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Janus
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Jeu 26 Jan 2012, 22:52
Bonsoir Miclad,

Merci pour votre participation, avec ces calculs qui renforcent mon impression que l'origine "spatiale" des OVNI n'est probablement pas la bonne, car elle présente bien des contraintes, dont la quantité d'énergie nécessaire.

Pour des Terriens, il y aurait d'autres contraintes, et surtout le fait que l'écoulement différent du temps (entre la Terre et l'engin), s'il permet de se déplacer sans trop vieillir à bord, vous coupe à coup sûr de ce qui était votre vie d'avant le décollage, du fait du différentiel justement.

Comme je le disais dans mon texte : qui accepterait de quitter la Terre, pour aller voir ailleurs, et revenir sur une planète (la Terre) qui sera devenue étrangère et vidée de tout ce qui constituait le passé et le présent des voyageurs, au moment de leur départ.

Bien sûr, il y a l'hypothèse d'amener avec soi toute sa parentèle, à supposer qu'elle l'accepte, et cela créerait bien des problèmes, en commençant par le fait d'imposer aux plus jeunes une vie qu'ils pourraient ensuite reprocher à leurs parents, ou bien de devoir les laisser sur Terre, en sachant (si le voyage est long), qu'on ne les reverra plus.

Naturellement, l'on pourrait envisager de n'expédier que des gens sans plus aucun lien personnel, et volontaires, mais rien ne prouve qu'ils accepteraient de le faire, et aussi rien n'empêche qu'ils pourraient ensuite regretter leur décision et exiger de rentrer sur la Terre. Et là, que fait-on : on les enferme, on les drogue, on les balance dans le vide spatial ?

Bref, le paradoxe de Langevin permet de résoudre, par les lois de la physique, la contrainte de la durée biologique, mais c'est tout, et c'est totalement insuffisant. Il y a toutes les dimensions psychologiques, sociales, culturelles, etc., qui elles aussi sont de grands freins.

Qui, parmi ceux qui lisent ce texte, si demain, le voyage spatial à vitesse quasi-luminique était possible, accepterait de partir. Et pourquoi ?

Je reviens donc, rapidement, sur certains éléments de mon message précédent.

L'exploration ? Rien ne garantit que, le temps de son voyage interstellaire, d'autres moyens de déplacement (et/ou d'observation) n'auront pas été découverts, avec le risque que ce que l'on ramènera sur Terre sera complètement inutile, obsolète. A moins que l'on n'arrive à destination pour s'apercevoir que les générations suivantes vous y ont précédé (c'était le thème d'une nouvelle de SF connue).

Le commerce ou bien l'exploitation de ressources nouvelles ? Qui, restant sur Terre, mettra de l'argent dans une exploration suceptible, éventuellement, de rapporter des gains, dans quelques décennies, sinon siècles (le temps que les engins spatiaux reviennent, s'ils reviennent, et s'ils ramènent vraiment quelque chose de valable, et que ce quelque chose soit encore vendable sur la Terre).

L'essaimage sans retour ? C'est encore l'utilisation la plus logique du voyage à vitesse quasi-luminique. Avec des colonies qui occuperaient peu à peu toutes les planètes habitables et à portée, en sachant que chaque colonie ne pourra, tout au plus, que communiquer avec les plus proches, dans les cas les plus favorables, et le plus souvent avec aucune autre. Toujours à cause de l'immensité de l'espace et du temps alors nécessaire au voyage comme aux télécommunications.

Naturellement, rien n'empêche une autre espèces (d'autres espèces) très différente(s) de nous, de ne pas avoir tous ces problèmes bien humains. Par contre, ils auront toujours à gérer les autres contraintes des différentiels temporels entre leur planète d'origine et leurs équipages. Ce qui fait que, pour eux aussi, l'essaimage serait la démarche la plus logique.

De toutes les façons, même la source d'énergie immense, nécessaire pour le déplacement, une fois trouvée, il resterait encore à résoudre la protection contre les obstacles qui parsèment l'espace. Et comme je le disais dans mon texte précédent, d'éventuels champs électromagnétiques protecteurs ne peuvent dévier que des particules pourvues d'une charge électrique, mais pas celles qui sont neutres. En outre, j'ignore comment se comporteraient de tels écrans immatériels, à l'approche de la vitesse luminique, et s'ils sont donc possibles.

Pour ce qui est du moyen de propulsion des OVNI, en atmosphère terrestre (ou bien en milieu liquide, puisque des cas existent), je rappelle que la MHD permet également (en plus de votre hypothèse) d'expliquer certaines constatations des observateurs et possibilités des OVNI (comme les déplacements à vitesse supersonique, sans bang). De plus, ce procédé est compatible avec les changements d'attitudes liés aux phases successives du vol (approche, passage en vol sur place, atterrissage et décollage à la verticale, éloignement). Il est également cohérent avec les mouvements en "feuille morte", lors des phases statiques ou bien à très faible vitesse verticale.

Et, cette technologie est à notre portée, sinon déjà acquise, ici ou bien là.

By,

Janus

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miclad
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Jeu 26 Jan 2012, 23:28
Bonsoir Janus,

Effectivement, la MHD pourrait peut-être permettre d'expliquer des déplacements supersoniques sans bang, mais cela reste à vérifier expérimentalement, ce que J.P.P. a entrepris de faire.

Par contre, je ne pense pas que la MHD puisse être à l'origine de la force propulsive des OVNIs, elle se limiterait simplement à permettre les écoulements gazeux autour de l'engin (d'où effets lumineux, et absence de bang supersonique). La force résultant de cet écoulement gazeux ne pourrait ni permettre la sustentation, ni encore moins expliquer les très fortes accélérations ; par ailleurs cette force ne peut exister que dans l'atmosphère, et avec les accélérations évoquées pour les OVNIs, ils quittent l'atmosphère en quelques secondes !

Bien cordialemnt . Miclad
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Stanalpha1
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Jeu 26 Jan 2012, 23:30
Bonsoir JANUS,

Tout à fait d'accord avec votre développement ci-dessus....Et pour ce qui concerne le mode de propulsion via la MHD également.

.Autre voie à explorer:

L'utilisation de l'antigravitation par annulation de la masse , qui ouvrirait des perspectives encore autrement plus grandes, notamment pour les voyages&expéditions dans le vide intersidéral ..

.Mais là ,oui, pour ce qui nous concerne "modestes Terriens" nous en sommes encore au stade de la spéculation...A moins que ?...Si un membre du forum possède des informations à propos du déplacement dans l 'espace par ce moyen , il est le bienvenu (existe il un embryon de recherche dans ce domaine ? Celà reste t il du domaine de l 'utopie pure dans l 'etat actuel de nos connaissances ?...

Ufologiquement vôtre STANALPHA

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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Jeu 26 Jan 2012, 23:36
Il me semble que les partisans de la théorie des anciens astronautes répondent à ce problème d'ordre physique. En gros, si les ET sont là depuis le début, ils n'ont pas à voyager entre leur système d'origine et la Terre. Peut-être même que c'est ici leur système d'origine, et pas forcément sur Terre.
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Jeu 26 Jan 2012, 23:49
Bonsoir MICLAD,

Heureux de faire votre connaissance et je partage quasiment toutes vos idées et affirmations ....Avec une remarque , mais je ne suis pas en mesure de vous en apporter la preuve..et pour cause

A savoir que si JP PETITest capable comme il le dit de faire des expériences sur la MHD dans un garage avec 3000 EUROS d'investissement (cela doit être un peu plus maintenant ,je vous l 'accorde..du moins je l 'espère pour lui)

Je suis persuadé que des Etats tels que les USA, la RUSSIE,la CHINE, le JAPON mais aussi la FRANCE, dépensent des millions d'EUROS ou de dollars dans ce domaine qui doit bien sûr relever du "secret défense"..

Autant de recherches et d'expérimentations et essais peut être dont j'aimerais bien connaître l'état d'avancement...voire les résultats !

.. Bien cordialement STANALPHA

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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Jeu 26 Jan 2012, 23:55
Bonsoir ADOLPHEPIERRE,

Je ne souscris pas UNE SEULE SECONDE à la théorie des anciens astronautes, c'est dit !

Cordialement STANALPHA

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Janus
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Ven 02 Mar 2012, 10:52
Bonjour,

Je remercie tout d'abord les plus de 7000 personnes qui ont déjà consulté mon thème "Tutti Frutti", à la date de publication de ce nouveau texte.

Voici quelques nouvelles contributions, dont aucune ne pouvait avoir un développement tel que cela puisse constituer un texte indépendant.

INVISIBILITE OU MONSTRATION ?

Paradoxalement, je commence plus à me demander pourquoi nous voyons (autant) des OVNIs, qu'à me demander pourquoi nous ne les voyons pas (plus).

Cette réflexion est nourrie par les travaux qui avancent de plus en plus sur les systèmes d'invisibilité, qui sont à l'étude dans bien des laboratoires, qu'il s'agisse d'invisibilité acoustique ou bien optique. Si nous sommes déjà bien avancés dans ce domaine (et encore, il ne s'agit que de ce qui est su, et accessible au public), il est logique de considérer que les "autres", qui disposent de moyens aériens bien supérieurs aux nôtres, en sont capables, aussi bien, et bien mieux, que nous. Or, nous voyons des OVNIs. Pourquoi ?

Parce que leur système de contrôle est incompatible avec les techniques d'invisibilité ? J'en doute, car l'invisibilité peut être gérée de diverses façons, et il est peu probable que toutes soient inapplicables. D'ailleurs, les cas d'observations d'apparitions/disparitions instantanées (pour un oeil humain) d'OVNIs sont un élément de preuve tendant à démontrer qu'il n'y a pas d'incompatibilité.

Parce que ce système n'est pas automatique, et que, parfois, il est oublié de l'activer ? Il suffit alors de le passer en mode automatique, ou de mettre une alarme d'information.

Parce qu'il y a une volonté de "monstration", c'est à dire d'être vu, de façon ostentatoire, pas tout le temps, mais de temps en temps, en certains lieux, à certains témoins, pour une certaine durée, dans un certain but. Cela semble désormais une explication, la plus logique, compte tenu de ce qui précède.

Piqûres de rappel, pour que nous n'oubliions pas cette présence continue dans le temps long, mais discontinue dans le temps court ? Ce qui implique que, pour les acteurs de ces monstrations, il est nécessaire que nous les voyions, de temps en temps, un peu, ici ou là, mais pas plus. Pourquoi ? C'est la grande question, qui souffre plus d'un trop plein de réponses que de leur rareté.

Notons au passage que tout OVNI (au sens étymologique du terme : "objet volant non identifié", sans préjuger de sa nature ni de sa provenance ; mais aussi au sens technologique du terme : aéronef non-conventionnel) qui se donne la peine, la nuit, de porter des feux assez similaires à ceux des appareils usuels, et le jour comme la nuit d'émettre un bruit suffisamment proche de celui d'un moteur à piston, d'un turbopropulseur, d'un pulsoréacteur, d'un turboréacteur, a toutes les chances d'être confondu avec une présence normale, et donc minimise les probabilités d'être détecté comme une "étrangeté" volante, tant les deux marqueurs cités (feux de nuit, et bruit de motorisation dans tous les cas) sont connotés "engins technologiques usuels", dans l'esprit des humains. Et, pour peu que "l'on" se donne la peine de la présence d'une enveloppe extérieure métallique, de jour, l'effet de camouflage sera quasiment complet.

En effet, si l'OVNI est à une distance suffisante, l'absence d'ailes, d'empennage, ne sera pas très notable, et les deux ou trois autres marqueurs précités seront alors suffisants pour que l'observateur éventuel conclut à une présence normale, et ne pousse pas son attention plus loin (ce qui lui ferait éventuellement remarquer l'absence d'ailes et/ou d'empennage).

En toute logique, c'est bien le silence en cours de déplacement qui désigne un OVNI comme tel, quand il est repéré à moyenne distance, de jour, même pour les personnes qui ne sont pas des spécialistes d'aéronautique. A courte distance, ce sont plutôt les formes spécifiques qui alertent l'observateur (encore que, pour beaucoup de témoins, il peut y avoir un doute : ballon dirigeable, etc.). De nuit également, l'absence de bruit sera identifiée comme une anomalie (pour peu que l'OVNI soit visible, bien sûr).


Un autre facteur est en jeu, dans la reconnaissance d'un OVNI, par distinction nette des autres engins volants : ce sont les trajectoires souvent très différentes de celles usuelles. Par contre, si le déplacement est linéaire, effectué à une vitesse classique, avec des changements de caps (et/ou d'altitudes) pas trop incongrus, l'OVNI sera également catalogué comme une présence normale.

En résumé : des feux de position la nuit, un aspect métallique de jour, un bruit banal dans tous les cas, des déplacements pas trop spécifiques, et tout OVNI se pliant à ces règles minimisera la possibilité d'attirer l'attention des humains, pour peu que sa distance d'observation soit suffisamment importante. Je dis bien "minimisera la possibilité", car il y aura toujours une proportion très faible (mais non nulle) de ces observateurs qui ne se laissera pas duper par ce camouflage de base, du fait de son expérience (et de sa capacité à analyser une silhouette lointaine pour sentir qu'il y a quelque chose qui "cloche"), et/ou de ses moyens d'observation (jumelles, etc.).

Bien entendu, tout ce qui précède se rapporte à l'observation visuelle, dans un cadre de vie usuel.

Les idées avancées ici ont-elles une réalité de terrain ? Pour les OVNIs exotiques" certains rapports semblent donner des éléments accréditant partiellement cette volonté de "grimage". Pour des OVNIs plus "terriens" (s'il en existe...), là aussi certains faits rapportés semblent confirmer le procédé. Bien que, dans ce dernier cas (de l'OVNI terrien), le trucage semble aussi se faire "à front renversé" : l'OVNI terrien tentant de se dissimuler derrière l'OVNI "exotique" en copiant certains de ses éléments d'identification parmi les plus connus et communs. Masques et bergamasques, carnaval et pantomime...

Cette volonté de monstration ne se limite pas aux évolutions aériennes à moyennes et courtes distances, mais elle se manifeste également dans les atterrissages et les RR3, ou bien plutôt : les faux-atterrissages (atterrissages voulus) et les RR3 pseudo-involontaires. J'ai déjà abordé ce sujet, dans un texte précédent, mais j'y reviens, plus brièvement ici.

Quel est le scénario (et j'appuie sur ce terme) de l'atterrissage d'OVNI ? Un engin est observé se posant, ou bien déjà au sol, par un ou des témoins qui restent à distance ou bien s'approchent. A un moment donné, l'engin redécolle avant que d'autres témoins aient pu venir en trop grand nombre. S'il y a RR3, le scénario s'enrichit de la présence des occupants aux abords de l'engin, se livrant à deux types de tâches : soit ils semblent réparer leur engin, soit ils semblent observer le sol, les plantes..., et prenant brusquement conscience que des humains les observent, ils repartent précipitamment, après avoir éventuellement paralysé le(s) témoin(s).

Quand on a lu un certain nombre de ces cas, c'est réglé comme du papier à musique (je fais exclusion des "abductions", qui sont un autre scénario). Et quand on réfléchit un peu, on a de plus en plus l'impression que ces évènements sentent le "bidonnage". Comme je l'avais déjà explicité précédemment, si l'on peut admettre que les OVNIs aient des pannes, ce qui est quasiment consubstantiel au fait qu'ils soient des objets technologiques (et donc, si au moins certains d'entre eux sont bien des "nuts and bolts"), il est quand même curieux que, lors de ces incidents se donnant en spectacle à des témoins humains, les occupants arrivent toujours (sans une seule exception connue) à réparer l'engin et à repartir, avant que l'armée de l'air, les forces de sécurité, etc., arrivent sur place. Dans le cas contraire, l'on aurait un OVNI complet, et ses occupants bien vivants en prime, au lieu de supposés débris, épaves, et parfois cadavres d'Aliens (comme dans la plupart des récits de crashs).

Je n'assure pas, ainsi, que toutes les circonstances où un OVNI est vu au sol, avec des entités ayant l'air de s'affairer dessus (pour effectuer un dépannage), avant de pouvoir redécoller, sont toutes des circonstances "fabriquées", mais je pense qu'un pourcentage important d'entre elles ne sont pas authentiques, pour les raisons que je viens d'esquisser (et pour d'autres, qui vont bientôt suivre).

Des objections peuvent être faites à ce que je viens de dire, et j'en conviens : tout d'abord, l'on peut invoquer des cas où il y aurait eu un crash (mais alors, ce n'est donc pas un vrai atterrissage, comme je le dis dans le paragraphe d'avant), dont la cause est inconnue (panne ou bien autre raison ?), sans destruction complète de l'engin (mais le rendant cependant inutilisable), avec des Aliens éparpillés dans la nature (cf. le célèbre cas brésilien, dont j'ai parlé dans l'un des textes précédents). Ensuite, l'on peut me suggérer que les Aliens ont été capables de récupérer l'engin et les occupants avant que n'arrivent (trop près) des témoins gênants (mais un tel sauvetage n'a jamais été rapporté par des observateurs). Aussi, l'on peut envisager que les Aliens, devant une telle situation, décident d'effacer toutes traces, en désintégrant l'engin (par un procédé quelconque qui leur serait possible), plus les occupants si nécessaire. Enfin, l'on peut envisager que, chaque fois que cela s'est produit (une simple panne immobilisant au sol, et non pas un crash avec destruction même partiel), les officiels ont pu évacuer toute trace avant que des curieux ne se trouvent sur place.

Des cas de supposés crashs (partiels ou complets) sont évoqués, avec arrivée des officiels, bouclage du périmètre et éviction des témoins (qui étaient donc les premiers sur place) ; ou bien, avec arrivée des officiels avant les témoins (qui sont alors tenus à distance). Les deux variantes se seraient produites, ce qui est statistiquement logique (ce ne sont pas toujours les mêmes, des officiels ou des témoins, qui peuvent être les premiers sur place). Mais, aucun cas n'a été rapporté, à ma connaissance, de témoins ayant assisté à l'autre scénario : l'OVNI est intact et en panne, incapable de repartir du sol.

Il faudrait alors admettre : soit que les OVNIs peuvent se crasher lors d'un vol, mais n'ont jamais de panne simple, au sol (ce qui contredit les témoignages des atterrissages avec les Aliens ayant l'air d'intervenir sur leur engin, et qui renforce mon impression que c'est un simulacre de panne) ; ou bien, il faudrait accepter que, quand cela se produit, ce sont toujours les officiels (ou bien les Aliens) qui arrivent les premiers sur place, pour nettoyer la scène (mais comment cela se peut-il, statistiquement, et pourquoi uniquement pour les pannes au sol, et pas pour les crashs ?).

Ces quelques réflexions faites, sur le "coup de la panne", je passe aux activités supposées d'études scientifiques (plantes, animaux), des Aliens vus au sol. Et là, "ça colle" encore moins, comme scénario envisageable. Pourquoi ? Parce que, dans ce cas, et contrairement à la prétendue panne, il n'y a plus de contingence imprévue et imposée. L'on se pose où et quand l'on veut, et si l'on veut qu'aucun Terrien n'y assiste, c'est assez facile à faire, à coup sûr. Même nous, simples Terriens, avec nos modestes moyens technologiques, nous pouvons "herboriser" ou "prélever" sans que nos autres compatriotes ordinaires ne le sachent jamais (j'exclue les militaires, et autres groupes pourvus de moyens de détection ; et encore, même eux peuvent être "contournés") .

D'abord, parce que la planète comporte encore des zones immenses où il n'y a pas un humain à des dizaines de kilomètres à la ronde. Certaines de ces zones permettent même d'un voir venir un à des kilomètres de distance (bien avant que l'on soit en situation de RR3). Et dans d'autres zones, nous avons déjà la faculté de détecter, même de nuit, tout être à sang chaud du voisinage (qui pourrait venir se mêler de ce qui ne le regarde pas), bien avant d'avoir atterri. Si nous le pouvons, je doute qu'ils ne le puissent pas, et donc, si des RR3 se produisent, elles n'ont rien de fortuit, sauf à considérer qu'ils sont moins capables que nous de télédétecter (par infrarouge thermique, par hyperfréquences, par exemple) des humains présents dans le voisinage.

Cette dernière hypothèse me fait penser à une dimension étrange des rencontres entre aéronefs aliens et humains. J'évoque d'abord les cas de "combats aériens" entre avion et OVNI, dont les témoins (les pilotes) ont gardé l'impression qu'ils interagissaient avec une entité douée d'entendement et de capacité de prise de décisions allant au-delà d'un simple automatisme. Ces confrontations sont la preuve que les OVNIs (leurs occupants) sont bien conscients de la présence proche des avions et que des mesures sont prises pour garder ses distances (évolutions complexes, prises de vitesse et où d'altitude). En donnant parfois l'impression que cette mise à distance n'est pas que sous contrôle visuel : éloignement de l'OVNI, par rapport à l'avion, de juste la distance nécessaire pour que son radar de tir perde le contact avec la cible. Ou bien, au contraire, venue très rapide à proximité immédiate de l'avion, alors que, préalablement, l'OVNI était à très grande distance.

Maintenant, à l'opposé, il existe d'autres cas de rencontres, de type "air miss" (collisions évitées de peu), qui donnent l'impression contraire : celle que l'OVNI n'a pas détecté la présence de l'avion, sauf à très courte distance. Ces cas, nombreux entre la fin des années 1940 et au début des années 1950, impliquent, de jour et de nuit, des situations où les pilotes de l'avion ont dû prendre des mesures brutales d'évitement afin d'éviter une collision (parfois frontale) avec un OVNI en approche (parfois exactement sur la même trajectoire). Il faut noter, à ce sujet, que parfois l'OVNI a lui aussi effectué une manœuvre d'urgence afin d'éviter la collision.

Il est curieux, que des OVNIs sachent parfaitement détecter des aéronefs terriens à grande distance, et s'en tenir éloignés ; tandis que dans d'autres circonstances, ils manquent de peu un télescopage en plein ciel. Est-ce dû à des différences technologiques (pour les OVNIs) ? Est-ce un test des réactions des aéronefs terriens, dans de telles circonstances ? Soulignons simplement que nous sommes parfaitement capables, techniquement, d'éviter ces risques (sauf erreurs humaines, le plus souvent), avec nos connaissances actuelles. Autre interrogation, sur ce même sujet : s'ils peuvent détecter les aéronefs terrestres, ils ont dû vite réaliser (après quelques mois d'observation) que ces derniers, le plus souvent, suivent des trajectoires très précises (les couloirs aériens). Ils ont donc pu vite en conclure qu'en circulant en dehors de ces zones l'on risquait peu de tomber sur un appareil terrien (tout en ayant bien plus de place d'évolution que dans ces couloirs aériens). L'on pourrait donc en déduire que toute rencontre en plein ciel, entre un OVNI et un appareil de ligne, n'est que rarement une coïncidence.

Pour revenir à l'aspect technique de l'invisibilité, il convient de rappeler que la vision humaine est incapable de détecter un mobile, même en plein jour, et en pleine lumière, dès lors qu'il remplit des conditions minimales de vitesse, de taille, de distance. D'autres facteurs jouent également, comme la configuration spatiale entre l'axe de progression du mobile et l'axe de visée de l'observateur.

Il est connu que, même si elle est tirée à très courte distance de nos yeux, une balle d'arme à feu, se déplaçant à pleine vitesse, et selon une trajectoire perpendiculaire à notre axe de vision, nous est invisible. Par contre, il est parfois possible de voir s'éloigner un obus d'artillerie (dans la première partie de sa trajectoire), si l'axe d'observation est quasiment parallèle à celui de progression du projectile (en clair : l'on observe de l'arrière du canon et le long de son fût). Et, c'est également bien plus facile, compte tenu du fait qu'un obus est bien plus gros (et plus lent) qu'une munition rapide de petit calibre.

De même, les pales d'une hélice en rotation, vues de face, sont presque invisibles, et l'on voit nettement à travers le disque formé par leur déplacement. Si ce n'était leur bruit et leur souffle, l'on aurait du mal à discerner leur présence.

Ces exemples introduisent également la notion de vitesse subjective (et apparente), qui peut être liée à différents facteurs. La distance : un avion à réaction qui passe dans le ciel, à huit kilomètres de distance, semble très lent ; un vélo qui vous frôle à moins d'un mètre donne une impression de grande vitesse. Tous les photographes savent que pour avoir une image nette d'un mobile, à vitesse et distance identiques, il faut utiliser une vitesse élevée si le sujet se déplace perpendiculairement à l'axe optique ; mais qu'une vitesse plus basse sera suffisante si le passage se fait à 45° de l'axe optique ; et qu'une vitesse encore plus lente donnera une image nette, si le sujet vient vers l'objectif ou bien s'en éloigne.

L'on peut donc considérer qu'un engin aérien capable de se déplacer à vitesse très largement supersonique, sans causer de bang sonique ni de perturbation importante du milieu qu'il traverse (absence de turbulences), peut ne pas être visible aux yeux des observateurs, et paradoxalement, d'autant plus qu'il se déplace près du témoin potentiel. En effet, plus le mobile est proche et plus sa vitesse apparente est importante, et donc, moins de temps il reste dans le champ de vision (si, à un passage à niveau, un train passe à quelques mètres de vous, vous en avez une vision très floue, brouillée, imprécise ; par contre, s'il est observé de quelques dizaines de mètres de distance, son image est plus nette). Si le train est court (juste la motrice) sa vision sera encore plus fugitive.

En résumé, un OVNI pas trop long (très faible durée de l'impression rétinienne), navigant à basse altitude (faible durée de la présence dans le champ de vision, du fait d'une grande vitesse apparente, et d'une faible durée de présence dans la demi-sphère délimitée par le cercle d'horizon, même dans le cas optimal d'une vaste plaine sans obstacles visuels), à vitesse très largement supersonique (mais silencieusement), ne serait pas "vu" par un témoin potentiel. Surtout si la trajectoire de l'OVNI est perpendiculaire à l'axe de vision du témoin.

Même si ce n'est pas le cas (au pire, dans le cas d'une trajectoire parallèle, ou presque, à l'axe de vision du témoin), et à condition que la vitesse soit vraiment élevée (mach 10, par exemple), l'impression visuelle sera si courte et la diminution de la taille apparente de l'OVNI si rapide, sans oublier l'effet additionnel de "dissolution" du contraste existant entre l'OVNI et le ciel, du fait de la brume atmosphérique, que le témoin aura tout au plus vaguement eu une fugace impression visuelle, et le temps qu'il tente de mieux orienter son regard et de focaliser sur la zone d'espace où il a cru percevoir quelque chose, l'OVNI sera déjà hors de portée et noyé dans la luminosité aérienne de l'horizon, à moins que, du fait de la courbure terrestre, de sa faible altitude, et des obstacles visuels, il ne soit déjà dissimulé au regard.

Or, existent des témoignages d'OVNI, passant à quelques dizaines de mètres de témoins (eux aussi en vol), sans bruit ni turbulence, et qui avait disparu à l'horizon, avant que les dits témoins réalisent pleinement sa présence. Notons d'ailleurs que la vision très brève de cet OVNI a été facilitée parce que sa trajectoire et celle de l'aéronef terrien étaient parallèles, ce qui a optimisé sa perception. Avec des trajectoires respectives à 90° (croisement à courte distance), l'OVNI aurait été encore plus difficile à percevoir.

SUCCESSION OU SIMULTANEITE ?

Jusqu'ici, j'avais tendance à considérer que l'hypothèse selon laquelle le phénomène OVNI était la (nouvelle) version moderne d'autres manifestations "surnaturelles" de temps plus anciens, comme les histoires de fées, de lutins, etc., et autres manifestations relevant du "merveilleux" et du "magique" traditionnels (dans la logique des propres assertions argumentées de Jacques Vallée, plus divers auteurs encore), était recevable. En d'autres termes, il existerait une succession chronologique de la nature des apparitions se manifestant aux humains, au fil des siècles, suivant que cela se passerait dans l'Antiquité, au Moyen-Âge, à d'autres époques encore, jusqu'aux temps présents. C'est à dire que le phénomène réel prendrait différentes formes (avatars), derrière lesquelles il se dissimulerait, mais choisies toujours en lien avec (et en fonction de) la mentalité des gens à l'époque considérée, pour des raisons d'efficacité de sa prise en compte (consciente et inconsciente), et pour des buts ignorés de nous.

Sauf que, si l'on part sur cette seule hypothèse, elle est en contradiction avec des témoignages de visions d'OVNIs "modernes" dans les mêmes périodes antérieures que je viens d'évoquer (temps antiques, Moyen-Âge, histoire proche). Ce qui contredit la théorie de la succession des formes, au fil des temps, pour "coller" à des publics différents, comme le suppose Jacques Vallée (entre autres partisans de cette "historicité). Auraient donc cohabité, à toutes les époques, des manifestations de type "merveilleux" et "magique" d'une part ; de type "OVNI" d'autre part. Et la relative récente manifestation, dite de Fatima, (religieuse pour certains, ovnienne pour d'autres) viendrait renforcer cette autre voie : celle d'une simultanéité des différentes formes de manifestations du "surnaturel", depuis très longtemps : le magique/merveilleux, d'une part ; le technologique (spatial ou autre), d'autre part.

Encore une fois, plus l'on tente d'avancer, en posant des hypothèses sinon explicatives, au moins structurantes, plus l'on bute sur des contradictions qui ne font qu'embrouiller un peu plus la situation.

En effet, dans l'hypothèse soutenue par Jacques Vallée (celle de la succession des formes prises par les manifestations "surnaturelles", données aux témoins), une source commune était sous-entendue, pour ces manifestations (bien qu'elle n'ait pas, non plus un caractère obligatoire, cette source commune). Mais, si l'on envisage l'autre hypothèse, celle de la simultanéité possible des différentes formes des manifestations "surnaturelles", tout au long de l'histoire humaine, et faute d'autres informations, il est impossible de savoir si les formes différentes des phénomènes "surnaturels" ont une source commune, ou pas (sans parler d'une situation hybride : certaines formes de certaines manifestations "surnaturelles" ont la même source commune, tandis que d'autres formes de certaines manifestations "surnaturelles" ont des sources totalement différentes).

COMPLEXITE REELLE OU BIEN FAUSSE ROUTE

Comme illustré dans le chapitre juste précédent, et comme répété à l'envie par bien des auteurs et des "experts", le phénomène OVNI serait d'une complexité telle ou bien d'un niveau conceptuel tel qu'il serait hors de porté de nos capacités cognitives, d'une essence supérieure, peut-être à tout jamais hors de notre atteinte. Et, c'est peut-être vrai, auquel cas bien des gens se donnent bien de la peine, en pure perte.

A titre de simple contrepoint, et sans rien pour avancer ne serait-ce qu'un début d'argument en ce sens, je me permets d'évoquer une autre piste. Cette réflexion m'est inspirée par une analogie bien connue des astronomes : les systèmes aristotéliciens et coperniciens de représentation et d'explication des mouvements célestes dans le système solaire.

Avec la version aristotélicienne (la Terre au centre de l'Univers, et tous les autres corps mobiles tournant autour d'elle, sur des orbites bien circulaires) l'on n'arrivait pas à justifier tous les changements de positionnement de toutes les planètes (plus la Lune et le Soleil), par rapport à leurs positions calculées dans le dit système aristotélicien.

L'on se mit donc à imaginer des moyens de pallier ces irrégularités au moyen d'autres cercles placés sur les cercles principaux, et appelés épicycles. Et, comme cela ne suffisait pas, l'on ajoutera ensuite des épicycles d'épicycles, sans arriver à combler toutes les failles entre les calculs de mouvements et leur réalité observée.

Avec Copernic, toute cette usine à gaz inefficace va être remplacée par deux révolutions : le Soleil est au centre du système solaire, la Terre tourne autour, comme les autres planètes (et la Lune tourne autour de la Terre). Plus simple, mais encore insuffisant pour faire correspondre calculs et réalité. Il faudra Kepler pour combler les écarts, avec le simple remplacement des orbites circulaires par des orbites elliptiques.

Peut-être que, en matière d'OVNIs, nous pataugeons parce que nous sommes partis sur une (des) mauvaise(s) voie(s), qui ne même à rien, alors qu'une autre voie existe, bien plus simple, et explicative du phénomène OVNI, dans toutes ses composantes, son historicité, ses objectifs, buts, finalités, conséquences pour nous, etc. Où et quand, si cette théorie a le moindre fondement, verrons-nous se manifester le Copernic et le Kepler dont nous avons besoin ?

ACCELERATIONS PHENOMENALES

Sous réserve qu'elles ne soient pas le fruit d'une illusion d'optique, les OVNIs semblent capables d'accélérations incompatibles avec la survie d'un organisme biologique comme le nôtre. Mais, après tout, cette incompatibilité n'est peut-être pas si certaine.

Tout d'abord (et si l'on admet qu'au moins certains OVNIs sont bien des objets manufacturés et pilotés), l'on peut imaginer que les occupants ne sont pas biologiques, mais techniques, auquel cas, ils peuvent encaisser des accélérations identiques à celles que nous imposons parfois (missiles, obus) à nos propres dispositifs à base de mécanique et/ou d'électronique.

Mais, même pour des organismes biologiques évolués (parce que les bactéries et les virus sont déjà capables de belles prouesses, en matière de capacité à encaisser des "G"), il est possible de mettre en place des moyens très simples, voire frustres, et pourtant protecteurs.

Par exemple, l'immersion complète dans un liquide de densité très proche de celle de l'organisme à protéger. Je pense que, dans ce cas, il faut veiller au remplissage, par le liquide, de toutes les cavités corporelles contenant normalement de l'air. Y compris les poumons, ce que l'on sait faire, tout en permettant une oxygénation suffisante du patient (des expérimentations ont été faites, pour de courtes périodes). L'équidensité voulue, entre les tissus humains et le liquide environnant, met aussi le sujet en situation de ludion, et elle peut fortement atténuer les effets de la gravité augmentée et de ses forts gradients de variation dans des temps très courts (accélération longitudinale comme latérale, et toutes combinaisons entre elles). C'est d'ailleurs ainsi que le cerveau, en baignant dans le liquide céphalo-rachidien, est partiellement protégé d'accélérations trop brusques (souvent liées à des chocs externes), qui l'amènerait à venir buter sur l'intérieur de la boîte crânienne. Toutefois, ces procédés ne sont pas suffisants pour gérer l'intensité des accélérations calculées avec les OVNIs.

Après, l'on peut naturellement lâcher la bride à son imagination, et penser à des champs gravitationnels internes à l'OVNI et contrôlés, ou bien à d'autres phénomènes physiques, capables de soustraire les occupants aux variations externes de la gravité, liées aux accélérations, etc., etc. Et, là, l'on est en pleine spéculation, contrairement aux deux explications précédentes, qui sont bien réelles et possibles (même à nous).

Notons au passage que la MHD, envisagée comme un possible moyen de propulsion des OVNIs, en milieu dense, si elle permet d'expliquer certaines "anomalies" (absence de bang sonique, par exemple, à très grande vitesse), ne peut en rien "gérer" et permettre à des entités biologiques d'endurer les accélérations énormes parfois constatées. Donc, si la MHD est bien le moyen propulsif des OVNIs, compte tenu des accélérations mesurées et des évolutions brusques observées, elle n'est qu'une partie des moyens technologiques nécessaires aux OVNIs, si les occupants sont bien des entités biologiques.

CROYANCES ET CERVEAU HUMAIN

Jusqu'à plus informé, nous sommes la seule espèce de cette planète à avoir développé une faculté à "croire", c'est à dire à admettre comme vraies des "opinions" qui ne sont pas avérées par le raisonnement logique et/ou l'expérimentation.

Il faut bien distinguer, en français, ce sens du verbe croire, avec sa dimension absolue d'adhésion inconditionnelle à un corpus, par rapport à l'autre sens, opposé, qui est au contraire bien plus nuancé, quand l'on parle d'une chose que l'on envisage comme possible, sans plus (je crois qu'il pleuvra, demain).

Cette propension et cette facilité à croire, avec sa dimension surnaturelle, a existé très tôt dans l'histoire humaine, avec le chamanisme, l'animisme, puis les religions plurithéistes, etc.

Elle a été expliquée par le besoin de l'être humain de donner un sens, une cohérence, à son environnement et aux phénomènes qui s'y déroulent. L'on a également évoqué le besoin de se protéger contre des évènements bien plus puissants et dangereux que soi-même, par une forme de pensée magique censée permettre de se concilier ces puissances, afin de se rassurer à leur sujet.

Bref, la faculté mentale de "croyance" a déjà été analysée, dans sa dimension psychologique et psychique, mais elle ne semble pas l'avoir été dans son aspect biologique : pourquoi nos neurones nous donnent-ils cette faculté cérébrale de croire, et à quoi cela nous sert-il, dans une logique purement utilitaire, et donc en tant qu'avantage évolutif ?

Toutefois, des études toutes récentes avancent que cette faculté de croyance présenterait un avantage évolutif d'amélioration de la capacité de survie (gestion du stress, meilleure prise en charge de l'individu au sein de la communauté des autres croyants, et soutien de cette dernière, etc.).

Avant d'aller plus avant sur ce thème, remarquons que les croyances bénéficient de statuts très différencies, dans les sociétés concernées.

Si votre croyance est de type et de statut "religion", et sauf si vous êtes en butte à la contestation de la validité de votre croyance par des tenants d'une autre croyance, antagoniste, vous êtes peu susceptible d'être victime de faits graves. Par exemple, en France, croire à l'une des religions qui y ont place ne vous fera pas déconsidérer par la majorité de la population (y compris de la part d'athées ou d'agnostiques, sauf parmi les plus agressifs).

Par contre, si vous croyez à des choses qui ne relèvent pas du religieux, comme les OVNIs (et exclusion faite des sectes qui grenouillent sur ce champ de croyance), ou bien le paranormal, etc., cette fois, vous n'êtes plus protégé par le politiquement correct, et vous pouvez même en prendre "plein la gueule" (si vous me permettez cette expression triviale).

Vous allez être taxé d'imbécillité, de crédulité, d'escroquerie intellectuelle, d'incompétence, de malhonnêteté pure et simple, quand ce ne sera pas de troubles mentaux, voire de folie.

Alors que votre croyance, par exemple aux OVNI, etc., est une opinion personnelle, et cela ne devrait déranger personne, tant que vous ne tombez pas dans des dérives sectaires ou des actes contraires aux lois établies. Et pourtant, nous savons que cela ne se passe pas ainsi, et que la censure, l'exclusion, les sanctions directes ou indirectes, peuvent vite guetter celle ou celui qui ose s'exprimer sur le sujet (cf.Jean-Pierre Petit, par exemple, mais la liste serait très longue, si elle se voulait complète, partout dans le monde).

Le sujet est tabou, et la pression sociale extrême pour amener à une autocensure (ne pas en parler, en tout cas ne pas prendre publiquement position pour).

CROYANCE ET SCIENCE

Si l'on en croit Stephen Hawking, le pape Jean-Paul II leur aurait déclaré, lors d'une réunion de 1981, au Vatican : "C'est une bonne chose d'étudier l'évolution de l'Univers après le Big Bang, mais vous ne devriez pas vous occuper du Big Bang lui-même, parce qu'il est le moment de la Création et donc l'oeuvre de Dieu". C'est le même raisonnement qui avait amené Giordano Bruno à passer au bûcher, et Galileo Galilei à le frôler de très près. Plus de cinq siècles plus tard, il semblerait que certains réflexes aient la vie dure.

Il faut dire que la cosmologie approche de plus en plus d'un niveau d'observation et de connaissance, de notre Univers visible, qui ne va pas tarder à lui permettre de "voir" au-delà de cet Univers visible, avec des conséquences imprévisibles sur notre prise de conscience de ce qu'est réellement notre Univers (un évènement isolé et unique, à tous les sens du terme ; un évènement répétitif pour lui et/ou dupliqué dans des "ailleurs" ; une singularité au sein d'un "ailleurs" qui l'inclus, etc.). L'hypothèse des multi-univers est comprise dans certaines de ces options. Et beaucoup de ces options, si l'une d'entre elles était confirmée, remettraient en question la notion même de Création, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer : sociologiques, psychologiques, scientifiques, et surtout religieuses, puisque de nombreux dogmes incluent, sinon sont basés, sur une Création unique et parfois définitive (éternelle) de là où nous sommes. Toutefois d'autres croyances sont orientées vers une notion d'Univers temporaire (ayant un début et un terme), ou bien d'Univers cyclique (création-destruction-création...).

Il est évident que, selon les futures découvertes à peine esquissées en début de ce chapitre, une ou bien certaines religions (et/ou philosophies) pourraient alors voir leur représentation de l'Univers et de la destinée humaine renforcée, par rapport à d'autres. Vous imaginez sans peine l'impact possible, dans les diverses sociétés humaines et cultures présentes sur cette planète.

De telles découvertes seraient le dernier point d'une longue délocalisation et décentration de la représentation du Monde, pour les humains : de l'Univers géocentré (la Terre est le centre de l'Univers) à l'Univers héliocentré (le système solaire est le centre de l'Univers), à l'Univers galactico-centré (notre galaxie est au centre de l'univers), à l'Univers amas-centré (notre amas local, ou bien notre super-amas local, est au centre de l'Univers), à notre Univers n'est pas unique (en attendant, dans quelques siècles, du fait de l'avancée des sciences, une délocalisation et une décentration encore plus extraordinaires, qui peut savoir ?).

Ajoutez, à cette possibilité (que notre Univers ait bien un avant, ou bien qu'il ait des similaires contemporains), la preuve définitive que nous ne sommes ni la seule espèce supérieure de notre Univers, et qu'il en était peut-être de même dans celui d'avant ou bien dans d'autres contemporains, et l'esprit humain (sans parler de l'ego) aura du mal à intégrer de telles remises en cause d'une suprématie basée plus sur un auto-jugement et l'absence de preuves fortes, que sur une analyse neutre et la preuve absolue de l'absence d'autres prétendants au titre.

DE NOUVEAUX MOYENS D'INVESTIGATION DES TEMOIGNAGES (ET DES TEMOINS)

Affirmons tout de suite qu'il serait temps de se donner des moyens sérieux d'analyser la crédibilité des témoignages des témoins. Et, ces moyens d'analyse (allant au-delà de la conviction de l'enquêteur, ou de l'avis d'un psychologue) existent.

A commencer par la mise sous hypnose, mais qui peut comporter des biais. Il y a aussi le polygraphe (le détecteur de mensonge), qui peut être circonvenu, mais ce n'est pas facile. Et, désormais, il y a l'imagerie cérébrale, à même d'observer, en temps réel, "l'allumage" ou "l'extinction" de certains groupes neuronaux, dans diverses aires, ce qui permet de savoir si la personne invente ce qu'elle dit ou bien si elle se le remémore (ce qui sous-entend qu'elle l'a mémorisé et donc qu'elle l'a vécu, que ce soit la réalité, ou bien un rêve éveillé et autres illusions possibles, de l'esprit).

Mieux encore : peut-être que les expériences d'imagerie cérébrale vont permettre de faire la distinction entre le souvenir d'un fait réel et le souvenir d'une illusion mentale, parce qu'alors, ce ne sont pas les mêmes zones du cerveau qui sont activées. Auquel cas, il serait possible de faire le tri exact entre l'invention consciente, l'illusion mentale, le vécu réel, du témoin.

En matière d'OVNIs, et notamment pour les RR3 et plus, si l'examen du cerveau du témoin permettait ainsi de prouver que le souvenir est bien "réel", l'on aurait alors des arguments plus puissants et fondés pour obliger les sceptiques à prendre en compte leur réalité (de ces RR3 et plus). Je prends le cas des RR3 et plus, parce que ce sont les plus difficiles à faire reconnaître comme possibles, y compris auprès de personnes pour qui les RR1 et les RR2 sont souvent admises comme réelles.

Bien en tendu, non seulement ces nouvelles techniques d'investigation seraient utiles pour l'évaluation des observations actuelles (et des témoins concernés), mais aussi comme réexamen des cas du passé, au moins les plus riches d'entre eux, et tant que les témoins correspondants sont encore examinables.

A ce sujet, celui du témoignage, j'ai entendu, tout récemment une émission d'archéologie, relative à une expérimentation qui avait consisté à réunir des gens, pour un banquet, qui s'était terminé par l'enfouissement de tout le "mobilier" (au sens archéologique du terme) utilisé pour ce repas. Un peu moins d'une trentaine d'années plus tard, l'on a exhumé ce "mobilier", pour constater et analyser comment ses différentes composantes avaient évolué. Mais, ce qui nous intéresse le plus était ailleurs : l'on a retrouvé les divers protagonistes de cette réunion, à cette occasion, et on les a interrogés sur le souvenir qu'ils avaient gardé de ce moment, presque trois décennies s'étant écoulées depuis lors.

Des observations intéressantes ont pu être faites, sur la façon dont un évènement historique reste dans la mémoire de ses témoins : il existait déjà de notables différences entre les souvenirs des personnes présentes, parfois sur des détails, mais aussi sur des éléments aussi majeurs que l'orientation exacte de la tranchée de sol (par rapport à la facade du bâtiment mitoyen) où avaient été ensevelis les éléments matériels du repas.

Voilà qui illustre un problème auquel se heurtent souvent les historiens voulant appuyer leur travail sur les témoignages des personnes présentes, lors de tel ou tel fait historique, obligatoirement récent (c'est à dire, dont les témoins existent encore). Et, souvent, ils se retrouvaient avec de telles divergences, sur certains points, entre les récits des personnes-témoins, qu'ils ne savaient plus comment trancher entre ces souvenirs, et surtout comment décider qu'elle était la bonne version.

Est-ce à dire que tout témoignage, dès quelques années écoulées, n'a plus de valeur ? Ce serait aller un peu vite, en oubliant un facteur important : nous ne sommes pas des ordinateurs, en tout cas sur un point précis, qui est que notre mémoire n'est pas que visuelle, auditive, olfactive, etc. Elle est également émotionnelle, c'est à dire que, surtout pour des évènements importants, est également enregistrée une charge émotive, qui semble renforcer la mémorisation, et mieux la préserver de la dérive mémorielle.

Or, une confrontation ovnienne, surtout de proximité, semble très fortement impressionner une personne, émotivement parlant. Ce qui se traduit par une plus forte mémorisation de tous les éléments de l'évènement. Soulignons que cela n'a rien d'étonnant, puisque la plupart d'entre nous, sûrement, avons des souvenirs "forts" dont la netteté s'est moins estompée que pour d'autres souvenirs, moins "puissants", dont la banalité les rend plus "malléables" par l'érosion liée au temps qui s'écoule. Il s'agit d'une tendance générale, que cette forte empreinte des évènements marquants de notre vie, mais pas d'une règle absolue, bien entendu, car il y aussi des souvenirs tenaces qui restent présents à notre mémoire, sans que rien de particulier ne justifie (apparemment) pourquoi ils bénéficient d'une telle pérennité, par rapport à d'autres moments de notre vie (qui auraient plus justifié d'un tel souvenir).

REALITE OU ILLUSION ?

Globalement, en ce qui concerne le phénomène OVNI, je constate souvent que les explications rationnalisantes sont parfois d'une telle indigence intellectuelle, allant parfois jusqu'à la débilité avérée, qu'elles en viennent, par effet de choc en retour, à donner elles-mêmes du crédit à des explications plus "exotiques". Un comble, de type "back-fire" (effet de retour de flamme), pour les "débunkers".

Le phénomène OVNI a donné lieu à une littérature d'abord ponctuelle (une citation ici ou bien là, dans des annales, des comptes-rendus, etc.) pendant l'immense majorité de l'histoire humaine (depuis l'apparition de l'écriture), puis de plus en plus abondante à travers tout le 20ème siècle, et maintenant le 21ème siècle. Bien plus que n'a généré, par exemple, le phénomène d'intérêt du public pour le spiritisme (au 19ème siècle).

Mais, le décalage, entre toute cette littérature ovnienne et la présence minime du sujet dans la vie publique ou privée des gens, est bien plus marqué qu'il ne le fut pour le spiritisme qui, publié (Y compris par des auteurs comme Camille Flammarion), fut aussi discuté, testé, par un pourcentage non négligeable du public, lors de sa popularité (de la fin du 19ème siècle). Comme si le phénomène OVNI était encore plus un sujet "à éviter", par les personnes sérieuses, que ne le fut le spiritisme en son temps.

De deux choses l'une : ou bien le phénomène OVNI n'a aucune réalité du tout, et dans ce cas, tout ce qui s'est construit à son sujet (littérature, opinions, images, rapport de police, etc.) ne représente rien d'autre qu'un fatras sans aucune valeur, et il s'écroule alors comme un château de cartes dont toutes seraient ôtées en même temps ; ou bien, il suffit qu'une seule de ces cartes ait un fond de réalité et que ce fond de réalité soit ovnien, pour que le château devienne inébranlable dans sa totalité, même si certaines cartes, ici ou bien là, ne sont pas étayables. A ce jour, il n'a jamais pu être définitivement ET totalement prouvé que tout, absolument tout, ce qui a trait au phénomène OVNI n'est que pure construction mentale (imagination, mensonge, mauvaise interprétation).

OU SONT-ILS ?

Dans un des paragraphes précédents (et aussi dans d'autres textes antérieurs), je m'interrogeais déjà sur le fait que si les OVNIs ont une réalité physique et s'ils sont de nature matérielle (au moins, pour certains d'entre eux), et s'ils ne sont pas infaillibles (ils peuvent être sujets à des pannes, comme certaines observations semblent le confirmer), comment se fait-il que l'on ne trouve pas, ici où là, des épaves de ces engins, compte tenu du nombre d'observations cumulées, et surtout des durées cumulées (qui ne sont pourtant, elle-mêmes, qu'une infime partie du temps passé dans notre environnement), de toutes ces observations.

Compte tenu du fait que des OVNIs ont été vus depuis très longtemps, et bien avant notre époque, l'on peut avancer que si des pannes ont eu lieu, et que des OVNIs se sont crashés, puis qu'ils n'ont pas pu être récupérés (par leurs propriétaires), et qu'ils sont bien restés dans notre environnement, certains doivent s'y trouver encore. Mais où ?

Dans une région habitée, ils auraient vite été trouvés, même par des civilisations primitives, et alors considérés comme objets de culte, ou bien utilisés comme de simples sources de matériaux. Dans le premier cas, leur existence (leur préservation) aurait été longue et documentée, ce qui aurait dû nous informer de ce type d'évènements, à travers les chroniques de ces civilisations (pour celles qui avaient déjà une écriture).

Par contre, il y a des endroits où un OVNI, pour peu que la nature de sa structure le permette (résistance à la corrosion), pourrait traverser les siècles, sans être retrouvé. L'on pense d'abord à l'immense surface occupée par l'élément liquide, sur notre planète.

Sauf que, ce milieu est très agressif pour la plupart des matériaux, et que du fait des dépôts de sédiments, tout ce qui arrive au fond finit par être enseveli, même si cela doit prendre des années, des décennies, ou bien des siècles. De plus, même si ce genre d'artéfact est encore visible et reconnaissable, encore faut-il le dénicher au milieu de millions de kilomètres carrés de plaines abyssales ou bien de failles encore plus difficiles à prospecter. Même à plus faible profondeur, sur les plateaux continentaux, faire une telle recherche systématique pourrait prendre bien trop de temps pour être sérieusement envisagée (ce qui n'exclue pas la découverte fortuite).

Dans les zones couvertes de forêts, peu de temps après une chute, la végétation aurait vite fait de masquer toute trace. Dans la jungle épaisse, l'on pourrait même passer à moins de deux mètres d'un tel artefact sans le voir, ou bien le reconnaître comme tel (mais, encore une fois, l'on ne peut exclure la découverte fortuite, en tombant pile dessus). Par contre, de l'espace, la technologie facilite grandement les choses, avec les systèmes d'imagerie radar qui ont la particularité de donner des images des sols et des structures recouvertes de végétation épaisse, comme ci cette dernière n'existait pas. Pour peu que l'artéfact fasse au moins quelques mètres, et ne soit pas recouvert de terre, il est alors aussi visible que s'il était sur le tarmac d'un aérodrome, en plein air. Il peut même arriver que, selon la configuration du satellite et de l'objet, il se produise une réflexion spéculaire, auquel cas, il peut être détecté, même si sa taille est inférieure à la résolution normale du système d'imagerie (comme l'on aperçoit parfaitement la réflexion de la lumière du soleil, sur une surface vitrée, à des kilomètres de distance, même si la dite surface est bien trop petite et lointaine pour être elle-même observée).

Un autre milieu, très propice à la conservation à très long terme, c'est le désert, bien sûr. Par contre, dans les régions de sables dunaires, il peut se produire un ensevelissement de l'objet, plus ou moins durable, selon la dynamique de formation et de déplacement des dunes, avant que l'objet ne refasse surface (au sens propre et au sens figuré). Il en est de même, pour les zones de calottes glaciaires, au gré des chutes de neige, des déplacements des glaciers, etc. Rappelez-vous l'état étonnant de conservation d'Otzi, après des millénaires passés dans la glace ; alors, pour un engin technologique, en matériaux bien plus durables que de la matière biologique... Des régions marécageuses pourraient aussi très bien conserver des artéfacts, même métalliques.

Une belle chasse au trésor en perspective, qu'une telle recherche, si elle a la moindre chance d'être fondée (parce qu'il existe effectivement des épaves d'OVNIs, ici ou bien là, dans notre environnement). Une découverte fortuite peut alors échoir à n'importe qui ayant eu la particularité de passer au bon endroit. Autre possibilité, celle d'une recherche reposant sur des informations ou bien des indices tangibles, ce qui permet de circonscrire le périmètre des recherches. Dernière possibilité, la recherche par balayage systématique, hors de portée de tout particulier, même fortuné ; et lourde à financer pour un État, ou une organisation puissante. Sans position approximative connue, retrouver le Titanic (malgré sa masse métallique et sa grande taille) aurait été bien trop difficile à réussir, et bien trop cher à accomplir .

METEO ET UFO

Il serait intéressant de savoir s'il existe des tendances, de quelle nature qu'elles soient, entre certains types de temps et les observations d'OVNI.

Bien entendu, il faudrait alors "redresser" ces statistiques en tenant compte de différents facteurs : le fait que les observateurs sont plus rares par mauvais temps ; le fait que le mauvais temps peut masquer une bonne partie des OVNIs en vol à ce moment là ; etc.

Une fois les données brutes corrigées de ces éléments, il serait alors possible de voir si certaines conditions météorologiques sont plus "chargées" en observations que d'autres. Et alors, l'on pourrait tenter de comprendre pourquoi.

RATIONNEL ET IRRATIONNEL

Dans une société strictement basée sur le rationnel, tout l'irrationnel sera automatiquement rejeté, ignoré. Dans une société acceptant l'irrationnel, c'est fréquemment l'analyse rationnelle de cet irrationnel qui fera défaut. Dans les deux cas, il n'y aura pas accès à la vérité de cet irrationnel.

En plus, les frontières du rationnel et de l'irrationnel peuvent varier, entre ici et là, et aussi se recouvrir partiellement ou bien laisser exister des champs, qui sont "hors limites" de ces deux domaines, et donc totalement inconnus d'eux, alors que, peut-être, leur connaissance pourrait aider à étendre l'un (le rationnel) ou bien à expliquer l'autre (l'irrationnel). A supposer que l'irrationnel ne soit bien, toujours, que du rationnel pas encore reconnu comme tel, ce qui resterait encore à définitivement assurer.

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Janus

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"... the Earth is a farm, we are someone else's property..." Charles Fort
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Ven 02 Mar 2012, 11:34
Bonjour
Merci Janus d'avoir fait remonter vos écrits..je n'ai fait que survoler l'ensemble car je viens de découvrir
sauf le dernier qui semble entrer dans le cadre de mes recherches sur ce site
Du travail pour moi pour un bon moment pùmp! grâce à vous hreh
Sans oublier de remercier tous ceux qui contribuent à mes découvertes sur les OVNIS dans ce forum
Cordialement
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Stanalpha1
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Sam 03 Mar 2012, 10:56
Bonjour JANUS,

Voilà une "'somme" de réflexions sur la nature des OVNIS qui donne justement à méditer,à mûrir ....Nous en reparlerons ensemble ..En attendant merci beaucoup pour votre contribution, qui APPORTE au forum : qui pourrait en effet après avoir pris connaissance de vos divers posts , encore traiter les ufologues sérieux de doux rêveurs , d'illuminés, de "charlots" , de minus habens ?

Ufologiquement vôtre,

STANALPHA

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Janus
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 11 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Ven 30 Mar 2012, 23:15
Bonjour,

A ETUDIER DE PRES :

Je vous propose quelques cas, que je pense être intéressants, pour diverses raisons, dont leur originalité (nous sortant des classiques atterrissages de "petits gris").

Le brésilien est assez connu, et il est mentionné dans certains titres de la littérature ovnienne classique ; tandis que j'ignorais tout du russe (à l'époque, le soviétique), jusqu'à sa très récente découverte, presque par hasard.

L'étude du premier n'a guère avancé, depuis la date de son déroulement, mais le peu qui en est connu est intrigant. Toutefois, et notamment du fait d'une gestion peu professionnelle des investigations (par les "autorités"), son appartenance au phénomène OVNI peut être mise en balance.

Tandis que le second, après des années de classification, est ressorti de son placard, et il semble même être récemment "réactivé", par des témoignages qui se font désormais connaître.

Plus documenté que le premier, il semble difficile à "debunker", surtout à cause de certains éléments de l'enquête officielle, précis et avérés, et difficilement explicables par des causes naturelles (même tirées par les cheveux).

Le brésilien est ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Lead_Masks_Case (si vous comprenez la langue portugaise, les liens URL, mentionnés en bas de page, sont nettement plus riches en informations sur le cas, que ne l'est le court texte de Wikipedia).

D'autres sources (dont la littérature ovnienne classique), antérieures à l'Internet, en ont souvent déjà parlé, mais parfois avec une tendance à "broder" et à "enjoliver" les faits, ce qui n'est pas une bonne chose, à tous les points de vue (cette tendance de certains auteurs à "en rajouter").

Le russe est là : http://en.wikipedia.org/wiki/Dyatlov_Pass_incident

Une autre source, sur le même évènement russe :

http://mysteriousuniverse.org/2012/01/mountain-of-the-dead-the-dyatlov-pass-incident/

Je le trouve particulièrement intéressant, compte tenu du pays et de l'époque où il s'est déroulé, deux circonstances qui font qu'il a donné lieu à une enquête approfondie de la part des autorités d'alors, qui n'étaient pas du genre à faire du sensationnalisme, mais aussi qui n'étaient pas du genre à tolérer que l'investigation exigée soit bâclée par ceux à qui elle était confiée.


UNE DECOUVERTE POUR MOI

Si c'est bidonné, c'est superbement fait ; si c'est vrai, c'est on ne peut plus intrigant.

Dans tous les cas, c'est japonais.

http://mysteriousuniverse.org/2011/07/the-bizarre-case-of-the-kera-ufo-encounters/

UN RAPPEL UTILE

Un autre cas, anglais cette fois, un "classique", dans toute son étrangeté :

http://mysteriousuniverse.org/2011/10/the-curse-of-the-silver-man/


ENIGME MOYENÂGEUSE :

Voici un lien URL, dont je qualifie bien évidemment le contenu comme étant très "Fortéen" (y lire, en particulier, l'hypothèse de l'astronome Duncan Alasdair Lunan), et qui est un des très nombreux cas (dont sont riches tous les folklores du monde), faisant mention d'un possible "ailleurs", très voisin de notre "ici". Comme mentionné précédemment, Jacques Vallée s'est beaucoup penché sur ces étrangetés historiques, et il a produit un certain nombre d'informations, compilées dans ses ouvrages, auxquels je vous suggère de vous reporter, pour en savoir plus.

http://en.wikipedia.org/wiki/Green_children_of_Woolpit


PRESSE ET SENATEUR

Pour finir, voici un extrait d'un article que vous trouverez chez Wikipedia, au lien

http://en.wikipedia.org/wiki/Wright-Patterson_Air_Force_Base

"...The April 25, 1988 issue of The New Yorker carried an interview where Senator Barry

Goldwater, who had a deep interest in UFOs, said he repeatedly asked his friend, Gen. Curtis LeMay, if there was any truth to the rumors that UFO evidence was stored in a secret room at Wright-Patterson Air Force Base. He also asked if he (Goldwater) might have access to the room. According to Goldwater, an angry LeMay gave him "holy hell" and said, "Not only can't you get into it but don't you ever mention it to me again..."

Ce que l'on peut traduire par :

"... L'édition du New-Yorker, en date du 25 avril 1988, contenait une interview dans laquelle le Sénateur Barry Goldwater, qui avait un grand intérêt pour les OVNIs, racontait qu'il avait avec insistance demandé à son ami, le Général Curtis LeMay, s'il y avait la moindre vérité dans les rumeurs disant que des preuves de la réalité des OVNI étaient entreposées dans une salle secrète sur la base aérienne Wright-Patterson, de l'US Air Force. Il (Goldwater) avait également demandé s'il pouvait avoir accès à cette salle. Selon les déclarations de Goldwater, un LeMay en colère jura et dit "non seulement vous ne pouvez pas y accéder mais ne m'en faites plus jamais mention..."

Vous noterez que la source est un article du New-Yorker (qui n'est pas une feuille de chou, faisant dans le sensationnalisme), citant un sénateur américain connu (et qui donc, est peu susceptible, dans son intérêt même, d'affabuler).


LECTURES POUR TOUS

Je viens de lire deux ouvrages que j'ai trouvés particulièrement intéressants, et que l'on peut télécharger depuis un site, sous la forme de fichiers textes.

* Le premier s'intitule "Flying Saucers are Real", il est de Donald Keyhoe, et il date de 1950.

L'auteur est un journaliste américain qui raconte comment, en ces débuts de la phase contemporaine du phénomène OVNI, il est amené à s'y intéresser et à enquêter, tout d'abord sceptique sur la réalité du phénomène, puis considérant que ce sont des engins terrestres secrets, pour enfin en arriver à la conclusion que l'explication la plus plausible (compte tenu des informations qu'il a rassemblées, et des avis des professionnels qu'il a consultés) est celle de l'origine extraterrestre.

L'avantage de cet ouvrage, à travers toutes les démarches entreprises par ce journaliste, les interviews effectuées, les documents officiels analysés, c'est aussi de le voir progressivement découvrir les démarches, d'abord maladroites (et parfois aussi ridicules qu'indigentes), puis de plus de plus en plus efficaces, des autorités pour étouffer l'intérêt du public, pour faire taire les témoins, pour "débunker" les rapports d'observations, etc.

L'on y trouve aussi des données (rarement mentionnées ailleurs), chiffrées et précises, en matières de performances des UFOs, telles qu'elles ont été estimées par des professionnels (météorologues, ingénieurs...), que ce soit en termes de vitesses atteintes (horizontales comme ascensionnelles), d'altitudes de vol, de dimensions, etc.

L'on peut aussi y lire, de première main (à partir d'entretiens avec les témoins directs), une information minutieuse sur les cas les plus riches en éléments d'authenticité difficilement contestables, et dont certains sont restés célèbres. Ils figurent dans cet ouvrage, dans toute leur réalité pure, sans le fatras des pollutions ultérieures qui entache souvent les livres d'autres rédacteurs.

Ayant essentiellement travaillé sur les cas américains de la charnière des années 40 et 50, le journaliste va progressivement découvrir, et prendre en compte, des cas répartis, temporellement et géographiquement, à plus grande échelle : "foo-fighters" de la deuxième guerre mondiale ; "fusées fantômes" de Scandinavie ; observations de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle ; observations d'Europe, d'Amérique du Sud, etc.

Il me faut enfin souligner que ce récit est un bel exemple, à suivre par tout enquêteur, d'un travail d'investigation sérieux, étayé, méthodique. En un mot : un travail "professionnel".


* Autre ouvrage, paru un peu plus tard : "The Report on Unidentified Flying Objects", de Edward J. Ruppelt, en 1956.

Cette fois, il s'agit de la production imprimée d'un "insider", puisque l'auteur est un militaire faisant partie du "complexe" (militaro-industriel), et ayant été responsable du célèbre "Blue Book Project" (qui lui-même fit, et continue à faire, l'objet de commentaires très contrastés, pour le moins).

Il est impensable que cette personne, qui après avoir quitté son poste, a continué à garder ses habilitations de sécurité (secret défense), et ses contacts avec les autres responsables, ait publié ce livre sans l'avoir d'abord fait lire par les instances supérieures, pour obtenir leur autorisation à porter, à la connaissance du public, les faits qui y figurent.

Ces faits sont donc à examiner en ayant toujours à l'esprit qu'un filtrage de leur contenu a été effectué, par celles et ceux qui avaient intérêt à "doser" ce qui allait être mis sur la place publique.

Le Projet Blue-Book occupe surtout la deuxième partie de l'ouvrage, la première partie traitant des projets antérieurs : "Project Sign" et "Project Grudge".

L'on retrouvera, dans ce livre, les cas les plus classiques et bien connus, plus d'autres moins connus, et même certains dont je n'avais pas trouvé trace dans d'autres livres pourtant bien référencés.

L'on verra comment les autorités militaires vont, dans ces années charnières entre deux décennies (les années 40 et les années 50), entamer une valse hésitation (avec deux camps en opposition) sur la conduite à tenir : communiquer sincèrement sur le phénomène ; ne plus communiquer ; communiquer partiellement ; pour en arriver à décider de ne plus rien lâcher, de tout nier, de tout dissimuler, de débunker ce qui arrive à filtrer, de neutraliser les fuites, de manipuler pour brouiller les cartes. Position qui ne changera plus, jusqu'à aujourd'hui.

Ce livre est déjà instructif si on le lit au premier niveau, comme le fera un débutant sur le sujet des OVNIs. Il est encore plus instructif si l'on recoupe certains passages avec les passages équivalents du livre précédemment présenté. Il monte encore en intérêt si on le lit entre les lignes, surtout si l'on peut faire des recoupements et des rapprochements avec d'autres sources d'informations, comme les personnes plus averties du sujet pourront le faire.

C'est d'ailleurs ainsi que si, dans ses lignes principales, cet ouvrage peut-être pris pour "argent-comptant", des anomalies, des contradictions, subsistent dans certains détails ("Devil's in the details", comme disent les Anglo-Saxons). Ce qui laisse entrevoir quelques "compromis" avec la vérité pleine et entière. Mais justement, une fois détectés, ces "accrocs" dans la trame bien lisse du récit, sont au moins aussi révélateurs que si l'on avait préservé l'authenticité initiale des faits.

L'auteur reconnaît lui-même que certains éléments d'identification et d'information ont été volontairement "démarqués", pour des raisons de sécurité. Et, quand l'on a en tête certaines informations très récemment rendues publiques, sur des évènements de cette période, dont certains sont narrés dans le livre, ces petites cachotteries sautent aux yeux, et peuvent éventuellement être contournées (donc rectifiées).

Un fait cité dans ce livre, s'il a la moindre réalité, mérite notre attention : la corrélation positive entre la détection d'une forte augmentation de la radioactivité ambiante (le "bruit de fond" naturel : désintégrations spontanées dans l'environnement terrestre, rayonnements cosmiques, etc.), et parfois d'un facteur 100 (ce qui est tout sauf négligeable, et non-attribuable à une variation naturelle, compte tenu de la durée du phénomène), lors de la présence d'OVNIs à proximité de détecteurs Geiger-Müller, même si l'OVNI était à une certaine distance des dits détecteurs (ce qui laisse songeur sur l'intensité du rayonnement probable à proximité immédiate de l'OVNI, d'après la loi de variation selon l'inverse du carré de la distance à la source).

Il y a là une voie d'expérimentation, à prendre en compte dans la conception de systèmes multi-capteurs de détection et d'analyse automatique des OVNIs.

A ce sujet, le lecteur constatera que, chaque fois que les membres du projet Blue-Book essayeront de mettre en place des systèmes de repérage et d'analyse des performances (cap, vitesse, altitude) et des caractéristiques (analyse spectrale du rayonnement) des OVNIs, cela sera bloqué par la hiérarchie. Alors que les experts scientifiques habilités et consultés sur la réalité du phénomène demandaient ces résultats, afin de pouvoir décider de la nature exacte des OVNIs : réalité ou illusion ; et dans le cas de la réalité confirmée : origine naturelle ou extraterrestre.

La raison officielle de ce refus d'aller plus loin, d'entrer dans la démarche scientifique d'investigation, sera (officiellement) basée sur ce raisonnement, qui est un magnifique sophisme : "puisque les OVNIs ne peuvent pas être réels, pourquoi les étudier pour s'en assurer ?". Même des initiatives prises localement, par des responsables de bases militaires, faisant appel au volontariat de leurs troupes sur place, en utilisant des matériels déjà disponibles, seront refusées, sans autre commentaire.

L'auteur démontre que ces interdictions furent autant d'occasions manquées d'en savoir plus sur les OVNIs, et de pouvoir alimenter la communauté scientifique avec des données tangibles et incontestables à même de leur permettre de définitivement trancher sur la réalité du phénomène (dès le début des années 1950). Il explique pourquoi, selon lui, cette position fut plus basée sur l'incompétence du haut commandement que due à une volonté délibérée de cacher des choses. Chacun des lecteurs de ce livre se fera sa propre opinion, sur ce point précis, à la lecture.

Je sais qu'il ne faut pas mettre systématiquement sur le compte de la volonté de dissimulation, de l'intention de manipulation, et autres attitudes volontaires et nuisibles, ce qui peut parfaitement s'expliquer par la simple imbécillité des personnes concernées, mais je ne peux m'empêcher de penser que, même chez les militaires (où penser, c'est déjà désobéir), la bêtise à également des limites au-delà desquelles il faut chercher d'autres explications.

Étrangement, alors qu'il est conscient de ce manque d'investigation sérieuse, et qu'il le dénonce, le rédacteur du livre en fait autant : sur un cas douteux, il envisage l'usage du polygraphe (ce que l'on appelle un "détecteur de mensonge", en France), puis il y renonce ; sur le cas (l'observation de Kenneth Arnold) qui a lancé le thème des OVNIS, à l'époque, on lui signale deux autres témoins, indépendants, pouvant corroborer et même donner d'autres informations sur ce qui a été vu, et il décide de ne pas les rencontrer, alors qu'il est sur place...

Le livre est également truffé d'informations plus particulières, mais néanmoins intéressantes, parce qu'elles permettent le calage de certaines chronologies ufologiques : dès cette époque, l'on sait qu'il existe une forte différence entre le rendu sur une image photographique et l'aspect visuel, d'un OVNI nocturne, et l'on entrevoit pourquoi ; dès cette époque, ont été signalés des OVNIs triangulaires, et montrant les phénomènes de dissociation (un seul OVNI se démultipliant tout à coup en plusieurs répliques, autonomes) dont l'on parle souvent de nos jours ; dès cette époque, outre les disques, les cylindres, les triangles, l'on observe également des sphéroïdes, des ovoïdes, et des formes composites (en cornet de glace, etc.) ; dès cette époque, des cas d'interactions entre OVNI au sol et humains sont signalés, avec des conséquences physiques pour les témoins ; dès cette époque l'on constate et l'on analyse des altérations de la végétation, au niveau racinaire, à l'endroit d'un atterrissage d'OVNI (treize années avant le cas de Valensole, et les travaux plus complets de M. Michel Bounias), etc.

En résumé, je conseille la lecture de ces deux ouvrages, à toutes celles et à tous ceux qui ne les connaissent pas, que vous soyez une personne débutante, ou déjà bien avancée sur le sujet. Toutefois, et compte tenu de l'époque de leur rédaction, ces deux livres n'envisagent, comme explications du phénomène, que les hypothèses les plus basiques : origine terrestre (anglaise, américaine, soviétique) ; ou bien, origine extraterrestre (au sens de spatiale).

Ce n'est que plus tard que d'autres hypothèses (multi-univers, autres dimensions, etc.), seront intensément prospectées, les premières ne pouvant plus suffire à expliquer certaines manifestations. Autre absence notable : la mention des crashs (allégués) d'OVNIs, censés s'être pourtant déjà produits (en Amérique et ailleurs dans le monde), à la date de publication de ces deux livres. A l'exception d'une allusion très vague, et vite balayée (comme ayant été un canular).

Ces deux titres sont immédiatement téléchargeables, au format TXT compressé, et sans devoir passer, comme c'est le cas sur d'autres sites, par toute une série d'obligations contraignantes et inquisitoriales (ouvrir un compte, s'identifier, etc.).

----------

En plus de ces deux titres, le site déjà mentionné contient encore bien d'autres ouvrages, dont certains sont également en lien avec l'objet de notre site.

L'on peut notamment y trouver (et télécharger) la plupart des ouvrages de Charles Fort, dont le célèbre "Livre des Damnés, d'où je reproduis maintenant un extrait, que je trouve particulièrement propice à quelques réflexions. Il est dommage que l'auteur ne donne pas explicitement les sources qui l'incitent à émettre les avis suivants :

"...Would we, if we could, educate and sophisticate pigs, geese, cattle? Would it be wise to establish diplomatic relation with the hen that now functions, satisfied with mere sense of achievement by way of compensation?

I think we're property. I should say we belong to something: That once upon a time, this earth was No-man's Land, that other worlds explored and colonized here, and fought among themselves for possession, but that now it's owned by something: That something owns this earth, all others warned off.

Nothing in our own times, perhaps, because I am thinking of certain notes I have-has ever appeared upon this earth, from somewhere else, so openly as Columbus landed upon San Salvador, or as Hudson sailed up his river. But as to surreptitious visits to this earth, in recent times, or as to emissaries, perhaps, from other worlds, or voyagers who have shown every indication of intent to evade and avoid, we shall have data as convincing as our data of oil or coal-burning aerial super-constructions.

But, in this vast subject, I shall have to do considerable neglecting or disregarding, myself. I don't see how I can, in this book, take up at all the subject of possible use of humanity to some other mode of existence, or the flattering notion that we can possibly be worth something.

Pigs, geese, and cattle. First find out that they are owned. Then find out the whyness of it.

I suspect that, after all, we're useful, that among contesting claimants, adjustment has occurred, or that something now has a legal right to us, by force, or by having paid out analogues of beads for us to former, more primitive, owners of us, all others warned off, that all this has been known, perhaps for ages, to certain ones upon this earth, a cult or order, members of which function like bellwethers to the rest of us, or as superior slaves or overseers, directing us in accordance with instructions received-from Somewhere else-in our mysterious usefulness.

But I accept that, in the past, before proprietorship was established, inhabitants of a host

of other worlds have-dropped here, hopped here, wafted, sailed, flown, motored, walked here, for all I know-been pulled here, been pushed; have come singly, have come in enormous numbers; have visited occasionally, have visited periodically for hunting, trading, replenishing harems, mining: have been unable to stay here, have established colonies here, have been lost here; far-advanced peoples, or things, and primitive peoples or whatever they were: white ones, black ones, yellow ones..."

En français, et en espérant que la traduction est correcte :

"...Voudrions-nous, si nous le pouvions, instruire et faire évoluer des cochons, des oies, du bétail ? Serait-il judicieux d'établir des relations diplomatiques avec la poule qui actuellement fonctionne, satisfaite de son simple sentiment d'achèvement, en compensation ?

Je pense que nous sommes un bien. Je devrais dire que nous appartenons à quelque chose : qu'à une époque, cette terre était un 'No-man's Land", que d'autres mondes explorèrent et colonisèrent, et qu'ils se battirent entre eux pour en avoir possession, mais que désormais elle est détenue par quelque chose. Que quelque chose détient cette terre, tous les autres étant empêchés de le faire.

Rien, de notre temps, peut-être (parce que pense à certaines notes que je détiens), n'est jamais apparu sur cette terre, depuis un autre quelque part, aussi ouvertement que Christophe Colomb débarqua à San Salvador, ou bien ainsi que Hudson remonta son fleuve. Mais plutôt comme de furtives visites sur cette terre, à des époques récentes, ou bien en tant qu'émissaires, peut-être, en provenance d'autres mondes, ou bien encore comme des voyageurs qui ont montré tous les indices d'une intention d'évasion et d'évitement, dont nous aurons des indications aussi convaincantes que nos indications de super-constructions aériennes brûlant pétrole ou charbon.

Mais, c'est un vaste sujet, et je dois procéder à des tris et des mises à l'écart, moi-même.

Je ne vois pas comment, dans ce livre, prendre en compte la totalité du sujet d'un possible emploi de l'humanité pour quelque autre mode d'existence, ou bien la flatteuse notion que nous pouvons éventuellement valoir quelque chose.

Cochons, oies, bétail. D'abord découvrir qu'ils sont une propriété. Ensuite en découvrir la raison.

Je suspecte que, après tout, nous sommes utiles ; que, parmi les demandeurs en compétition, des arrangements ont eu lieu, que quelque chose désormais a un droit légal sur nous, par la force, ou bien en ayant payé pour nous avoir, avec l'équivalent des perles, à des propriétaires plus primitifs ; les autres étant mis à l'écart ; que tout cela a été connu, peut-être depuis très longtemps, de certains sur cette terre, un culte ou bien un ordre, dont les membres agissent comme des meneurs du troupeau que nous sommes, ou bien comme des esclaves encadrants ou bien encore comme des contremaîtres, nous dirigeant en accord avec les instructions reçues, d'un autre quelque part, dans le cadre de notre mystérieuse utilité.

Mais je considère que, dans le passé, avant que la possession ne soit établie, des habitants d'un grand nombre d'autres mondes ont mis le pied ici, ont débarqué ici, flotté, navigué, circulé, roulé, marché ici, pour ce que j'en sais ; ont été attirés ici, ont été poussés ici ; sont venus isolément, sont venus en très grand nombre ; ont très rarement visité, ont visité régulièrement pour chasser, commercer, réapprovisionner des harems, exploiter des gisements ; ont été incapables de rester ici, ont établi des colonies ici, ont été abandonnés ici ; peuples très avancés, ou entités, ou bien peuples primitifs, ou quoi que ce soit d'autre qu'ils étaient : des blancs, des noirs, des jaunes..."

--------

Autre ouvrage présent : "I Remember Lemuria and The return of Sathanas", de Richard S. Shaver, en 1948. Un texte de science fiction contemporain de la période "moderne" des manifestations ufologiques. Les thèmes qui le composent semblent avoir constitué les germes de bien des éléments que l'on va trouver ensuite dans certaines opinions sur la nature et la matérialité du phénomène ovnien : bases secrètes et souterraines, peuplées de créatures exobiologiques, etc.

Et ce n'est pas tout, si l'on se donne la peine de fouiller le site évoqué, à partir de ce lien :

http://www.sacred-texts.com/ufo/index.htm

--------

ANOMALIE OU ALEAS STATISTIQUE ?

Les "rencontres" entre OVNI et appareils civils (fret et passagers) ou bien militaires sont nombreuses, et il en est arrivées avec des hélicoptères. Je n'ai jamais lu le moindre rapport de rencontre entre un OVNI et un planeur. Est-ce dû au fait que j'ai manqué ce type de rapport, ou bien qu'il n'en existe pas ? Et dans la deuxième hypothèse, pourquoi donc n'en existe-t-il pas ?

L'on peut déjà objecter que les planeurs ne volent pas de nuit, ce qui réduit de moitié les possibilités de "rencontres" (par rapport aux autres aéronefs déjà cités), et c'est vrai.

Mais cela ne suffirait pas à annuler toute possibilité.

Alors, l'on peut avancer que le nombre de planeurs en vol, partout dans le monde, est bien inférieur à celui de tous les appareils civils et militaires, et c'est encore vrai. Mais il devrait quand même se produire des rencontres, même plus rares. De plus, sur une année, dans le monde entier, je pense que les heures de vol cumulées de tous les planeurs existants doivent se monter à un total non-négligeable.

L'on peut aussi objecter que les planeurs, contrairement aux autres appareils mentionnés, sont cantonnés aux domaines aériens des terres émergées, tandis que les autres parcourent aussi les domaines aériens des zones maritimes (qui sont plus importantes que les zones terrestres), et cette fois encore, l'objection est valable. Toutefois, elle n'est pas non plus suffisante pour expliquer cette anomalie (si elle est confirmable).

Un autre fait doit être mentionné : les pilotes de planeurs sont, avec les pilotes militaires, ceux qui sont le plus en veille constante de leur environnement. Et, toute personne qui a au moins effectué un vol en planeur sait que la verrière offre un très grand champ de vision, et que les angles morts sont très réduits. Deux facteurs qui contribuent à faire des pilotes de planeurs de très bons observateurs de leur environnement proche et lointain. Plus que des pilotes de ligne qui, une fois en vol de croisière, aidés par le pilote automatique, et l'assurance du contrôle aérien qu'il n'y a que leur appareil (au même niveau de vol et dans un rayon de quelques dizaines de nautiques, sinon plus), peuvent relâcher leur attention, notamment lors des grands trajets intercontinentaux.

Si, comme je le disais en début de ce chapitre, n'existent réellement pas de rapports de "rencontres" OVNI/planeur, alors qu'il devrait statistiquement en exister (même en nombre restreint), il serait intéressant de s'interroger sur les raisons d'un tel hiatus.


LES "VAGUES"

Ayant échangé sur ce thème, en messagerie privée, avec un autre membre de ce forum, je reprends ici certains des éléments alors abordés, et j'en ajoute d'autres.

Le phénomène de la "vague" d'apparitions d'OVNIs semble ne pas être uniquement contemporain (cf. "Wonders in the sky", de Jacques Vallée), mais avoir plutôt existé à d'autres époques, dont la dernière, de nature "historique", et qui a laissé des traces consultables (ce qui n'exclue pas la réalité d'autres encore, mais dans des régions et des époques où les témoins furent plus rares et les traces nulles) fut celle des "airships" nord-américains, au dix-neuvième siècle.

Bien des explications ont été avancées, pour expliquer ces phases de "hautes eaux" et de "basses eaux", dans la fréquence des observations d'OVNIs, et aussi leur variabilité géographique (de manifestation).

L'une des premières idées qui vient à l'esprit, c'est de chercher un lien entre des évènements terrestres (ou plutôt leur intensité et/ou leur variabilité) et une possible intensité et/ou variabilité des observations rapportées. Donc, l'on est dans la démarche de tenter de prouver un lien, une corrélation, entre des faits terrestres et les activités aliennes.

Bien entendu, la concomitance (la simultanéité) n'est pas le couplage (le lien réel entre un "acteur" et un "agis"), et c'est là que les choses de se compliquent déjà. Même si, statistiquement, l'on pouvait dépasser ce stade et avoir de bonnes raisons d'avancer une corrélation entre certaines manifestations terriennes et d'autres, aliennes, il faudrait ensuite s'attaquer à la répartition des rôles : qui est la cause et qui est l'effet, et pourquoi. Arrivé à ce niveau, la palette des choix s'agrandit encore : les terriens sont la cause et les OVNIs sont les conséquences (des faits terrestres ont une action sur les manifestations d'OVNIs) ; les OVNIs sont la cause des actions terrestres (la présence des OVNIs entraîne l'apparition de certains faits sur Terre) ; les faits terrestres corrélés à certains actes ovniens sont en fait en influence mutuelle (des uns vers les autres, et réciproquement) ; les faits terrestres corrélés à certains actes ovniens sont tous deux "actionnés" par un mécanisme tiers et commun, etc.

Autre hypothèse envisagée : celle d'un lien entre les vagues et des configurations astronomiques particulières, en tout cas celles que nous connaissons, et donc celles qui nous sont proches (ce qui n'exclue donc pas que d'autres configurations astronomiques soient en jeu, celles qui prévalent "chez eux"). Il semble qu'aucun lien n'ait jamais été établi entre nos éphémérides astronomiques et les vagues d'OVNIs. L'on a tenté la même chose avec des phénomènes physiques : météorologiques, solaires (comme les éruptions chromosphériques, etc.). Rien de significatif non plus n'en a émergé.

L'on peut envisager tellement d'autres possibilités, sans aller cherche de l'extraordinaire : des raisons liées à leur environnement civilisationnel (évènements sociaux, politiques, religieux, etc.), des contraintes biologiques (respect de certains cycles de développement), technologiques (la rareté endémique de la source d'énergie nécessaire, qui oblige à attendre que le stock soit suffisant ; ou bien sa disponibilité variable en fonction de phénomènes inconnus) ; des limites imposées par la nature même du mécanisme de voyage (attente de circonstances favorables et discontinues), etc.

S'il est avéré que, jusqu'à l'orée du vingtième siècle, les incursions chez nous étaient limitées, même lors des vagues, tandis qu'il y a eu une montée en puissance, depuis environ un siècle, l'on peut également invoquer bien des explications : une plus grande disponibilité des moyens nécessaires, une plus grande nécessité (et/ou envie) de faire le déplacement, etc.

Et, sur ce dernier point, les explications plausibles abondent aussi. J'en retiens juste une, par comparaison avec ce qu'a vécu l'Empire Romain, quelques décennies avant son effondrement.

Vous savez tous que des peuples qui jusque là s'étaient contentés de brèves incursions dans l'empire romain se sont alors mis à y déferler en nombre. Ce que les historiens n'ont pu comprendre que plus tard, et qui était ignoré des contemporains de ces grandes invasions, c'était qu'il y avait une conjonction entre un affaiblissement de la puissance militaire romaine (élément connu), d'une part, et un effet de dominos, à l'échelle du continent européen et même eurasiatique (élément inconnu pendant longtemps).

Si ces "barbares" envahirent l'Empire Romain, c'est qu'ils y étaient obligés, poussés par d'autres peuples, situés plus à l'Est et eux-mêmes bousculés par d'autres peuples situés encore plus à l'Est, etc. L'on pourrait imaginer (et imaginer seulement) un phénomène similaire, à l'échelle galactique ou bien inter-galactique (ou bien interdimensionnelle), qui pousserait les Aliens (certains Aliens, les plus voisins de nous) dans notre pré carré.


L'EMISSION DE DIRECT 8

Je partage l'avis général, des membres de ce site, sur la médiocrité globale de ce documentaire, diffusé en début mars 2012.

Toutefois, il présentait quelques pépites notables.

Tout d'abord, avec le cas de Phœnix, dont le récit donne l'occasion de voir une démonstration, aussi implacable que précise, de la façon dont une conseillère municipale, ayant voulu en savoir plus que la version officielle, sur le phénomène qui s'est déroulé au-dessus de cette ville, a été ridiculisée par la presse, les médias, les autres membres des autorités civiles, au point qu'elle dut quitter son poste. Un exemple typique de la façon dont un témoin gênant, ou bien un officiel un peu trop curieux, peut être mis "hors de combat".

Ensuite, l'écoute attentive (et informée) de certains des interviews menées auprès d'intervenants français pouvait être très instructive, par moment, malgré leur grande brièveté (individuelle et collective). Soit par ce qui était dit (ou presque dit), soit par la façon dont c'était dit (notamment les mots employés, mais aussi certaines inflexions de voix et tournures de phrases), soit en fonction de ce qui n'était pas dit (en creux, donc) mais qui était alors mis en relief, paradoxalement. J'ai pu en extraire quelques indices très intéressants, ou bien cela m'a donné la confirmation d'hypothèses préalables.

Il a peut-être été de même pour d'autres personnes, bien placées (et mieux que moi), et certains "professionnels", aussi.


BIOLOGIE ET ETHOLOGIE ALIENNES

Si (je dis bien si) existent réellement des entités qui correspondent aux descriptions qui sont faites des Aliens dits "petits gris", que pouvons-nous envisager (seulement envisager) de leur morphologie ? Leur corps est bien plus petit, mais aussi plus fin, que celui des humains moyens, tandis que leur tête est macrocéphale (par rapport à celle des terriens), et pas en rapport de proportion avec leur corps (toujours par rapport à la proportion qui prévaut chez les humains).

Si leur reproduction est sexuée, si leurs femelles ont un squelette similaire (pas identique) à celui des femelles humaines, si leur boîte crânienne est semi-rigide lors de la naissance, et si la macrocéphalie de leur espèce existe déjà à l'état fœtal, l'on peut douter de la possibilité d'un accouchement similaire à celui des Terriennes. Donc, l'on peut envisager (supposer) qu'ils recourent à ce que nous n'allons pas tarder à maîtriser : la gestation extra-utérine (autrement dit : la gestation artificielle).

Bien entendu, cette technique ne leur aura été possible qu'à partir d'un certain niveau de développement technique, mais alors, comment faisaient-ils avant ? Ce qui amène à envisager que cette macrocéphalie n'a pas été toujours présente. Auquel cas, qu'est ce qui aurait pu l'entraîner ? Un phénomène naturel d'évolution ? Oui, mais uniquement s'il a eu lieu après qu'ils soient devenus capables de gérer la gestation artificielle, sinon, ils auraient tous disparus, l'accouchement étant devenu impossible.

Autre possibilité : ce phénomène a été déclenché artificiellement, dans le cadre d'une volonté d'ingénierie biologique portant sur leur propre espèce, dès qu'ils ont pu assurer la gestion artificielle et la modification du volume crânien (et de son contenu). Pourquoi avoir procédé à un tel changement ? L'explication la plus plausible, c'est qu'elle a tété décidée, cette modification, pour augmenter le volume crânien, ce qui donnait las possibilité d'en faire autant avec le volume cérébral, afin d'augmenter la puissance cognitive de l'espèce.

Sauf que, il y a des interrogations qui apparaissent alors. D'abord en terme d'énergie : un cerveau humain, pour lui tout seul, consomme 25 % de l'énergie élaborée pour assurer le fonctionnement normal de l'organisme humain (au repos). Et, chez un adulte humain, le cerveau représente une faible partie du volume corporel total. Avec les "petits gris", leur cerveau (s'il remplit bien le volume crânien que mentionnent les témoins), et si son mode de fonctionnement est proche du nôtre, doit consommer bien plus d'énergie que le nôtre, et surtout doit accaparer bien plus de cette énergie, corrélativement au moindre volume du reste de l'enveloppe corporelle (très inférieure à la nôtre).

Ce qui doit poser des problèmes de gestion du bilan énergétique. A moins que, justement, l'hypertrophie cérébrale se soit faite au détriment du reste de l'organisme, d'où son atrophie relative. Puisque leur corps est bien plus petit et chétif que le nôtre, cela libère d'autant plus d'énergie pour le cerveau, bien plus exigeant en énergie que le nôtre.

Sauf que, encore une fois, l'on se heurte à des contradictions apparentes. D'abord, il y a le fait que cette énergie, indispensable en grande quantité, pour nourrir ce cerveau géant, il faut bien l'élaborer et la fournir. Si c'est par voie biologique, via un processus de digestion, l'on devrait voir un organisme pourvu d'un plus gros système digestif que le nôtre, car seul capable de traiter le volume de nutriments indispensable à la production de cette énergie. Sauf si, bien sûr, ils se nourrissent de produits bien plus concentrés que les nôtres ne le sont, assurant ainsi un apport très important d'énergie assimilable, sous un très faible volume.

Autre contradiction à relever : le fait que, selon les témoins, les "petits gris" font montre d'une force musculaire très importante et supérieure à la nôtre, ce qui est en contradiction apparente avec leur chétivité rapportée. Soit leurs fibres musculaires sont d'une toute autre constitution que les nôtres, soit d'autres mécanismes sont en jeu (l'on peut envisager que les témoins, sans s'en rendre compte, n'ont pas, pour une raison ou pour une autre, leur force physique habituelle, quand ils sont confrontés à ces Aliens, ce qui donne aux témoins l'impression fausse que la force des Aliens est supérieure à celle des Humains).

Et, la liste des "anomalies" n'est pas close. Notre cerveau ne se contente pas d'engloutir une bonne partie de l'énergie disponible dans notre organisme, il est également très affamé d'oxygène, pour son fonctionnement. Le cerveau supposé des Aliens doit exiger encore plus d'oxygène, ce qui devrait se traduire par une hypertrophie de leur cage thoracique. Or, tout au contraire, cette dernière est bien inférieure à la nôtre. De plus, les témoignages font mention de narines quasi-invisibles et de bouches vestigiales, ce qui ne "cadre" décidément pas. Explication plausible : leur atmosphère est bien plus riche en oxygène que la nôtre.

Sauf que, les témoins (lors d'abductions) ayant été censés être amenés à bord de vaisseaux Aliens, ne semblent pas avoir noté une modification de leur rythme respiratoire ni ressenti les effets de l'hyper-oxygénation. Alors, il faut peut-être supposer la présence d'une super-hémoglobine alienne ?

Mais, il reste encore une autre interrogation : un tel volume de cerveau, du fait de sa consommation d'énergie et d'oxygène, nécessite également un fort débit sanguin, en tout cas plus que notre cerveau. Cette fois encore, l'atrophie du corps, la minceur du cou, etc., ne plaident pas pour un puissant système cardiovasculaire.

Décidément, il y a bien des choses qui ne "collent" pas dans la physiologie des Aliens de type "petits gris", s'ils sont des êtres biologiques, avec une structure basée sur les mêmes corps chimiques que les nôtres, même si leur évolution a créé des spécificités qui leurs sont propres.

Et, n'oublions pas, non plus, que ces Aliens agissent dans notre environnement sans être victimes de l'effet H.G. Wells (cf. la guerre des mondes). Autrement dit, ils semblent supporter comme nous tous les micro-organismes qui pullulent dans notre environnement. Alors que nous, sur une autre planète, même avec une atmosphère similaire à la nôtre, nous serions obligés de porter des scaphandres étanches, pour nous protéger de toute infection alienne.

Leur physiologie leur permet-elle de se défendre contre toute attaque pathogène, même différente de celle de leur propre environnement ? A moins que leur biochimie soit si différente de la nôtre, que les agents pathogènes de notre planète sont sans effets sur eux, faute " d'avoir prise ", que ce soit sur ce qui leur sert d'ADN (en ce qui concerne nos virus), ou bien sur d'autres éléments de leur machinerie cellulaire (en ce qui concerne nos bactéries).

Et les supposés "petits gris" ne sont pas l'exception, puisqu'il existe des témoignages d'Aliens dits "nordiques", se baladant également dans notre environnement, sans équipements de protection (contrairement à ce que nous aurions à faire, si nous étions chez eux).

Du coup, les biens plus rares témoignages faisant mention d'autres entités, de morphologies pourtant parfois déroutantes, et vues portant des combinaisons, des respirateurs, des casques, semblent plus "logiques" (extraterrestres se protégeant de l'atmosphère locale et/ou de ses germes).

Certaines personnes ont envisagé que les Aliens étaient des androïdes (plutôt des "alienoïdes") ou bien des robots, ce qui couperait court aux interrogations précédentes.

Peut-être, mais alors, c'est une ribambelle d'autres questions qui surgissent à leur tour.

Quand on fait que la robotique, l'on peut donner la forme que l'on veut à ses créations. Pourquoi, dans ce cas, leur avoir donné cet aspect ? Parce que l'on a voulu les faire "ressemblants", et à l'image de leurs créateurs ? Donc, étant plus des cyborgs que des robots ? Il aurait été plus intéressant, quitte à injecter ces entités dans notre environnement, à se donner la peine de les faire le plus possible à notre image, ce qui aurait rendu leur présence bien moins notable (et inquiétante).

Sauf si, justement, l'on a voulu mettre en évidence, et en avant, ce haut coefficient d'aliennité (donc ne pas jouer la dissimulation, ni la similarité d'espèce), dans un but précis. Mais alors, lequel ?


CENSURE ET OVNI

Il convient de bien distinguer différents aspects de la censure, dont beaucoup de gens pensent qu'elle est appliquée au phénomène OVNI.

En ce qui concerne les observations d'OVNIs, faites par les témoins, la reprise de leurs propos, que ce soit par la rédaction de livres, par la réalisation d'émissions, etc., il ne semble pas s'exercer une censure impitoyable, de la part des autorités, à l'exception de certains pays (et parfois uniquement à certaines époques, liées à certains types de régimes politiques).

Là où la censure semble, par contre, être sans faille, c'est en ce qui concerne ce que les États, ou plutôt ce que certaines entités nichées dans certains États, savent réellement du phénomène, sous toutes ses formes. Et, cette censure semble encore plus stricte (si c'est possible), sur ce que ces entités font de ce qu'elles savent du phénomène. Avec un minimum de réflexion, il est aisé de comprendre pourquoi la censure s'exerce sur les deux derniers points, et pas sur le premier.


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Janus

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