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240 résultats trouvés pour M51M51

par M51M51
le Lun 08 Jan 2018, 07:29
 
Rechercher dans: ►UFO-SCIENCE
Sujet: Le modèle JANUS de JPP
Réponses: 14
Vues: 8835

Le modèle JANUS de JPP

Bonjour, je me demande si un jour, Jean Pierre Petit ne serait pas nobélisable. Dans tous les cas les lignes bougent et une des clefs de validation de Janus outre les observations astronomiques qui sont nombreuses pour qui se donne la peine de prendre en compte les observables sous un autre paradigme[0], l’existence de cette fameuse masse négative apparaît comme un passage obligé et semble bien en passe d’être révélée suite à des travaux publiés, tenez-vous bien, dans Nature, sur un dispositif permettant sa mise en évidence.
http://www.rochester.edu/newscenter/vamivakas-microcavity-negative-mass-generate-lasers-290202/
Que ces recherches soient financées par l’Air Force Research Laboratory n’est certainement que le fruit du hasard, d’autant plus que les informations pointent sur une base célèbre en rapport avec un dossier ufologique bien connu.
http://www.wpafb.af.mil/afrl/
Il est de ces singularités parfois…qui sont proche du “remote sensing”. Finalement, n’est-ce pas plus prometteur que le fameux Tic-Tac?
 
[0]
A ce propos, on ne peut constater que les errements du paradigme actuel emberlificoté de notions vides (trous noirs, matière noire, énergie noire, etc..) dont on pourrait appliquer aux tenants de ces thèses les bons mots de Descartes en modifiant légèrement le contexte pour l’appliquer non plus à la philosophie mais à la science:
“L’obscurité de leurs principes permet de parler de toutes choses aussi hardiment que s’ils savaient, et soutenir tout ce qu’ils en disent contre les plus subtils et les plus habiles sans qu’on ait moyen de les convaincre. Ils me semblent pareils à un aveugle, qui, pour se battre sans désavantage contre un qui voit, l’aurait fait venir dans le fond de quelque cave fort obscure”.
     
Force est de constater qu’en ce début du XXIème siècle, c’est plutôt dans les oubliettes d’un château de carte que semble nous avoir embarqué nos spécialistes…Heureusement qu’un peu de lumière semble apparaître et éclairer ces ténèbres de l’ignorance, faisons confiance au remote sensing de l’esprit.
par M51M51
le Lun 01 Jan 2018, 18:30
 
Rechercher dans: Débat Ovni général
Sujet: Le Pentagone a étudié les Ovnis dans le plus grand secret (New York Times, AATIP, TTSA, affaire Tic Tac etc...)
Réponses: 990
Vues: 42650

Le Pentagone a étudié les Ovnis dans le plus grand secret (New York Times, AATIP, TTSA, affaire Tic Tac etc...)

Bonjour et bonne année.
Je pense qu’il faut faire le lien avec ceci:
https://dpo.tothestarsacademy.com/
(Voir la vidéo et la symbolique du logo).
On notera en particulier les différents CVs des protagonistes. Tout cela sent très fort l’opération de guerre psychologique [1] (d’ailleurs le fameux Luis Elizondo est un expert dans ce domaine, celui là même qui est à l’origine de l’article dans le New York time…On notera sur la droite de la vidéo du fameux Tic Tac, le mot “SLAVE” en vertical, combien de point au scrabble ufologique?).  On fera le lien avec la microbiologie, l’immunologie et la parasitologie et l’on établira un rapport avec il me semble de nombreuses disparitions curieuses d’experts dans ce domaine ces derniers mois. De ce point de vue le CV du docteur Colm Kelleher est passionnant.
Bonne lecture.
 
[1]
http://vadeker.net/ipri/archive/psyop_information_warfare.html
 
par M51M51
le Jeu 28 Déc 2017, 21:08
 
Rechercher dans: ►La conquête de Mars
Sujet: Mars, l'Eldorado des OVNIs?
Réponses: 69
Vues: 13894

Mars, l'Eldorado des OVNIs?

Merci et bonsoir à toutes et à tous en vous souhaitant de bonnes fêtes. Un cadeau de Noël avec un peu de retard, mais Santa Claus veille…
 
Des nouvelles de Mars et du bon docteur ? Cela faisait un petit moment que ce sujet était resté en jachère, alors autant profiter de cette fin d’année pour le compléter, d’autant plus que le bon docteur a donné une interview le 22/12/2017 qui est particulièrement intéressante notamment pour ceux qui s’intéressent à la question extraterrestre, au SSP (Secret Space Program) et aux autres « divulgations » de ce cercle infernal de la vérité/mensonge qui circule sur le net. Mais attention, je vous invite à développer votre sens critique et à éviter de tomber dans les travers des brigades de l’ânerie, qui sans vraiment réfléchir, vous estampillent toute étrangeté du tampon « fake ». Il est vrai que c’est beaucoup plus simple et cela évite de réfléchir [0]. Mais bon, prenons ici le parti inverse et découvrons ce que nous dit le docteur Brandenburg. Histoire de faire un bras d’honneur à nos champions en zèteânerie, commençons par un argument d’autorité en parcourant rapidement le parcours professionnel de John et de sa théorie martienne :
John E. Brandenburg, Docteur en physique des plasmas travaillant à la société privé MAPI [1] (Madison Wisconsin), a présenté lors de la conférence de l’institut américain d’Astronautique et d’Aéronautique (AIAA) qui s’est tenue à Long Beach en 2016 et où participait tout le gratin civil et militaire de l’espace US (Astronautes, responsables de la Nasa, des sociétés Boeing, Northrop Grumman et autres responsables de sociétés astronautiques, etc.) le résultat de ses travaux accumulant des données qui étayent son hypothèse selon laquelle il s’est produit il y a une éternité deux explosions aériennes de bombes thermonucléaires à hydrogène au-dessus de Cydonia Mensae et de Galaxias Chaos dans l’hémisphère nord de Mars. Allons tout de suite à l’interview qui se trouve ici :
https://www.earthfiles.com/news.php?ID=2590&category=Science
en anglais mais que j’ai traduit rapidement, merci de votre indulgence :
 
Linda Moulton Howe :
John, parlez-moi des réactions que vous avez eu face à vos déclarations.
John Brandenbourg :
Bien, c’est vraiment conforme à ce que je comprends. Vous devez vous rappeler que la NASA et en particulier le JPL, qui réalise de nombreux travaux classifiés dans le domaine de la défense, ils sont vus comme faisant partie des fondations des services de renseignements de la défense. L’idée qu’il s’agit d’agences spatiales civiles, c’est juste une fable qu’ils ont fabriqué pour endormir le public.
Linda Moulton Howe :
En effet.
John Brandenbourg :
Ils font vraiment partie du département de la défense pour la communauté du renseignement. Et ils doivent s’attendre à suivre les ordres. Presque tous les astronautes sont soit des militaires en activité, soit des anciens militaires. Et ils considèrent juste que cela fait partie de leur travail d’éviter toute réaction publique négative. C’est dans le rapport Rand qui est vraiment l’ADN fondateur de la NASA. Ce fut découvert par Don Ecker, du magazine UFO. Et ils s’attendirent à découvrir une civilisation éteinte sur Mars.
 
Les OVNIs---Objets volants non identifiés, ou soucoupes volantes comme ils sont souvent appelés—ont été dans l’esprit du public pendant au moins les 22 dernières années. Pour un certain nombre de raisons, nous en savons un peu plus aujourd’hui qu’au début. Il y a beaucoup de désinformation concernant le phénomène non seulement dans l’esprit du public, mais aussi parmi les groupes de personnes éduquées comme les scientifiques. C’est l’objet de cette série de notes afin de décrire les divers aspects du phénomène, éclaircir les préjugés et leurs raisons, et suggérer un moyen de rendre compte de ce problème intéressant et très significatif. Extrait du document Rand « les Ovnis : Que faire ? » par George Kocher du 27 Novembre 1968. Pour l’utilisation de la Rand seulement.
 
Linda Moulton Howe :
Pourquoi ?
John Brandenbourg :
Eh bien, ils espèrent trouver des preuves de visites extraterrestre sur la planète, disent-ils.
Linda Moulton Howe :
Quand dirent-ils cela ?
John Brandenbourg :
Ce fut aux environs de 1968, c’était un rapport de la RAND, et j’en parle dans mon livre, « Mort sur Mars ». Et aussi, ce qu’ils en disent est que si nous trouvons quelque chose- une preuve d’une civilisation extraterrestre ou un passage extraterrestre- nous allons alors le cacher car cela conduira à une réaction publique négative. Vous devez vous souvenir que, la plupart de ces gens, et en particulier au début des années 1960, furent formés pendant la deuxième guerre mondiale et pendant la guerre de Corée où les bonnes mœurs consistaient en grande partie à soutenir l’effort de guerre. Aussi, ils ont donc protégé la morale publique aussi bien que les parties physiques du pays.
Linda Moulton Howe :
Xenon-129 une anomalie sur Venus, aussi ? Mais John, pour couvrir quelque chose ayant autant d’impact que de savoir qu’il y a eu de la vie sur Mars et l’implication que votre propre travail réaffirme, qu’il y a eu des sortes d’explosions Thermonucléaires sur Mars, et puis cette nouveauté à propos de Vénus. Le saviez vous ?
John Brandenbourg :
Bien, Venus est un cas curieux parce que les données concernant le Xenon-129 de Mars furent publiées immédiatement, ce qui vous savez, montre cette signature nucléaire à ceux qui sont initiés. Cependant, pour Venus, ils continuèrent à dire que les données du Xénon étaient brouillées. Aussi (le témoignage d’Amy) si c’est correct, alors ceci signifie aussi que la NASA et le JPL trouvèrent la même signature d’armes nucléaires sur Venus. Vous ne pouvez trouver les données sur le Xénon-129 de Venus malgré le fait que nous ayons posé une sonde là-bas. Ils ont dit que les données du Xénon étaient brouillées.
Linda Moulton Howe :
Encore un autre mensonge, une autre dissimulation.
John Brandenbourg :
Eh oui, j’ai bien peur que oui. Pour eux, dissimuler les choses, c’est un réflexe, en particulier s’il y a un quelconque lien avec la défense, ce qui dans un sens, fait que Mars et apparemment Venus devinrent aussi une partie dans la dissimulation des OVNIs.
Linda Moulton Howe :
Deux bombes à hydrogène au-dessus de la Cydonia Martienne ?
 
M51M51 - Rechercher Ob_ddb101_screen-shot-2017-12-28-at-18-49-09
 
Photo de l’orbiter de Viking image 35A72 de la région « Cydonia » dans l’hémisphère nord de Mars où la fameuse face et la ville et la pyramide D&M furent nommés après leurs découvertes par Vincent Di Pietro et Gregory Molenaar, qui étaient tous les deux des ingénieurs en informatique au centre des vols spatiaux de Goddard de la Nasa dans le Maryland.
Votre hypothèse sur Mars, deux bombes à hydrogène sur l’hémisphère nord au-dessus de la région de Cydonia.
 
John Brandenbourg :
Au-dessus de la région de l’Utopie aussi.
 
Linda Moulton Howe :
Oui. Pouvez-vous décrire votre hypothèse maintenant avec ces nouvelles données émanant d’un contrôleur de vol à la retraite du JPL selon lesquelles Venus aussi aurait la même sorte de signature ? Que supposeriez-vous alors qu’il se soit passé dans ce système solaire ?
 
John Brandenbourg :
Si cela était vrai, c’est comme si quelqu’un était juste venu dans le système solaire et aurait liquidé chaque planète qui accueillait la vie qu’ils découvrirent. Maintenant, il y eut une extinction de masse énorme. La Terre devint pratiquement comme Mars il y a environ un quart de milliards d’années (252 millions) dans ce qui est appelé la Grande Extinction Permienne. Il y a des anomalies isotopiques qui sont associées avec cela. Dans mon livre, j’invitais les gens qui, s’ils étaient au courant des anomalies isotopiques, qu’ils devraient les publier.
Note de l’éditeur : L’événement de l’extinction du Permien-Triassique ou la grande faucheuse, se produisit il y a environ 252 millions d’années, formant la frontière entre le Permien et les périodes géologiques du Triassique, ainsi que les ères Paléozoïques et Mésozoïques. C’est l’extinction connue la plus sévère qu’ait connu la Terre avec jusqu’à 96 % de toutes les espèces marines et 70 % des espèces de vertébrés terrestres qui furent éteintes. C’est la seule extinction de masse connue des insectes. Quelques 57 % de toutes les familles et 83 % de tous les genres disparurent. Parce que tant de biodiversité fut perdu, le rétablissement de la vie sur Terre prit beaucoup plus longtemps qu’après toutes les autres extinctions, probablement plus de 10 millions d’années.
 
Linda Moulton Howe :
Votre insinuation est que la chronologie pourrait avoir été il y a un quart de milliards d’années lorsque se produisit l’extinction du permien, et il peut avoir eu la même chronologie.
 
John Brandenbourg :
Oui. Il se peut que ce fut le même genre d’événement. Quelqu’un peut avoir lancé une très grande arme nucléaire sur la Terre, à cette période, de façon à tuer toute la vie sur Terre. Parce que, je pense que 90 % cent de la vie dans l’océan a disparu.
 
Linda Moulton Howe :
Oui. Et que si c’était au même moment que Venus et Mars qui eurent ces bombes à Hydrogène supposées qui ont explosé, quelqu’un a t’il fait l’hypothèse de quels auraient été les acteurs qui voulaient retirer la vie dans ce système solaire ?
 
John Brandenbourg :
Non. Les rapports que j’ai entendus, c’est qu’il y a beaucoup d’espèces là dehors, comme vous pourriez vous attendre. Il y a beaucoup d’espèces intelligentes là dehors, et quelques-unes d’entre elles, elles pourraient marcher à côté de vous dans la rue, et vous ne penseriez pas qu’ils seraient d’une autre planète [3]. Ils semblent absolument humains, et en fait, sont apparemment membres de notre famille. Nous en faisons partie, vous savez, c’est une chose dans la bible, dans la genèse, où quelqu’un est venue ici et s’est marié avec nous.
 
Linda Moulton Howe :
Pourquoi n’y a-t-il pas de Xénon-129 atmosphérique dans les données de Venus ? Vous pourriez me dire quelque chose à propos de la dissimulation sur Mars/Venus.
 
John Brandenbourg :
La NASA a publié les données sur Mars du Xénon-129, qui étaient vraiment remarquables. Aussi ce fut révélé de façon similaire en 1976. Et il est possible qu’ils ne s’aperçussent pas au début de sa signification lorsqu’elles furent publiées. Voilà, c’est ma compréhension, qu’ils envoyèrent une sonde dans l’atmosphère de Venus, et c’est où les analyses de Xenon échouèrent, alors même qu’ils obtinrent le Krypton et les gaz plus légers. La NASA a dit apparamment, « Oh, nous ne pouvons obtenir aucune bonne donnée des distributions de Xénon. » Ainsi aucune anomalie de Xenon-129 sur Venus-soit qu’ils ne purent la détecter, soit qu’elle est classifiée.
 
Linda Moulton Howe :
Quel est votre idée ?
 
John Brandenbourg :
J’imagine qu’ils ont gardé le silence parce que les russes se posèrent plusieurs fois sur Venus, et ils ne rapportèrent rien sur le gaz Xénon, même si cela aurait été très facile pour eux de le faire. Les russes, croyez-le ou pas, c’est une des rares choses où les américains et les russes tombèrent d’accord, c’ est de garder le silence sur ces choses. Ce n’est dans l’intérêt d’aucun de ces pays de parler de la possibilité d’existence d’extraterrestres hostiles là dehors.
 
Linda Moulton Howe :
Mais John, en gardant cette information secrète avec une politique de deni, cela ne change pas la vérité qui est là.
 
John Brandenbourg :
Non
 
Linda Moulton Howe :
Qu’apparemment il y a eu des explosions thermonucléaires sur Mars, Venus et peut-être la Terre.
 
John Brandenbourg :
Bien, je peux être certain qu’elles eurent lieu sur Mars. Il y a des preuves à cause de la chronologie de la grande Extinction du Permien. A ce propos, il n’y a pas d’explication pour l’extinction du permien. C’est un mystère complet. L’ensemble de l’océan mourut. Et cela indiquerait qu’une grande quantité de radioactivité s’est probablement déposée dans les océans et a tué tout le plancton.
Toutes les autres extinctions de masse sur Terre furent beaucoup moins sévères, et les océans aidèrent en gros à repeupler la Terre, alors que pour l’Extinction du Permien, les océans s’éteignirent. Aussi c’est un grand et profond mystère, et c’est environ au même moment que cet événement peut avoir eu lieu sur Mars (il y a 252 millions d’années).
 
Venus- Je vais garder l’esprit ouvert sur cela. Les atterrissages russes sur Venus ne se produisirent pas avant les années 1970, et les atterrissages américains sur Venus ne se produisirent pas avant les années 1970. Ce fut à la fin des années 1970 que la sonde Pioneer se posa sur Venus, et c’est alors qu’ils donnèrent l’histoire que, de façon surprenante ils ne purent obtenir aucune données sur le Xénon, même si ils obtinrent des données sur les autres gaz inertes.
J’ai essayé d’imaginer ce qu’est un taux normal de Xénon pour une planète qui est la même que la Terre, et c’est un équilibre presque parfait entre le Xénon-129 et le Xénon-132. Partout dans le système solaire c’est vrai. Même sur Jupiter [4]
Mais je me suis toujours questionné à propos de Venus car la NASA n’avait aucune donnée, dirent-ils et que cela me surprenait parce que tout le reste de la mission se déroula parfaitement. Et les russes eux-mêmes se posèrent sur Venus avec succès. Aussi, vous auriez pensé qu’ils auraient mesuré des choses comme cela, mais ils furent vraiment très discrets à ce propos. Nous n’avons pas de données sur le Xenon des missions russes sur Venus.
 
Linda Moulton Howe :
Aussi ce controleur de vol du JPL à la retraite, parlant avec cet adolescent pendant l’été 1990, ne fournit-il pas une pièce du puzzle qui colle et aussi renforce votre propre hypothèse ?
 
John Brandenbourg :
Oui, oui, je le dirais aussi. Et je l’ai entendu d’un autre scientifique impliqué de près dans la recherche sur Mars qu’il y a vraiment une dissimulation sur Mars. Je suis allé à de nombreuses réunions scientifiques sur Mars, et je me suis lié d’amitié avec des personnes qui sont dans le cercle intérieur de la NASA aussi loin que Mars. Et une d’elle me confirma qu’il y avait une dissimulation en cours sur Mars.
 
Linda Moulton Howe :
Avez-vous discuté avec elle des détails ?
 
John Brandenbourg :
Non, elle m’a dit quelque chose de vraiment intéressant, imaginez. Elle a dit, « Vous devriez lire les travaux de William K.Hartmann. » William K.Harmann n’est pas seulement un spécialiste de Mars ; Il est un spécialiste du système solaire. Il est probablement un des pontes de l’exploration planétaire. Aussi cette personne m’a dit, « Vous devriez lire son livre si vous voulez savoir ce qu’il se passe vraiment en ce qui concerne Mars. » Aussi, j’ai cherché ses livres, et il y a un livre appelé « Mars Underground », qui parle d’une base secrète gouvernementale de Mars parce qu’ils ont trouvé une civilisation morte sur Mars [5].
 
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« Mars sous Terre » publié originellement le 15 Juin, 1997 par William Kenneth Hartmann, docteur, conseiller scientifique planétaire de la mission Mars Global Surveyor de la NASA est considéré comme un expert de la planète rouge comme personne sur Terre aujourd’hui.
 
Mars sous terre fut écrit en 1997, et puis le livre suivant qu’il écrivit fut appelé « les cités d’or ». Il fut écrit en 2002. Et là se trouve la chose intéressante. William K.Hartmann n’est pas seulement le grand spécialiste de l’exploration planétaire- La Lune, Mars, Venus, Jupiter, et tout le reste- il fit aussi partie de l’étude Condon[6]
 
Note de l’éditeur : Edward Condon fut un physicien de l’Université de Colorado que l’U.S Air Force avait mandaté et financé pour réaliser une étude sur les OVNIs entre 1966 et 1968. Le comité a produit un « Rapport Définitif » qui racontait que l’étude des OVNIs était fort peu propice à produire des découvertes scientifiques majeures. Mais d’autres scientifiques tels que le physicien estimé James Mc Donald conclurent que le rapport était « inapproprié » et biaisé dans son examination de seulement une faible portion des rapports d’OVNI les plus stupéfiants.
Linda Moulton Howe :
Sans blague !
John Brandenbourg :
Oui, il en faisait partie. La personne qui me l’a dit, elle ne dira jamais rien à ce sujet, mais ils me dirent que c’était une sorte de savoir parmi le cercle intérieur que ces deux romans étaient à propos de la réalité sur Mars. »
 
Bon, voilà, personnellement et si cela devait se révéler exact, je trouve cela bien plus percutant que cette histoire de « Tic-Tac » du Nimitz avec en plus un certain nombre d’observables à vérifier comme par exemple les rapports Xénon-129 / Xénon-132 sur Venus, les rapports isotopiques des couches contemporaines de l’extinction du Triassique/Permien, les rapports sur Uranus, etc. Juste une question de faits qui ne demandent qu’à être étudiés, complétés. Quant aux implications, si tout ceci devait se confirmer, alors ce serait une toute autre paire de manches dont il faudrait peut-être demander à Mac Tonnies et aux cryptoterrestres quelques tuyaux…Je m’égare, il est vrai qu’il vaut mieux ne pas trop plaisanter avec ces sujets.
 
[0]
Il est intéressant à ce propos de comparer les démarches qui prétendent nous amener à la connaissance. Pour le pseudoscepticisme, celle-ci est intégralement basé sur le système du jugement au détriment des faits. Il faut impérativement statuer sur une affaire qui en bonne logique du tiers exclu ne peut se réduire qu’à une méprise, une confusion, une hallucination etc vous connaissez la musique et le témoin, au mieux c’est quelqu’un qui se trompe, au pire un faussaire et tout cela à la lumière « naturelle de la vérité pseudosceptique » qui serait garante de la démarche scientifique. En fait, on patauge en plein paradoxe dans une démarche à la fois contraire à la démarche sceptique et à la science.  On a passé son temps à juger à partir d’un système de croyances limité sans vraiment s’interesser aux faits si ce n’est pour les tordre ou les modifier afin de les faire rentrer dans la boîte normalisée du « c’est expliqué selon le système de croyances», une mécanique bien pratique en matière de désinformation. Cependant, le château de cartes s’effondre dès lors la science apporte elle-même une autre lumière sur les faits…
 
[1] MAPI :
http://morningstarapi.com/
Une société curieuse où il est question de nouvelles technologies, Tesla, etc. Cryptoscience ?
 
[2]
https://space.aiaa.org/SPACE2016Archive/
Voir le programme et ceux qui contribuent à l’événement.
 
[3]
Comme par exemple le dossier Ummo. N’est ce pas en substance ce que nous disent les ummites qui nonobstant leurs différences physiologiques peuvent se balader parmi les humains, tout au moins les « caucasiens » en toute sérénité ?
 
[4]
Mais est-ce aussi vrai sur Uranus ? A vérifier.
 
[5] Une civilisation martienne antique, des extraterrestres, des problèmes de mémoire, d’implants et de mutants…Voyons voir, un coup de Hollywood et de cinéma et boum « Total Recall ».
 
[6]
http://files.ncas.org/condon/text/appndx-x.htm
WILLIAM K. HARTMANN (Section III, Chapter 2; Section VI, Chapter 2) is assistant professor at the University of Arizona's Lunar and Planetary Laboratory. He was named co-winner of the 1964-65 Ninninger Meteorite Award. The previous year he had acted as consultant to North American Aviation for LESA studies (NASA). He was also a member of Geosciences Panel to recommend post-Apollo lunar research. He has made lunar and planetary photoanalyses in Mexico, Hawaii and Arizona volcanic fields. His Ph.D. (Ariz.) is in astronomy.
 
par M51M51
le Lun 09 Oct 2017, 23:26
 
Rechercher dans: L'hypothèse extraterrestre (questions, spéculations et débat)
Sujet: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Réponses: 394
Vues: 28382

Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres

M51M51 - Rechercher <a href=M51M51 - Rechercher Ob_b2d356_screen-shot-2017-10-09-at-07-54-49
Il me semblait important de commencer par cette publication récente à propos de planètes tournant autour…d’un pulsar! Oui, vous avez bien lu, un pulsar. Lorsque l’on connaît l’histoire de ces étoiles, le pulsar étant généralement le résultat d’une supernova, on se demande bien comment une (ou des planètes) a (ont) bien pu se maintenir après l’expression d’un tel déchainement de violence cosmique qui fait voler en éclat tout ce qui se trouve dans les parages à des années-lumière à la ronde…Mais la nature et le cosmos nous réservent toujours des surprises, une capacité d’étonnement détonnant qui marque d’un certain point de vue les choses du cosmos et, d’une certaine façon, celle de la vie…

https://arxiv.org/pdf/1710.01153.pdf

On The Existence of Planets Around the Pulsar PSR B0329+54

Mais je faisais surtout référence aux planètes autour des pulsars en référence à ce qui d’une certaine façon a lancé cette fantastique course à l’échalote des exoplanètes. En effet, celle-ci s’initia avec les travaux de Andrew G.Lyne,  M Bailes et S.L.Shemar qui revendiquèrent dès 1991 la découverte d’une planète en orbite autour du pulsar PSRB 1829-10 en utilisant la mesure des infimes variations de la périodicité de ce dernier. Et ceci mit certainement le pied à l’étrier de Michel Mayor et Didier Queloz qui annoncèrent de façon non ambigüe en octobre 1995 (22 ans déjà!) la découverte d’une exoplanète autour de 51 Pegasi. Depuis, c’est une avalanche de découvertes qui amène directement à la question de nos voisins. Et je dirai que nous sommes en plein changement de paradigme et n’en déplaisent à nos curés en conneries (pseudo sceptiques, zététiciens et autres croyants scientistes) la science est en train de littéralement percuter le statu quo en apportant chaque jour qui passe une preuve supplémentaire des mécanismes universels de la vie. Alors certes, il y a encore loin de la coupe aux lèvres mais je dirai que la bouteille de champagne vient d’être sabrée et le précieux liquide remplit les coupes. J’en veux pour preuve la dimension à la fois sociétale et politique que commence à prendre ces sujets au sein du monde contemporain. N’est-il pas étrange qu’un journal de prospective qui, il y a seulement quelques années, avait donné lieu à une histoire quelque peu insolite soit aujourd’hui le vecteur d’une prise de conscience ! Je me permets de copier ici dans son intégralité l’excellent article du Sénateur René Trégouët paru dans la Lettre Automates Intelligents 155 de Septembre-Octobre 2017 (en fait une reprise parue dans RTFLASH). Je me suis permise de mettre en gras les passages qui me paraissent importants et pour lesquels j’ai parfois donné écho à ma façon sur ce site. Pour sûr des pistes de recherche innombrables…ET à la croisée des chemins.
 
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La vie dans l’Univers : accident miraculeux ou phénomène banal ?René Trégouët - 15/09/2017

http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2017/184/tregouet.htm

Cette semaine, je reviens sur une question passionnante que j'ai déjà abordée à plusieurs reprises dans notre lettre, mais qui a pris au cours de ces derniers mois une dimension nouvelle, à la lumière de l’actualité scientifique : la possibilité d’une vie extraterrestre.

C'est la découverte, par le satellite KEPLER, il y a quelques jours, de 3 nouvelles superterres gravitant autour de leur propre soleil et qui sont les plus proches de nous (98 années-lumière) parmi les milliers d'exoplanètes découvertes par ce satellite, qui m'a incité à écrire un nouvel édito sur ce sujet passionnant.

C’est seulement en 1995 qu’a été découverte la première exoplanète, c’est-à-dire la première planète située en dehors de notre système solaire. Depuis, grâce aux extraordinaires progrès de l’astronomie, qui dispose à présent de moyens d’observations et d’analyses bien plus puissants qu’il y a 20 ans, ce sont pas moins de 3 633 exoplanètes confirmées qui ont été découvertes et répertoriées. Sur ce total, environ 5 % (171) possèdent une masse inférieure à huit masses terrestres et sont donc probablement telluriques et dotées d’une atmosphère.
En février dernier, une découverte extraordinaire est venue confirmer qu’il devait exister dans le Cosmos un très grand nombre de planètes similaires à notre Terre. Une équipe internationale d’astronomes a en effet annoncé qu’elle avait découvert, autour d’une étoile-naine située à 39 années-lumière de la Terre, sept planètes rocheuses de taille et de température proches de celles de la Terre.

Mais, observation encore plus étonnante, sur ces sept planètes dont les orbites sont très rapprochées, trois (les planètes (TRAPPIST-1 e, f et g) sont situées dans la zone "habitable" de ce système solaire, celle, ni trop chaude ni trop froide, dans laquelle ces planètes peuvent receler de l’eau liquide, une caractéristique indispensable à l’apparition de la vie telle que nous la connaissons. L’année prochaine, grâce à la mise en service d’un nouveau télescope spatial très puissant et très sensible développé par la NASA et l’Agence Spatiale Européenne, le James Webb Telescope, les scientifiques pourront très probablement connaître la composition chimique des atmosphères de ces trois planètes, ce qui nous indiquera si celles-ci peuvent abriter une forme de vie…
Si l’on se situe à présent à l’échelle de notre galaxie, on sait, grâce aux travaux d’ Erik Petigura, Geoffrey Marcy, de l'Université de Californie, à Berkeley, et Andrew Howard, de l'Université de Hawaï, qui s’appuient sur 4 ans de données fournies par le télescope Kepler, que 22 % des soleils possèdent une planète de la taille de la Terre, à une distance leur permettant d'abriter de l'eau liquide.
Il y aurait donc, selon cette étude, environ 9 milliards de planètes potentiellement habitables dans notre galaxie, soit une planète sur 26, si l’on retient comme nombre total de planètes dans le Voie lactée l’estimation de 240 milliards (soit 1,6 planète par étoile en moyenne) proposée par l’étude minutieuse réalisée après six ans d’observations spatiales par Arnaud Cassan, Jean-Philippe Beaulieu, Pascal Fouqué, de l'Institut d'Astrophysique de Paris et de l'Observatoire européen austral. Avec un tel nombre de mondes pouvant potentiellement accueillir la vie, il est raisonnable d’imaginer que celle-ci a pu apparaître et se développer au moins sur quelques planètes situées dans notre Voie Lactée.
Mais au-delà du nombre immense de planètes ayant des caractéristiques physiques et chimiques qui autorisent la présence d’une forme de vie, plusieurs autres découvertes majeures sont venues bouleverser depuis cinq ans nos connaissances quant aux processus qui permettent la formation et la diffusion des molécules organiques clés, nécessaires à la constitution des « briques » qui doivent s’assembler pour aboutir aux première formes rudimentaires de vie.
En 2012, une équipe de scientifiques a ainsi annoncé avoir découvert des molécules de glycoaldéhyde, une forme simple de sucre, dans le gaz entourant une jeune étoile assez semblable à notre soleil et située à 400 années-lumière de la constellation d'Ophiuchus et baptisée IRAS 16293-2422.
Pour l’astrophysicien Jes Jørgensen du Niels Bohr Institute au Danemark, « Cette découverte suggère que des composés de base nécessaires à l'existence de vie existeraient dans l'espace, là même où des systèmes extraterrestres continuent de se former, c’est-à-dire dans le disque de gaz et de poussière entourant cette jeune étoile ». Jes Jørgensen souligne par ailleurs que les molécules de glycoaldéhyde possèdent la propriété de réagir avec une autre molécule appelée propenal pour former du ribose, constituant principal de l'acide ribonucléique (ARN), l’un des composants de base de la vie…
En 2015, une autre équipe de recherche a détecté la présence de molécules organiques complexes - cyanure de méthyle (CH3CN), et cyanure d'hydrogène (HCN) - dans le disque de gaz et de poussières entourant la jeune étoile MWC 480, située à 455 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Taureau.
Cette découverte est également capitale car les cyanures de méthyle jouent un rôle-clé dans la chimie du vivant en permettant des liaisons carbone-azote indispensables à la formation des acides aminés et des protéines. En outre, les quantités de cyanure de méthyle détectées sont gigantesques et pourraient remplir tous les océans terrestres. Cette découverte confirme donc que les jeunes systèmes solaires en formation sont tout à fait capables de produire en grande quantité, et bien plus rapidement qu’on ne le supposait jusqu’à présent, une grande variété de molécules organiques complexes. « Nous savons maintenant que nous ne sommes pas uniques en ce qui concerne la chimie organique », souligne Karin Öberg, membre de l’équipe de recherche.
Il y a quelques semaines, deux autres découvertes majeures sont venues conforter l’hypothèse d’une vie potentiellement bien plus présente qu’on ne l’imaginait dans le Cosmos. Une équipe italo-espagnole (Centre d’astrobiologie de Madrid et Observatoire d’astrophysique de Florence) et une équipe anglo-néerlandaise (University College de Londres et Observatoire de Leiden) ont détecté pour la première fois des traces d’isocyanate de méthyle. Or, l’isocyanate de méthyle est une molécule-clé dans le processus de synthèse des peptides et d’acides aminés précurseurs des protéines. Il avait notamment déjà été détecté en 2015 sur la comète Tchouri étudiée par la sonde Rosetta.
Le système étudié, IRAS 16293-2422, est un système à plusieurs étoiles à quelque 400 années-lumière de la Terre dans la constellation d’Ophiuchus (aussi appelée Serpentaire), qui a déjà fait l’objet de nombreuses observations et avait dévoilé en 2012 la présence de molécules de glycolaldéhyde, un sucre simple, qui constitue également une « brique » élémentaire du vivant.
Les astronomes se sont appuyés sur les données récoltées par le télescope Alma de l’Observatoire spatial européen (ESO) au Chili pour détecter la molécule en analysant sa « signature » spectrale parmi les ondes-radio. Ils ont pu identifier l’empreinte spécifique de cette molécule à l’intérieur des régions chaudes et denses du nuage de poussières et de gaz qui entoure chacune des jeunes étoiles à leurs premiers stades d’évolution. Ces chercheurs ont également pu montrer que de grandes quantités d’isocyanate de méthyle pouvaient être produites à la surface des grains de poussières, en dépit du vide spatial. L’ensemble de ces observations et découvertes réalisées depuis cinq ans montre donc que, contrairement à ce que la majorité de la communauté scientifique a longtemps cru, les principaux composants qui constituent les « briques » de la vie sont présents autour de la plupart des étoiles du type comparable à notre Soleil dès le début de leur formation.
Autre découverte étonnante, celle annoncée en avril dernier par une équipe internationale d’astronomes. Ces chercheurs ont effet mis en évidence la présence d’hydrogène moléculaire, de dioxyde de carbone et de méthanol sur Encelade, la plus étrange des lunes de Saturne, caractérisée par une intense activité volcanique sous la surface de son océan glacé. Ces scientifiques ont pu calculer que l’océan d’Encelade dégageait largement assez d’énergie et de chaleur pour alimenter une hypothétique vie microbienne.
Telle que nous la connaissons, l’apparition de la vie requiert trois principaux éléments : de l’eau liquide, une source d’énergie pour le métabolisme des organismes et des ingrédients chimiques, en particulier le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le phosphore et le soufre. Les données récoltées montrent qu’Encelade possède tous les ingrédients nécessaires à la vie.
Il faut également évoquer une découverte majeure réalisée en 2015 par l’équipe de Nicolas Biver, chercheur à l'observatoire de Paris. Ces astrophysiciens ont en effet observé pour la première fois une comète baptisée Lovejoy qui libère de l'alcool et du sucre dans l'espace. Ces scientifiques sont parvenus à identifier 21 molécules organiques différentes dégagées par Lovejoy, parmi lesquelles se trouvaient, pour la première fois, de l'alcool éthylique et du glycolaldéhyde, un sucre simple.
La découverte de ces molécules organiques complexes à la surface d'une comète conforte l’hypothèse selon laquelle les premières molécules complexes nécessaires à l'apparition des premières formes de vie auraient pu arriver sur Terre à la suite des nombreuses collisions entre notre planète et un grand nombre de comètes et d'astéroïdes qui auraient « ensemencé » la Terre en lui apportant de nombreuses molécules organiques complexes nécessaires à l’apparition des premières cellules vivantes.
Cette hypothèse a par ailleurs été confortée récemment par une remarquable expérience réalisée par l’équipe d’Uwe Meierhenrich (Université Nice-CNRS) et des astrophysiciens (Université Paris-Sud-CNRS), en simulant l’évolution de la glace interstellaire composant les comètes. Ces scientifiques sont parvenus à reproduire une « comète artificielle » en plaçant dans une chambre à vide et à -200°C un mélange d’eau, de méthanol et d’ammoniac. Ils ont ainsi pu simuler la formation de grains de poussières enrobés de glaces. Ces grains, semblables à ceux que l’on trouve sur les comètes, ont ensuite été irradiés par des UV, comme cela est le cas dans les nébuleuses, avant d’être finalement réchauffés, comme cela se passe lorsque les comètes se rapprochent du Soleil.
En analysant la composition biochimique de cette «soupe chimique», les scientifiques ont eu la surprise de constater la présence de plusieurs types de sucre, dont le ribose, une molécule constituée de six atomes de carbone. "Leur diversité et leur abondance relatives suggèrent qu’ils ont été formés à partir de formol (ou formaldéhyde), une molécule présente dans l’espace et sur les comètes", précise Uwe Meierhenrich, qui poursuit en expliquant que "cette fabrication de riboses peut s’auto-entretenir, s’auto-organiser jusqu’à former des systèmes plus complexes, une des caractéristiques du vivant".
Si l’on relie à présent ces trois bouleversements majeurs, premièrement, le fait que notre galaxie compte un nombre de planètes potentiellement habitables supérieur de plusieurs ordre de grandeur à ce qui était communément admis il y a encore quelques années, deuxièmement, le fait qu’un nombre de jeunes systèmes solaires en formation soient capables de produire à la fois une grande variété et une grande quantité de molécules organiques indispensables à la vie et troisièmement, le fait que les comètes puissent effectivement abriter et transporter sur de grandes distances cette chimie complexe, nous sommes amenés à nous demander si la vie, loin d’être un phénomène rarissime, voire unique, à l’échelle du Cosmos, n’est pas en réalité relativement répandue dans l’Univers, au moins sous des formes primitives.
L’arrivée prochaine de nouveaux et puissants moyens d’observation et d’analyse, couplée à une puissance de traitement informatique qui croît de manière exponentielle, devrait nous permettre, au cours des 20 prochaines années, de savoir avec une forte probabilité si une forme de vie primitive s’est développée sur certaines des exoplanètes que nous connaissons et qui présentent des caractéristiques favorables à l’accueil du vivant. Si les scientifiques observent qu’en effet il existe quelques exoplanètes, sur les milliers répertoriées, où la vie semble s’être développée, cela voudra dire qu’à l’échelle de notre galaxie et de l’Univers tout entier, la vie n’est pas un accident presque miraculeux mais bien une possibilité finalement assez banale.
Une telle découverte aurait des conséquences scientifiques, philosophiques et morales absolument immenses en ouvrant alors la porte sur une autre interrogation encore plus vertigineuse : sur les nombreux mondes où elle est apparue, la vie a-t-elle pu se développer ailleurs que sur Terre jusqu’à permettre l’émergence de formes de conscience et d’intelligence comparables, voire supérieures à celle de l’espèce humaine ?
 
 
René TRÉGOUËT
 Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
par M51M51
le Sam 22 Juil 2017, 06:52
 
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Sujet: L'étoile KIC 8462852
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L'étoile KIC 8462852

Des nouvelles de l’étoile de Tabby !
https://disownedsky.blogspot.fr/2017/07/july-2017-update-on-tabbys-star.html
Si vous souhaitez être informé au jour le jour sur cette singulière étoile, rien de mieux que d’aller visiter le site officiel KIC 8462852 « Où est le flux ? » qui vous distille les nouvelles
http://www.wherestheflux.com/
de la belle irrégulière et versatile étoile de Tabby ou WTF, non pas l’acronyme de « What The Fuck »[0] mais bien plutôt « Where is The Flux ? ». Les affaiblissements sont dorénavent nommés et le dernier en date, celui de juin vient d’être affublé du sobriquet « Celeste ».  L’augmentation de la luminosité est aussi nommée, et figurez-vous que c’est un site néolithique situé au nord de l’écosse, mis à jour par une tempête [1] qui lui prête son nom, Skara Brae, tout un symbole ! Ce sera aussi le nom du prochain affaiblissement.
Mais fondamentalement, la question demeure : Qu’observons-nous depuis octobre 2015 ? et là le trouble le dispute à l’étonnement. Pour le moment aucun des modèles proposés ne sont en mesure d’expliquer cette variabilité invariablement étrange et l’hypothèse artefact, bien que mise sous le boisseau, reste pourtant en lice. Comme à mon habitude et profitant de ce fabuleux outil qu’est Internet, il me semblait intéressant de mettre cette étoile atypique en rapport avec deux publications récentes qui évoquent la question des civilisations avancées et de leurs impacts sur leurs entourages. C’est d’autant plus intéressant que cela engage sur d’autres chemins comme par exemple le réchauffement climatique mais avec une tout autre perspective que celle qui nous est donnée dans les médias !
 
La première publication, « Détection de Transit d’un occultateur au point intérieur de Lagrange(L1) [2]  d’une exoplanète. »
https://arxiv.org/pdf/1705.01285.pdf
Transit Detection of a “Starshade” at the Inner Lagrange Point of an Exoplanet
Grosso Modo, une civilisation avancée (ici dénommée curieusement « l’agence [3]») et disposant d’une technologie lui permettant d’intervenir dans son espace interplanétaire, installe, pour maintenir l’habilité de sa planète suite à l’évolution de son étoile sur la séquence principale, un occultateur qui viendra limiter l’afflux d’énergie.
On notera en particulier dans l’introduction la description du phénomène de runaway (changement fulgurant) consécutif à une augmentation de l’irradiation [4], provoquant l’augmentation de la température de surface et l’évaporation. L’eau sous forme gazeuse est en effet un gaz à effet de serre ! Elle crée une rétroaction positive sur le système du climat de la planète dans la mesure où l’augmentation de la vapeur d’eau (non pas les gouttelettes mais le gaz) conduit à des températures plus élevées, et vice versa. Walker, Hays et Kasting en 1981 proposèrent que les altérations liées à la température de l’eau et la précipitation des minéraux carbonates jouent un rôle négatif dans la rétroaction du climat, qui ajuste le taux atmosphérique de CO2 pour maintenir la température et provoque une altération à un rythme qui équilibre les dégazages volcaniques, permettant ainsi des températures de surface compatible avec l’eau liquide.
Cependant, ce « thermostat » planétaire a ses limites. Si l’irradiation augmente jusqu’à ses limites, le CO2 disparaitra éventuellement de l’atmosphère en provoquant une crise pour les plantes et sur vraiment toute vie autotrophique qui dépend du CO2 dans l’atmosphère comme source de carbone (Caldeira et Kasting 1992). Au-delà de ce point, l’accroissement de l’irradiance ne peut plus être compensée par la diminution du CO2 et les températures s’accroissent. Les modèles de climat prédisent une valeur asymptotique (maximum) pour les radiations infrarouges s’échappant de l’atmosphère d’une planète du type de la Terre en fonction de la température [5].
 
Les auteurs de la publication envisagent ici la création par l’agence d’un occultateur d’un ordre de grandeur tout à fait autre de ce que les amateurs de « géo engineering » terrestres aient pu envisagé (on notera au passage que la chose a été envisagée pour la Terre, ce qui a dû inspirer l’auteur et pose question) pour lutter contre le changement climatique et dont la durée de vie devrait s’échelonner sur quelques milliards d’années.
« L’agence » pourrait ainsi ressusciter une planète se trouvant dans la zone intérieure de la zone habitable qui n’aurait pas encore perdu toute son eau.
La détection d’une intelligence via ces manipulations de l’émission stellaire est une idée louable (par exemple les sphères de Dyson) et Arnold a montré en 2005 comment les transits d’artefacts non sphériques pourraient être identifiés par des variations observées dans les courbes de lumière de ces planètes. Pour des artéfacts beaucoup plus petits qu’un disque stellaire, les déviations seront plus prononcées durant l’entrée et la sortie. Korpela, Sallmen et Leystra Green (2015) examinèrent les courbes de lumière produites par des telescopes au point L2 d’une planète en transit tournant de façon synchrone autour d’une étoile de type M. La signature de la lumière réfléchie est trop faible pour être détectée par Kepler mais elle pourrait être détectée par le James Webb Space Telescope.
Un occultateur pourrait être un « nuage » de structures individuelles ou de particules qui diffusent ou absorbent la lumière de l’étoile incidente, mais conçu comme une simple structure continue.
Le facteur de réduction de l’irradiation nécessaire pour atteindre l’âge 0 sur la séquence principale (ZAMS : Zero Age Main Sequence)  est précisé en fonction de l’âge de l’étoile. Par exemple pour maintenir une irradiation d’une étoile ayant 12 milliards d’années, 70 % de la lumière de l’étoile doit-être occultée.
Donc un artéfact, placé près du point L1 d’une planète similaire à la Terre, pour moduler l’irradiation stellaire et maintenir un climat « habitable » malgré l’évolution stellaire ou pour déplacer une planète dans la zone habitable, pourrait être détecté par un transit photométrique ou spectroscopique. L’occultation mutuelle de la planète et de l’occultateur pendant un transit produira un maximum caractéristique dans la courbe de lumière au milieu du point de transit, tant que le paramètre d’impact est petit. Ces occultations seront probablement plus facilement détectables pour les planètes rocheuses terrestres ou les supers terres autour d’étoiles de type solaire.
 
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Bon KIC 8462852 n’est pas une étoile de type G mais F3V, mais pourquoi ne pas extrapoler finalement ?
 
La deuxième publication, assez originale je dois le reconnaître, évoque la possibilité pour une intelligence extraterrestre d’utiliser le phénomène des transits et des occultations pour justement communiquer et constituer ainsi une sorte de « réseau du transit », non pas intestinal, mais astral pour connecter dans la zone galactique habitable les intelligences.
 
Je cite, dans le résumé :
Une ETI (Intelligence ExTraterrestre) « A » peut communiquer avec une ETI « B » si B est en train d’observer des planètes transitant dans le système de A, soit en construisant des structures (KIC 8462852 par exemple?)  pour produire des transits artificiels observables par B, ou d’émettre des signaux à B pendant les transits, avec une consommation d’ énergie significativement plus basse que les schémas de transmission électromagnétique typique.
Ceci peut produire un réseau de civilisations interconnectées, établissant le contact par l’observation des transits des autres. En faisant l’hypothèse que les civilisations qui se trouvent dans la zone galactique habitable (GHZ), l’auteur réalise des simulations selon la méthode de Monte Carlo de l’établissement et de la croissance de ce réseau, analyse ses propriétés dans le contexte de la théorie des graphes.
L’auteur met en évidence que seulement quelques civilisations sont correctement alignées pour communiquer via les transits. Cependant, le réseau véritable devrait être cumulatif, lorsque une connexion « poignée de mains » garantie une connexion dans le futur via des signaux électromagnétiques. Dans toutes les simulations, le réseau cumulatif connecte toute les civilisations ensemble dans un réseau complet. Si les civilisations partagent la connaissance de leur réseau de connexions, le réseau peut être pleinement complet sur des échelles de temps de l’ordre d’une centaine de milliers d’années. Une fois établi, ce réseau peut connecter deux civilisations soit directement, soit via des civilisations intermédiaires, avec un chemin beaucoup plus petit que les dimensions de la zone galactique.
 
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https://arxiv.org/pdf/1707.03730.pdf
Exoplanet Transits as the Foundation of an Interstellar Communications Network.
Les transits des exoplanètes comme base d’un réseau de communication interstellaire.
 
Alors KIC 8462852, une installation pour maintenir une planète propice à la vie ou une tentative de communication ? Ou encore autre chose? A voir l’ à venir nous le dira très certainement. Je trouve toutes ces hypothèses assez cocasses dans la mesure où les extraterrestres pourraient bien communiquer, directement, en étant déjà sur Terre et en s’y étant installés. Il me semble que j’ai lu cela quelque part.
 
 
[0] Je pense que les auteurs nous ont toutefois fait un petit clin d’œil, ce qui pour une étoile « variable » est finalement dans le tempo.
 
[1] Shakespeare n’est pas loin. Une histoire de magicien en exil avec sa fille Miranda !
 
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[2]M51M51 - Rechercher Ob_5a91f2_screen-shot-2017-07-21-at-18-27-21
Points de Lagrange. Il y en a 5 concernant le couple Terre / soleil, points où les champs de gravité de deux corps en mouvement orbital fournissent exactement la force centripète requise pour que ce point de l’espace accompagne simultanément le mouvement orbital des deux corps. Comme il s’agit de L1 ici, on devrait parler plutôt de point de Euler.
A noter que ces points dessinent un réseau dans le système solaire. Des autoroutes pour nos vaisseaux mais peut-être aussi pour nos visiteurs, voir notamment ceci :
http://images.math.cnrs.fr/Theorie-du-controle-points-de.html?lang=fr
 
[3]CIA ? : Center for Interplanetary Adjustment, une agence du SSP ?
 
[4] A noter que la Terre est en bordure intérieure de la zone habitable dans le système solaire !
 
[5] La question du milieu interplanétaire et de son évolution suite à la course du soleil dans la galaxie est rarement abordée lorsqu’on évoque les histoires de réchauffement climatique. Pourtant la sonde Ulysse a justement mis en évidence et de façon tout à fait inattendue, des changements notables de ce milieu sous le flux constant de poussières, gaz et autres histoires magnétiques pénétrant dans notre banlieue. On peut alors parler de couple Soleil(héliosphère)/et son complémentaire, ce qui l’entoure. Voir à ce sujet l’excellent Solar Journey : The significance of our galactic environment for the heliosphere and earth de Priscilla C.Frisch. Selon vous, quel est l’importance de ces mécanismes dans les changements climatiques ?
Il n’est pas question ici de nier l’impact de l’homme sur la planète, ce serait absurde, mais bien plutôt, peut-être, de le caractériser à sa juste valeur.
 
par M51M51
le Mer 21 Juin 2017, 00:25
 
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Sujet: L'étoile KIC 8462852
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L'étoile KIC 8462852

Les dernières nouvelles de notre étoile, celle qui pose tant de questions. Voilà deux publications qui essayent de proposer une explication plausible aux variations lumineuses de la fameuse Tabby’s star. Rien d’extraordinaire ni d’exotique dans ce qui est présenté, nous ne sommes pas encore à envisager quelques extraterrestres modifiant leur environnement stellaire mais bien plutôt des objets (troyens, anneau) venant tenter d’expliquer les trous de luminosité ainsi que leurs irrégulières régularités avec peut-être une différence ici, et pour les deux publications, des prévisions d’observables sont faites ce qui aura le mérite de confirmer ou d’infirmer lesdites propositions… Si cela ne marche pas, on pourra toujours modifier les hypothèses de travail pour faire coller au mieux de ce qui est observé, n’est ce pas la méthode des contes de fées rationalistes de nos pseudo sceptiques ? Bon, disons qu’ici au moins, il y a un peu plus de science et beaucoup moins d’âneries !
 
Tabetha’s Rings
https://arxiv.org/pdf/1705.08377.pdf
Les irrégularités de l’étoile de Tabetha (KIC 8462852) seraient-elles causées par de la matière à proximité de notre système solaire ? L’intervalle entre les périodes des atténuations importantes est pratiquement équivalent à deux fois la période du satellite Kepler, ce qui sert de point de départ à cette proposition d’explication avec l’idée d’un nuage de particule dans la proximité extérieure du système solaire qui viendrait croiser notre ligne de vue de l’étoile. L’hypothèse prédit de nouvelles atténuations qui pourraient être observées de la Terre pendant des fenêtres temporelles d’un an. Cette histoire de nuage à proximité du système solaire, ne serait-ce pas d’une certaine façon la confirmation d’une information passée dans un de ces fameux courriers ummites…les experts retrouveront celui dont il est question.
 
En pleine guerre de Troie avec les points de Lagrange L4 et L5 !
KIC 8462852: Will the Trojans return in 2021?
https://arxiv.org/pdf/1705.08427.pdf
Ici c’est différent puisque l’on impute les atténuations à une caractéristique du système stellaire de KIC 8462852 par une double origine : Une planète Jupitérienne ou autre gros objet(expliquant l’atténuation majeure) conjointement à son cortège de troyens qui constituerait deux nuages sur l’orbite de la planète et qui expliqueraient les atténuations irrégulières qui précèdent ou suivent. Un schéma vaut mieux qu’un long discours :
M51M51 - Rechercher Ob_c3cd09_screen-shot-2017-06-20-at-07-05-18
Et les prédictions:
2021 les atténuations irrégulières par les troyens.
2023 le pic important par l’objet principal.
 
NB: Pour JJP, je suis bien la même mais je vous suggère de leurs poser directement la question (utilisez tous les comptes pour être certain de brasser large et d’atteindre les bons interloccuteurs s’ils sont bien ce qu’ils prétendent être), c’est plus simple.
 
 
par M51M51
le Mar 23 Mai 2017, 06:26
 
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Sujet: L'étoile KIC 8462852
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L'étoile KIC 8462852

https://www.youtube.com/watch?v=k_-6SEb2QlM&feature=youtu.be
L’étoile KIC8462852 refait des siennes depuis quelques jours par l’auteur de la découverte. La science en marche pour observer en temps réel l’histoire à quelques centaines d’années lumières…
4.41: L’interviewer:
Qu’est-ce cela signifie si l’étoile s’affaiblit de façon périodique, cela renforce-t-il la preuve d’une construction artificielle?


Réponse de Tabby dans la foulée qui n’arrête pas de se tripoter l’oreille…:
Je pense, vous savez..si les affaiblissements sont périodiques, d’une certaine façon, je ne pense pas que cela renforce la preuve spécifiquement de tout type de construction artificielle mais cela renforce plutôt la preuve que quelque chose orbite autour de l’étoile au lieu de quelque chose entre nous et l’étoile qui se produit lorsque ça passe entre nous, à mi-distance entre nous et l’étoile.


17:21: L’interviewer:
Il y a un commentaire intéressant…si cet objet était sur une orbite périodique, 750 jours, elle serait dans la bande de la zone habitable conventionnelle. Est-ce que cela vous semble crédible si c’était la période.


Tabby:  
Oui, c’est une coïncidence intéressante et vous savez cela revient à  la fameuse théorie de science-fiction qu’est ce qui se passe, une bataille de l’espace interplanétaire. Vous pouvez imaginer une étoile de la mort faisant exploser une planète… et ce sont les morceaux de la planète qui circulent autour de l’étoile en bloquant la lumière.  Le problème de quelque chose sur cette orbite circulaire est que si vous avez autant de matière devant l’étoile vous atteignez une limite où vous devrez détecter un excès infrarouge…


 
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Bref on ne comprend toujours rien mais cette fois en plus des données de Kepler on dispose d'observatoires au sol qui font une surveillance temps réel de l'objet dans plusieurs gammes de longueur d'onde ce qui devrait permettre de progresser dans la compréhension.
 
 
par M51M51
le Sam 13 Mai 2017, 18:25
 
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Sujet: (2017) J-P Petit & J-C Bourret : Ovnis, l'extraordinaire découverte.
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(2017) J-P Petit & J-C Bourret : Ovnis, l'extraordinaire découverte.

Bonsoir Elisalise,
Je tenais à vous remercier pour ce lien vers l’émission « Salut les terriens » car cette émission illustre à la perfection les « blocages » que cette question extraterrestre provoque. On comprend d’emblée que ce format d’émission (avec l’idiot de service, Laurent Baffie, qui joue naturellement son rôle…il n’a pas trop à se forcer) n’est pas fait pour la réflexion et pourquoi Jean-Pierre Petit ne souhaite pas particulièrement participer à ces pantalonnades. Mieux vaut effectivement laisser la parole à un pro de la télévision comme Jean-Claude Bourret qui je dois le reconnaître, vu les participants, a fait une prestation particulièrement honorable en décochant même une flèche qui a fait mouche face à l’expert « rationnel  spécialiste en transhumanisme »[0] du plateau dont je ne veux même  pas retenir le nom tant cet abruti du tiers exclu incarne pour moi la suffisance de ces cliques de la bien-pensance rationnelle, cartésienne (cf. zététiciens, union rationaliste, pseudo sceptiques etc.) qui vous expliquent comment penser et réduisent tout, de façon composite, au mythe ou à la science-fiction…On notera en particulier la construction de l’argumentation particulièrement malsaine, de mauvaise foi et bancale utilisée par cet individu (mais que l’on retrouve comme une constante chez les cliques/sectes mentionnées précédemment) passant successivement de la qualité du site internet de Jean-Pierre Petit qui serait totalement has been (message subliminal : le forme compte plus que le fond…), que s’intéresser aux extraterrestres et à leurs communications potentielles, c’est d’une certaine façon être siphonné et de mériter l’asile. S’il faut faire référence au KGB, c’est plutôt ici que cette référence collerait le mieux…tant cette référence aux asiles pour des gens qui pensent différemment raisonne comme les asiles psychiatriques de triste mémoire et cerise sur le gâteau, si vous avez le malheur de vous poser des questions, vous êtes d’une certaine façon complotiste avec référence au 11 septembre  qui a été « sanctifié » dans l’imaginaire collectif au même titre que les massacres de masse si bien que s’intéresser à ce sujet devient immédiatement suspect et vous fait basculer dans la catégorie « complotiste »…Bref tous les symptômes d’une pensée totalitaire qui s’exprime et qui est bien dans l’esprit du temps…
 
Le Spécialiste Rationaliste, Grand Savant Sceptique Patenté (SRGSSP), accessoirement abruti du tiers exclu, on peut dire qu’il incarne tous les travers du « scientifique » sûr de lui (ou du scientiste positiviste) qui visiblement n’applique pas vraiment la doctrine de Sextus Empiricus à ce qu’il nous raconte en nous inondant d’à priori, d’allant de soi. Ici nous avons un paquet cadeau intégrant la dévalorisation et le rabaissement proche des grossièretés et de l’insulte, les affirmations sociologiques non démontrées, bref le champ pipotronique de base où l’indigence de l’argumentation le dispute au ridicule. Vous noterez au passage qu’aucune argumentation rationnelle n’a été produite par cet expert patenté qui devrait, selon le format du débat, être le garant de la démarche scientifique…un contrexemple patent ! Accessoirement notre « expert » montre une méconnaissance abyssale de l’histoire des sciences qui laisse pantois tant celles-ci ont été marquées par des individualités (et non pas par des groupes) qui ont révolutionné notre conception du monde.
Je me suis permise de reprendre les mots de cette intervention tant ils sont emblématiques et démontrent en quoi le champ est pollué…La dimension la plus inquiétante de ce débat est sans doute cette dialectique rédhibitoire et la référence au traitement médicalisé pour des gens qui pensent différemment et qui feraient état d’expériences singulières…L’asinité négative dans toute sa splendeur pour ces Torquemadas garants du système !
 
SRGSSP :
Non ce n’est pas ça que je disais. Quand on travaille tout seul avec sa bite et son couteau on ne peut pas prétendre réinventer l’astrophysique et dépasser des centaines de millier de savants sur Terre. Les gens ont besoin d’irrationnel. Aux Etats-Unis il y a 3500 astronomes et il y a 15000 astrologues. On peut avancer n’importe quelle théorie mais il faut la prouver[1] et là il y a une contradiction. On ne peut pas être un petit Monsieur âgé tout seul avec son site web merdique et réinventer l’astrophysique. Il faut choisir votre camp.

Il y a un argument qui pèse en sa défaveur, c’est sa complaisance envers les thèses complotistes. Aller voir tout ce qu’il a dit tout ce qu’il remet en cause…même sur le 11 septembre il n’est pas clair.

Il a dit que ça ne s’est pas vraiment passé…aller voir ce qu’il a dit il faut être prudent et c’est difficile d’avoir raison contre toute la communauté scientifique mondiale.

J’ai du mal à suivre. Moi, je peux aussi dire que mon crocodile est un extraterrestre et qu’il communique avec des civilisations extérieures. Je crois qu’en même qu’il faut séparer le rêve, la rêverie et Jean-Pierre Petit est un conteur extraordinaire et ce qu’il raconte est beau. Il faut séparer les contes, le rêve, le mythe et les extraterrestres, c’est une source de mythes aussi riche que la mythologie grecque que Luc Ferry aime beaucoup puis la réalité scientifique. Il y a des tas de gens qui communiquent… alors les délirants, Jeanne d’Arc elle communiquait avec Dieu. Je veux bien que Monsieur Petit communique avec les extraterrestres…mais des gens qui prétendent communiquer dans les hôpitaux psychiatriques, il y en a plein des gens qui communiquent avec Dieu, avec Jeanne d’Arc, Napoléon, il y en a beaucoup beaucoup traditionnellement aujourd’hui on les met sous neuroleptiques, sous médicaments et on est moins tolérant que du temps de Jeanne d’Arc. On croyait vraiment qu’elle entendait des voix et parlait avec Dieu. Aujourd’hui on la mettrait sous médicament Jeanne D’Arc.[2]

 
Heureusement que Jean-Claude Bourret est là pour décocher une flèche qui fait mouche…
 
Jean-Claude Bourret :
14.53 :
« Non pas du tout, moi je considère que c’est la science officielle contre laquelle on s’est tous battu pour faire avancer les choses depuis 40 ans et les choses nous ont donné raison. Je me revois face à un scientifique comme lui, à Lille, il y a 20 ans qui disait Monsieur Bourret, on est seul dans l’univers. Voilà…et lui il nous dit la même chose. Il nous sort son petit crocodile en disant… je peux faire aussi la même chose, je trouve que c’est pathétique, si c’est ça le scientifique, moderne, ouvert, on n’a pas fini de ne rien découvrir ! »


 
Avec Luc Ferry, c’est encore plus intéressant car il met en évidence l’apparition d’un réel blocage. On ne peut taxer Luc Ferry d’être un imbécile qui ne réfléchit pas car il fait métier de philosophe, métier qui justement a pour mission de penser les grandes questions de l’humanité. Hors que trouve-t-on ici ? Une fois le vernis d’une ouverture d’esprit affichée quant à la plurarité de la vie dans l’univers écaillée, voilà resurgir le fameux blocage, comme s’il était totalement impossible d’imaginer une altérité communicante ! Si Monsieur Ferry était cohérent avec lui même et s’il s’était documenté un peu en astrophysique (cf travaux de Lineweaver) il aurait compris qu’en toute prudence il eut mieux fait de se taire plutôt que d’invoquer lui aussi le délire.
 
Luc Ferry :
L’idée qu’il puisse y avoir de la vie sur d’autres planètes, pourquoi pas, il n’y a aucune raison de penser le contraire, franchement alors là ça me gêne absolument pas mais qu’on puisse communiquer avec des extraterrestres alors là oui, je pense en effet que cela relève de la psychatrie…

L’esprit ouvert on doit l’avoir et l’idée qu’il puisse y avoir de la vie dans l’univers et de la vie comme la notre mais pourquoi pas mais que le mec communique avec avec son tuyau à poële c’est qu’en même un grand délire.


 
C’est tout simplement révélateur des blocages contemporains qui ne sont pas scientifiques mais émotionnels et sociétaux. N’est-ce pas justement ce qu’il nous faut dépasser pour appréhender dans toute sa plénitude cette question cardinale de l’altérité dont on n’imagine même pas la complexité et les implications? Le livre de Petit et Bourret est comme un pavé dans la mare des certitudes « rationnelles » et il est inutile d’aller rechercher les vieilles lunes des ummites et du KGB pour décrédibiliser un peu plus un dossier qui mérite par contre une attention particulière. Il ne me semble pas que le KGB ait anticipé d’une quelconque façon une gouvernance par les nombres comme il est décrit dans la D68, laquelle gouvernance nous devient une réalité dans notre imaginaire cybernétique contemporain…étonnant n’est-il pas ?
NB :
Cher Garf, merci pour la lecture.
 
Cher Elisalise, merci pour la référence à Edgar Morin. Ci-joint l’adresse où l’on peut se procurer le pdf
http://unesdoc.unesco.org/images/0011/001177/117740fo.pdf
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Peut-être faut-il compléter cette lecture par le bouquin de Jean-Marie Chevalier & Benoit Gaultier « Connaître-Questions d’épistémologie contemporaine » ?  qui interpelle à travers une série de questions telles que « A quelles conditions nos jugements sont-ils justifiés ? » ou « Y a-t-il des normes de la croyance et de l’enquête ? » lesquelles me semblent indispensables pour aborder les questions d’ufologie.
 
par M51M51
le Mer 03 Mai 2017, 22:08
 
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Sujet: (2017) J-P Petit & J-C Bourret : Ovnis, l'extraordinaire découverte.
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(2017) J-P Petit & J-C Bourret : Ovnis, l'extraordinaire découverte.

Je trouve la critique faite au bouquin de Jean-Pierre Petit particulièrement injuste et manquant singulièrement de matière, c’est plutôt le vide qui domine, peut-être l’effet de cette matière manquante. Car, et comme je l’ai déjà exprimé dans ce fil, le seul fait d’apporter une démonstration de l’aspect chimérique des trous noirs, (avec une publication à l’appui svp et une interprétation géométrique de l’affaire cf. annexe 4 pages 325 et suivantes[0]), alors que toute la communauté scientifique se gargarise de cette chimère depuis des dizaines d’années est en soi un tour de force et d’une certaine façon, et un fait « extraordinaire », justifiant à lui seul le titre du bouquin. Peut-être ne l’avez vu pas perçu comme tel, mais ce point recèle un véritable changement de paradigme équivalent au passage de la Terre plate à un ellipsoïde de révolution ! Alors de deux choses l’une, ou il y a une erreur dans cette publication et il serait alors « rationnel » que les détracteurs la mettent en exergue et pas à la matière des pseudo sceptiques type Nablator qui nous la font à l’emporte-pièce avec l’ensemble de la théorie Janus en nous disant en substance « j’ai fait les calculs mais cela ne marche pas »[1]sans bien entendu s’étendre plus avant ni même partager ces fameux calculs, soit cette affaire fait sens et c’est alors une véritable bombe.
 
Personnellement, ce que je trouve le plus intriguant dans toute cette affaire, c’est l’ostracisme du milieu scientifique à l’égard de Jean-Pierre Petit y compris de la part des journalistes. Après tout cette théorie Janus et cette élimination du trou noir qui constituent une partie de cette extraordinaire découverte affichent une cohérence qui est en phase avec de nombreux observables (asymétrie baryonique de l’univers, accélération de l’expansion de l’univers etc…, structure de l’univers à grande échelle, courbes rotation des étoiles dans une galaxie, etc.) et pourrait même faire l’objet de confirmations complémentaires (peut-être à fouiller du côté des étoiles symbiotiques, des nébuleuses planétaires irrégulières
http://aasnova.org/2017/03/03/where-do-messy-planetary-nebulae-come-from/
ou du bestiaire des galaxies de Halton Arp dont on ne peut pas dire que les astronomes se pressent pour essayer d’expliquer les anomalies et les incohérences avec les théories en vigueur…
https://en.wikipedia.org/wiki/Atlas_of_Peculiar_Galaxies).
 
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Compte tenu de l’importance du sujet, je trouve qu’il serait pour le moins « rationnel » et « cohérent » d’offrir à Monsieur Petit l’espace nécessaire pour justement expliquer et débattre de ses travaux. Mais visiblement, ce n’est pas le cas, un peu comme si une omerta était passée par là. La réponse est un black-out médiatique si bien que l’intéressé est obligé de produire lui-même ses vidéos (fort bien faites d’ailleurs
https://www.youtube.com/watch?v=N5gD2emVn6E
) pour faire connaître ses travaux. C’est d’autant plus frustrant que ces sujets sont chauds, que l’on patauge clairement dans la semoule et que l’on ne se prive pas de donner la parole à d’autres scientifiques dont les travaux sont pour le moins embryonnaires, voir hautement spéculatifs. J’en veux pour preuve l’émission toute récente de la méthode scientifique- Faut-il repenser la gravitation ? émission de Nicolas Martin « La méthode scientifique » passée sur France Culture le 25/04/2017.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique
où les physiciens Carlo Rovelli (gravitation quantique à boucles, on sent déjà que l’on va tourner en rond), Thibault Damour (le fabuleux dilaton…) et Jean-Philippe Uzan sont interrogés sur leurs travaux respectifs, cela vaut son pesant de nougats…et où d’une certaine façon on redécouvre les épicycles du XXI ième siècle.
 
Voyez par exemple comment cette affaire de trous noirs est enracinée dans l’imaginaire collectif avec ce passage de Carlo Rovelli qui les citent même comme grands succès de la théorie de la gravitation générale d’Einstein.
 
23 :32
Carlo Rovelli :
« La théorie d’Einstein a eu des succès presque uniques, totalement spectaculaires le dernier on l’a vu l’année passée avec la détection des ondes gravitationnelles. Donc la théorie d’Einstein marche très très très bien, elle décrit les mouvements des planètes, ce qui tombe sur la terre, mais pas seulement, l’expansion de l’univers Jean-Philippe peut parler de cela beaucoup mieux que moi, les ondes gravitationnelles, les trous noirs…plein de choses et comme vous disiez la différence de passage du temps dans un endroit à l’autre etc. .etc.


…..
A propos de la gravité quantique à boucles- Carlo Rovelli.
 
30 :18
Carlo Rovelli :
« Superposition d’espaces avec des probabilités différentes et des temps différents et l’on se rend compte que l’on ne peut pas commencer à penser au monde en disant il y a l’espace, il y a le temps et il y a le reste, l’espace et le temps émergent de quelque chose de différent. Alors la théorie sur laquelle je travaille, que vous avez nommé la gravité quantique à boucle c’est une tentative de faire ça, d’écrire des équations de lui donner des interprétations et de voir si ces équations peuvent d’un côté reproduire la relativité générale usuelle, parce que là ça marche et de l’autre côté nous dire ce qu’il se passe, nous dire de façon cohérente qu’est-ce qui se passe à l’intérieur des trous noirs par exemple… »


 
Eh bien en fait la question n’aurait tout simplement pas de sens, le trou noir étant une chimère ! Et que l’on ne vienne pas me dire que les trous noirs ont été observés, la « mise en évidence » de ces hypothétiques derniers ne pouvant être faite que de manière indirecte et ce que l’on observe est peut-être tout simplement autre chose…ou comment le scepticisme peut être appliqué au service de la science, la vraie !
 
Le dilaton, un morceau d’anthologie…
 
38 :47
Thibault Damour
« Si l’expérience Microscope vérifie le principe d’équivalence avec une précision très accrue par rapport à ce que l’on connaissait avant, on aura certifié encore plus une des théories fondamentales de la physique d’aujourd’hui, la théorie de la gravitation d’Einstein, et donc c’est un fait important. Mais dans l’autre cas, c’est à dire là où Microscope trouve une violation à certains niveaux du principe d’équivalence, ce n’est pas du tout la fin de la physique, au contraire cela dit que la gravitation est plus riche que ce qu’avait imaginé Einstein hors actuellement un des essais de l’unification de toutes les interactions et de comptabilisation de la gravitation avec la physique quantique et la théorie des cordes, et en théorie des cordes, très naturellement, il existe d’autre champ comme le champ qui s’appelle le dilaton en particulier qui viole le principe d’équivalence et donc si l’on trouve une violation du principe d’équivalence, ça serait l’indication qu’il y a d’autres champs au-delà de ceux prévus par Einstein et ça serait peut-être une porte d’entrée vers une théorie qui unifierait la gravitation, la physique quantique et les autres interactions.


 
Alors la théorie des cordes nous dit que la gravitation est décrite non seulement par le champ gravitationnel Einsteinien qui est un champ de géométrie de l’espace-temps, mais par un autre champ qui est quelque chose de plus simple qui a une seule composante, le champ Einsteinien a 10 composantes dans notre espace à 4 dimensions, ce dilaton est comme un frère du graviton, et le champ dilatonique est une composante de la gravitation qui a une seule composante et qui se rajoute au champ Einsteinien, le point important est que il ne se couple pas à la masse totale d’un corps, c’est l’énergie totale du corps, mais il est sensible à ce qui fait cette masse, c’est à dire s’il y a des interactions nucléaires, des interactions électriques qui forment la masse de cet objet, et bien le dilaton est sensible à ça, du coup il verra la différence entre le platine et le titane s’il existe et s’il est couplé à la matière d’une façon pas trop faible pour pouvoir être détecté.

 
Voyez déjà le parcours sinueux qu’il faut suivre pour aboutir au dilaton et au champ dilatonique…Mais où sont les observables dans tout ce charabia, car même si l’expérience Microscope devait ne pas confirmer le principe d’équivalence, on n’en aurait pas pour autant démontrer l’existence de cette particule chimérique…Alors face aux productions pléthoriques de nos savants (le pipotron, le macron pardon, je m’égare, il s’agit ici d’un autre domaine) je pense que par devoir d’équité et sans préjuger de la validité de ses travaux, Monsieur Petit devrait bénéficier d’un espace où il puisse exprimer et défendre ses idées comme le font Thibaut Damour ou Carlo Rovelli. N’est-ce pas là le principe même de la science ?
Poursuivons :
55 :53
Le Journaliste :
Et quid de l’anti gravité Jean-Philippe Uzan ? C’est une lubie, c’est une folie physique ou c’est quelque chose que l’on doit adresser sérieusement :
Jean-Philippe Uzan : C’est quoi l’antigravité ? (Ironiquement…)
Le Journaliste : Eh bien c’est une force opposée à la gravité…
Jean-Philippe Uzan : Dans ce cas-là cela ne rentre pas dans ma définition de ce que j’appelle la gravité, j’ai dit qu’elle était non compensée, donc il faudra lui donner un autre nom.
Mais est ce que ça veut dire qu’il existe une autre force à longue portée ?
Euh…aujourd’hui nous n’en n’avons pas détectée. Il n’y a pas de nécessité. En fait, je pense qu’en physique il faut être économe. On a pas besoin d’invoquer l’existence de choses qu’on ne peut pas tester et sur lesquelles on ne peut pas agir. Si finalement cette matière noire, l’accélération de l’univers nous pointe une nouvelle force qui aurait cette propriété alors on la définira et on lui donnera un nom et on en parlera sérieusement. Avant je pense que c’est plus de la science-fiction et agiter le vent et plutôt de créer de la confusion qu’autre chose.
Le Journaliste : Carlo Rovelli vous partager cela ?
Complètement, je pense que ce sont des problèmes pour ne pas se créer d’autres qui ne vient pas de ni de question théorique, ni des observations qu’on a faites. Je pense que du point de vue des observations le problème aujourd’hui c’est la matière noire, du point de vue des questions théoriques c’est la théorie quantique de la gravité et pour moi ce sont les directions les plus intéressantes de recherche aujourd’hui.

 
Et le dilaton et le champ dilatonique, n’est-ce pas justement « économiquement discutable » pour la science et finalement de la science-fiction menant à la confusion ?
 
Voilà, je voulais partager avec vous ces éléments qui contribuent me semble-t-il à faire en sorte que l’ouvrage de Jean-Claude Bourret et Jean-Pierre Petit marque, contrairement à ce qu’il peut-être raconté, un tournant historique. D’autant plus qu’en exposant les principes permettant d’expliquer comment des vaisseaux pourraient voyager entre les étoiles en des temps raisonnables, « OVNI, l’extraordinaire découverte » apporte un éclairage singulier sur la question des OVNI et des visiteurs extraterrestres. Chacun peut croire ce qu’il veut en effet, mais on ne peut pas faire le reproche à ce bouquin de manquer de science et de rationalité dans cette question des ovni tant il propose de pistes fructueuses qui ne demandent qu’à être explorées.
 
[0]
Ce n'est pas en se bornant à développer des équations qu'on prouvera quoi que ce soit...

Mais bien au contraire, tout l’intérêt du bouquin est d’amener à une interprétation géométrique ! Avez-vous seulement lu le bouquin pour apporter une critique aussi décalée ?
 
[1] Ci-joint l’intervention en question que je me suis permise de rapatrier ici tant elle est emblématique de l’utilisation de l’argument d’autorité pour évacuer un sujet qui dérange.
Bien entendu il faut croire l’intéressé sur parole…un exemple parmi tant d’autres du positivisme logique où l’unilatéralité de l’entendement se mue en obscurantisme outrancier.
 
J'avais fait des calculs et simulations vers 2003 : la matière "négative" qui "s'infiltre" entre les galaxies selon JPP n'a pas de bonne raison de s'infiltrer : elle migrerait vers l'un des grands vides (qui existent)... sauf si un gradient de pression suffisant pour maintenir les profils de vitesses observés existait, il nécessiterait un gradient de température ad hoc monstrueux.... de plus le confinement supposé ne marcherait que si les galaxies avaient leurs axes alignés par rapport aux parois des "bulles" de la structure à grande échelle: ce n'est pas le cas... bref...


 
On retrouve cette suffisance dans la critique de « l’expert » Alain Riazuelo ou grosso modo l’intéressé nous explique qu’il n’a pas bien compris tout ce qu’a écrit Monsieur Petit mais que finalement tout cela est quelque part erroné et ne présente aucun intérêt.
http://www2.iap.fr/users/riazuelo/cosmo/jpp/p2.html
Le DOUTE ne l’a visiblement même pas effleuré de savoir si les incohérences qu’il pointe ne trouvent pas justement leurs origines de son incompréhension et que cette critique torchon produite en 2006 mériterait peut-être une mise à jour…mais je ne DOUTE pas une seule seconde que cet « expert patenté » puisse nous montrer en quoi les trous noirs qui ont constitué une bonne partie de son parcours scientifique ne sont pas cette chimérique production décrite par la publication de Petit mais bien une réalité…ce ne devrait pas être bien compliqué à moins que…
 
 
par M51M51
le Mer 12 Avr 2017, 18:48
 
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Sujet: Curieux et étudiant en sociologie
Réponses: 8
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Curieux et étudiant en sociologie

Bonsoir Arthurus et bienvenu sur ce site. C’est avec intérêt que je perçois votre démarche et à la lecture de vos deux interventions, je me demandais si vous aviez prévu dans votre étude un méta niveau (une sorte de détachement) qui vous permettrait de dépasser la dichotomie “phénomène OVNI/Communauté qui s’y intéresse” et qui mettrait en évidence (tout en les évitant) les allants de soi, à priori et autres travers qui impriment de facto une conception biaisée du phénomène, ou dit autrement de se rendre compte du bourbier culturel dans lequel cette étude sera menée. Lorsque par exemple je lis ceci:
“mon enquête porte sur le double prisme de légitimation qui permet à l’OVNI de s’établir en tant que phénomène social réel, malgré l’absence de preuves formelles à ce sujet.” Et ceci
“Je définis pour ma part une preuve formelle comme un fait indéniable, connu de tous, et vérifiable par chacun.” Il me semble que vous pataugez déjà dans la gadoue. Vous posez un axiome implicite qui est que tout phénomène est reproductible et peut-être soumis à l’expérience, ce qui, vous en conviendrez je l’espère, est fort mal adapté au phénomène OVNI qui présente justement la particularité d’arriver comme un cheveu sur la soupe là où on ne l’attend pas. On ne compte pas en science justement les phénomènes de ce type comme par exemple les phénomènes transitoires qui ne sont pas reproductibles, elves, sprites etc. De même, dire qu’il n’existe pas “de preuves formelles” à propos des OVNI c’est oublié un peu vite tous, ces témoignages, traces, artéfacts qui jonchent littéralement le champ et dont l’expression se trouve justement dans une partie de ce que vous voulez étudier et qui en est d’une certaine façon la résultante culturelle “locale”, j’entends l’ufologie et son expression sociale. Notez que je reste confiner ici à une approche occidentale et je ne suis pas certaine qu’elle puisse représenter de façon exhaustive les points de vue des autres cultures du monde sur le sujet.  Enfin, le fait de “ne pas savoir” ou “de ne pas pouvoir savoir” n’est-il pas plutôt le signe que ces témoignages ne nous seraient pas audibles car par trop incroyables et/ou trop éloignés de nos conceptions de la réalité (car les témoins racontent bien des choses et il est bien plus pertinent de mettre en musique ce qu’ils nous disent plutôt que de passer son temps à réfuter leurs dires comme s’évertuent à le faire nos champions des sectes positivistes) ? Enfin, j’ai une dernière question.
     
Croyez-vous à l’observateur universel omniscient ou plutôt à Merlin l’enchanteur ?

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