lors de mes évolutions, mais quelque chose d’autre qui n’a rien à voir avec elles. De plus, le mois de Mars 1990 a été particulièrement riche en observations d’OVNis en Sibérie près de Nalchik, et particulièrement en Belgique où, selon la Pravda du 31 mars, l’ingénieur Marcel Alferlane a fait un film de deux minutes qui montre le vol d’un énorme vaisseau triangulaire qui selon les scientifiques belges, n’était pas autre chose que « des objets matériels qu’aucune de nos civilisations actuelles ne peut créer »
Est-ce vraiment cela ? Car à mon avis, je suggérerais que les plateformes de filtre gravitationnel (ou comme je les nomme des blocs de panneau) de ces machines étaient en fait petites et triangulaires et faites ici, sur terre mais en bien plus sophistiqué que mon engin à moitié en bois.
L’obturateur de mon appareil photo ne se fermait pas et les deux films que j’avais avec moi, un dans l’appareil, l’autre dans ma poche, se sont trouvés exposés. Je n’ai pas non plus réussi à prendre le paysage car j’avais les deux mains presque toujours occupées, je pouvais seulement libérer une main pendant deux secondes. C’est ainsi que je n’ai pu compter que sur ma mémoire. Je me suis arrangé pour faire cela tout de suite après l’atterrissage, même si je suis artiste, ma mémoire visuelle n’est pas si grande.
Quand je vole je n’ai pas le même ressenti que lors d’un vol en rêve. C’était avec le vol en rêve que j’avais commencé ce livre il y a un certain temps. Et voler quand il s’agit du travail, ce n’est pas aussi agréable et parfois très difficile et dangereux. On doit se tenir droit, pas se balancer, les mains sont toujours prises, et quelques centimètres plus loin il y a une frontière séparant « cet » espace » ci de « l’autre » espace à l’extérieur.
La frontière est invisible mais très traître. Mon engin est plutôt peu maniable et ressemble peut-être à une bascule d’hôpital. Mais ce n’est qu’un début !
Soit dit en passant, en plus de l’appareil photo, j’ai parfois eu des problèmes avec ma montre et peut être bien aussi avec le calendrier : en descendant sur une clairière bien connue, je la trouvais parfois légèrement hors saison, le décalage étant de 2 semaines environ, mais je n’avais rien pour vérifier cela. Il est possible ainsi, de voler non seulement dans l’espace mais aussi, à ce qu’il semble dans le temps. Je ne peux garantir à 100 % cette dernière affirmation, sauf peut-être que lors du vol, et particulièrement à son début, une montre fonctionne trop lentement et ensuite trop rapidement, mais, à la fin de l’ excursion, elle recommence à fonctionner avec précision. C’est pourquoi je me tiens loin des gens pendant mes voyages. Si une manipulation du temps est impliquée en même temps que la manipulation de la gravitation, je pourrais peut-être accidentellement provoquer une rupture dans des relations de cause à effet et quelqu’un pourrait s’en retrouver blessé.
Voici d’où venaient mes craintes :
Les insectes capturés « là-bas » disparaissent de mes tubes à essais, des boîtes ou autres contenants, et la plupart sans laisser de trace. Une fois un tube s’était écrasé dans ma poche en minuscules morceaux, une autre fois il y avait un trou ovale dans le tube de verre dont les bords avaient du brun comme si c’était de la chitine (voir photo). Je ressentais souvent une sorte de brûlure dans ma poche ou de choc électrique, c’était peut-être au moment de la disparition de mon prisonnier. Il n’y a qu’une seule fois où j’ai trouvé dans le tube à essai un des insectes capturés, mais ce n’était pas un ichneumon adulte avec des anneaux blancs sur ses antennes, mais sa chrysalide, c'est-à-dire à un stade antérieur. Elle était vivante et son ventre remuait quand je la touchais, mais à ma grande consternation, elle est morte une semaine plus tard.
Il est préférable de voler pendant les belles journées d’été. Avec la pluie ils sont plus difficiles et presque impossibles en hiver, même pas à cause du froid car j’aurais pu y adapter mon appareil, mais comme je suis entomologiste je n’ai tout simplement pas besoin de voler l’hiver !
Comment et pourquoi en suis-je arrivé à cette découverte ?
Au cours de l’été 1988, alors que j’étais en train d’examiner au microscope les enveloppes de chitine d’insectes avec leurs antennes en forme de plumes et la plus fine structure d’ailes de papillons. Mon intérêt se porta sur une microstructure au rythme surprenant d’un détail de gros insecte.
C’était une composition extrêmement bien ordonnée, comme si elle avait été imprimée sur une machine complexe selon des calculs et des plans détaillés spéciaux. Comme je le voyais, la structure spongieuse compliquée n’était manifestement pas nécessaire que ce soit pour la résistance du détail ou sa décoration. Je n’avais jamais observé quoi que ce soit dans la nature, dans la technologie ou dans l’art, qui ressemble à cet ornement microscopique.. Cette structure étant tridimensionnelle, je n’ai pas pu, jusqu’ici, la saisir ni en dessin, ni en photo.
Pourquoi un insecte a besoin de ça ? De plus, à part au moment du vol cette structure au bas du logement de l’aile n’est jamais visible. Etait-ce peut-être la balise d’onde avec « mon » effet de structures à cavité multiples ? Cet été où j’ai eu vraiment de la chance (je n’ai pas pu observer ces insectes, ni auparavant, ni plus tard), il y avait beaucoup d’insectes de cette espèce que je capturais la nuit.
J’ai placé le petit morceau de chitine concave sur la lame du microscope pour pouvoir encore examiner ses cellules aux étranges formes étoilées sous un grossissement supérieur. J’ai à nouveau admiré ce chef d’oeuvre de la nature. J’allais placer sur le premier morceau et à l’envers (sans y avoir vraiment réfléchi) un second morceau possédant la même structure cellulaire étrange. Et alors là ! Le petit morceau s’est dégagé de mes brucelles et est resté suspendu au dessus de l’autre morceau sur la lame du microscope pendant quelques secondes, puis il a fait une rotation vers la droite de quelques degrés, a glissé à droite, a tourné ensuite dans le sens antihoraire, s’est balancé et c’est seulement à ce moment là qu’il est tombé d’un seul coup sur le bureau.
Imaginez un peu ce que j’ai ressenti à ce moment-là ! Quand j’ai repris mes esprits, j’ai lié quelques parties ensemble avec un fil – chose pas facile à faire et que je n’ai pu réussir qu’en les mettant en position verticale. J’obtins alors un bloc de chitine à plusieurs couches et je le plaçai sur le bureau. Même un objet relativement plus gros comme une punaise ne pouvait pas tomber dessus. Quelque chose l’a poussé vers le haut et de côté. C’est quand j’ai fixé la punaise sur le dessus du bloc, observant, des choses tellement impossibles et incroyables (la punaise devenant pendant quelques instants invisible) que j’ai réalisé que ce n’était pas une balise, mais quelque chose d’entièrement différent. Je devins encore plus excité lorsque tous les objets autour de moi devinrent flous et tremblants. Je fis en sorte de reprendre mes esprits, avec grand effort, en deux heures et je continuais à travailler. C’est ainsi que tout a commencé.
Certes, il reste encore beaucoup de choses à comprendre, vérifier, tester. Je parlerai certainement à mes lecteurs des plus petits détails de ma machine, des principes de sa propulsion, des distances, des hauteurs, des vitesses, de l’équipement et de tout le reste mais dans mon prochain livre.
J’ai fait mon premier essai de vol, plutôt raté et très dangereux, dans la nuit du 17 mars 1990. Je n’avais pas eu la patience d’attendre l’été, et j’ai négligé d’aller dans un endroit désert. Je savais déjà que cette nuit était le moment le plus dangereux pour ce genre de travail. Et j’avais eu de la malchance depuis le tout début. Les blocs du panneau du côté droit de la plateforme d’ascension se collaient sans cesse. J’aurais pu régler le problème convenablement et tout de suite, cependant, j’ai négligé de le faire. J’ai décollé tout juste au milieu du campus de l’Académie d’Agriculture, en supposant, à tort, que personne ne serait éveillé à une heure du matin et ne me verrait. Le décollage s’est bien passé, mais j’ai été pris de vertige en quelques secondes quand les fenêtres éclairées des bâtiments du campus se sont comme enfoncées en dessous de moi. J’aurais dû atterrir juste à ce moment là, cependant je suis resté en l’air ce qui était une erreur parce qu’une force puissante m’a arraché le contrôle de mon mouvement et de mon poids et m’a entraîné en direction de la ville…
Tiré par cette énergie incontrôlable, inattendue, je passais sur le second cercle des immeubles de neuf étages de la zone résidentielle de la ville (ils couvrent deux grands cercles avec des immeubles de cinq étages, dont les nôtres) ensuite je passais sur un champ voisin enneigé et la grande route de la citée académique …l’immensité sombre de Novosibirsk me cernait, très rapidement. J’approchais déjà d’un groupe de hautes cheminées d’usines.
Il fallait faire quelque chose et le faire vite. Et j’ai dominé la situation mais avec de grands efforts. Finalement, j’ai réussi à opérer un réglage d’urgence des blocs du panneau et mon mouvement horizontal s’est ralenti, mais alors je devins rapidement nauséeux. J’ai réussi à stopper ce mouvement horizontal au 4ème essai au moment où ma plateforme survolait Zatulinka, zone industrielle de la ville.
Les cheminées sinistres fumaient silencieusement juste en dessous de moi. Je pris un court temps de repos, si on peut appeler repos quelques minutes de suspension au-dessus d’une clôture d’usine éclairée. Je glissais en arrière après m’être assuré que la « mauvaise énergie » était passée toutefois pas en direction du campus de l’académie d’agriculture mais à sa droite, vers l’aéroport. Je fis cela pour brouiller la piste au cas où quelqu’un m’aurait vu. Et c’est seulement à mi-chemin de l’aéroport sur quelque champ sombre, et personne dans les alentours que je suis d’un seul coup revenu à la maison.
Naturellement, je n’ai pas pu sortir de mon lit le jour suivant. Les nouvelles à la télé et dans les journaux étaient plus qu’alarmantes. Des titres du genre « Des UFOs sur Zatulinka » et « Encore des Aliens ? » signifiaient que mon vol avait été repéré. Mais de quelle manière ! Certains avaient perçu le phénomène comme des sphères ou des disques lumineux, et beaucoup réellement n’avaient pas vu une sphère, mais deux ! D’autres affirmaient avoir vu une « vraie soucoupe » avec des fenêtres et des rayons lumineux.
Je ne discute pas sur le fait que des résidents de Zatulino aient pu voir mes manœuvres d’urgence lors de mes évolutions, mais quelque chose d’autre qui n’a rien à voir avec elles. De plus, le mois de Mars 1990 a été particulièrement riche en observations d’OVNis en Sibérie près de Nalchik, et particulièrement en Belgique où, selon la Pravda du 31 mars, l’ingénieur Marcel Alferlane a fait un film de deux minutes qui montre le vol d’un énorme vaisseau triangulaire qui selon les scientifiques belges, n’était pas autre chose que « des objets matériels qu’aucune de nos civilisations actuelles ne peut créer »
Est-ce vraiment cela ? Car à mon avis, je suggérerais que les plateformes de filtre gravitationnel (ou comme je les nomme des blocs de panneau) de ces machines étaient en fait petites et triangulaires et faites ici, sur terre mais en bien plus sophistiqué que mon engin à moitié en bois.
[center]
Moi aussi, je voulais faire une plateforme triangulaire, c’est plus sur et plus efficace de cette manière, mais si j’ai choisi la forme rectangulaire, c’est parce que c’est plus facile à plier et une fois plié cela ressemble à une valise, une boîte à peinture ou un porte document. On peut donc le dissimuler pour ne pas éveiller de soupçons, et moi, je l’ai naturellement déguisé en boite à peinture. |
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:09
Je ne suis pour rien dans les observations à Nalchik ou en Belgique. De plus, comme on le voit, j’utilise de façon peu pratique ma découverte et je m’en sers seulement pour voler vers mes réserves entomologiques. Ce sont là des choses importantes pour moi, bien plus que n’importe quelle trouvaille technologique.
En ce moment, j’ai onze réserves de cette sorte : huit dans la région de Omsk, une vers Voronezh, et une autre près de Novosibirsk. Il y en avait eu six dans la région de Novosibirsk, toutes créées ou plutôt sauvées par ma famille et moi-même, mais ici, ils ne les aiment pas. L’Académie d’Agriculture (toujours plus obsédée par la chimie que par autre chose) pas plus que de Comité de Protection de l’Environnement ne souhaitaient vraiment me voir sauver ces petites réserves des gens ignorants et malveillants.
C’est donc ainsi que je poursuis mon voyage vers l’ouest, à midi sous des nuages magnifiques et duveteux. Les ombres bleutées des nuages, les taillis enchevêtrés, et les rectangles multicolores des champs défilent en dessous derrière moi.
Ma vitesse de vol est assez élevée, mais je ne sens pas de vent sur les oreilles – le champ de force de la plateforme a « taillé » à partir de l’espace une colonne invisible s’évasant vers le haut et qui annule l’attraction de la gravité terrestre. Mais elle nous laisse, l’air à l’intérieur de la colonne et moi-même, intacts. Je pense que cet ensemble fend l’espace en vol et ensuite le referme derrière moi. C’est ce qui doit expliquer mon invisibilité, ou l’aspect visible mais déformé de l’appareil et de son conducteur – comme ça a été le cas dans mon vol au-dessus de la banlieue Zatulinka de Novosibirsk's. Comme je l’ai vu plus tard, les gens voient parfois quelque chose là où je suis dans le ciel.
Mais la protection vis-à-vis de la gravité est régulée, même si elle est incomplète : si vous portez la tête vers l’avant, vous sentez déjà la turbulence du vent et les odeurs nettes qu’il porte, soit de trèfle sucré, de sarrasin, ou d’ herbes colorées des prairies sibériennes.
Je laisse Isilkul et son énorme élévateur à grains à ma droite et progressivement, je commence à descendre sur la grande route en m’assurant que je suis invisible aux conducteurs, aux passagers et aux gens qui travaillent dans les champs.
Ma plateforme et moi-même ne projettent pas d’ombre (quoique elle apparaisse occasionnellement) : je vois trois gamins à la lisière d’une forêt, je descends, je fais baisser ma vitesse, et je vole tout droit vers eux. Ils ne manifestent aucune réaction, ce qui veut dire que tout va bien et que ni moi, ni mon ombre ne sont visibles. Pas plus que l’on ne m’entend : le principe de propulsion de mon engin est tel que la plateforme n’émet aucun son, car il n’y a pratiquement pas de friction d’air.
Mon voyage a été long, j’étais au moins à quarante minutes de Novosibirsk. J’ai les mains fatiguées car je ne peux les enlever des poignées de contrôles, j’ai aussi les jambes et tout le corps fatigués. Je dois me tenir bien droit, attaché au mât avec une ceinture. Et même si je peux voyager plus vite, j’ai toujours peur de le faire, car ma machine faite à la main est encore trop petite et fragile.
Je remonte à nouveau et vais en avant, et bientôt je vois les repères familiers, une intersection de route, une gare pour les passagers sur le côté droit de la route. Encore cinq kilomètres et finalement je vois les colonnes orange de la clôture de la réserve. Cette année, vous vous rendez compte ! La réserve a vingt ans. Pendant combien de temps n’ai-je pas sauvé cette réserve,- mon enfant - des ennuis et des bureaucrates, des avions chargés de produits chimiques, des feux, et de nombreuses autres mauvaises actions. Et le Pays des insectes est bel et bien vivant !
En descendant et en freinant, ce qui se fait en faisant glisser et se croiser les masques filtres sous la plaque de la plateforme, je vois déjà le fourré du feuillage des carottes, les têtes légères de leurs fleurs ressemblant à des boules d’azur qui en émergent - elles sont bien entendu couvertes d’insectes – et une joie incroyable m’envahit, chassant la fatigue, car c’est moi qui ai sauvé ce bout de Terre, même si c’est un petit bout de moins de sept hectares.
Déjà, depuis vingt ans personne n’avait conduit de voiture ici, ni coupé l’herbe, ni élevé du bétail et par endroit le sol avait atteint 40 cm. Non seulement plusieurs espèces d’insectes localement éteintes étaient revenues, mais aussi des herbes comme des herbes « plume » de variétés rares, le Scorsonère pourpre dont les larges fleurs sentent le chocolat le matin, et de nombreuses autres plantes. Je sens l’odeur forte des fleurs de coucou, seule cette clairière sent ainsi, elle est juste derrière la clôture de la réserve, et je suis à nouveau tout joyeux en pensant à une autre rencontre avec le monde des insectes.
Ils sont ici et je peux même très bien les voir à 10 mètres au dessus du sol, sur les grandes ombrelles et les boules bleu azur des plants d’angélique et de carottes : des groupes de papillons orange foncé sont posés dessus ; de lourds frelons sont courbés sur les inflorescences blanches et jaunes des gaillets (ndlt : Paille du lit de Notre Dame, herbe dont on se servait dans les matelas « ladys’bedstraw » ) ; des libellules rousses et bleues, aux grandes ailes tremblantes et leurs fins réseau de veines planaient autour de ma tête. Je descends lentement un peu plus bas, et je vois soudain un flash en dessous, c’est mon ombre, jusque là invisible, qui finalement est apparue et qui glisse maintenant le long des herbes et des buissons.
Mais je suis sauf, pas une âme qui vive à la ronde et la route située à 300 mètres au nord de la réserve est maintenant vide. Je peux atterrir. Les tiges de plus hautes herbes froufroutent contre le fond de mon podium, la plateforme avec les blocs de panneau
Mais avant de la poser sur une petite bosse, dans un accès de joie, je déploie à nouveau les masques avec ma poignée de contrôle, et remonte à la verticale. Sous moi, le paysage rapetisse rapidement, se ratatine les arbustes de la réserve, ses bords et ses clôtures, tous les taillis et buissons environnants. L’horizon commence à s’incurver sur tous les côtés dans un énorme sillon, s’ouvrant sur la voie ferrée distante de 2 kilomètres sur la gauche, ensuite sur un village à droite aux toits d’ardoises miroitants.
Plus loin, à droite, se trouve Roslavka, l’état central de la Ferme d’Etat Lesnoy qui ressemble déjà à une petite ville. A gauche de la voie ferrée : des élevages de bovins de la succursale Komsomolsk de Lesnoy ; elles sont entourées d’un cercle jaune de paille et de fumier sec piétiné. Dans le lointain, à l’ouest, là où disparaît la courbe légère de la voie ferrée (c’est réellement confondant : la voie ferrée est droite comme une flèche), il y a de petites maisons et le cube blanc bien propre de la gare de Yunino 6 km plus loin. Au-delà de Yunino, s’étend le Kazakhstan, avec ses terres dont l’infini se noie dans la brume chaude et bleuâtre.
Et finalement, là en dessous de moi, c’est Isilkulia, mon pays d’enfance bien différent de la manière dont il apparaît sur les plans et les cartes avec leurs inscriptions et signes. Il est vaste, sans limites, vivant, émaillé d’îles de taillis enchevêtrées et sombre, d’ombres de nuages et de taches claires de lacs.
L’énorme disque de la Terre avec tout ceci apparaît de plus en plus concave – je n’ai pas encore découvert la cause de cette illusion déjà familière. Je grimpe plus haut, les masses des rares nuages blancs plongent plus bas et le ciel est plus sombre qu’en dessous, il est d’un bleu foncé. Les champs visibles entre les nuages sont déjà recouverts d’une épaisse brume bleue qui s’épaissit et il est de plus en plus difficile de les distinguer. C’est trop triste ! je ne peux pas emmener avec moi mon petit fils Andrei qui a 4 ans, la plateforme pourrait facilement nous porter tous les deux…cependant on n’est jamais trop prudent…
…Bonté divine ! Que suis-je en train de faire ? Je projette une ombre sur la clairière n’est-ce pas ? Ce qui signifie que je peux être vu par des milliers de gens, comme lors de cette mémorable nuit de Mars. Il fait jour en ce moment et je peux donc encore apparaître comme un disque, un carré, ou pire que l’on me voit en personne…Il y a aussi un avion cargo, que l’on entend pas encore mais qui vient droit sur moi, et dont la taille augmente rapidement ; je vois déjà le froid miroitement de son fuselage et la pulsation de son clignotant rouge anormal.
Vite, en bas ! Je freine brutalement, je tourne ; le soleil est dans mon dos, mon ombre devrait être devant moi, sur le mur convexe gigantesque d’un nuage blanc. Mais il n’y a rien d’autre qu’une splendeur multicolore, un anneau brillant, irisé, un bien connu de tous les pilotes qui a frôlé le nuage devant moi.
Je pousse un soupir de soulagement, car ceci veut dire que personne ne m’a vu ni moi ni mon « double » en forme de triangle de carré ou de « banale » soucoupe…Une pensée jaillit (je dois dire qu’en dépit du désagrément physique et technique désespéré, l’imagination travaille beaucoup mieux et plus vite lors d’un vol en chute) : que se passerait-il si je n’étais pas le seul sur 5 milliards à avoir fait cette découverte ? Et si des appareils volants basés sur ce même principe, soit fabriqués artisanalement, soit professionnellement avaient été construits et testés depuis déjà longtemps ?
Mais toutes les plateformes écrans ont la même qualité. Elles deviennent visibles à d’autres gens, par moments. Les pilotes eux-mêmes sont « transformés » et on les observe comme des humanoïdes en vêtements argentés, que ce soit petit et vert, ou plat comme s’ils étaient en carton (Voronezh, 1989), etc.
Ainsi, il se peut très bien que ce ne soient pas des hommes d’équipage d’Ufos aliens, mais des pilotes terrestres et des constructeurs de petites plateformes comme la mienne, qui ont rendu leurs inventions fiables et qui temporairement apparaissent déformés (aux yeux des observateurs extérieurs bien entendu).
A ceux qui, au cours de leurs études sur les insectes tombent sur le même phénomène et commencent à fabriquer et tester un gravitoplane (je suis convaincu que l’on ne peut pas faire la découverte sans les insectes) voici le conseil que je donne: volez seulement par les beaux jours d’été pour éviter de travailler lors d’orages et sous la pluie, de ne pas aller trop loin, ni trop haut avec la plateforme, de ne rien emporter avec soi à partir de la zone d’atterrissage, de fabriquer les éléments de l’assemblage pour qu’ils soient aussi solides que possible et d’éviter de tester l’appareil au voisinage de lignes électriques, de villes, de transports, ou de gens. Le meilleur site de test est une clairière dans une forêt éloignée aussi loin que possible de toute habitation. Autrement il peut se produire un phénomène connu sous le nom de poltergeist dans un rayon d’une douzaine de mètres, avec des mouvements inexpliqués d’objets domestiques, des commutateurs d’appareils électriques qui s’allument et s’éteignent et même mettent le feu. Je n’ai pas moi-même d’explication pour tout cela, mais il semble que ces phénomènes soient la conséquence de ruptures temporelles, une activité compliquée et traître.
Il ne doit pas y avoir une seule particule, même un seul fragment minuscule qui tombe pendant le vol ou dans la zone d’atterrissage. Rappelez-vous du phénomène de Dalnegorsk, le 29 janvier 1986, apparemment tragique pour les inventeurs, où l’appareil entier a explosé et s’est dispersé sur une vaste zone. Seuls quelques petits lambeaux de cellules filtre ont été retrouvés, impossibles à analyser chimiquement (comme ça devrait être). Rappelez-vous, j’ai écrit que les insectes capturés là-bas et déplacés ici dans un tube à essai disparaissaient, et dans la mesure où il n’était pas cassé, le tube était troué.
Il se trouve que ces trous ressemblaient à ceux que l’on voit dans les vitres ; ces derniers apparaissent parfois dans des habitations ou immeubles de bureaux, à l’occasion en séries d’explosions dans les fenêtres de plusieurs pièces et sur plusieurs étages. Un trou a 3 à 5 mm, et s’élargit en cône vers l’intérieur, le diamètre de sortie étant de 6 à 15 mm. Le verre de certains bords de trous est fondu ou coloré en brun, tout juste comme ce qui se produisait dans le cas de mes insectes dans les tubes à essais.
Il semble que ce type de poltergeist soit causé, non pas comme on le croit habituellement, par de microplasmoïdes à vie courte du type minuscule boule de foudre, mais par des particules et de petits grains tombés par inadvertance lors d’un test d’un appareil semblable au mien. Les photos des trous dans les vitres figurant dans ces pages font partie de ma documentation, c’est moi qui les ai prises au centre scientifique de l’Académie d’Agriculture près de Novosibirsk. Je peux les faire voir à toute personne qui le souhaite. Ces trous sont apparus entre 1975 et 1990, mais aucun d’eux sauf peut-être le tout dernier, n’est relié à mes vols.
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:11
Je suis sûr qu’une partie des descriptions d’OVNIs correspond réellement à celles de plateformes, de quartiers de panneau et d’autres grosses pièces d’appareils sorties délibérément ou accidentellement du champ actif par ceux qui les ont conçues ou fabriquées. Ces pièces peuvent causer beaucoup de problèmes à autrui, ou au mieux produire une série d’histoires improbables et d’articles dans les journaux et les magazines, souvent accompagnés d’un commentaire « scientifique ».
Pourquoi je ne dévoile pas maintenant les particularités de ma découverte ?
Premièrement parce qu’il faut du temps et de l’énergie pour établir la vérité. Je n’ai ni l’un ni l’autre. Je sais combien cette tâche est intimidante. Partant de ma propre expérience, amère, quand je voulais obtenir la reconnaissance de mes précédentes découvertes, y compris d’une aussi évidente que celle de l’effet CSE, dont vous êtes, maintenant, vous, lecteurs bien convaincus de la réalité. C’était le résultat de mes efforts prolongés et assidus pour obtenir que le CSE soit reconnu scientifiquement.
« Toute correspondance ultérieure avec vous au sujet de votre application de brevet aurait des effets contraires »
Je connais personnellement certains des Grands Prêtres de la Science et je suis certain que si j’avais pu obtenir une audience avec l’un d’entre eux (ce qui est maintenant pratiquement impossible), si jamais j’avais
- ouvert ma boîte de peinture
- fixé le mat
- tourné la poignée
- et si je m’étais élevé au plafond,
il n’aurait pas été un peu impressionné – ou pire encore, il aurait donné l’ordre de jeter hors du bureau cet escroc. J’espère voir un temps où des jeunes remplaceront ces « prêtres ».
La deuxième raison de ma non divulgation est plus objective. J’ai trouvé ces structures antigravitationnelles seulement dans une espèce d’insectes sibériens. Je ne nomme même pas la classe à laquelle cet insecte appartient, parce qu’il semble être au bord de l’extinction, et la poussée de population que j’ai enregistrée, était peut-être locale et finale. Ainsi si je donnais le nom du genre et de l’espèce qui pourrait garantir que des gens malhonnêtes, à moitié compétent en biologie, n’iraient pas se ruer vers les ravins, les prairies et les forêts pour attraper peut-être les tout derniers échantillons de ce miracle de la nature. Qui peut garantir qu’ils ne laboureraient pas des centaines de clairières et ne mettraient pas à terre des douzaines de forêts pour obtenir cette proie potentiellement lucrative ?
Par conséquent laissez donc pour de la science fiction tout ce que j’ai raconté dans ce chapitre et l’annexe. Puisse la nature elle-même ne jamais leur révéler son secret.
Il en faudrait des efforts…ils ne seront jamais capables d’obtenir cela par la force car il y a encore plusieurs millions d’espèces d’insectes qui vivent sur notre planète. Passez déjà une heure au moins sur l’étude morphologique de chacun d’eux, ensuite, calculez les probabilités de rencontrer celui qui n’est pas habituel et je vous souhaite sincèrement une grande assiduité et une très longue vie, si vous ne prenez aucun congé, travaillez 8 heures par jour, il vous faudrait mille ans de vie. J’espère que les lecteurs qui souhaitent une information immédiate sur ma découverte, mais pas dans des buts égoïstes, simplement de curiosité me comprendront et pardonneront.
En fait que feriez-vous à ma place si vous deviez agir au mieux des intérêts de la Nature Vivante ?
De plus, je peux voir que des inventions similaires ont été faites par d’autres personnes qui ne se précipitent pas du tout pour apporter leur découverte chez les bureaucrates, et préfèrent voler la nuit dans le ciel comme d’étranges disques, triangles ou carrés aux reflets chatoyants.
En chutant, ou plutôt en plongeant, je m’oriente moi-même pour voir s’il y a quelqu’un alentour. Je freine d’un coup à environ quarante mètres du sol, et j’atterris en sécurité où je l’ai toujours fait, sur une minuscule clairière dans la grande forêt de la réserve. Vous ne la trouverez pas sur une carte, et même si vous y aviez été, vous ne pourriez pas la retrouver non plus.
Ne me jugez pas sur le fait que des branches de plusieurs arbustes sont fendues « par l’éclair ». Le décollage aussi bien que l’atterrissage totalement vertical sont très difficiles et la trajectoire initiale est en plus grande partie inclinée, particulièrement au décollage, quand la plateforme est (pour quelle raison) emportée dans une direction opposée au soleil et parfois autrement.
Je desserre les vis du mât de contrôle, ensuite je le raccourcis comme une antenne de radio portable, et je l’enlève de la plateforme que je plie en deux. Elle ressemble à présent à la mallette de peintre, elle est seulement un peu plus épaisse. Je mets la boîte, un peu de nourriture et quelques outils pour réparer la clôture dans mon sac à dos et je prends le chemin de ma clairière entre des arbustes et de petits églantiers.
Bien avant de quitter la forêt, je vois un bon présage - une famille de feu - des champignons vénéneux qui se sont alignés sur l‘humus de la forêt selon une large courbe ou comme on les appelle en langage populaire un « rond ou cercle de sorcière »
Pourquoi sorcière ? Et en général pourquoi ce beau champignon des forêts sibériennes est-il piétiné? J’ai souvent demandé aux ramasseurs de champignons pourquoi ils faisaient cela. La réponse était « parce qu’il n’est pas comestible ! » Mais le gazon, l’argile, les ramilles, les souches d’arbres et les pierres sont aussi non comestibles.
S’il y avait des cailloux par terre dans la forêt au lieu des champignons, personne ne taperait dedans. Il semble que l’on tape sur les champignons non comestibles parce qu’ils sont vivants, seulement pour les tuer ! Qu’est ce que donc que cela ?
Les gens ont-ils vraiment ça dans le sang ? Taper sur les champignons, écraser une punaise, tirer sur un oiseau, un lièvre ou un bison ? N’est-ce pas de là que viennent la grossièreté, le sadisme, les pogroms, et la guerre ? On ne souhaite pas vraiment croire que c’est ça, mais je me mets dans la peau d’un Alien : j’arrive sur Terre pour rendre visite aux humains et je les vois taper dans les champignons, écraser des insectes, tirer sur des oiseaux et sur eux.
Qu’est-ce que je ferai ? Je ferai faire immédiatement demi-tour à mon vaisseau et repartirai. Je ne reviendrai pas avant au moins 500 années terrestres. Que feriez-vous, cher lecteur, si vous étiez un Alien ?
Pourquoi je ne dévoile pas maintenant les particularités de ma découverte ?
Premièrement parce qu’il faut du temps et de l’énergie pour établir la vérité. Je n’ai ni l’un ni l’autre. Je sais combien cette tâche est intimidante. Partant de ma propre expérience, amère, quand je voulais obtenir la reconnaissance de mes précédentes découvertes, y compris d’une aussi évidente que celle de l’effet CSE, dont vous êtes, maintenant, vous, lecteurs bien convaincus de la réalité. C’était le résultat de mes efforts prolongés et assidus pour obtenir que le CSE soit reconnu scientifiquement.
« Toute correspondance ultérieure avec vous au sujet de votre application de brevet aurait des effets contraires »
Je connais personnellement certains des Grands Prêtres de la Science et je suis certain que si j’avais pu obtenir une audience avec l’un d’entre eux (ce qui est maintenant pratiquement impossible), si jamais j’avais
- ouvert ma boîte de peinture
- fixé le mat
- tourné la poignée
- et si je m’étais élevé au plafond,
il n’aurait pas été un peu impressionné – ou pire encore, il aurait donné l’ordre de jeter hors du bureau cet escroc. J’espère voir un temps où des jeunes remplaceront ces « prêtres ».
La deuxième raison de ma non divulgation est plus objective. J’ai trouvé ces structures antigravitationnelles seulement dans une espèce d’insectes sibériens. Je ne nomme même pas la classe à laquelle cet insecte appartient, parce qu’il semble être au bord de l’extinction, et la poussée de population que j’ai enregistrée, était peut-être locale et finale. Ainsi si je donnais le nom du genre et de l’espèce qui pourrait garantir que des gens malhonnêtes, à moitié compétent en biologie, n’iraient pas se ruer vers les ravins, les prairies et les forêts pour attraper peut-être les tout derniers échantillons de ce miracle de la nature. Qui peut garantir qu’ils ne laboureraient pas des centaines de clairières et ne mettraient pas à terre des douzaines de forêts pour obtenir cette proie potentiellement lucrative ?
Par conséquent laissez donc pour de la science fiction tout ce que j’ai raconté dans ce chapitre et l’annexe. Puisse la nature elle-même ne jamais leur révéler son secret.
Il en faudrait des efforts…ils ne seront jamais capables d’obtenir cela par la force car il y a encore plusieurs millions d’espèces d’insectes qui vivent sur notre planète. Passez déjà une heure au moins sur l’étude morphologique de chacun d’eux, ensuite, calculez les probabilités de rencontrer celui qui n’est pas habituel et je vous souhaite sincèrement une grande assiduité et une très longue vie, si vous ne prenez aucun congé, travaillez 8 heures par jour, il vous faudrait mille ans de vie. J’espère que les lecteurs qui souhaitent une information immédiate sur ma découverte, mais pas dans des buts égoïstes, simplement de curiosité me comprendront et pardonneront.
En fait que feriez-vous à ma place si vous deviez agir au mieux des intérêts de la Nature Vivante ?
De plus, je peux voir que des inventions similaires ont été faites par d’autres personnes qui ne se précipitent pas du tout pour apporter leur découverte chez les bureaucrates, et préfèrent voler la nuit dans le ciel comme d’étranges disques, triangles ou carrés aux reflets chatoyants.
En chutant, ou plutôt en plongeant, je m’oriente moi-même pour voir s’il y a quelqu’un alentour. Je freine d’un coup à environ quarante mètres du sol, et j’atterris en sécurité où je l’ai toujours fait, sur une minuscule clairière dans la grande forêt de la réserve. Vous ne la trouverez pas sur une carte, et même si vous y aviez été, vous ne pourriez pas la retrouver non plus.
Ne me jugez pas sur le fait que des branches de plusieurs arbustes sont fendues « par l’éclair ». Le décollage aussi bien que l’atterrissage totalement vertical sont très difficiles et la trajectoire initiale est en plus grande partie inclinée, particulièrement au décollage, quand la plateforme est (pour quelle raison) emportée dans une direction opposée au soleil et parfois autrement.
Je desserre les vis du mât de contrôle, ensuite je le raccourcis comme une antenne de radio portable, et je l’enlève de la plateforme que je plie en deux. Elle ressemble à présent à la mallette de peintre, elle est seulement un peu plus épaisse. Je mets la boîte, un peu de nourriture et quelques outils pour réparer la clôture dans mon sac à dos et je prends le chemin de ma clairière entre des arbustes et de petits églantiers.
Bien avant de quitter la forêt, je vois un bon présage - une famille de feu - des champignons vénéneux qui se sont alignés sur l‘humus de la forêt selon une large courbe ou comme on les appelle en langage populaire un « rond ou cercle de sorcière »
Pourquoi sorcière ? Et en général pourquoi ce beau champignon des forêts sibériennes est-il piétiné? J’ai souvent demandé aux ramasseurs de champignons pourquoi ils faisaient cela. La réponse était « parce qu’il n’est pas comestible ! » Mais le gazon, l’argile, les ramilles, les souches d’arbres et les pierres sont aussi non comestibles.
S’il y avait des cailloux par terre dans la forêt au lieu des champignons, personne ne taperait dedans. Il semble que l’on tape sur les champignons non comestibles parce qu’ils sont vivants, seulement pour les tuer ! Qu’est ce que donc que cela ?
Les gens ont-ils vraiment ça dans le sang ? Taper sur les champignons, écraser une punaise, tirer sur un oiseau, un lièvre ou un bison ? N’est-ce pas de là que viennent la grossièreté, le sadisme, les pogroms, et la guerre ? On ne souhaite pas vraiment croire que c’est ça, mais je me mets dans la peau d’un Alien : j’arrive sur Terre pour rendre visite aux humains et je les vois taper dans les champignons, écraser des insectes, tirer sur des oiseaux et sur eux.
Qu’est-ce que je ferai ? Je ferai faire immédiatement demi-tour à mon vaisseau et repartirai. Je ne reviendrai pas avant au moins 500 années terrestres. Que feriez-vous, cher lecteur, si vous étiez un Alien ?
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:12
Que cette petite famille de champignon vénéneux soit cachée à des yeux méchants et des pieds cruels, est au moins une bonne chose. Chaque été, je suis heureux de voir cette vie spéciale, ces chapeaux humides, rouge cinabre aux larges écailles blanchâtres. Mais me voici arrivé à la clairière. J’y pose mes pas, comme d’habitude, le cœur toujours serré d’un ardent désir pour cette chère nature loin de Isilkul, avec la crainte que quelque « maître » pourrait un jour décider de la labourer, et avec une joie intégrale de la voir non labourée et non piétinée…
Et vraiment cela ne signifie rien que j’ai dans mon sac à dos une plateforme pliée, c'est-à-dire neutralisée, munie de quartiers de filtres microcellulaires gravitationnels, et avec entre eux un mât plié équipé de ses régulateurs de champ et d’une ceinture pour m’attacher au mât. Quelle différence cela fait que j’ai eu 50 ans d’avance en science contemporaine avec ma découverte ? Les gens en sont encore à apprendre à fond ce qui la (ndlt :la nature) concerne ainsi que de nombreux autres mystères de la Matière, de l’Espace, de la gravitation et du temps.
Mais il n’y a aucune super civilisation sur n’importe quelle planète de n’importe quelle Super galaxie n’en est arrivée à recréer cette clairière et sa Vie vibrante, fragile, complexe, avec ses gaillets, ses odeurs de prairie et son herbe plume.
Dans quel autre lieu dans l’Univers, pouvez-vous trouver un équivalent à cette campanule bleu-lilas, abritant dans ses profondeurs deux papillons exécutant leur danse d’amour ? Sur quelle autre planète un papillon bleu presque apprivoisé atterrit sur votre main tendue pour avoir le goût de saucisse salée, de fromage ou de cornichon ? Ou bien montant et descendant dans votre paume, ouvrant et fermant ses ailes grises dont l’arrière porte un fin décor de taches rondes en formes d’yeux ?
…Il n’a pas fallu longtemps pour que nous, humains commencions à effectuer les premiers vols en ballons, puis en avion et maintenant en puissantes fusées envoyées vers d’autres corps célestes. Et par la suite? La prochaine fois, nous allons voler vers d’autres étoiles à une vitesse proche de celle de la lumière, mais, même la galaxie la plus proche sera encore hors d’atteinte.
Toutefois, l’Humanité, si elle mérite de porter le nom d’Intelligente devra résoudre de nombreuses énigmes de l’Univers et ensuite surmonter aussi cet obstacle. C’est alors que tous les mondes de l’Univers deviendront accessibles, et proches, même s’ils sont à des trillions d’années lumière. Cela arrivera, car c’est une question de Raison, de Science et de technologie et de rien d’autre. Seulement, cette clairière peut disparaître si je ne fais pas en sorte – et il y a personne d’autre sur qui compter – de la protéger pour mes descendants des plus proches aux plus lointains d’entre eux.
C’est pourquoi, maintenant, qu’est-ce qui est le plus valable pour l’Humanité : la préservation des insectes ou l’appareil fait maison capable de développer l’attraction vers le zénith d’au moins 100 kg et la vitesse horizontale de 30 à 40 km/min ? Je vous le demande cher lecteur… Mais réfléchissez bien avant de donner une réponse sérieuse et responsable.
Observez ces images, ce sont celles de mon appareil, un assemblage plutôt simple. Un câble flexible dans une colonne de manœuvre transmet le mouvement de la poignée gauche aux masques gravitationnels
En faisant se rejoindre ou se séparer ces « boîtes à ailes » je décolle ou j’atterris. Une fois, j’ai perdu la poignée de gauche dans une descente en chute libre et je me serais senti mieux si la plateforme n’avait pas creusé un puits plutôt profond dans le labour, d’abord à la verticale puis à l’horizontale en tournant le dos au soleil. C’est ainsi que non seulement j’ai survécu mais que je n’ai presque pas ressenti le choc, juste l’obscurité. Je me suis extrait avec mon appareil plutôt abîmé de ce puits, mais non sans efforts car le « puits » n’avait pas de tas de déblais.
Je devais faire preuve de toute mon ingéniosité pour la camoufler. Si on m’avait vu de la route, il y aurait eu beaucoup de spéculations, qui auraient même pu conduire certains enquêteurs pleins de zèle jusqu’au coupable. Il y a d’autres puits similaires avec tunnel latéral et sans déblais qui se sont formés d’un seul coup le 24 Octobre 1989 dans les champs du district de Khvorostyansk dans la région de Samara. Le journal Komsomol'skaya Pravda en a fait une description détaillée le 6 décembre 1989. Il semble que je ne sois pas le seul. Et probable que j’en sois à « inventer une bicyclette ! » En effet, la partie supérieure de mon appareil lui ressemble bien : la poignée de droite sert à avancer horizontalement au moyen d’un câble aussi, grâce à l’inclinaison des deux groupes de masques des « boîtes à ailes. » Je n’ai jamais volé à plus de 25 km/min, mais préféré aller 10 fois moins vite.
…Je ne sais pas si je vous ai persuadé, cher lecteur, que des appareils similaires seront bientôt disponibles pour pratiquement tout le monde, alors que la Nature Vivante, elle, sans laquelle les humains ne peuvent survivre, ne serait plus disponible pour personne, si nous ne la préservons pas. Mais je ne veux pas paraître complètement intéressé et je donnerai aux chercheurs un « autre brevet de Nature ». Il est également relié au mouvement et à la gravitation.
Et vraiment cela ne signifie rien que j’ai dans mon sac à dos une plateforme pliée, c'est-à-dire neutralisée, munie de quartiers de filtres microcellulaires gravitationnels, et avec entre eux un mât plié équipé de ses régulateurs de champ et d’une ceinture pour m’attacher au mât. Quelle différence cela fait que j’ai eu 50 ans d’avance en science contemporaine avec ma découverte ? Les gens en sont encore à apprendre à fond ce qui la (ndlt :la nature) concerne ainsi que de nombreux autres mystères de la Matière, de l’Espace, de la gravitation et du temps.
Mais il n’y a aucune super civilisation sur n’importe quelle planète de n’importe quelle Super galaxie n’en est arrivée à recréer cette clairière et sa Vie vibrante, fragile, complexe, avec ses gaillets, ses odeurs de prairie et son herbe plume.
Dans quel autre lieu dans l’Univers, pouvez-vous trouver un équivalent à cette campanule bleu-lilas, abritant dans ses profondeurs deux papillons exécutant leur danse d’amour ? Sur quelle autre planète un papillon bleu presque apprivoisé atterrit sur votre main tendue pour avoir le goût de saucisse salée, de fromage ou de cornichon ? Ou bien montant et descendant dans votre paume, ouvrant et fermant ses ailes grises dont l’arrière porte un fin décor de taches rondes en formes d’yeux ?
…Il n’a pas fallu longtemps pour que nous, humains commencions à effectuer les premiers vols en ballons, puis en avion et maintenant en puissantes fusées envoyées vers d’autres corps célestes. Et par la suite? La prochaine fois, nous allons voler vers d’autres étoiles à une vitesse proche de celle de la lumière, mais, même la galaxie la plus proche sera encore hors d’atteinte.
Toutefois, l’Humanité, si elle mérite de porter le nom d’Intelligente devra résoudre de nombreuses énigmes de l’Univers et ensuite surmonter aussi cet obstacle. C’est alors que tous les mondes de l’Univers deviendront accessibles, et proches, même s’ils sont à des trillions d’années lumière. Cela arrivera, car c’est une question de Raison, de Science et de technologie et de rien d’autre. Seulement, cette clairière peut disparaître si je ne fais pas en sorte – et il y a personne d’autre sur qui compter – de la protéger pour mes descendants des plus proches aux plus lointains d’entre eux.
C’est pourquoi, maintenant, qu’est-ce qui est le plus valable pour l’Humanité : la préservation des insectes ou l’appareil fait maison capable de développer l’attraction vers le zénith d’au moins 100 kg et la vitesse horizontale de 30 à 40 km/min ? Je vous le demande cher lecteur… Mais réfléchissez bien avant de donner une réponse sérieuse et responsable.
Observez ces images, ce sont celles de mon appareil, un assemblage plutôt simple. Un câble flexible dans une colonne de manœuvre transmet le mouvement de la poignée gauche aux masques gravitationnels
En faisant se rejoindre ou se séparer ces « boîtes à ailes » je décolle ou j’atterris. Une fois, j’ai perdu la poignée de gauche dans une descente en chute libre et je me serais senti mieux si la plateforme n’avait pas creusé un puits plutôt profond dans le labour, d’abord à la verticale puis à l’horizontale en tournant le dos au soleil. C’est ainsi que non seulement j’ai survécu mais que je n’ai presque pas ressenti le choc, juste l’obscurité. Je me suis extrait avec mon appareil plutôt abîmé de ce puits, mais non sans efforts car le « puits » n’avait pas de tas de déblais.
Je devais faire preuve de toute mon ingéniosité pour la camoufler. Si on m’avait vu de la route, il y aurait eu beaucoup de spéculations, qui auraient même pu conduire certains enquêteurs pleins de zèle jusqu’au coupable. Il y a d’autres puits similaires avec tunnel latéral et sans déblais qui se sont formés d’un seul coup le 24 Octobre 1989 dans les champs du district de Khvorostyansk dans la région de Samara. Le journal Komsomol'skaya Pravda en a fait une description détaillée le 6 décembre 1989. Il semble que je ne sois pas le seul. Et probable que j’en sois à « inventer une bicyclette ! » En effet, la partie supérieure de mon appareil lui ressemble bien : la poignée de droite sert à avancer horizontalement au moyen d’un câble aussi, grâce à l’inclinaison des deux groupes de masques des « boîtes à ailes. » Je n’ai jamais volé à plus de 25 km/min, mais préféré aller 10 fois moins vite.
…Je ne sais pas si je vous ai persuadé, cher lecteur, que des appareils similaires seront bientôt disponibles pour pratiquement tout le monde, alors que la Nature Vivante, elle, sans laquelle les humains ne peuvent survivre, ne serait plus disponible pour personne, si nous ne la préservons pas. Mais je ne veux pas paraître complètement intéressé et je donnerai aux chercheurs un « autre brevet de Nature ». Il est également relié au mouvement et à la gravitation.
Les physiciens disent qu’un corps en mouvement sans support c’est chose impossible. En d’autres termes, un appareil complètement isolé de l’environnement ne volerait pas ou ne circulerait pas. Une voiture ne se déplacerait pas sans roues en contact avec la route, un avion ne volerait pas avec un propulseur recouvert, pas plus qu’une fusée ayant ses tuyères bouchées. Le baron Münchhausen, qui s’était arrangé pour se propulser en l’air par les cheveux en partant de la boue a été la seule exception.
Mon histoire s’est produite près de Novosibirsk en 1981, quand nous étions en train d’étudier la faune entomologique de l’alfalfa, ses pollinisateurs et insectes nuisibles. En parcourant le terrain, j’étais en train de « faucher » de l’alfalfa avec un filet à insectes et j’en recueillais ensuite le contenu, insectes, feuilles et fleurs dans un bocal de verre. Telle est la méthode d’étude – cruelle - des insectes des champs parce qu’il n’y en a encore aucune autre, meilleure, qui ait été inventée. Hélas, c’est ainsi que se faisait le travail tel que je l’avais appris à l’Institut de Chimie Agricole. J’allais jeter un morceau de coton imbibé d’éther dans le bocal et le refermer quand un petit cocon lumineux m’a sauté dessus.
Il était ovale, plutôt dense et non transparent. Un des « prisonniers » du bocal devait l’avoir poussé, les cocons ne peuvent pas sauter d’eux-mêmes ! Mais il m’a prouvé que je me trompais : il a sauté une fois de plus, a cogné la paroi de verre et est tombé. Je l’ai sorti et l’ai placé dans un tube à essai à part. Une fois à la maison, je l’ai observé avec un microscope binoculaire, il n’avait rien de spécial, c’était un cocon comme un autre de 3mm de long sur 1,5mm d’épaisseur et il était ferme au toucher comme prévu. Le cocon sautait avec beaucoup d’énergie quand il était éclairé ou réchauffé par le soleil et se tenait tranquille dans l’obscurité. Il pouvait sauter jusqu’à 30 mm de longueur et, ce que j’ai trouvé encore plus remarquable, jusqu’à 50 mm en hauteur. A ce que je peux en dire, il volait doucement, presque sans culbuter. Il n’y avait pas de doute, c’était la larve de l’insecte qui était responsable de ce mouvement, mais impossible de voir comment cela se produisait.
Plus tard, le cocon produira un insecte mâle de la famille ichneumon de l’espèce Batiplectes anurus apprécié en agriculture car ses larves sont des parasites du charançon, un nuisible pour l’alfalfa.
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:12
Le cocon voltigeur atterrissait pour finir dans un endroit tranquille par exemple une fissure dans le sol. Il doit avoir trouvé mon filet au cours de son étrange voyage, c'est-à-dire au moment où il a sauté. Tout ça ressemble à un poltergeist, aux sauts inexpliqués d’objets domestiques très souvent décrits dans des articles. Je le pose sur du verre et l’observe par en dessous : se pourrait-il que la larve se retire au fond (du cocon) et le libère ensuite d’un coup ? Il n’en était rien, il n’y avait pas de bosses nulle part et le cocon sautait quelle que soit la position où je le faisais rouler. Il était également remarquable de le voir sauter de côté à partir du verre horizontal et glissant.
Je mesurais ses trajectoires : jusqu’à 35mm de long et 50 mm de haut, c'est-à-dire que le cocon s’élevait à 30 fois sa propre largeur. Comment faire pour que cette capsule soit sans support ? Avec un morceau de coton effiloché ! Je détasse donc les fibres d’un morceau de coton en l’étirant un peu, je place le cocon sur ce « nuage », je le mets dehors au soleil et j’attends impatiemment. Si l’habitant du cocon saute en frappant sur la paroi inférieure, faisant bondir le cocon hors de son support, cette fois, ça ne marchera pas parce que l’impact sera absorbé par les fines fibres du tampon de coton. Théoriquement, le cocon ne devrait même pas bouger. Mais non : il décolle de son tampon qui est immobile, lui, et se dirige sur le côté comme auparavant.
Je mesure le saut, 42 mm, comme avant. L’insecte doit avoir cogné non pas le fond mais le haut du cocon à n’importe quelle vitesse, il doit avoir fait quelque chose qui a causé le mouvement de la capsule.
Pour être franc, ce n’est qu’en rédigeant ces notes que j’ai ressenti une certaine émotion; en 1981, quelques années plus tôt, je n’avais rien trouvé de surnaturel dans les sauts de mon prisonnier. C’était parce que je savais que, selon la physique, il ne peut y avoir et il n’y a pas de choses qui bougent sans support. Autrement, j’aurais fait un élevage de 200 de ces insectes qui étaient – heureusement - assez courants et j’aurais étudié le phénomène à fond.
Imaginons maintenant ceci : que se passerait-il si les batiplectes voulaient quitter la terre ? Un adulte, muni d’ailes, n’aurait aucune chance - notre atmosphère est plutôt raréfiée en altitude, et les ailes ne conviennent pas pour cela. Pour une larve ou un cocon, c’est complètement différent. Il pourrait, en théorie, après avoir fait monter sa capsule par un saut de 5 cm, la faire monter plus haut même tout en étant dans l’air et ainsi de suite…
Et si le cocon était étanche à l’air, je parle là de la réserve d’air nécessaire à la respiration du pilote, alors l’appareil pourrait quitter l’atmosphère et n’aurait pas d’obstacles à parvenir à une vitesse illimitée. C’est là, toute la valeur incroyable et séduisante des choses qui bougent sans support, déclarées, hélas comme étant le produit d’une imagination vaine. Mais, même si vous n’êtes pas physicien vous avez encore du mal à imaginer ce qu’une minuscule larve fait là-dedans si son vaisseau bondit à 5 cm de haut. Cela ne peut tout simplement pas exister et pourtant elle saute !
Selon les physiciens, ce qui « contredit les lois de la nature » est au-delà de la science. Le seul problème c’est que le Batiplectes anurus ne le sait pas du tout. L’interdit des physiciens doit aussi avoir été inconnue des biologistes expérimentés menant des recherches de pointe et qui ont honnêtement écrit ce qui suit à la page 26 du registre académique des Insectes de Russie européenne (vol III, page3= « Le cocon saute, c’est le résultat de mouvement brusque de la larve à l’intérieur du cocon ».
En un mot, c’est un exemple qui fonctionne et est analysé d’une chose qui bouge sans support. Je vous donne cela cher lecteur. Inventez, concevez, construisez, et que Dieu vous fasse réussir ! Mais dépêchez vous, une guerre chimique massive a été menée bon train contre les insectes nuisibles de l’alfalfa la punaise du tabac (phitonomus), et l’humanité peut vraiment la gagner. Cependant, le prix peut en être trop élevé. Avec la destruction de la punaise Phitonomus varnabilis, la faune de notre planète peut aussi perdre l’ichneumon Batiplectes anurus, car il parasite seulement cette sorte de charançon et ne peut survivre sans lui.
Et pendant ce temps-là, toutes les propositions concernant l’utilisation d’armes biologiques contre les nuisibles, comme notre ichneumon lui même et autres insectes prédateurs sont complètement rejetées par les grands chefs de l’agriculture russe et de la science agricole. Je les ai combattus sur ce sujet pendant des années, mais jusqu’ici avec peu de succès.
Cependant, on peut comprendre ceux qui ont des responsabilités– comment arrêter les usines chimiques qui se répandent ? Et pourquoi les scientifiques du monde agricole s’occupent de certaines choses qui bougent sans support ce qui empêche de traiter l’alfalfa avec des poisons ? Dépêchez-vous, biologistes, ingénieurs, physiciens ! Car, si la Chimie gagne, ce mystère et avec lui, une quantité d’autres mystères qui lui sont liés s’en iront à jamais. Sans les insectes les gens ne l’inventeraient pas d’eux-mêmes. Croyez-moi, j’ai l’expérience acquise en 60 ans d’entomologie.
A la fin de mon premier livre
« A Million Riddles », publié à Novosibirsk en 1968, il y a un dessin que je reproduis ici :
Un homme est en train de voler au dessus de la Cité Académique de Novosibirsk. Il fait voler un appareil basé sur une énorme paire d’ailes d’insectes. A cette époque, je rêvais d’inventer une machine comme celle-ci. Et curieusement le rêve est devenu réalité précisément à cause de l’amitié que je porte aux insectes – pas en copiant aveuglément les parties les plus remarquables – par exemple les ailes, ce qui me fait seulement sourire maintenant, mais grâce à une étude soigneuse de la nature vivante. Rien n’aurait été possible sans mes amis à 6 pattes. Personne ne pourrait faire sans eux.
Ainsi sauvegardez leur monde, l’ancien monde, merveilleux monde des insectes, car c’est un trésor unique, infini des mystères de la nature ! Je vous en prie tous, prenez en soin ! »
5- Nid d’abeilles artificiel (extrait des carnets de notes de V.S. Grebennikov)
Le nid d’abeilles artificiel
Prenez une douzaine et demi de boîtes à œufs en papier mâché (du type de celles à 30 œufs), collez-les ensemble (l’une au-dessus de l’autre) de façon que les bosses se rejoignent et pas les creux.
Vous aurez de grandes cellules, ressemblant aux rayons multicellulaires d’une certaine guêpe « à papier »? Sauf que ce sera bien plus grand. Fixez le tout (vous pouvez le placer dans une boîte) au-dessus de la tête d’une personne assise, le bas du rayon étant à 10 – 20 cm de la tête.
Laissez la personne là pendant 10 à 15 min. On peut même ressentir avec la paume de la main la transformation inhabituelle, non naturelle de la forme spatiale de l’assemblage. Faites des expériences avec des graines sur couches, ou des élevages de micro organismes et insectes sous un gros rayon et comparez les résultats à ceux obtenus avec des expérimentations identiques menées à au moins 2 mètres de distance du rayon. Répétez les deux expériences plusieurs fois
Le rayon en fer.
De la même manière, testez l’impact des grilles de moulins à légumes ([i]ndlt : merci René !) de cuisine classiques empilées l’une sur l’autre, avec leurs bords en fil tournés vers le bas, les grilles à petits trous en bas, celles à grands trous en haut.
Emetteurs de CSE en papier
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Re: la machine volante de grebennikov
Sam 26 Jan 2008, 23:13
Découpez dans le sens de la longueur 5 feuilles de papier de bureau et pliez-les en accordéon de façon à obtenir 10 bords et 20 surfaces. Serrez bien les accordéons pour en faire des carrés et collez-les l’un sur l’autre, en tournant chacun de 30 degrés dans le sens horaire, horizontalement, par rapport à celui du fond.
Collez en utilisant de préférence du papier foncé une « fleur » conique à multicouches avec quelques douzaines de pétales que vous faites bouffer.
Testez vos émetteurs en mettant votre paume au-dessus de la « fleur », l’accordéon étant suspendu plus haut. Placez-les au-dessus de la tête d’une personne assise, en notant ses sensations.
Mousse de plastique.
Nous sommes habitués au fait que cet excellent isolant thermique « réfléchit » la chaleur de la main, même à distance. Même si vous le recouvrez de papier foncé, de carton, ou d’une feuille d’étain, il le fera encore. Et c’est dû à l’oeuvre des multiples alvéoles du matériau qui produit le CSE
Mousse de latex
On sait bien qu’une personne qui a l’habitude de dormir sur un matelas de laine ne dort pas mieux au début sur un matelas en mousse de latex ou bien ne peut pas du tout dormir. C’est une manifestation typique du CSE. Par la suite, l’organisme s’adapte à ce nouveau lit.
Le champignon CSE
Un chasseur m’a dit une fois, qu’en hiver, il se réchauffait les mains sur un bracket fungus. Pour mémoire, la partie horizontale inférieure de ce champignon d’arbre est pleine de fines lamelles d’où tombent les spores en été. Ce que ressentait le chasseur n’était pas de la chaleur mais un CSE typique
Peignes (?) mobiles
Fabriquez une toupie en bois et percez plusieurs cavités du diamètre d’un crayon ou un petit peu plus larges sur ses côtés. Leur CSE augmente de manière significative lorsqu’on la fait tourner et la paume de la main le perçoit facilement. C’est dû au fait que les cavités doivent se multiplier numériquement dans l’espace.
Une fleur CSE
Une position non naturelle d’un objet paraissant commun et agréable tel qu’une fleur vivante peut aussi changer ses propriétés. Mettez un bouquet de plusieurs douzaines de fleurs aux corolles en formes de cloches (tulipes, narcisses, lis, campanules) en le tournant vers le bas au-dessus de la tête d’une personne assise. Pour exclure l’impact des odeurs, enveloppez le bouquet dans un sac en plastique. Ecrivez-moi pour me donner vos résultats.
Des arbres couchés par la tempête.
Un de mes sujets de test, un géographe m’a dit, après avoir expérimenté l’effet d’un de mes « réseaux » qu’il avait eu une fois une sensation similaire, plusieurs années auparavant, en traversant une zone de forêt où le vent avait fait tomber des arbres. Il avait ressenti, au niveau de la tête, dans les oreilles, la bouche et tout le corps, quelque chose de particulièrement désagréable, la même chose que sous mon réseau. Ce qui veut dire que, de la forme brutalement désorganisée de l’espace normal aux multiples cavités de la forêt émanaient, pour un certain temps, des ondes désagréablement perçues par les humains
Avant la pluie
Mettez un embout douchette sur un robinet et faites couler de l’eau froide. Déplacez lentement votre main vers les gouttes provenant des côtés : la plupart des gens ressentent de la chaleur
En réalité, c’est le CSE renforcé par le mouvement d’éléments toujours nouveaux du réseau à multicouches formé par les gouttes et les espaces entre elles. Après avoir pratiqué dans la baignoire, et à la cuisine, captez même des CSE plus forts à partir des fontaines et des chutes d’eau. Même quand la pression atmosphérique est élevée, les voiles d’une pluie lointaine créent un champ CSE puissant dont l’impact porte sur une grande zone. N’avez-vous jamais ressenti une envie de dormir avant la pluie, même dans ses prémisses ? On ne peut pas faire écran au CSE.
Le CSE d’un livre
Prenez un livre, qui a été bien lu de préférence, mettez le debout sur le bord d’un bureau, le dos en direction du soleil (face au nord, si c’est la nuit)
Ouvrez le livre, feuilletez ses pages aussi régulièrement que possible. En quelques minutes (le CSE n’apparaît pas immédiatement, tout comme il ne disparaît pas immédiatement, ressentez avec la paume de la main, la langue ou votre nuque certaines des sensations mentionnées dans ce chapitre.
Après un peu de pratique, on peut percevoir cette traînée à 2 ou 3 mètres de distance. Il est facile aussi de vérifier que l’on ne peut pas faire écran au CSE du livre-, demandez à quelqu’un de se tenir entre la main et le livre.
Un grand cônerempli de nid d’abeilles artificiel muni de trois aimants au fond
C’était dans la matinée du 23 avril 1991, il y avait deux cônes de ce genre positionnés à l’inverse l’un de l’autre en tenant compte de la position du soleil ; ils ont été mis en miettes. L’un d’eux se trouvait à Isilkul, l’autre près de Novosibirsk (le deuxième n’était pas déplié et était comprimé et caché dans le mur d’un sous-sol, ses aimants ont disparu.
Au même moment des gens habitant à Omsk ont observé une série de poltergeists des plus étranges (voir Vechernii Omsk pour le 26 avril et les émissions de télévision de Omsk et Moscou). C’est à cause de cette coïncidence que le 5 août 1991, le même journal a nommé l’appareil de la photo « l’hyperboloïde de Grebennikov » (ndlt : il manque cette photo et ce n'est pas la seule)
Un des « rayons » des ondes électroniques verticales entre les deux structures peut réellement avoir été formé à cet endroit précis, sur la digue Irtysh à Omsk .
Un cône moyen
Insérez, en les serrant bien l’un dans l’autre une douzaine d’entonnoirs et fixez la structure sur un support quelconque, le petit bout tourné vers le soleil. Couvrez l’extrémité évasée de l’entonnoir du dessus, avec un filet ou un tissu léger bleu (de telle manière que les sujets testés n’anticipent pas la chaleur)
Un petit cône
Enroulez de manière très serrée deux rouleaux de film périmés, serrez-les avec de la ficelle ou du fil et faites une cavité en forme de cloche au milieu du rouleau. On peut facilement percevoir les émanations du CSE dans la paume particulièrement dans une position opposée au soleil. Vous obtiendrez des sensations intéressantes si vous appuyez ce micro cône sur votre front.
Un mouvement perpétuel
Collez en utilisant de préférence du papier foncé une « fleur » conique à multicouches avec quelques douzaines de pétales que vous faites bouffer.
Testez vos émetteurs en mettant votre paume au-dessus de la « fleur », l’accordéon étant suspendu plus haut. Placez-les au-dessus de la tête d’une personne assise, en notant ses sensations.
Mousse de plastique.
Nous sommes habitués au fait que cet excellent isolant thermique « réfléchit » la chaleur de la main, même à distance. Même si vous le recouvrez de papier foncé, de carton, ou d’une feuille d’étain, il le fera encore. Et c’est dû à l’oeuvre des multiples alvéoles du matériau qui produit le CSE
Mousse de latex
On sait bien qu’une personne qui a l’habitude de dormir sur un matelas de laine ne dort pas mieux au début sur un matelas en mousse de latex ou bien ne peut pas du tout dormir. C’est une manifestation typique du CSE. Par la suite, l’organisme s’adapte à ce nouveau lit.
Le champignon CSE
Un chasseur m’a dit une fois, qu’en hiver, il se réchauffait les mains sur un bracket fungus. Pour mémoire, la partie horizontale inférieure de ce champignon d’arbre est pleine de fines lamelles d’où tombent les spores en été. Ce que ressentait le chasseur n’était pas de la chaleur mais un CSE typique
Peignes (?) mobiles
Fabriquez une toupie en bois et percez plusieurs cavités du diamètre d’un crayon ou un petit peu plus larges sur ses côtés. Leur CSE augmente de manière significative lorsqu’on la fait tourner et la paume de la main le perçoit facilement. C’est dû au fait que les cavités doivent se multiplier numériquement dans l’espace.
Une fleur CSE
Une position non naturelle d’un objet paraissant commun et agréable tel qu’une fleur vivante peut aussi changer ses propriétés. Mettez un bouquet de plusieurs douzaines de fleurs aux corolles en formes de cloches (tulipes, narcisses, lis, campanules) en le tournant vers le bas au-dessus de la tête d’une personne assise. Pour exclure l’impact des odeurs, enveloppez le bouquet dans un sac en plastique. Ecrivez-moi pour me donner vos résultats.
Des arbres couchés par la tempête.
Un de mes sujets de test, un géographe m’a dit, après avoir expérimenté l’effet d’un de mes « réseaux » qu’il avait eu une fois une sensation similaire, plusieurs années auparavant, en traversant une zone de forêt où le vent avait fait tomber des arbres. Il avait ressenti, au niveau de la tête, dans les oreilles, la bouche et tout le corps, quelque chose de particulièrement désagréable, la même chose que sous mon réseau. Ce qui veut dire que, de la forme brutalement désorganisée de l’espace normal aux multiples cavités de la forêt émanaient, pour un certain temps, des ondes désagréablement perçues par les humains
Avant la pluie
Mettez un embout douchette sur un robinet et faites couler de l’eau froide. Déplacez lentement votre main vers les gouttes provenant des côtés : la plupart des gens ressentent de la chaleur
En réalité, c’est le CSE renforcé par le mouvement d’éléments toujours nouveaux du réseau à multicouches formé par les gouttes et les espaces entre elles. Après avoir pratiqué dans la baignoire, et à la cuisine, captez même des CSE plus forts à partir des fontaines et des chutes d’eau. Même quand la pression atmosphérique est élevée, les voiles d’une pluie lointaine créent un champ CSE puissant dont l’impact porte sur une grande zone. N’avez-vous jamais ressenti une envie de dormir avant la pluie, même dans ses prémisses ? On ne peut pas faire écran au CSE.
Le CSE d’un livre
Prenez un livre, qui a été bien lu de préférence, mettez le debout sur le bord d’un bureau, le dos en direction du soleil (face au nord, si c’est la nuit)
Ouvrez le livre, feuilletez ses pages aussi régulièrement que possible. En quelques minutes (le CSE n’apparaît pas immédiatement, tout comme il ne disparaît pas immédiatement, ressentez avec la paume de la main, la langue ou votre nuque certaines des sensations mentionnées dans ce chapitre.
Après un peu de pratique, on peut percevoir cette traînée à 2 ou 3 mètres de distance. Il est facile aussi de vérifier que l’on ne peut pas faire écran au CSE du livre-, demandez à quelqu’un de se tenir entre la main et le livre.
Un grand cônerempli de nid d’abeilles artificiel muni de trois aimants au fond
C’était dans la matinée du 23 avril 1991, il y avait deux cônes de ce genre positionnés à l’inverse l’un de l’autre en tenant compte de la position du soleil ; ils ont été mis en miettes. L’un d’eux se trouvait à Isilkul, l’autre près de Novosibirsk (le deuxième n’était pas déplié et était comprimé et caché dans le mur d’un sous-sol, ses aimants ont disparu.
Au même moment des gens habitant à Omsk ont observé une série de poltergeists des plus étranges (voir Vechernii Omsk pour le 26 avril et les émissions de télévision de Omsk et Moscou). C’est à cause de cette coïncidence que le 5 août 1991, le même journal a nommé l’appareil de la photo « l’hyperboloïde de Grebennikov » (ndlt : il manque cette photo et ce n'est pas la seule)
Un des « rayons » des ondes électroniques verticales entre les deux structures peut réellement avoir été formé à cet endroit précis, sur la digue Irtysh à Omsk .
Un cône moyen
Insérez, en les serrant bien l’un dans l’autre une douzaine d’entonnoirs et fixez la structure sur un support quelconque, le petit bout tourné vers le soleil. Couvrez l’extrémité évasée de l’entonnoir du dessus, avec un filet ou un tissu léger bleu (de telle manière que les sujets testés n’anticipent pas la chaleur)
Un petit cône
Enroulez de manière très serrée deux rouleaux de film périmés, serrez-les avec de la ficelle ou du fil et faites une cavité en forme de cloche au milieu du rouleau. On peut facilement percevoir les émanations du CSE dans la paume particulièrement dans une position opposée au soleil. Vous obtiendrez des sensations intéressantes si vous appuyez ce micro cône sur votre front.
Un mouvement perpétuel
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