Re: La fin des haricots (Aurelien Barrau)

Bonsoir,

Je ne suis pas pessimiste de nature, mais à mon avis,

on va droit dans le mur.

Depuis les années '70, on nous dit qu'il faut agir. Ça fait 50 ans !

50 ans ... C'est pas rien. C'est deux générations.

Pour moi, c'est perdu. Même si on agissait maintenant, tout de suite,

on ne pourrait arrêter l'issue fatale de notre civilisation.

Et ce, dans les 2 prochaines décennies.

C'est triste, mais c'est comme ça. km:ml*$

Belle soirée,

Davy

Prôner la décroissance est une bonne idée.
Mais hélas insuffisante.

L'évolution démographique donne le tournis.

700% d'augmentation depuis un siècle et demi.

Les démographes indiquent que nous aurons atteint (si cette dernière suit son court) 11 milliards d'habitants d'ici trente ans.

Et 14 milliards d'ici la fin de ce siècle.

Et nous sommes déjà 14 fois trop nombreux aujourd'hui sur la planète pour permettre à celle-ci de se régénérer.

Les progrès médicaux, alliés au transhumanisme et à ses probables dérives, ne manqueront pas de donner raison dans le futur aux prévisions les plus alarmistes.

Dès lors, subvenir aux besoins primaires : manger, boire, dormir, se vêtir, constituera le lot quotidien de tout un chacun.
Un véritable défi !

Il faut voir la réalité en face : notre espèce est la seule réellement nuisible sur l'ensemble de la création.

La seule qui puisse mettre en péril les cinq autres millions qui la compose.

Pas de quoi jouer les matadors ou les fiers à bras.

Donc, imaginez de quelle façon nous pouvons être perçus par une civilisation (ou plusieurs) de type 2 ou 3 qui nous observe(nt) depuis certainement pas mal de temps...

@laurent07

Rien ne nous dit que cette civilisation soit en droit de nous donner des leçons et il est clair que ce n'est pas la croissance démographique qui met la planète en danger mais bien une petite minorité par rapport à l'ensemble qui gaspille les ressources de la planète.

C'est pour ça que je trouve triste de fustiger l'Humanité dans son ensemble alors que seule une petite partie de celle-ci s'est mit à dériver vers le pire on ne sait pas pourquoi

c'est juste pour donner mes arguments quand je dis qu'il n'est pas question de se prosterner devant des visiteurs étrangers à notre planète

Etant donné que la Chine ou l'Inde suivent aujourd'hui le même chemin que les pays occidentaux, en terme de fonctionnement économique et sociétal, je ne vois pas très bien comment le processus pourrait s'inverser.

Donnons une courte bibliographie sur le thème :

- Sauvons le progrès, d'Étienne Klein, aux Éditions de l'Aube (2017) où Étienne Klein en appelle au courage.

- Petit traité de résilience locale, du collectif Sinaï, Stevens, Carton et P. Servigne (Institut Momentum), aux Éditions Charles Léopold Mayer (2018) pour qui le retour du sens du sacré, la poésie (on rejoint A. Barrau) et la reconnexion à la nature, font partie du chemin pour mieux supporter la catastrophe.

- Le mal qui vient, essai hâtif sur la fin des temps, de Pierre-Henri Castel, aux Éditions du Cerf (2018) qui montre que la fin des temps s'accompagnerait de la spirale du Mal puisqu'il s'écoulera moins de temps entre le dernier homme et vous qu'entre vous et Christophe Colomb (ce que l'auteur tient pour certain).

- À ouvrir en cas d'apocalypse (c'est le titre), petite encyclopédie du savoir minimal pour reconstruire le monde, de Lewis Dartnell, aux Éditions JC Lattès (2015). L'auteur part de l'idée que le monde tel que nous le connaissons a pris fin et présente donc les connaissances nécessaires à sa reconstruction. Il indique par exemple pendant combien de temps nous serions en mesure de bénéficier des restes de notre civilisation, en intégrant les dates de péremption et les méthodes de conservation des aliments. C'est concret.

- Les utopies du XXIe siècle, de Libero Zuppiroli, aux Éditions d'En Bas (2018). L'auteur commente les lendemains qui chantent de la bulle technologique et ses merveilles. Il conclut au retour en force de la Terre Mère contre les robots décharnés.

Et je réitère l'idée d'une rubrique collapsologie et ufologie.

@Hector

on pourrait la mette dans Discussions et études d'affaires ufologiques
et il y a déjà Aurélien Barrau

@Loreline
Oui, parfait si tout le monde est d'accord.
Sur la question environnementale, Il y a un aspect humain qui est difficile c'est le regard que nous portons désormais sur la jeunesse, sur tous ces bambins qui hériteront du monde : ils vivront plus difficilement que nous, dans un cadre appauvri dans sa diversité biologique et sans grande marge de manœuvre. Et que dire de leurs enfants ensuite ?

(ces bambins qui hériterons du monde …)

Le changement viendra surement d’eux, justement, @Hector. Car il y a aussi le fait que c’est eux qui vont peu à peu passer aux manettes de la planète. Et c’est déjà perceptible. Les enfants sont déjà sensibles à cela. Plus que jamais ne l’a été aucune génération auparavant. Donc à mesure du temps, et qu’elle va s’immiscer des grandes manœuvres du Monde, les choses devrait pouvoir changer en profondeur.

Bonjour,

Les crasses que laisse l'impact humain depuis une centaine d'années

me laisse croire que les enfants de la terre qui héritent de ces dépôts,

ne pourront que subir les méfaits de leurs parents.

C'est triste, mais tout va tellement vite que je pense que nous avons dépassé,

depuis bien longtemps, la limite du non retour.

Belle journée, (tout de même Neutral

)

Davy

Bonjour

@Hector

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