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Janus
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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni Empty Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Ven 18 Fév 2011, 17:57
Bonsoir,

Ne pouvant pas insérer certains de ces chapitres dans d'autres parties du site (verrouillées), je les regroupe ici. Les thèmes abordés ne sont pas nouveaux, sur ce site, mais peut-être certaines réflexions, et détails, ici et là.

DENSITE REELLE :

Il y a les OVNIs (UFOs) que l'on voit, et tous les autres...

Supposons que leur répartition soit plus ou moins régulière (temporellement et géographiquement), sur notre planète.
Déjà, environ 70 % du globe est constitué d'eau salée, peu fréquentée, hormis les lignes régulières des navires de haute
mer qui sont aux océans ce que sont les couloirs aériens à l'aviation (des zones très étroites et très fréquentées, mais
séparées par de vastes espaces déserts). Et, la nuit, beaucoup de navire sont sur pilote automatique, avec le radar anti-collision activé (au cas où), tandis que tout le monde à bord roupille.

Pour les 30 % de terres émergées, il y a encore les portions quasi-désertiques ou désertiques, où les témoins potentiels
sont rares. Plus celles où l'environnement fait écran (forêts denses, etc.).

Et puis, il y a aussi les zones peuplées mais dont la couverture nuageuse dissimule tout ce qui se passe au dessus (cette
couverture nuageuse occulte également le ciel, en mer...).

Enfin, même en peuplement dense et avec un ciel dégagé, il y a le comportement humain usuel (surtout en ville et dans les
régions occidentales) qui incite peu de gens, peu de fois, à lever le nez vers les cieux, pour les scruter...

Sans oublier qu'à certaines heures, mêmes dans les endroits géographiquement très peuplés, il n'y a guère de gens dehors.

Pour ajouter à cette succession de filtres sélectifs, il semble que certains OVNI aient la faculté d'être visible ou pas,
sans que l'on sache si cette visibilité est liée ou non à une présence physique simultanée (en d'autres termes, peut-être
peuvent-ils être présents physiquement, dans la zone d'observation, sans être visibles).

Et pourtant, en dépit de tous les facteurs limitants cités, le nombre d'observations annuelles crédibles et non-explicables
reste impressionnant...

Qu'en serait-il, de ce nombre, si toutes les contraintes précédentes n'existaient pas (toujours avec l'hypothèse d'une
répartition homogène, à l'échelle macroscopique du temps, sur une année)...

Sans parler de l'utilisation (constatée) du milieu marin, quasiment inobservable à l'oeil, en plus du milieu aérien.



EVOLUTION TECHNOLOGIQUE :

Je ne suis pas le premier à avoir fait ce constat, mais l'OVNI du jour (enfin, de l'époque considérée) semble toujours être
d'une technologie un peu en avance sur celle du moment considéré (cf. les airships au 19ème siècle proches des dirigeables
qui allaient être possibles ; puis les disques classiques dont des recherches en MHD semblent pouvoir bientôt expliquer
certaines performances comme la vitesse supersonique sans "bang" sonique ; puis les modèles pouvant procéder à des
matérialisations/dématérialisations immédiates, etc.).

Comme si ces engins restaient toujours juste assez en avance sur notre technologie pour juste se mettre hors de portée...
Nous serions amenés à inverser les rôles, sur une planète tierce, qu'utiliserions-nous, nous-mêmes, dans l'atmosphère de
cette planète ? Le dernier cri de notre technologie, ou bien des engins démodés chez nous, mais bien suffisants pour tenir
la distance vis à vis de la technologie des habitants du lieu, quitte à monter progressivement en gamme, pour garder cette
marge de sécurité, au fur et à mesure de leur développement...

A moins que, l'aspect de l'engin soit une chose, et la technologie derrière une autre, le premier élément étant choisi pour
des raisons qui nous échappent, mais les principes de propulsion étant les mêmes.

Se contenter d'une technologie juste supérieure, c'est aussi un moyen de ne pas dévoiler les autres...

A moins que... (mais, je vous suggère de relire la fable de La Fontaine "l'aigle et le roitelet", pour ce qui pourrait
constituer une autre explication...).



LES FAUSSES JUSTIFICATIONS DE L'ABSENCE DE REALITE DU PHENOMENE

Je règle d'abord son compte à celle de l'observation visuelle non-corrélée par le radar.

Pendant longtemps, cette non-visibilité radar a été brandie comme la preuve absolue et incontestable de la non-réalité de
l'observation visuelle, au même moment. A l'époque des avions furtifs, qui oserait encore dire : "si ce n'est pas observé
au radar, ce n'est pas là" ? Si nous pouvons le faire, "ils" le peuvent aussi.

Mais, il y a toujours eu une autre raison, soigneusement passée sous silence. Tout le contrôle aérien, depuis environ les
années 1960/1970, repose sur des radars dits "secondaires", c'est à dire dont l'image restituée, et visible par le
contrôleur aérien, a été traitée par des calculateurs. Cette image est à base d'icônes, de symboles divers (code du
transpondeur, altitude, cap, etc., etc.), et ce n'est pas l'écho du radar qui est observé mais sa restitution organisée. Le
calculateur peut être réglé pour ne pas montrer les échos fixes ou à basse vitesse (moins de 40 noeuds, par exemple), ni
les échos d'une vitesse supérieure à une certaines limite, et surtout pour ignorer les échos qui ne répondent pas à
l'impulsion du radar avec l'émission d'un code transpondeur...

Par contre, un radar dit "primaire" montre une image brute de ce que l'antenne capte quand l'impulsion initiale revient à
la station après écho sur des cibles aussi diverses que certains phénomènes météorologiques pluie...), des objets fixes
(grande tour métallique, montagne, par exemple), groupe d'oiseaux ou d'insectes en vol, avions, ballons, etc., etc.
Bref, il montre tout, sans filtrage systématique. S'il y a renvoi d'écho, avec une intensité suffisante, c'est visible sur
le "scope". Ce type de radar primaire est dévolu aux militaires (qui ont aussi des radars secondaires), tandis que le
modèle secondaire est l'outil de travail usuel du contrôle aérien civil.

Quand on dit : rien n'a été observé sur le radar de l'aérodrome local, il faut entendre : rien n'a été observé sur le radar
secondaire paramétré pour ne voir que les avions et les autres aéronefs normaux (avec transpondeur). Certains de ces radars
ont une possibilité de passer en mode primaire, ou bien le contrôleur peut solliciter une image primaire, d'un autre radar,
mais c'est fait dans des circonstances rares et particulières.



Maintenant, je passe à la moquerie systématique dont étaient l'objet ceux qui affirmaient avoir été paralysés par une sorte
"d'arme" brandie par un alien, ou bien avoir entendu qu'on leur parlait "dans la tête". Désormais, l'on connait, et l'on
étudie, les propriétés des micro-ondes radioélectriques, pulsées (en basse fréquence), qui peuvent agir sur les centres
nerveux responsables du contrôle volontaire des mouvements, ou bien influer au niveau de certaines autres aires cérébrales
dont celles liées à l'audition. Nous n'en sommes pas (officiellement) au même niveau de performance que "les autres", mais
on s'en approche.



LES UTILISATEURS

Si l'on pose le postulat que les descriptions physiques faites sont au moins en partie réelles, cette planète est une vraie
plaque tournante de toutes les races environnantes (cf. men in black). Est-ce réellement possible ?

Rien ne s'oppose à ce que l'évolution, sur chaque planète portant la vie, ait suivi ses propres voies pour aboutir aux
formes, tailles, comportements rapportés. Et la dimension de notre simple galaxie, pour ne pas parler des autres, est
suffisante, avec les estimations actuelles (et toutes les découvertes récentes en ce domaine) pour statistiquement avoir
environ 400 planètes de type Terre.

Supposons, toujours, que la Terre est découverte (ou déjà connue) par une seule espèce disposant de la capacité au voyage
interstellaire. Il est évident que si cette espèces dispose de cette capacité, il lui est très facile d'entrer en contact
avec d'autres espèces disposant des mêmes possibilités.

Du coup, ce qui est connu (notre planète) par une espèce l'est aussi de toute les autres, à très brève échéance, ce qui
pourrait expliquer le cosmopolitisme alien apparent, chez nous.

Si l'on fait un croisement entre la densité des observations cumulées sur une année, la variété des engins vus, la
diversité de leurs occupants, on finit par se demander ce que fait toute cette alienité, si souvent, depuis si longtemps,
chez nous...

Et là, tout est envisageable, bien que certaines hypothèses ne tiennent plus guère debout (tout du moins avec notre
logique). Et, tout particulièrement, celle qui avait cours dans les années 1950/1960, et qui sentait bon le
planétocentrisme : la mission d'exploration scientifique (cf. les grandes expéditions humaines des siècles précédents, ou
bien nos propres sondes interplanétaires). Et effectivement, à cette époque 1950/1960, les observations rapprochées avaient
toujours le même parfum : des entités observent le sol, prélèvent des échantillons, etc.

Sauf que, compte tenu de ce que doit être leur propre technologie (à commencer par la télédétection, comparée avec la
nôtre, déjà performante), et à la durée dans le temps de ces actions scientifiques, cette hypothèse n'est plus guère
crédible (et je ne suis, bien sûr, pas le premier à l'avoir pensé, loin de là). Pourquoi ces simulacres, alors ? Il y a
l'explication de Jacques Vallée (et sûrement d'autres)...

Hormis cette raison, qu'est-ce qu'ils font ici ? Quelque chose qui est hors de la portée de notre compréhension, du
tourisme (venez observer les bouseux de la galaxie, tarif réduit pour les familles), de la chasse (cf. Predator...)... Et à
quel titre (sont-ils des représentants : militaires, techniciens..., de sociétés structurées ; ou bien des banis de leur
propre civilisation ; et encore, des sortes de pirates ou de corsaires trafiquant ici et là ; des propriétaires soucieux de
leur troupeau, surtout depuis qu'il est capable de foutre le feu à l'étable...).



LA PERTE DE l'INNOCENCE

Toujours dans les années 1950/1960, il y avait une sorte de paradigme : l'OVNI et ses occupants sont amicaux ou neutres. Il
y avait de nombreux cas où les occupants se permettaient des interactions cordiales avec le témoin (échanges de signes de
la main, etc.). Et, même, de taper sur l'épaule du témoin, etc. (cf. le cas décrit dans ce site, sur le nord de la France
ou la Belgique). Pour un peu, on aurait pu porter des badges "touche pas à mon alien...".

Mais, très vite (et à l'époque cela avait été un peu un choc, cf. certains numéros de la revue du GEPA), il s'est avéré que
l'OVNI (et/ou ses utilisateurs) pouvait nuire et même tuer. Dans certains cas, on peut encore avoir le doute d'un effet
collatéral de la technologie employée, sans certitude d'une volonté délibérée de causer des dégats. Dans d'autres
situations, le doute n'est guère permis, notamment quand l'action nocive et/ou léthale est une réponse à une action
offensive de la part d'un engin (avion de chasse) ou d'un être terrestre (usage d'une arme à feu). Il y aussi d'autres cas
(cf. l'exemple africain, sur ce site) où c'est tout un groupe humain à la fois (un village complet) qui est "terminé", sans
hostilité initiale de leur part.

Si le sujet n'était pas, alors, si tragique, on pourrait ironiser sur les "soucoupes violentes". Et, je n'aborde pas le complexe et délicat phénomène des "abductions"...

Contrairement à mon état d'esprit d'il y a quelques décennies (bon, d'accord, de pas mal de décennies), en cas de situation
de type RR2 ou RR3, je ne risque plus de courir vers eux avec un bouquet de fleur (c'est une image, bien sûr), mais plutôt
de me transformer en élément du paysage (style "tous aux abris"), jusqu'à ce que la voie soit à nouveau libre.


ET NOUS, ET NOUS

Sans risquer de me tromper, on peut dire que nous sommes répartis en trois groupes, sur cette planète : ceux qui savent et
qui se taisent ; ceux qui se doutent et s'interrogent (cf. ce site) ; ceux qui ignorent et qui discourent (les médias)...



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Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Ven 18 Fév 2011, 18:30
Bonsoir,

Le phénomène OVNI est souvent corrélé à l'apparition de l'énergie nucléaire sur cette planète, soit la première partie du 20ème siècle.

Pourtant, si l'on en juge par certains récits "historiques" (les airships du 19ème siècle, à supposer que tous ne soient pas des "canards", et les rares traces plus anciennes, toujours délicates à interpréter, sur la nature réelle des faits rapportés), il y avait déjà une activité antérieure, semble-t-il.

Alors, cette activité a-t-elle augmenté avec l'entrée dans l'ère nucléaire (corrélation positive entre la variation du nombre d'observations et l'avancée nucléaire) ?

Il devrait être difficile, avant le début du 20ème siècle, et même un peu après, de disposer de données fiables et quantifiables, pour valider ou infirmer cette hypothèse.

En d'autres termes, les premières démarches sérieuses de collationnement systématique et de classification des observations, devenues possibles grâce aux moyens modernes de communication (téléphone, télex, télécopie), et aux outils (mécanographie, puis informatique) de traitement, sont toutes incluses dans l'ère nucléaire.

Il semble donc difficile de faire une comparaison statistique, entre avant le temps du nucléaire et après son début, en matière d'évolution du phénomène OVNI.

Par contre, dans cette ère nuclaire, l'on dispose déjà de données plus consistantes, utilisables pour chercher d'éventuelles corrélations entre le phénomène considéré et d'autres évènements.

Je dis bien des "corrélations" et non pas des "concommitances" (et faire le distingo entre ces deux possibilités n'est pas toujours facile...).

Toutefois, et sauf erreur de ma part, il ne semble jamais avoir émergé la moindre "règle", le moindre couplage avéré, entre les variations quantitatives (vagues) ou qualitatives (activités) du phénomène OVNI et des phénomènes autres (atmosphériques, astronomiques, géologiques, etc.).

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Ven 18 Fév 2011, 18:46
Bonsoir,

Je reviens sur l'analyse statistique ; et même l'analyse simple du phénomène.

Elle a toujours été entâchée de ce que l'on appelle le bruit (les fausses observations, c'est à dire une mauvaise interprétation d'un phénomène naturel), un bruit "naturel" auquel semble être venu s'ajouter un bruit "artificiel" (création volontaire ou pas, d'une confusion entre des cas réels et d'autres qui ne le sont pas : manipulation, mythomanie, etc.). On peut parler, ici, d'un vrai brouillage.

Il faut aussi tenir compte d'autre biais : la majorité des témoignages étant volontairement occultés par les témoins (par une crainte justifiée), et surtout pour les plus "significatifs". Sans oublier les fausses observations inversées (le témoin rationalise ce qu'il voit, et le rattache à du connu).

Ces points viennent s'ajouter à ceux du message juste précédent, pour fausser encore plus le travail que l'on peut tenter.

Il existe, en statistique (cf. les sondages) des méthodes de correction des biais potentiels, mais ces instruments sont comme les réglages possibles sur un équipement sonore : si l'on a la main trop lourde, l'on a un beau son, mais qui n'a plus grand chose à voir avec sa réalité.

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Ven 18 Fév 2011, 20:45
Bonsoir,

Je complète mes réflexions sur les analyses statistiques pour souligner un cas connu des risques de conclusions erronées : l'orthoténie d'Aimé Michel.

Si, comme je l'évoque dans les messages antérieurs, il semble difficile d'espérer tirer des enseignements probants, en matière de couplage entre les observations d'OVNI et d'autres phénomènes, il y a peut-être des choses à faire en matière d'évolution darwinienne des OVNI (c'est encore une image).

Je m'explique : il existe déjà des analyses, souvent sous formes de planches, des diverses typologies (disques, cylindres, triangles) d'engins observés, depuis les années 1950.

Je me demande si quelqu'un, quelque part, a utilisé les rapports d'observation accumulés depuis ce temps, pour ajouter la variable temps (et peut-être géographique) à ces planches comparatives et descriptives.

En d'autres termes, il s'agit de non seulement classer les OVNI par familles et sous-familles de formes, mais aussi de déterminer si le ratio de répartition, entre ces diverses formes, est stable ou non, et comment il a évolué depuis le début des observations de qualité (raréfaction de certains "modèles", apparition d'autres, et quand, et où, etc.).

Je me souviens avoir lu, dans un des ouvrages de Frank Edwards, à l'époque (début des années 1970), son commentaire sur le fait que les premiers OVNI n'avaient pas de système lumineux visibles, mais que cette caractéristique était apparue ensuite.

Une autre de ses remarques portait sur le fait que les premiers disques étaient pourvus d'une potence centrale (au milieu de la partie supérieure) qui avait ensuite disparu.

Je cite de mémoire, mais c'était à peu près cela.

Je pourrais ajouter, en espérant ne pas trop me tromper, que les premiers OVNI avec sources lumineuses visibles était d'une une luminosité variable, mais continue (pas d'extinction complète), tandis que les observations récentes font souvent mention de systèmes lumineux clignotants.

Je note au passage qu'un OVNI se déplaçant régulièrement et pourvu de feux clignotants, de nuit, est très facilement confondable avec un avion de ligne, surtout si le clignotement est similaire. Un bon moyen de ne pas attirer l'attention.



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Ven 18 Fév 2011, 21:56
Bonsoir,

Dans le chapitre "la fin de l'innocence", j'ai oublié de parler d'un autre danger potentiel, celui lié à la proximité même d'un alien, et le cas exemplaire du Brésil, en 1996 (au moins deux morts humains, semble-t-il), présent sur ce site, en est l'illustration parfaite.

Ce danger biologique (pour nous, et peut-être aussi pour eux) est-il particulier à certains d'entre eux ou bien à tous ? Dans le doute...

En tout cas, cela fait penser, mais en mode inversé, à la raison de l'échec des extraterrestres de "la guerre des mondes" de H.G. Wells, non ?

Rien d'extraordinaire à cela, car il est connu, depuis longtemps, juste sur cette Terre, que tout organisme exposé à des éléments biologiques nouveaux, court de grands risques (cf. les amérindiens et les maladies contagieuses amenées de l'Europe).

Toutefois, pour que les agents pathogènes nouveaux soient dangereux, il faut également que l'organisme hôte ne soit pas d'un genre biologique trop différent de celui dans lequel ils ont l'habitude de sévir (ou bien d'être simplement présent).

C'est la raison pour laquelle les maladies des plantes ne sont normalement pas transmissibles aux animaux (et le contraire), mais aussi pourquoi certaines maladies qui affectent certains animaux, n'ont aucun effet sur d'autres, d'autres espèces.

Dans le cas du Brésil, il semblerait que la chimie ou la biologie des aliens ait été suffisamment exotique pour être mortelle pour les humains contaminés, mais pas assez différente pour être empêchée d'agir nocivement.

Voilà un point de réflexion à creuser...



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Janus


Dernière édition par Janus le Ven 18 Fév 2011, 22:24, édité 3 fois
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Ven 18 Fév 2011, 22:03
Bonsoir Janus,

Force est de constater que les apparitions d'ovnis depuis les air ships jusqu'à ceux actuels, entreprendraient comme une évolution de camouflage, en se fondant dans les environnements qu'ils rencontrent...
Ou des situations aussi, en profitant d'une rentrée atmosphérique ou autre par exemple...

C'est comme s'ils connaissaient nos méthodes de preuves scientifiques, de façon à ce qu'ils soient tellement insondable que seul ceux qui contrôle les pays de ce monde comprennent leurs présences sans éveiller le branle bas d'une visibilité générale...

Peut être ont-ils une technique pour nous forcer à évoluer sans tout chambouler, en ne réussissant qu'a toucher ceux qui font que le monde est monde...

Je dois me faire des films !!!

Cordialement
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Ven 18 Fév 2011, 22:33
Bonsoir Antony s,

Le meilleur moyen de ne pas être détecté, en approche de la Terre, depuis l'espace lointain, c'est de le faire en restant masqué par la Lune (sauf satellite radar en orbite autour de la Lune). Mais on reste repérable, entre la Lune et la Terre (par radar).

De jour, on peut tenter une approche en restant "dans le Soleil" (en alignement : observateur visuel ou radar - engin - disque solaire).

Du temps d'avant les radars, il suffisait même d'approcher en restant dans le cône d'ombre de la Terre, la nuit, pour être presque invisible à l'observation visuelle, jusqu'au sol (pourvu que l'engin ne soit pas lui-même lumineux), surtout lors des périodes de nuit sans Lune visible.

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Sam 19 Fév 2011, 09:51
Bonjour,

Après réflexion, sur le cas des deux personnes mortes des suites d'un contact direct avec deux aliens, dans le cadre des évènements brésiliens, en 1996, il m'est venu une idée, sur le mécanisme possible.

Ces aliens sont décrits comme ayant une peau à l'apparence huileuse ou mouillée, et cela m'a fait penser, par analogie, à la peau des batraciens terrestres, qui est souvent pourvue d'un système de défense à base de toxines très puissantes (puisque dans certains cas, capables de tuer un humain, bien que le batracien soit tout petit).

Peut-être est-ce une action similaire qui a causé la mort des deux personnes concernées, les seules à n'avoir pas été protégées par des gants.

Par contre, les autres protagonistes qui ont été en interactions proches, mais sans contact direct, ne semblent pas avoir été affectés, ce qui peut exclure un effet de contamination par voie aérienne.



Sinon, j'ai également noté des divergences dans certains témoignages, notamment en ce qui concerne l'odeur des aliens, décrite comme fortement ammoniaquée par certains et nulle par d'autres (l'équipe médicale).

Bon, là on peut envisager plusieurs explications à cette différence : pour des raisons diverses (liées au stress, par exemple) certains d'entre eux exudaient cette odeur et d'autres pas ; à moins que ce n'ait été une différence physiologique régulière entre eux.

On peut également imputer l'odeur à l'engin plutôt qu'à l'équipage. Il est bien décrit que le vaisseau s'est crashé après avoir été en difficulté en dégageant de la fumée ou de la vapeur. On peut supposer que certains membres de l'équipage qui se sont dégagés de l'épave ont été imprégnés de certains fluides présents dans les mécanismes de l'engin et nécessaires à son fonctionnement.

Comme ce sont les premières observations qui font état de cette forte odeur, tandis que les suivantes, nettement plus tard, bien que réalisées de bien plus près (encore l'équipe médicale), ne la relève pas, on pourrait penser à un effet transitoire (lié au stress,ou bien à une contamination temporaire par des effluents de l'engin).

Ce qui manque, pour aller plus loin dans la réflexion, c'est de savoir exactement combien il y avait d'aliens au total, et surtout quelles sont les différentes personnes qui ont été en relation avec les mêmes entités, au fil du déroulement des évènements.



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Sam 19 Fév 2011, 10:51
Bonjour,

Je vous suggère la lecture d'un livre déjà ancien (1986), mais toujours d'actualité : "Les objets volants non identifiables", de Daniel Mavrakis et de Marie-Pierre Olivier, chez Robert Laffont (collection "les énigmes de l'univers").

Le contenu est très intéressant, notamment en avançant pourquoi, depuis des décennies, "on tourne en rond" (quand même), en matière de phénomène OVNI et de sa connaissance (sans parler de sa compréhension).

J'ignore s'il est épuisé chez l'éditeur, mais on doit le trouver facilement en bibliothèque municipale, au moins dans les capitales régionales.

En tout cas, c'est bien l'ouvrage qui m'a le plus fait avancer dans ma réflexion sur le sujet (et pourtant j'en ai lu un bon paquet), surtout qu'il peut être "travaillé" à plusieurs niveaux.

Je vous souhaite le même effet, à sa lecture.



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Sam 19 Fév 2011, 12:16
Bonjour,

Je vous propose, maintenant, un texte que j'avais rédigé il y a déjà quelques années, et dont la première partie est personnelle, sans être totalement "sui generis" (les idées exprimées sont le résultat, conscient ou inconscient, de bien des lectures et de bien des réflexions antérieures).

Dans la deuxième partie, je vous propose quelques citations, pensées, maximes, aphorismes, de personnes diverses, de différentes époques et cultures, mais dont le message peut être réinvesti dans le sujet qui nous intéresse.

Ensuite, je termine, dans la troisième partie, avec des extraits particulièrement intéressants de différents ouvrages, dont les auteurs sont mentionnés.

Enfin, se trouve une bilbiographie, pour celles et ceux qui souhaitent éventuellement approfondir.


PHÉNOMÈNE, FAITS, ÉVÉNEMENTS, PREUVE, RÉALITÉ.

PHÉNOMÈNE

Un phénomène existe de lui-même, en dehors de toute nécessité d'un témoin ou d'une trace ultérieure. Il s'exprime par une action tangible entraînant une modification temporaire ou définitive d'une situation antérieure.

FAIT

Un fait, pour être reconnu comme tel, doit correspondre à une réalité. Cette réalité peut être objectivisée dans le monde physique, mais aussi s'exprimer dans d'autres dimensions, par exemple le domaine mental. Le fait existe également de lui-même, sans la nécessité d'un témoin, mais sa reconnaissance en tant que tel implique la présence d’une entité évaluatrice.

ÉVÉNEMENT

L’événement est un élément dont la nature particulière lui donne une dimension qui le place en exergue par rapport au quotidien, à l'habituel, au connu. Cette nature particulière est considérée telle en fonction du système de référence de l'entité qui lui attribue une telle singularité.

PREUVE

La preuve est tout moyen disponible et acceptable, constituant un critère d'acceptation de la réalité d'un phénomène.
Deux principaux moyens de preuve sont disponibles. Celui relevant du témoignage humain, et celui mobilisant les éléments matériels (artefacts).

RÉALITÉ DE LA PREUVE

*Le témoignage humain

Il est à noter que le témoignage humain, juridiquement admis comme preuve suffisante de la réalité d'un fait, surtout si ce témoignage n'est pas unique, fut pendant longtemps le principal (sinon le seul) élément constitutif de la preuve. Les progrès des sciences et des technologies, surtout à partir du 19ème siècle, vinrent progressivement lui ravir cette prééminence.

En science aussi, la seule observation des phénomènes, en faisant appel aux cinq sens biologiques, et aux capacités de traitement des informations ainsi recueillies, fut l'unique moyen de la détermination de leur existence, de leur réalité, de leur nature.

Ce témoignage humain (sans parler de la simple intime conviction), jugé amplement suffisant pour envoyer quelqu'un en prison, sinon pour décider de mesure encore plus graves à son encontre (comme son exécution capitale), dans un contexte juridique, fort paradoxalement ne bénéficie pas de la même validité dès qu'il intervient dans le domaine scientifique, surtout si les phénomènes rapportés ne sont pas directement rattachables au corpus des faits reconnus.

Dès que l'on s'intéresse, un tant soit peu, à la fiabilité du témoignage humain, l'on ne peut que constater sa faiblesse, pour de multiples raisons. Parmi lesquelles l'on citera : les capacités limitées de mémorisation à court et à moyen terme, les filtrages successifs de l'information, au travers des différents processus de la collecte, de l'interprétation, du stockage, du rappel, les limites et les biais des divers mécanismes de la cognition.

Il est également à noter que ce témoignage humain est souvent qualifié de « témoignage oculaire », ce qui souligne bien la prépondérance, sinon la priorité, accordée aux informations collectées par la voie visuelle, donc aux informations transmises par les ondes électromagnétiques, au moyen des lois de l’optique et de la physiologie.

Quelles sont les imperfections prévisibles du témoignage humain ? Tout d’abord et avant tout, celles liées à la subjectivité du témoin, même dans des circonstances où l’on ne penserait pas qu’elle joue en rôle quelconque. Cette subjectivité, liée à des représentations personnelles, des acquis et des vécus antérieurs, des craintes et des espoirs divers, va modifier les éléments objectifs transmis par le système perceptif (yeux, oreilles, peau, nez, etc.), lors de leur présentation au niveau interprétatif du processus mental.

De toutes les façons, dès l’étape de la perception, des imperfections plus ou moins grandes des capteurs sollicités, et de la chaîne de transmission qui leur succède, vont déjà altérer la nature exacte des informations recueillies. Sans parler des possibilités de brouillages ou de perturbations multiples, exercées par l’environnement du sujet, ou induites par une intervention (en feed-back) du système interprétatif sur le système perceptif.

Nous n’envisageons, ici, que le cas simple du témoin unique et direct. Si le témoignage est multiple, il faut alors ajouter l’effet (bien connu) de l’influence réciproque de l’observé de chacun sur le témoignage des autres. Si le témoignage est indirect, nous avons aussi l’accumulation, proportionnelle au nombre des intermédiaires, des bruits parasitaires et des déformations qui éloignent progressivement le témoignage final de la réalité objective initiale.

Nous envisageons aussi le cas basique du témoin sincère. Si ce n’est pas le cas, comme avec un témoin menacé, inquiet, sous l’influence de tiers, voire intéressé à la diffusion d’une certaine version des faits, toutes les inflexions possibles des faits sources sont possibles.

Tout ce que l’on peut espérer, et attendre, sinon exiger, de la part d’un témoin, c’est la sincérité et l’honnêteté intellectuelle. Qu’il dise ce qu’il a pu recueillir et mémoriser d’un phénomène. Tout ce qui lui en reste, mais seulement ce qui lui en reste, sans fioritures ni enjolivements, sans censures ni réticences. Si l’on arrive à ce résultat, pourtant apparemment si simple à obtenir, c’est déjà beaucoup.

La qualité de l’observation (et sa mémorisation) est fonction du témoin, et l’on pourrait dire que pour bien voir un phénomène, il faut déjà le connaître. Bien des détails, dans une même scène, seront plus ou moins vus, avec plus ou moins de compréhension, en fonction de la formation, de la culture, de l’expérience, de l’activité de la personne qui observe. La motivation du témoin, pour quelque raison que ce soit, n’est pas à négliger, comme facteur d’amélioration de l’observation (qualitativement et quantitativement).

La rapidité du recueil ou de la consignation des informations conservées par le témoin, sur un phénomène donné, est primordiale. Le plus souvent, le temps qui passe provoque une érosion plus ou moins rapide du souvenir que l’on en garde. Parfois, ce n’est qu’après un certain temps de latence que certains détails, ou épisodes, du phénomène, retrouvent le chemin de la conscience du témoin.

Une trop grande répétition d e la sollicitation du mécanisme de rappel des faits, stockés en mémoire, va peu à peu induire des effets parasites, donc ajouter des éléments étrangers à la situation réelle vécue, mais qui vont sembler y avoir toujours été, et qui seront donc considérés par le témoin comme authentiques. D’où l’intérêt de limiter au maximum la répétition du récit et des questions d’approfondissement. Et aussi, de privilégier la première exposition des faits, telle qu’elle a été faite par le témoin, au contenu de celles qui lui succéderont, en dépit des enrichissements qui s’y trouvent.

Le recueil des faits, et l’écoute du témoin, doivent être conduits avec empathie, mais avec la neutralité et la distance indispensables à la limitation de toute influence potentielle. Les questions ouvertes et fermées devront s’articuler pour arriver le plus vite possible à des éléments informatifs circonscrits et univoques. Autant que possible, la quantification sera privilégiée par rapport aux considérations évaluatives plus subjectives.

* Les artefacts

Les preuves matérielles seraient donc la panacée de la réalité d'un phénomène quelconque. Ce n'est hélas pas le cas, non plus. Tout d’abord, et encore une fois à titre de nouvel exemple : tout ce qui relève du monde mental se situe hors du monde physique et des ses preuves matérielles. Mais, même dans le monde physique, la preuve matérielle est sujette à caution.

À commencer par toute preuve constituée d'un enregistrement du déroulement d'un phénomène.

L'objectivité et la réalité de l'image (photographie, cinéma, vidéo, etc.) ne sont qu'une apparence. Déjà, par le simple cadrage choisi, le pur choix d'enregistrer ou pas, il y a déjà biais de la réalité. Sans parler de la difficulté d'être sûr du lieu réel et de la date exacte où l'enregistrement a eu lieu, de l'identité de l'opérateur. Ajoutons les imperfections du procédé (plus ou moins connues), et toutes les perturbations possibles (imprévues, et/ou ignorées).

Quant au trucage, sous toutes ses formes, il est souvent aussi ancien que le procédé technique sur lequel il s'exerce. Les progrès technologiques nous donnent toujours plus de moyens de sonder l’authenticité probable (donc jamais certaine) d'un enregistrement (à défaut de son objectivité). Mais, d'un autre côté, ces mêmes moyens technologiques autorisent la production d'enregistrements plus ou moins truqués, et toujours plus proches de la perfection.

Nous en sommes arrivés à un tel degré de qualité, de la manipulation possible, que l'image (fixe ou animée) ne peut plus être considérée comme une preuve, ni même comme un moyen d'établissement de la preuve. Au sens juridique et scientifique du mot preuve. À supposer qu'elle ne l'ait jamais été, d'ailleurs. L'on notera que la justice continue pourtant à considérer l'image comme une preuve réelle, pour peu qu'elle émane d'une autorité reconnue, avec toutes les possibilités d'abus et d'erreurs judiciaires qui en découlent.

Tous les commentaires ci-dessus sont valables pour l’enregistrement sonore. Ils garderont leur validité pour les enregistrements de données olfactives, tactiles, électriques, gravimétriques, cinétiques, chimiques, physiques, etc..
Les artefacts, laissés par le phénomène, sont-ils la preuve matérielle dont nous avons besoins ? Tout d'abord, il faut qu'ils existent, ce qui est loin d'être le cas, même pour des phénomènes parmi les plus courants et reconnus (par exemple : l'arc-en-ciel).

Et puis, l’artefact, lui aussi, se fabrique à la demande, si nécessaire. Avec plus ou moins de perfection. De nouveau, les progrès technologiques jouent leur rôle de Janus, à la fois moyens de truquer et de déceler le trucage.

Décidément, la réalité d'un phénomène, et surtout l'apport de la preuve incontestable de cette réalité, n'est pas évidente. Comme si cela ne suffisait pas, même si la réalité d'un phénomène est établie, ne serait ce que par consensus, il reste encore à s’assurer de la réalité de sa nature exacte, donc de la totalité de ses manifestations, mais aussi de tous les mécanismes qui sont mobilisés dans cette manifestation, En aval, nous avons également à découvrir l'ensemble des conséquences et des effets provoqués par les manifestations du phénomène concerné.

L'absence de toute preuve de la réalité d'un phénomène n'est pas non plus une preuve absolue de l'absence de la réalité de ce phénomène. Il peut être si rare (géographiquement et/ou temporellement parlant) qu'il a échappé à tout repérage, jusqu'à ce jour. Autre possibilité, le fait que son intensité soit suffisamment faible pour le mettre hors de portée des moyens de repérage disponibles. Par exemple, il peut être trop éloigné (dans le temps ou dans l'espace). Sans parler du phénomène inconnu parce que pas encore arrivé, dans notre espace temps. Il y a aussi le cas du phénomène inaccessible par défaut et/ou ignorance des moyens indispensables afin de le détecter. Nous pourrions parler, ici, d’effet de seuil.

Le phénomène peut aussi être toujours (ou fréquemment) présent, et facilement accessible (avec les moyens disponibles). Cependant, il demeure ignoré, parce qu'il n'est pas repéré comme tel : un phénomène particulier, différent de tous les événements courants parmi lesquels il se manifeste.

Différentes raisons peuvent expliquer cette dernière situation. À commencer par la concurrence que lui fait un autre phénomène, dont certaines manifestations sont identiques, et à qui, de ce fait, l'on attribue donc la paternité de ces derniers, sans aller chercher plus loin. C'est une sorte d'effet de masque ou de halo. Mais, aussi, le fait que (apparemment de façon paradoxale), sa présence est tellement forte et/ou évidente que son coefficient d’étrangeté en est diminué d’autant. Cette fois l’on pourrait penser à un effet de saturation et de désensibilisation.

Autre cas envisageable : celui du phénomène aisément accessible, mais toujours ignoré parce que se produisant dans un domaine volontairement négligé ou délaissé, car jugé sans intérêt ou bien défavorablement connoté. D'où la maxime qui dit que : où que l'on cherche, et si c'est conduit suffisamment longtemps et profondément et sérieusement, l'on finit toujours par y trouver quelque chose. Ce ne sont pas les phénomènes qui manquent, mais seulement la volonté de les rechercher, de les identifier, de les comprendre.

La volonté donc, mais aussi la capacité intellectuelle inhérente à la recherche ; plus, les moyens matériels de son déroulement. Toutefois, ce dernier point (celui des moyens matériels), doit être relativisé car, même en matière de science moderne, ce n'est que rarement un facteur limitant principal. L'histoire des sciences démontre largement que bien des découvertes fondamentales furent faites (et d'ailleurs continuent à être faites) avec des moyens matériels parfois dérisoires.

Le même commentaire s’applique au nombre de personnes impliquées dans des avancées capitales. Parmi ces dernières, la majorité fut le fait de petits groupes, et plus encore de personnes seules.

La capacité intellectuelle, par contre, surtout au niveau de la puissance conceptuelle, peut être un facteur limitant. Bien que les phénomènes soient repérés, ils ne sont pas compris. Plus pernicieusement, ils sont apparemment compris. Mais, en fait, cette compréhension n'est que partielle, voire totalement erronée. Toutefois, une réponse ayant été donnée, l'on considère la question comme étant réglée, à tord.

À ce sujet (celui de la réponse jugée satisfaisante), la capacité intellectuelle (au sens biologique du terme) n'est pas seule en cause. Le contexte social, politique, civilisationnel (pour les dimensions collectives) ; le cadre religieux, philosophique, culturel, familial, (pour les dimensions personnelles), ont une forte influence.

Un phénomène (nouveau comme ancien), une fois qu'il est repéré et identifié, peut être "admis" ou pas. Dans le premier cas, cette admission se produit au sein du cadre conceptuel existant. Soit sans sa remise en cause, soit au prix d'une refonte de ce denier. Le fait qu'il soit compris (ou pas) relève d'un autre domaine. Ici, l'on se place au niveau de sa reconnaissance, et non pas celui de sa connaissance précise, qui n'est pas indispensable à son admission. S’il n'y a pas admission, le phénomène est rejeté, nié, occulté. Au besoin, il est travesti pour être assimilé, de force, à un autre phénomène qui, lui, est déjà admis. Ce qui permet de maintenir le statu quo.

Certains phénomènes sont, plus que d'autres, exposés à un tel traitement. Tous ceux qui sont localisés, rares, aléatoires ou pseudo-aléatoires, furtifs, équivoques, sans artefacts notoires, en contradiction avec le réel connu et familier, Leur imprévisibilité (réelle ou supposée), jointe à l'impossibilité de les faire se manifester, dans le cadre d'un laboratoire, sont autant de raisons suffisantes pour les "évacuer". Tout particulièrement dans notre société occidentale actuelle.

Mais si, en plus, ils viennent (d'une manière ou d'une autre) remettre en cause l'équilibre mental, la cohérence sociale, et surtout la représentation du monde réel (ayant valeur de paradigme), d'une culture donnée, ce ne sont plus les seuls phénomènes qui sont menacés, mais aussi celles et ceux qui se permettent de les signaler, de tenter de les expliquer, et (faute suprême) de les faire connaître du plus grand nombre. Cette fois, ce commentaire dépasse largement notre contexte occidental, tant géographique qu'historique.

Les pressions, exercées à l'encontre des témoins primaires et des propagateurs de l'information, peuvent aller de la raillerie à l'élimination physique, en passant par l'injonction de garder le silence et de maintenir le secret, et la mise à l'écart (bannissement, prison), ou bien encore par le traitement approprié de ces "déviants", au moyen des outils de la médecine du corps et/ou de l'esprit (intervention chirurgicale, médicaments, analyse psychanalytique, etc.), sans oublier ceux qui sont disponibles dans la religion, ou les religions ayant cours (passage à la question et rétractation, exorcisme, prière, etc.).

Dans tous les cas, ne pouvant pas intervenir au niveau du phénomène, lui-même, l'on tente de le faire au niveau des vecteurs de diffusion de son existence. Ce qui implique, outre l'intervention au niveau des supports humains, une autre action, conjointe, au niveau des moyens techniques (censure, autodafé, brouillage, etc.).

Dans notre civilisation à dominante capitaliste, un autre filtre vient s'ajouter aux deux précédents. C'est celui de "l'utilité", de "l'intérêt économique" d'un phénomène. Même bien réel, tout phénomène dépourvu d'une quelconque possibilité "d'exploitation" et donc considéré de "rentabilité nulle", même sans être éliminé pour autant, et donc pour peu qu'il satisfasse aux deux filtres précédents, est en grand risque d'être quand même vite ignoré, oublié.

Par contre, et même s'il contrevenait aux deux critères d’admissibilité précédemment invoqués, tout phénomène, aussi perturbant soit-il, mais qui recèlerait une utilité économique, potentielle serait sûrement très vite admis, quelles qu'en soient les conséquences sur les deux autres plans, pour peu que le gain financier escompté dépasse les pertes anticipées. Cette tendance n'est pas nouvelle, mais c'est dans le contexte occidental actuel qu'elle présente le plus de force. Du fait de la priorité et de la puissance de la dimension financière et économique de notre monde.

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CITATIONS

• Observer un phénomène le modifie (Jean François Deniau)

• Les critères de choix de celui qui trie les informations sont plus importants que la qualité de la source d’information (Jean François Deniau)

• Le plus difficile n’est pas d’obtenir des informations et de les transmettre mais de les apprécier (Jean François Deniau)

• Il n’existe pas de message mais des messagers (Jean François Deniau)

• On ne voit que ce qu’on veut voir, ce qu’on s’attend à voir, ce que l’on espère voit (Jean François Deniau)

• On croit ce que l’on a envie de croire (Jean François Deniau)

• Préférer une opinion fausse à une vérité qui dérange (Jean François Deniau)

• La difficulté est moins de faire connaître la vérité que de la faire admettre (Jean François Deniau)

• Une vérité ne doit pas avoir l’air trop vraie. Il faut souvent, à celui qui la reçoit, le sentiment de ne l’avoir obtenue qu’après avoir percé un voile, pour qu’il lui accorde le crédit qu’elle mérite (Jean François Deniau)

• Savoir la vérité ne suffit pas. Le plus difficile c’est de l’utiliser (Jean François Deniau)

• Le vrai châtiment du menteur n’est pas de ne plus être cru, il est de ne plus croire personne (George Bernard Shaw)

• La vérité existe, on n’invente que le mensonge (George Braque)

• La vérité comme la lumière aveugle (Albert Camus)

• Rien ne ressemble plus à une défaite qu’une victoire racontée en détail (Jean François Deniau)

• Les faits sont têtus (Lénine)

• Le mépris enthousiaste de la réalité (Léon Bérard)

• Une pathologie propre aux professionnels […] : ils éprouvent des difficultés à admettre qu’un néophyte puisse se révéler leur égal, ou simplement qu’il puisse leur être utile (Jean François Deniau)

• Il arrive que parfois les militaires s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir (Charles de Gaulle)

• Un homme de caractère, doué d’imagination et de bon sens fait preuve parfois de plus de perspicacité qu’un expert cuirassé de certitudes (Jean François Deniau)

• De tout ce qui vit, la peur est ce qui naît le plus vite (Léonard de Vinci)

• En politique comme il est plus important de se justifier que d’agir, les mots ont plus d’importance que les faits (Bernard Grasset)

• Ne jamais s’expliquer, ne jamais se plaindre (Disraeli)

• Bien que tout ne soit pas permis, tout est possible (Roger Bacon)

• La pire des indiscrétions est une intuition inspirée (Jacques Bergier)

• Le témoin interprète ce qui lui est étranger dans son optique personnelle (Chris Boyce, in Duncan Lunan)

• Ces choses sont de celles qui sont et seront toujours entièrement hors de leur portée. C’est d’ailleurs pourquoi ils les nient, comme ils nient indistinctement tout ce qui les dépasse d’une façon quelconque, car toutes leurs études et toutes leurs recherches, entreprises en partant d’un point de vue faux et borné, ne peuvent aboutir en définitive qu’à la négation de tout ce qui n’est pas inclus dans ce point de vue ; et, au surplus, ces gens sont tellement persuadés de leur « supériorité » qu’ils ne peuvent admettre l’existence ou la possibilité de quoi que ce soit qui échappe à leurs investigations. Assurément, des aveugles seraient tout aussi bien fondés à nier l’existence de la lumière et à en tirer prétexte pour se vanter d’être supérieurs aux hommes normaux (René Guénon)

• Et en fait, la mentalité moderne et « scientiste » se caractérise bien effectivement, à tous égards, par une véritable « myopie intellectuelle »... Peut-être se rendra-t-on compte par-là que beaucoup de choses qui sont regardées aujourd’hui comme « fabuleuses » ne l’étaient nullement pour les Anciens (René Guénon)

• À force de progresser la science finira par créer une image de l’univers qu’un homme de bon sens puisse croire (Eddington)

• Il ne peut pas tomber de pierres du ciel, pour la raison toute simple qu’il n’y a pas de pierres dans le ciel (Lavoisier)

• L’univers est non seulement plus bizarre que nous ne l’avons imaginé, il est également plus bizarre que tout ce que nous pouvons imaginer (J.B.S. Haldane)

• Une science supérieure à la nôtre doit nécessairement nous apparaître comme une magie (Arthur C. Clarke)

• Un savoir effroyable est soudainement révélé à une personne sur un million (Robert Bloch)

• À l’échelle du cosmos, le fantastique seul a la chance d’être vrai (Teilhard de Chardin)

• Il y a des univers qui sont plus loin de nous que la nébuleuse la plus lointaine et cependant plus près de nous que nos mains et nos pieds (H.G. Wells)

• Nous venons peut-être d’ailleurs et nous cherchons à y retourner avec nos instruments (Lorenz Eiseley)

• Il serait possible d’écrire sur le papier cinq lignes pas plus qui détruiraient la civilisation (Sir Frederic Hoyle)

• Ceux qui parlent ne savent pas, ceux qui savent ne parlent pas (Alchimiste chinois)

• Les mathématiques n’ont qu’un intérêt celui de travailler à la plus grande gloire de l’esprit humain (Jacobi)

• César et Napoléon se sont donné un mal fou pour qu’on parle d’eux et on a parlé d’eux. Il existe des hommes qui se donnent autant de mal pour qu’on ne parle pas d’eux, et on ne parle pas d’eux (Chesterton)

• Je ne crois pas à l’éducation. Ton seul modèle doit être toi-même, ce modèle fut-il effrayant (Albert Einstein)

• Lorsque tu apprendras dans les traités des anciens sages qu’il existe un monde pourvu de dimensions et d’études autres que le plérôme des intelligences, et que ce monde, gouverné par le monde des sphères, un monde où se trouvent des citées dont il est autant dire impossible d’évaluer le nombre, parmi lesquelles le Prophète a lui-même nommé Jabalqua et Jarbasa, ne te hâte pas de crier au mensonge, car ce monde, il arrive aux pèlerins de l’esprit de le contempler, et ils y trouvent tout ce qui est l’objet de leur désir. Quant à la tourbe des imposteurs et des faux prêtres, même si tu les convaincs de mensonge par une preuve, ils n’en démentiront pas moins ta vision. Alors, garde le silence et patiente. Car si tu arrives jusqu’à notre livre de « la théosophie orientale » sans doute comprendras-tu quelque chose à ce qui précède, à condition que ton initiateur te guide. Sinon, soit croyant en la sagesse (Henri Corbin)

• Sa propre opinion subjective sur ce qui est facile et sur ce qui est difficile n’est pas nécessairement la base la plus sûre, pour un historien des sciences sérieux (Giorgio de Santillana)

• Le mythe est né de la science ; la science seule l’expliquera (Dupuis)

• Au début les gens nient la chose ; puis ils la disent dépourvue d’importance ; ils finiront ainsi par décider qu’elle est connue depuis longtemps (Von Humboldt)

• Si l’on savait étudier scientifiquement les témoignages, la Justice serait une science (Aimé Michel)

• L’intuition favorise les chercheurs qui connaissent bien leur sujet (Pasteur)

• L’humour est un luxe, au même titre que le goût de la recherche (Jean Sendy)

• Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant

• L’on ne fait facilement croire au gens que ce qu’ils craignent ou ce qu’ils espèrent

• Plus tu deviendras intelligent, plus tu auras de problèmes, ... (Daniel Keyes)

• Pour trouver, il faut chercher..., mais on ne cherche qu’à partir du moment où l’on a trouvé

• Il y a trois degrés, dans le mensonge : le mensonge simple, le mensonge carabiné, les statistiques (Bernard Shaw)

• L’univers est nombre (Pythagore)

• Si toute loi a ses exceptions, la loi qui le pose en a nécessairement aussi, n’est-ce pas..., ce qui aboutit à la conclusion qu’il peut y avoir des lois sans exception, échappant à la loi qui pose qu’elles en ont toutes (Jean Sendy)

• Nul ne devrait tenir pour incroyable que, des sottises et des blasphèmes des astrologues, puisse sortir un savoir utile et sacré (Képler)

• Il vaut mieux traiter l’homme comme sensible que comme raisonnable (Montesquieu)

• Si vous essayez de communiquer une vérité qui se situe au-delà du niveau sémantique que peut atteindre l’équipement linguistique de votre auditoire, vous êtes forcé de construire des contradictions apparentes entre les symboles qu’il comprend (Jacques Vallée)

• Tout imaginer mais ne rien croire (Jacques Vallée)

• Les gens croient par erreur que le mythe, c’est ce qui n’est pas vrai. Ce n’est pas cela, le mythe. C’est ce qui est PLUS VRAI QUE VRAI (Gordon Creighton)

• Qui vivra verra, mais qui verra vivra

• Posséder par la destruction puis détruire par la possession

• L’homme a atteint le point où, pour grandir, il doit se faire plus petit (Gary Snyder)

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ÉLÉMENTS TECHNIQUES

• Les facteurs de dissimulation :

1. La pression sociale décourage le rapport d’une observation.
2. Les structures bureaucratiques se croient obligées de fournir à tout prix une « explication » si un rapport est publié.
3. Le phénomène contient un mécanisme pour s’expliquer lui-même !

• Plutôt que de chercher une signification à des déclarations absurdes, je crois que vous pourriez leur chercher un autre but, par exemple leur emploi à la fois comme technique hypnotique (par confusion voulue) et pour envoyer des messages télépathiques, ainsi que dans certains types de guérison psychique.

Quand une personne est distraite par l’absurde ou le contradictoire, et que son esprit cherche un sens, elle est extrêmement vulnérable au transfert de pensée, à la réception de soins psychiques, etc. Tout ce que cette personne reçoit par transfert de pensée devient bien entendu sa pensée propre, et elle n’y oppose aucune résistance...

Il serait intéressant de voir si un sensitif doué pourrait déterminer quelles idées ont été transmises (au témoin) au moment des déclarations absurdes, ou si on pourrait l’extraire par hypnose profonde (in Jacques Vallée).


• ... Un des camouflages les plus sûrs pour échapper à l’élite intellectuelle d’une culture fondée sur la science et la raison, c’est l’absurdité. Là encore, je voudrais répondre à ceux qui seraient tentés de ne voir dans cette thèse qu’une séduisante vue de l’esprit. Ce que décrit Vallée s’est déjà produit dans l’Histoire, exactement de la même façon, à la fin de la civilisation antique. Cette civilisation était fondée, entre toutes les autres, sur la science et la raison. Je ne peux, dans ces brèves lignes, que renvoyer au dernier chapitre du livre admirable d’E.R. Dodds, le grand helléniste d’Oxford. Il y décrit avec une science sans égale la montée accélérée de l’absurde dans les soubassements de la société antique à partir du 2ème siècle avant notre ère, et surtout pendant les derniers siècles de Rome, face à une intelligentsia toujours éclairée par le génie rationaliste de la Grèce. Oui, le camouflage par l’absurde a déjà une fois triomphé de la raison, et ce fut la plongée des hommes dans plus d’un millénaire de ténèbres, de violence, de folie, avec une éclipse totale de la science.

Imaginons un de ces savants alexandrins éduqués et intellectuellement nourris de la lecture d’Archimède, d’Euclide, d’Eratosthène, d’Aristote, par exemple l’astronome Ptolémée. Imaginons cette scène : Ptolémée parcourant l’Apocalypse, ou plutôt l’une des nombreuses « Apocalypses » qui circulaient alors. Comment un Ptolémée pouvait-il réagir à pareille confrontation ? Par un haussement d’épaules écœuré. L’idée d’accorder la moindre attention à un tel tissu d’incompréhensibles billevesées ne pouvait évidemment lui venir. Cette scène a dû se produire des milliers de fois à la fin de l’Antiquité classique. Et l’on sait que chaque fois ce fut le même haussement d’épaules, puisqu’il n’existe de cette époque aucun examen critique des doctrines, idées, et allégations de la « contre-culture » dont l’Apocalypse était une expression. Cette contre-culture était trop absurde pour retenir l’attention d’un lecteur de Platon. Un peu de temps (très peu !) se passa, puis la contre-culture triompha, et Platon fut jeté aux oubliettes pour mille ans. Voilà peut-être à quoi nous assistons une deuxième fois.

« Mais cette fois nous avons la technologie et la science expérimentale. » Cette remarque réconfortante est celle à laquelle, voilà quelques mois, Vallée et moi étions quand même parvenus après avoir discuté des idées de son livre.

C’est vrai. Cette fois, nous avons un instrument nouveau, et d’autant plus puissant qu’il se développe selon des lois exponentielles ayant complètement échappé au contrôle humain. Aucune erreur ni sottise humaines ne semblent plus pouvoir détruire la science et la raison, puisque l’essor de la science et de la raison est devenu un phénomène apparemment indépendant de notre volonté.

La question est de savoir si la nature même de l’essor scientifique le met vraiment à l’abri de tout risque d’effondrement. Et précisément je vois à la science un talon d’Achille qui, sauf imprévisible révolution, me semble irrémédiable. Si le « système de contrôle » dont parle Vallée attaque la science par ce défaut, il ne saurait exister aucun moyen de s’en rendre compte, et donc aucune riposte. Ce talon d’Achille, c’est la nature statistique du constat scientifique.

On se sert souvent en science de tables de nombres aléatoires. Ces tables sont une collection de nombre entre lesquels n’existe aucune corrélation. Si, dans une telle table, je remplace telle ligne par telle autre, ou telle page par telle autre, il ne se passe rien, il n’en découle rien que nous puissions déceler par des expériences basées sur les chiffres tirés de cette table. Et cependant ces chiffres obéissent à des lois qui sont celles du hasard : par exemple je peux prévoir à peu près combien de fois, dans une page, se trouvera le nombre 6, ou la série 4, 2, 1. Cette prévision reste valable même si je change tous les nombres de la page en leur substituant ceux d’une autre page. Nous avons là le modèle d’une connaissance scientifique précise portant sur un ensemble de données (des nombres) pouvant être toutes changées impunément, sans qu’un moyen rationnel de le savoir soit même concevable.

Or, il n’existe de connaissance scientifique que statistique. Tous les phénomènes de l’Univers se décomposent en événements aléatoires, donc rigoureusement interchangeables. Si un malin génie (ou un système de contrôle) se mêlait de changer tous les événements singuliers de l’Univers, tout serait modifié sans que nous puissions jamais nous en apercevoir.

Voici un exemple particulier d’un tel événement indécelable : si, voilà cent ans, un système de contrôle s’était mis à intervenir dans toutes les rencontres entre ovules et gamètes au moment de la fécondation, aucun des hommes actuellement vivants n’aurait vu le jour, aucun de nous n’existerait. Et les hommes qui existeraient à notre place n’auraient aucun moyen d’être à jamais avertis qu’ils ont été mis en place par le système de contrôle.

Cette spéculation a certes de quoi démoraliser, mais nous avons une excellente raison de penser qu’elle ne s’applique pas rigoureusement au cas des OVNI et à la montée de l’irrationnel qu’ils représentent. C’est que précisément, les OVNI sont décelables. Ils apparaissent dans le visible. Ils se manifestent dans le cadre de notre perception. On peut les étudier. Mais contradictoirement, ils se manifestent d’une façon telle que nous savons qu’ils dépassent aussi le cadre de notre perception et de leur entendement.

Le présent ouvrage de Vallée marque une étape essentielle dans notre prise de conscience de cette réalité qui pour une part nous dépasse. Quiconque le lira sérieusement reconnaîtra son importance historique. Sans doute n’avons-nous aucune idée, au qu’une idée bien incertaine, de la façon dont la raison humaine pourra affronter ce qui la dépasse. Mais peut-être le plus important sera-t-il acquis quand nous aurons admis la nature du défi qui nous est porté. De ce sang-froid, Vallée nous donne ici un modèle. sa réflexion introduit la recherche d’une méta-logique capable de manipuler les phénomènes qui la dépassent en écartant une fois pour toutes le piège séculaire de la superstition, ce cauchemar de la raison. Les cauchemars de la raison perdent de leur empire et tendent à se dissiper dès que l’on fait l’effort de se réveiller (Aimé Michel).


• Phases du rituel d’initiation :

1. Le candidat est mis en présence des membres du groupe portant des vêtements spéciaux.
2. On lui bande les yeux.
3. On le conduit par le bras au travers d’une série d’obstacles.
4. On l’emmène dans une chambre rituelle dont il ne voit qu’une partie. Cette chambre n’a pas d’ouverture sur l’extérieur.
5. On le place en présence du « Maître ».
6. On lui fait passer une épreuve et il doit répondre à des questions.
7. On lui montre une série de symboles qui évoquent l’idée de la Mort.
8. On suggère que l’épreuve peut être mortelle pour lui.
9. On lui donne une nourriture rituelle.
10. On lui bande à nouveau les yeux et on le reconduit au-dehors, dans le monde « profane » (Jacques Vallée).

• ... Si nous avons affaire à ce que Castaneda nomme une réalité séparée, il est intéressant non seulement de savoir ce qu’est cette réalité (à quoi elle ressemble) mais comment s’accomplit le passage d’une réalité à l’autre.

Je considère comme un artefact culturel le fait que seuls les phénomènes rationnels soient respectables. Je doute que beaucoup de gens se rendent compte du degré auquel nous sommes conditionnés par notre culture et notre environnement...

... Je crois donc que notre culture, notre éducation et notre entraînement nous conduisent à voir le monde d’une certaine façon et, apparemment, nous conduisent à ignorer confortablement, ou à rejeter, les aspects de la réalité qui n’ont pas une place commode (in Jacques Vallée).

• Conditions suffisantes mais nécessaires posées par Santillana, pour que les membres d’une société puisse accumuler du savoir et des connaissances :

1. Capacité de concentration suffisante.
2. Aptitude à noter leurs observations.
3. Possibilité de conserver leurs notes.

• Des modifications profondes du comportement des animaux (et de l’homme) peuvent être obtenues par le renforcement sélectif de certaines actions.

Certains renforcements sont plus efficaces que d’autres. Si l’entraînement est trop égal et monotone, le sujet s’arrête dans son développement, ou même retombe à un stade inférieur. Le meilleur programme de renforcement combine la périodicité et l’imprévisibilité.

Dans ces conditions, l’apprentissage est lent mais continu. Il conduit au plus haut niveau d’adaptation. Et il est IRRÉVERSIBLE (Jacques Vallée).

• Le « mensonge » est aussi révélateur que la « vérité », dans une recherche objective de la « réalité des faits » ... quand on l’applique à la « méthode de la double pesée » (Jean Sendy).

• Vous êtes face à une bifurcation, gardée par deux jumeaux indiscernables l’un de l’autre ; vous savez que l’un des jumeaux dit toujours la vérité, rien que la vérité, et que l’autre répond toujours par un mensonge, rien qu’un mensonge. Quelle question unique faut-il poser pour savoir si le bon chemin est à gauche ou à droite, que le jumeau à qui l’on pose la question soit le menteur ou le véridique ?

Il suffit de demander, à n’importe lequel des deux jumeaux : « Si je demandais mon chemin à ton frère, me dirait-il d’aller à gauche ou à droite ? ».

Si l’on s’est adressé au menteur, il mentira : « Mon frère ? Il te dirait d’aller à gauche ». Si l’on s’est adressé au véridique, il dira la vérité : « Mon frère ? Il te dirait d’aller à gauche » ..., sous-entendu « mon frère est un menteur ». Dans les deux cas, on a nécessairement la réponse fausse... Il suffit de l’avoir prévu et de prendre l’autre branche de la bifurcation (Jean Sendy).

• Chercher un Contact dans le passé, cela revient à exiger (Duncan Lunan) :

1. Un compte rendu consigné par écrit peu après l’évènement.
2. Une modification essentielle provoquée par le Contact dans la société contactée.
3. L’absence de tout effort pour dissimuler la nature du Contact.

• Bien des gens imaginent que l’évolution va faire progresser l’intelligence. La chose paraît discutable, quand on se penche sur ce qui s’est passé en des millions d’années. Les aptitudes peuvent assurément s’améliorer, mais ce n’est pas du tout la même chose : une machine à calculer très rapide n’est pas plus intelligente qu’une machine lente. Le concept, usuel à la science-fiction, d’un « plus haut niveau d’intelligence » (nous par rapport aux fourmis), n’est à mon sens que confusion mentale : notre raisonnement n’est pas d’un niveau supérieur à celui des fourmis, étant donné que les fourmis n’ont pas de raisonnement. Il ne s’agit pas d’un niveau plus élevé d’intelligence, que la terminologie de Lilly pourrait évaluer en degrés d’aptitude, mais d’un niveau plus élevé de l’intellect – c’est à dire de quelque chose dont l’existence reste à démontrer. C’est un point difficile à saisir si on ne passe pas par les cheminements de la Logique formelle. En gros, si l’on voulait admettre l’existence d’un « niveau plus élevé de logique », il faudrait également admettre celle de classes de pensées non analysables, dont les structures resteraient incompréhensibles pour les techniques présentes de la logique. [...]

L’affirmation usuelle : « On ne se rendrait pas plus compte de l’existence d’une pensée d’un niveau plus élevé que les fourmis ne se rendent compte de notre pensée », est donc fausse : nous prendrions conscience du contenu d’une pensée plus élevée, mais nous ne pourrions pas l’analyser. [...] A mesure que notre évolution se poursuit, il se peut que nous parvenions à penser plus vite et plus clairement, mais ce sera une amélioration des aptitudes, plutôt que l’accession à une « intelligence plus haute » dans le sens communément donné à la formule. Les réalisations matérielles seront peut-être l’unique étalon, pour établir une comparaison avec d’autres intelligences, quand nous les rencontrerons.

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BIBLIOGRAPHIE

Jacques Bergier, « Visa pour une autre Terre », Albin Michel

René Guénon, « Le règne de la quantité et les signes des temps »

Jean François Deniau, « Le bureau des secrets perdus »

Giorgio de Santillana, « Hamlet’s Mill », Éditions Gambit à Boston, USA

Jean Sendy, « Les temps messianiques », Robert Laffont, les énigmes de l’univers

Alexandre Marshak, « Les racines de la civilisation », Plon

Jacques Vallée, « Le collège invisible », Albin Michel

Ferster & Skinner, « Les programmes de renforcement », Appleton-Century

E.R. Dodds, « Les Grecs et l’irrationnel », Édition Montaigne,1965, « The Greeks and the irrationnal » University of California Press, Berkeley, 1959

Duncan Lunan, « à l’écoute des galaxies », Robert Laffont, les énigmes de l’univers



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Janus


Dernière édition par Janus le Sam 19 Fév 2011, 13:33, édité 3 fois
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