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La vague française de 1954: 5 NOVEMBRE 1954, LA ROCHE-EN-BRENIL, CÔTE-D'OR:
Jeu 03 Mar 2011, 20:29
La vague française de 1954:
5 NOVEMBRE 1954, LA ROCHE-EN-BRENIL, CÔTE-D'OR:
Référence pour ce cas: 5-nov-54-LaRoche. Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
RAPPORTS:
[Ref. te1:] LA LETTRE DU TEMOIN ANONYME:
M. Raymond R.
à Monsieur le directeur
du journal "Bourgogne Républicaine"
Dijon
Monsieur le Directeur
Beaucoup de monde parle en ce moment des soucoupes volantes. Je vais vous faire le récit dans tous ses détails, de ce que j'ai vu de mes propres yeux le vendredi 5 Septembre 1954.
Ma profession m'oblige à travailler dans la nature. Le Vendredi 5, je me trouvais sur le territoire de la commune de "La Roche en Brenil" (Côte d'Or) à 3 kilomètres au Sud de cette ville, dans ces prés qui bordent la route national Paris-Nice. Le petit jeune homme (13 ans) qui travaillait avec moi me fit remarquer à environ 500 mètres de nous, une masse énorme en bordure du bois, qui se détachait nettement sur les feuilles jaunes. Il était alors 10 h 9 '. Je me précipitais avec le gamin en direction de l'objet. Après avoir fait 100 mètres, nous aperçûmes des lueurs oranges tout autour de l'engin. J'ai pensé tout de suite à une soucoupe. Je suis donc retourné à notre point de départ, pour chercher une serviette qui contenait un appareil photo format 6x6. Nous avons couru très vite vers l'engin, mais en passant par le bois pour éviter d'être vus. C'est alors qu'apparut à nos yeux une scène dont je me souviendrai longtemps. Nous étions dans le bois à 40 mètres de la soucoupe, qui elle était dans le pré. Un homme était dehors à 5m de l'engin. Il portait une combinaison incolore, d'apparence en matière plastique. Ses épaules étaient très développées. Il y avait sous sa combinaison dans son dos quelque chose qui lui faisait une sorte de bosse. Il avait un casque gris foncé, d'un diamètre d'environ 40 cm, qui partait des épaules. L'homme qui mesurait 1 m 58 à peu près, mais pas plus, tenait sur sa poitrine une caissette d'un noir brillant. Il se déplaçait lourdement en tous sens dans un rayon de 3 m, il avançait, s'arrêtait, se déplaçait, revenait. Ce manège a bien duré 10 minutes. La soucoupe avait environ 9 mètres de diamètre. Je vous fait un croquis d'après les photos, ce qui est plus facile qu'une description.
Du disque N.2 s'échappait une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre. Un bourdonnement semblable à celui d'un transfo caractérisait le bruit de l'engin. La coupole haute de 3 m surmontait l'engin, lui-même d'une hauteur totale d'environ 5 m. La coupole était entourée de hublots assez rapprochés.
Je pris alors tant bien que mal, coup sur coup, les 7 photos qui me restaient. L'homme repartit dans la coupole en passant par une porte située à la base de l'engin, et qui glisse de l'intérieur. Alors 2 autres hommes en sortirent, dans le même déguisement. Je signale en passant qu'une lueur vive régnait à l'intérieur de l'engin. J'eus très peur et le pauvre gamin aussi. L'un des deux hommes tenait dans ses mains quelque chose qui ressemblait étrangement à un pistolet mitrailleur dont le canon partait en s'évasant. Le second tenait une boule blanche, grosse comme les deux poings. Ils vinrent à l'endroit exact où s'était leur collègue, me tournant le dos. Je n'ai pas pu voir ce qui se passait mais une fumée bleue lumineuse s'échappa. Le gamin au comble de l'émotion partit en courant à travers bois, en direction de la RN II. Il fit beaucoup de bruit en marchant sur des branches mortes. Immédiatement, un des hublots de la coupole s'éclairait vivement d'un vert cru. Un faisceau balaya les parages où courait le jeune homme Je m'aplatis contre le talus. Alors le gosse poussa un cri auquel j'ai cru m'évanouir à ce moment. Quelques 20 secondes plus tard, un sifflement puissant et la soucoupe décollait à la verticale. Michel (Le petit gosse) avait un genou à terre, la tête basse, dans l'impossibilité de se relever. Sa figure le piquait. L'ayant aidé à se relever, ses jambes croulaient, mais il marcha et tout se dissipa. Néanmoins nous sommes allés à l'emplacement où était l'engin. L'herbe était brûlée, et la terre noircie et meuble comme de la poudre, sur un rayon de 3 m. Il était 10 h 55'. Plus loin je retrouvais une partie de la boule blanche. C'était un genre de coton hydrophile, mais quelle ne fut pas ma surprise en la saisissant. Lourde comme du plomb. (Je l'ai pesée à la maison, 422 grammes). Et il restait également une poudre jaune ressemblant à du souffre. Je récupérais ce que j'ai pu. Elle était très lourde également 78 grammes que je remis dans un papier. Mais à peine arrivés à la voiture, que le papier était rongé et les doigts me brûlaient. Le lendemain des cloques gonflées d'eau et de sang se formèrent. A présent tout a cicatrisé, mais mes doigts restent sensibles, la peau très noire est redevenue normale. Nous étions à peine remis de nos émotions qu'à 18 h 5', 9 objets à reflets oranges traversaient le ciel d'Est en Ouest dans un sifflement assez prononcé qui attira l'attention. L'un d'eux piqua vertigineusement à la verticale tandis que les autres repartaient comme l'éclair. D'après les nuages, ils se trouvaient à 8000 mètres d'altitude. A 100 m du sol, l'engin s'immobilisa. Nous aperçûmes alors la forme d'un disque. Puis la lueur devint forte. Un sifflement très doux, et le disque dérivait doucement en se balançant. Il touche terre à l'endroit exact et j'insiste bien, à [suite manquante]
[Ref. jv1:] JACQUES VALLEE:
329
5 Novembre 1954, 10:10, La Roche-en-Brénil (France):
Raymond R. a vu un engin qui faisait un bruit de gros transformateur et émettait une lumière orange, posé dans un pâturage. A côté se trouvaient trois hommes en combinaison sombre, l'un tenait une sorte de boîte "qui émettait un rayon de lumière de 3 mètres de long", les deux autres tenaient des objets qui ressemblaient à des armes. Un autre témoin sentit des picotements sur le visage alors qu'il s'enfuyait en courant. Quatre photographies de la scène furent prises. Traces, une substance blanchâtre et un cercle de 3 mètres de diamètre où le sol avait l'apparence de la cendre.
(Personnel).
[Ref. ld1:] MAGAZINE LUMIERE DANS LA NUIT:
Le magazine Lumière Dans la Nuit a reçu et publié la lettre qui suit. Cette lettre a été envoyée à ce magazine par M. P. Salvy, journaliste pour le quotidien "Les Dépêches" de Dijon. C'est le témoin adulte, Raymond R., qui l'aurait écrite à destination de ce journal.
Voici l'introduction de ce magazine à cette lettre:
Fouillez les archives
LA ROCHE-EN-BRENIL
Suite à nos précédents articles parus ces jours derniers dans nos colonnes au sujet des soucoupes volantes qui se sont posé sur le territoire de la commune de La Roche-en-Brénil, le 5 novembre 1954 à 10:00 et 18:00, nous avons le privilège de publier ci-après le récit détaillé du témoin N°1 de ces apparitions, M. Raymond R... qui, à l'époque, était accompagné d'un garçon de 13 ans.
Souhaitons que la publication de ce récit aide à retrouver ce témoin ayant vu les soucoupes volantes. Il peut se mettre en rapport avec le correspondant des "Dépêches" à La Roche-en-Brénil, lui-même en relation étroite avec les spécialistes parisiens de cette affaire.
Voici le contenu de cette lettre:
Beaucoup de monde parle en ce moment des soucoupes volantes. Je vais vous faire le récit dans tous ses détails de ce que j'ai vu de mes propres yeux, le vendredi 5 novembre 1954.
Ma profession m'oblige à travailler dans la nature. Le vendredi 5, je me trouvais sur le territoire de la commune de La Roche-en-Brénil (Côte-d'Or) à 3 km au S de cette ville, dans les prés qui bordent la route nationale Paris-Nice. Le petit jeune homme (13 ans) qui travaillait avec moi me fit remarquer à environ 500 m de nous, une masse énorme, grise, en bordure du bois, qui se détachait nettement sur les feuilles jaunes. II était alors 10:09. Je me précipitais avec le gamin en direction de l'objet; après avoir fait 100 mètres, nous aperçûmes des lueurs orange tout autour de l'engin. J'ai pense tout de suite à une soucoupe. Je suis donc retourné à notre point de départ pour chercher ma serviette qui contenait un appareil photo 6x6.
Nous avons couru très vite vers l'engin mais en passant par le bois pour éviter d'être vus. C'est alors qu'apparut à nos yeux une scène dont je me souviendrai longtemps. Nous étions dans le bois, à 40 m de la soucoupe qui, elle, était dans le pré. Un homme était dehors, à 5 m de l'engin; il portait une combinaison incolore, d'apparence en matière plastique. Les épaules étaient très développées, il y avait sous sa combinaison, dans son dos, quelque chose qui lui faisait une sorte de bosse; il avait un casque gris foncé, d'un diamètre d'environ 40 cm, qui partait des épaules.
L'homme, qui mesurait 1,50 m a peu près mais pas plus, tenait sur sa poitrine une caissette d'un noir brillant. Il se déplaçait lourdement en tous sens, dans un rayon de 3 m; il avançait, s'arrêtait, se déplaçait, revenait. Le manège a bien dure 10 min. La soucoupe avait environ 9 m de diamètre. Je vous fais un croquis, d'après les photos, ce qui sera plus facile qu'une description.
Du disque n.2 s'échappait une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre, un bourdonnement semblable a celui d'un transfo caractérisait le bruit de l'engin, la coupole, haute de 3 m, surmontait l'engin, lui-même d'une hauteur totale d'environ 5 m. La coupole était entourée de hublots assez rapproches.
Je pris alors, tant bien que mal, coup sur coup, les 7 photos qui me restaient. L'homme repartit dans la soucoupe en passant par une porte située à la base de l'engin, et qui glissa de l'intérieur. Alors deux autres hommes en sortirent dans le même déguisement. Je signale en passant qu'une lueur vive régnait à l'intérieur de l'engin. J'eus très peur et le gamin aussi. L'un des deux hommes tenait dans ses mains quelque chose qui ressemblait étrangement à un pistolet-mitrailleur, dont le canon partait en s'évasant. Le second tenait une boule blanche, grosse comme les deux poings. Ils vinrent à l'endroit exact où s'était arrêté leur collègue, ils tournèrent le dos, je n'ai pas pu voir ce qui se passait mais une fumée bleue lumineuse s'échappa. Le gamin, au comble de l'émotion, partit en courant à travers bois, en direction de la R. N. II fit beaucoup de bruit en passant sur les branches mortes. Immédiatement, un des hublots de la coupole s'éclaira vivement d'un vert cru. Un faisceau balaya les parages ou courait le jeune homme. Je m'aplatis contre le talus.
Alors le gosse poussa un cri aigu. J'ai cru m'évanouir à ce moment. Quelques 20 secondes plus tard, un sifflement puissant et la soucoupe décollait à la verticale. Michel le petit gosse avait un genou à terre, la tête basse, dans l'impossibilité de se relever. Sa figure le piquait. L'ayant remis sur pieds, ses jambes croulaient, mais il marcha et tout se dissipa. Néanmoins nous sommes allés à l'emplacement où était l'engin. L'herbe était brûlée et la terre noire et meuble comme de la cendre, sur un rayon de 3 m. Il était 10:55. Plus loin, je retrouvai une partie de la boule blanche. C'était un genre de coton hydrophile, mais quelle ne fut pas ma surprise en la saisissant! Lourde comme du plomb. (Je l'ai pesée à la maison, 428 g.) A côté restait également une poudre jaune ressemblant à du soufre. Je récupérai ce que je pus; elle était très lourde également, 78 g que je remis dans un papier.
Mais à peine arrivés à la voiture, le papier était rongé et les doigts me brûlaient. Le lendemain des cloques gonflées d'eau et de sang se formèrent. A présent tout se cicatrise, mais mes doigts restent sensibles, la peau très noire est redevenue normale.
Nous étions à peine remis de nos émotions qu'à 18:05, neuf objets à reflets orange traversaient le ciel d'E en O dans un sifflement assez prononcé qui attira l'attention. L'un d'eux piqua brusquement à la verticale tandis que les huit autres disparurent comme l'éclair. D'après les nuages, ils se trouvaient à 8000 m d'altitude. A 100 m du sol, l'engin s'immobilisa; nous aperçûmes alors la forme d'un disque. Puis la lueur devint pâle, le sifflement très doux et le disque descend doucement en se balançant. Il touche la terre à l'endroit exact et j'insiste bien, à l'endroit exact où huit heures plus tôt nous avions déjà observé le même phénomène. La lumière orange devint très très pâle, avec par instant des reflets verdâtres.
Ni le jeune homme ni moi-même avons osé nous approcher. Nous en étions approximativement 3200 m. Environ dix minutes plus tard, la soucoupe décollait assez doucement jusqu'a 10 m du sol, puis dans une immense gerbe orange, elle monta à la verticale, la boule devint vite très petite et disparut à l'infini.
Sur sept photos prises, quatre seulement sont très nettes, car j'ai changé plusieurs fois de diaphragme. Après agrandissement, on distingue très nettement l'homme, ses habits en-dessous la combinaison sont vraisemblablement noirs. Il est impossible de distinguer la tête de même que les mains qui sont cachées par des gants opaques.
J'ai fait analyser la poudre et le coton par un ingénieur chimiste qui est resté perplexe devant ces deux corps inconnus. Mais il apparaît que dans la poudre, entre en grande proportion du nitrate d'argent, Ces pièces à conviction, je les conserve précieusement, je ne les révélerai pas car maintenant on tourne toujours au ridicule les témoins de pareilles rencontres; mais je voudrais que le public sache que les soucoupes existent bien, c'est pourquoi je vous autorise à publier mon récit. Qu'elles soient interplanétaires ou puissance étrangère, je ne sais pas, mais il est incontestable que ce rayon qu'il utilise comme une arme qui peut avoir des conséquences inimaginables; lorsque le gosse fut stoppé, il était à plus de 80 m de l'engin dont 40 m d'épaisseur de taillis; concluez.
Je ne suis pas un fou. J'ai toute ma raison et un jour si le besoin s'en fait sentir, je pourrai alors prouver ce que jusqu'à présent la majeure partie des gens ont cru être une hallucination.
Raymond R.
Envoi de P. Salvy, "Les Dépêches", Dijon
[Ref. gl1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
L'ufologue Charles Garreau n'est autre qu'un des journalistes de "La Bourgogne Républicaine", le journal qui avait reçu la lettre anonyme de Raymond R. au sujet de son expérience alléguée.
Dans leur livre, Garreau et Lavier citent intégralement la lettre, et en profitent pour prier Raymond R... ou Michel de reprendre contact s'ils lisent le livre. Il font également remarquer que par une extraordinaire coïncidence, 20 ans après, en novembre 1974, des prospecteurs ont découvert au lieu allégué précis de cette expérience les indices d'un important gisement d'uranium.
[Ref. fr1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent que le 5 novembre 1954 à La Roche en Brenil, près de la Croix-de-Molphey, Raymond R. et Michel XX, 13 ans ont fait l'observation d'une soucoupe grise de 9 mètres de diamètre et de cinq mètres de haut dont un dôme de trois mètres de haut entouré de hublots assez rapprochés.
La profession de Raymond R... l'oblige à travailler dans la nature et il est en bordure de la N6, dans les prés qui bordent cette route. Un jeune homme de 13 ans, le petit Michel, se trouve en sa compagnie et lui fait remarquer une masse énorme, grise, en bordure du bois, qui se détache nettement sur les feuilles jaunes. Les témoins se précipitent en direction de l'objet; après avoir fait 100 mètres, ils aperçoivent des lumières oranges tout autour de l'engin. R. retourne en arrière pour prendre une serviette contenant un appareil photo 6 x 6 et, avec Michel, ils courent à travers bois pour éviter d'être vus.
C'est alors qu'apparaît à leurs yeux une scène dont ils se souviendront longtemps. Se trouvant dans le bois, à 40 mètres de la soucoupe qui se trouve dans le pré, ils peuvent observer un être qui se trouve à 5 mètres de l'engin (voir observation). L'homme se déplace lourdement en tous sens, dans un rayon de 3 mètres; il avance, s'arrête, se déplace, revient. Ce manège dure dix minutes. Du disque s'échappe une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre. Un bourdonnement se fait entendre, semblable à celui d'un transformateur.
R. prend alors 7 photos, coup sur coup; l'homme regagne son appareil par une porte située à la base de l'engin. A ce moment, deux autres êtres sortent, l'un portant une sorte d'arme, l'autre une boule blanche. L'être mesurait 1 m 50 environ, portant une combinaison incolore d'apparence en matière plastique. Ses épaules étaient très développées. Il y avait sous sa combinaison, dans son dos, quelque chose qui faisait une sorte de bosse; il portait un casque gris foncé d'un diamètre de 40 cm qui partait des épaules.
Il tenait sur sa poitrine une caissette d'un noir brillant. Le deuxième être portait la même tenue, et tenant dans sa main une sorte d'arme qui ressemblait étrangement à un pistolet-mitrailleur dont le canon partait en s'évasant comme un tromblon. Un troisième être portant une tenue identique et tenant dans sa main une boule blanche grosse comme les deux poings.
Une fumée bleue lumineuse s'échappe. L'enfant, au comble de l'émotion et de l'étonnement, part en courant à travers bois et fait beaucoup de bruit en passant sur les branches mortes; immédiatement un des hublots de la coupole s'éclaire vivement d'un vert cru.
Un faisceau balaya les parages où court le jeune Michel. R. se couche contre un talus. Alors, l'enfant pousse un cri aigu et R. croit s'évanouir. Vingt secondes plus tard, la soucoupe décolle avec un sifflement puissant, à la verticale.
Le petit gosse a un genou à terre, la tête basse, dans l'impossibilité de se relever. Sa figure le pique. Remis sur pieds ses jambes "croulent", mais après avoir marché, tout se dissipe.
Les deux auteurs notent qu'à 18 h 05, neuf objets à reflets oranges traversèrent le ciel d'est en ouest, provoquant un sifflement assez prononcé. L'un d'eux piqua brusquement à la verticale tandis que les huit autres disparaissaient comme l'éclair. A 100 mètres du sol, l'engin s'immobilisa. Il avait la forme d'un disque, sa lueur devient pâle, le sifflement très doux, et il descendit doucement en se balançant. Il toucha terre à l'endroit exact où huit heures plus tôt, l'engin s'était posé, La lumière était très pâle, avec par moments, des reflets verdâtres. Ni le jeune homme, ni R... ne s'en sont approchés.
Environ 10 minutes plus tard, la soucoupe s'éleva doucement jusqu'à 10 mètres du sol, puis, dans une immense gerbe orange, elle monta à la verticale et disparut très vite.
Sur sept photos prises, quatre seulement sont très nettes, car le témoin avait changé plusieurs fois de diaphragme. Ce serait bien la première fois qu'une scène d'atterrissage est photographiée... d'où une prudente réserve.
L'ingénieur chimiste qui analysa la poudre et le "coton" resta perplexe devant ces deux corps inconnus, mais il apparaît que dans la poudre, entre une grande proportion de nitrate d'argent.
Les auteurs notent que l'engin a une coupole plus haute que son corps, et un rayon à effets paralysants qui sort du dôme ce qui leur rappelle le cas de Quarouble. Ils notent que les êtres réintégrèrent leur appareil par le dessous comme ceux de la deuxième rencontre de Quarouble.
Ils indiquent qu'il y a des traces, la terre était brûlée, l'herbe noire; de plus, la terre était meuble comme de la cendre, sur un rayon de trois mètres, qu'il y a une substance comparable à une sorte de coton hydrophile dont le témoin dit que c'était une partie de la boule que tenait l'être. En la saisissant, le témoin s'aperçut qu'elle était lourde comme le plomb (428 g). A côté restait une poudre jaune, ressemblant à du soufre; il en récupéra 78 grammes qu'il mit dans un papier. Mais à peine arrivé à la voiture, il s'aperçoit que le papier était rongé et que ses doigts le brûlaient. Le lendemain, des cloques gorgées d'eau et de sang se formèrent; la peau était noire. Puis, tout se cicatrisa.
Ils citent comme sources le catalogue Vallée, cas n° 329, et Lumières dans la Nuit n° 125, p. 22-23-24 ainsi que le livre de Garreau et Lavier, en page 52. A aucun moment ils ne précisent que l'affaire a comme seule substance sûre une lettre anonyme à un journal.
[Ref. bb1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Ces deux auteurs ont dans leur ouvrage publié aux Nouvelles Editions Rationalistes écrit qu'il ne s'est rien passé avec comme argument que eux et Michel Monnerie après une longue enquête ont trouvé un Raymond R. dans ce village mais qu'il était décédé depuis, et que dans ce village il n'ont pas trouvé d'autres témoins, et qu'ils ont trouvé un jeune homme qui pourrait selon eux être le second témoin mais que celui-ci leur a dit qu'il n'avait pas été témoin d'un OVNI.
[Ref. se1:] JOHN SCHUESSLER:
1954/11/05 FRANCE, LA ROCHE-EN-BRENIL
Source: Official UFO, Feb. 76
Deux témoins ont vu un OVNI circulaire atterrir dans un champ. Trois personnage étaient debout près de l'objet. L'un tenait une boîte qui a émis un faisceau de lumière. Quand les témoins ont couru au loin, l'un a senti des picotements sur son visage.
EFFETS:
Picotements
Faisceau de lumière
[Ref. bo1:] VICENTE-JUAN BALLESTER-OLMOS, "FOTOCAT 1954":
(82)
DATE: 5 novembre 1954
LIEU: La Roche-en-Brenil, Côte-d'Or (France)
FORMAT: Image
PHOTOGRAPHE: Raymond R.
EXPLANATION: Non-événement.
REFERENCES: Jacques Vallée, Passport to Magonia (Henry Regnery, 1969), page 242, cas #329.
Lumières Dans La Nuit, 125, Mai 1973, pages 22-24. Ouranos, Numéro 9, 4e trimestre 1973, page 8.
GABRIEL. Charles Garreau et Raymond Lavier, Face aux extra-terrestres (Jean-Pierre Delarge, 1975), pages 47-52.
Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France (Alain Lefeuvre, 1979), pages 207-210.
Gérard Barthel et Jacques Bruker, La Grande Peur Martienne (Nouvelles Éditions Rationnalistes, Paris, 1979), pages 40-45 et photographies.
VLJ, Avril 1985, pages II-III. Jan Heering.
Eric Maillot.
Loren E. Gross, UFOs: A History. 1954: November-December Supplemental Notes, 2002, pages 10-11.
Pour une présentation complète de cet épisode, voir: http://ufologie.net/1954/5nov1954larochef.htm (Patrick Gross).
REMARQUES: Atterrissage d'OVNI et présence humanoïde. Le groupe français d'ufologie GABRIEL a qualifié le cas comme "une affaire douteuse". Janv. Heering a trouvé une anomalie dans le rapport du résumé de Vallée par rapport au texte plus long de Garreau/Lavier sur la source de faisceau de lumière paralysante. Dans une communication personnelle, Eric Maillot informe que le témoin allégué Raymond R. "semble n'avoir jamais existé" et que "(personne) n'a jamais vu cette photographie".
[Ref. tp1:] TED PHILLIPS:
Ted Phillips a listé le cas comme un "meilleur" cas dans sa "liste préliminaire des meilleurs cas":
Rapport 11/5/54 La Roche-Brenil, France: témoins multiples, objet orange atterri, humanoïdes, effets humains, anneau de 12 pieds, apparition cendreuse.
[Ref. jd1:] JEAN-PHILIPPE DAIN:
Réf. UFOTO : 0375
05 NOV 1954
Location : Roche en Brénil, Côte d'Or (FRA) / Author :
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
223.
Lieu. La Roche-en-Brenil Cote-d'Or France
Date: 5 novembre 1954
Heure: 1010A
M Raymond R, et un garçon de 13 ans ont noté un objet gris sur le bord des bois; ils se sont approchés par les bois à moins de 130 pieds de lui. Il avait environ 30 pieds de diamètre et un total de 16 pieds de haut; il avait une coupole de 10 pieds sur laquelle il y avait une rangée des hublots. Il a fait un bruit de ronflement comme un transformateur. Un homme pas plus grand que 5 pieds se tenait près de lui; il portait un costume transparent, apparemment fait de plastique, avec un habillement noir sous lui, et un casque gris-foncé qui reposait sur ses épaules. Sur son dos, sous le costume, il y avait quelque chose qui lui a donné un aspect bossu; sur son poitrail il y avait petite boîte noire brillante. Se déplaçant lourdement, il marchait aux abords de la soucoupe. Raymond R a pris 7 photographies, dont seulement 4 se sont révélées bonnes. L'homme est revenu à l'OVNI par une porte à sa base; alors deux autres sont sortis, dans le même costume. L'un d'eux portait une sorte de pistolet avec un canon en forme d'entonnoir, l'autre une boule blanche aussi grande que 2 poings. Ils sont allés à l'endroit où le premier homme avait été, ont tourné dos, et ont fait quelque chose qui a produit une fumée lumineuse bleue. A ce moment le garçon effrayé a couru à travers les bois vers une route voisine. Immédiatement un des hublots de la coupole est devenu vert lumineux, et un faisceau a balayé le secteur où il courait. Environ 20 secondes plus tard, avec un fort bruit de sifflement, la soucoupe est partie verticalement... R a retrouvé le garçon paralysé, mais ceci est rapidement passé. A l'emplacement où l'OVNI avait été, l'herbe a été brûlée et la terre noircie et a été répandue avec une sorte de cendre, sur un rayon de 3 mètres. Raymond a trouvé également une partie de la boule blanche, qui était une substance cotonneuse mais aussi lourde que le plomb, et une poudre jaune ressemblant à du soufre, qui était également très lourde. Peu après avoir rassemblé de cette poudre dans un papier, ses doigts ont commencé à brûler, et le jour suivant ils se sont boursouflés et ont été noircis. La poudre a été analysée et plus tard s'est avérée être constituée en grande partie de nitrate d'argent. A 15:05, 9 objets lumineux oranges ont traversé le ciel, et un d'eux a débarqué dans exactement la même zone, avec un bruit de sifflement doux. Les témoins étaient à 600 pieds de là et n'ont pas osé aller plus près. Après 10 minutes l'OVNI a de nouveau décollé, avec un éclat de lumière orange.
Humcat 1954-35
Source: LDLN # 125
Type: B
[Ref. tp2:] TED PHILLIPS:
05/11/54 France, La Roche-Brenil: des témoins multiples observent un atterrissage d'un objet orange. Les témoins se sont déplacés à à moins de 130 pieds, du dispositif. L'objet avait 30 pieds de diamètre, 16 pieds de haut, avec un dôme de 10 pieds avec des hublots. Un bruit de bourdonnement a pu être entendu. Des humanoïdes ont été vus près de l'objet. L'herbe a été brûlée, le sol noirci et a été couvert d'un matériel cendreux en un cercle de 3m de diamètre.
Les témoins ont trouvé une partie d'une boule blanche, qui était une substance cotonneuse mais lourde comme le plomb, et une poudre jaune qui était également très lourde. Peu après le rassemblement du matériel le témoin a noté la brûlure de ses doigts; le lendemain ils se sont boursouflés et ont été noircis. La poudre a été analysée et s'est avérée être essentiellement du nitrate d'argent.
[Ref. jb1:] JEROME BEAU:
Jérôme Beau indique que le vendredi 5 novembre 1954, à 10:10 A La-Roche-en-Breuil [sic], en France, Raymond R. a vu un engin faisant un bruit de gros transformateur et émettant une lumière orange, posé dans un pâturage. A côté se trouvaient trois hommes en combinaison sombre, l'un tenait une sorte de boîte qui émettait un rayon de lumière de 3 m de long, les deux autres tenaient des objets qui ressemblaient à des armes. Un autre témoin a senti des picotements sur le visage alors qu'il s'enfuiait en courant. Quatre photographies de la scène ont été prises. Il y avait des traces, une substance blanchâtre et un cercle de 3 m de diamètre où le sol avait l'apparence de la cendre.
[Ref. gc1:] JOURNAL "LA GAZETTE DE COTE-D'OR":
[... Autres cas ...]
La rencontre de La Roche-en-Brenil - 5 novembre 1954, La Roche-en-Brenil
Y a-t-il eu des humanoïdes à La Roche-en-Brenil ce 5 novembre 1954? Tout commence d'une lettre anonyme envoyé par un certain Raymond R. au directeur de la Bourgogne Républicaine. Dans ce courrier manuscrit (notre image) le témoin relate avec détail la scène à laquelle il aurait assisté avec un autre témoin. Il est 10 h 10, Raymond travaille dans un pré avec son jeune apprenti de 13 ans. Ils remarquent alors en bordure d'un bois "une masse énorme ". Ils s'approchent à moins de quarante mètres et là surprise ! Une soucoupe volante. Raymond livre une description détaillée : "?La soucoupe avait environ 9 mètres de diamètres. Il s'en échappait une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre [...] La coupole haute de trois mètres surmontait l'engin, lui-même d'une hauteur totale de 5 mètres ". A côté du véhicule s'agitent trois hommes en "?combinaison incolore ", casqués et ne dépassant pas les 1 mètres 60. L'un tient entre ses mains une sorte de boite lumineuse, les deux autres semblent armés. Le jeune garçon détale à bride abattue. Repéré, le môme est paralysé (momentanément) par un faisceau émanant de l'engin. La soucoupe décolle aussi sec à la verticale laissant les deux témoins pantois de ce qu'ils venaient de voir. Raymond R. affirme détenir quatre clichés de cette rencontre ainsi que plusieurs échantillons prit sur place. Sauf que le fameux Raymond, craignant de passer pour un fou, préfère rester anonyme. Les investigations pour retrouver les deux protagonistes ne donneront pas grand chose. Les enquêteurs retrouverons bien un Raymond R... mais décédé.
Quant aux soi-disantes preuves, elles ne referont jamais surface. Alors, canular de mythomane ou authentique récit? Le mystère à ce jour reste entier.
[... Autres cas ...]
[Ref. ud1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 5 novembre 1954, à 10:10, à La Roche-en-Brenil, France, un engin dégageant une lumière orange, a atterri. Trois hommes dans des combinaisons foncées se tenaient tout près.
Le cas a été expliqué comme: une planète.
Le site web ajoute que Raymond R. a vu un engin, qui a fait un bruit comme un grand transformateur et a dégagé une lumière orange, atterrir dans un pâturage. Trois hommes dans des combinaisons foncées se tenaient tout près. L'un tenait une sorte de boîte, "qui a émis un faisceau de lumière de trois mètres de long." Les deux autres tenaient des objets qui ont ressemblé à des armes. Un autre témoin s'est sauvé et a sensti des picotements sur son visage pendant qu'il courait. Quatre photographies de la scène ont été prises. Traces: une substance blanchâtre et un cercle trois mètres de diamètre où la terre avait un aspect comme de cendre.
Le site commente que "un objet a été observés et photographié.Des effets physiologiques ont été notés. Des traces trouvées. Deux témoins masculins ont observé une boule orange, d'environ 20 pieds de large, dans un pâturage pendant dix minutes. Un bruit électrique a été entendu. Trois humanoïdes, chacun portant une combinaison foncée, ont été vus."
Le site ajoute encore: "Raymond R, et un garçon de 13 ans ont noté un objet gris sur le bord des bois; ils se sont approchés par les bois à moins de 130 pieds de lui. Il avait environ 30 pieds de diamètre et un total de 16 pieds de haut; il avait une coupole de 10 pieds sur laquelle il y avait une rangée des hublots. Il a fait un bruit de ronflement comme un transformateur. Un homme pas plus grand que 5 pieds se tenait près de lui; il portait un costume transparent, apparemment fait de plastique, avec un habillement noir sous lui, et un casque gris-foncé qui reposait sur ses épaules. Sur son dos, sous le costume, il y avait quelque chose qui lui a donné un aspect bossu; sur son poitrail il y avait petite boîte noire brillante. Se déplaçant lourdement, il marchait aux abords de la soucoupe. Raymond R a pris 7 photographies, dont seulement 4 se sont révélées bonnes. L'homme est revenu à l'OVNI par une porte à sa base; alors deux autres sont sortis, dans le même costume. L'un d'eux portait une sorte de pistolet avec un canon en forme d'entonnoir, l'autre une boule blanche aussi grande que 2 poings. Ils sont allés à l'endroit où le premier homme avait été, ont tourné dos, et ont fait quelque chose qui a produit une fumée lumineuse bleue. A ce moment le garçon effrayé a couru à travers les bois vers une route voisine. Immédiatement un des hublots de la coupole est devenu vert lumineux, et un faisceau a balayé le secteur où il courait. Environ 20 secondes plus tard, avec un fort bruit de sifflement, la soucoupe est partie verticalement... R a retrouvé le garçon paralysé, mais ceci est rapidement passé. A l'emplacement où l'OVNI avait été, l'herbe a été brûlée et la terre noircie et a été répandue avec une sorte de cendre, sur un rayon de 3 mètres. Raymond a trouvé également une partie de la boule blanche, qui était une substance cotonneuse mais aussi lourde que le plomb, et une poudre jaune ressemblant à du soufre, qui était également très lourde. Peu après avoir rassemblé de cette poudre dans un papier, ses doigts ont commencé à brûler, et le jour suivant ils se sont boursouflés et ont été noircis. La poudre a été analysée et plus tard s'est avérée être constituée en grande partie de nitrate d'argent. A 15:05, 9 objets lumineux oranges ont traversé le ciel, et un d'eux a débarqué dans exactement la même zone, avec un bruit de sifflement doux. Les témoins étaient à 600 pieds de là et n'ont pas osé aller plus près. Après 10 minutes l'OVNI a de nouveau décollé, avec un éclat de lumière orange."
Les sources sont indiquées comme Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Phillips, Ted R., Ted Phillips investigation files; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Delaire, J. Bernard, UFO Register Volume 7 (1976), Data Research, Oxford, 1976; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Figuet, M; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database.
EXPLICATIONS:
Non encore recherchée. Quelques commentaires rapides toutefois:
Barthel et Brucker ont semble-t-il la logique suivante: si l'on ne trouve pas un témoin nommé "Raymond R", c'est qu'aucun OVNI n'a été vu. Si on trouve quelqu'un qui pourrait être le témoin mais que celui-ci est maintenant décédé, c'est qu'il n'y a pas eu d'OVNI. Si quelqu'un tient à rester anonyme, il leur paraît dans ce cas tout de même vraisemblable que tout en venant d'une petite ville, il signe sa lettre anonyme par son prénom et la première lettre de son nom sans craindre d'être ainsi retrouvé. Si on trouve une personne quelconque qui pourrait "correspondre" au signalement d'un témoin pourtant resté anonyme si ce n'est un possible prénom "Michel", et si cette personne dit ne pas avoir été témoin d'un OVNI, c'est que malgré tout la personne est bien le bon témoin mais qu'il n'y a pas eu d'OVNI. Egalement, Barthel et Brucker ne semblent considérer que si un témoin se contente de témoigner en envoyant une lettre anonyme à un journal, alors la commune qu'il habite doit être au courant et également être témoin des faits. Enfin, ils semblent considérer que si un témoin dit "ma profession m'oblige à travailler dans la nature", cela doit nécessairement impliquer qu'il soit précisément un habitant de cette commune près de laquelle il situe son observation.
Ces remarques n'impliquent toutefois aucunement que le récit corresponde bien à des faits ayant eu lieu.
L'ufologue rationnel se contentera de noter que le témoin étant resté anonyme, il convient de se contenter de noter le cas le cas comme témoignage dont la réalité est invérifiable; il ne convient pas le citer comme preuve de l'existence ou de la non existence du phénomène OVNI, et encore moins d'en faire usage pour supporter la moindre théorie explicative. L'ufologue rationnel s'en tiendra au principe "testis unus, testis nullus:" un seul témoin ne suffit pas.
La première hypothèse qui me vient à l'esprit est celle d'un récit inventé par son auteur anonyme. Cette hypothèse sera bien soutenue si je présente des éléments tels que:
des incohérences dans les phénomènes décrits
des incohérences chronologiques
des incohérences de comportement, pour les témoins allégués
une absence générale de confirmations indépendantes
et bien entendu, une absence générale de preuves matérielles
Or:
Nous avons bien une absence générale de preuves matérielles. Ni les substances et objets récoltées, ni la trace d'atterrissage, ni les effets physiologiques décrits ni les photographies, ni aucune autre de ces preuves proposées dans le récit n'ont été ni constatées ni étudiées par quiconque. Cet ensemble de preuves alléguées n'existe que "sur le papier" dans la lettre du témoin. Il n'y a aucune confirmation indépendante du tout, pour autant que je le sache et jusqu'à raison de penser le contraire.
Nous avons peu d'incohérences dans les phénomènes décrits. De cela il ne peut rien être conclu, car si le phénomène est un phénomène encore inexpliqué, nous ne pouvons pas en fixer les contours.
Il y a probablement une incohérence chronologique, ou plutôt, une curiosité dans le déroulement des événements: que le témoin adulte soit resté huit heures sur place, avec un enfant de 13 ans, entre les deux atterrissages, me semble curieux, et peu praticable.
Il y a une forte incohérence de comportement de la part du témoin. Si véritablement il dispose de ce qu'il considère lui-même dans son texte comme des preuves matérielles irréfutables aptes à prouver la véracité de ses dires, et notant qu'il tient à établir la réalité de son expérience publiquement, il est incohérent de sa part et même absurde qu'il s'abstienne de les présenter. L'idée de les présenter "si le besoin s'en faisait sentir" est également incohérente, le témoin semblant bien penser qu'il serait bon de faire prendre conscience par le public de la réalité du phénomène.
Notons également que l'auteur de la lettre est familiarisé avec les "soucoupes volantes" selon ses propres mots, et que sa lettre fait surface en 1973, sans qu'il n'y ait d'indication précise sur sa date de rédaction.
On peut alors envisager qu'une personne ait inventé cette histoire non pas pour en obtenir un bénéfice matériel, non pas pour que l'on parle de sa personne, mais peut-être par exemple pour constater la diffusion éventuelle de son récit pris comme récit véritable, pour la satisfaction personnelle de berner la presse. Ceci n'est pas prouvé, mais ceci est une possibilité que rien ne permet d'écarter, jusqu'à preuve du contraire.
L'hypothèse d'un récit inventé serait évidemment légèrement affaiblie si d'autres témoignages étaient disponibles, qui seraient en concordance avec le récit. (L'hypothèse de l'invention ne serait évidemment pas totalement réfutée en ce cas; rien n'empêche un fabulateur de greffer sa fable sur d'autres récits, plus solides ou tout aussi inventés.)
Or:
Dans l'introduction de la lettre publiée dans le magazine "Lumières Dans la Nuit" il est noté:
"Suite à nos précédents articles parus ces jours derniers dans nos colonnes au sujet des soucoupes volantes qui se sont posé sur le territoire de la commune de La Roche-en-Brénil, le 5 novembre 1954 à 10:00 et 18:00..."
Il semble évident que les colonnes ayant publié d'autres articles sur cet événement ne sont pas celles du magazine "Lumières Dans la Nuit": ce magazine a commencé à paraître en 1957, il n'est pas quotidien mais mensuel, son numéro précédent ne contient aucunement de tels articles. J'en déduis que c'est dans le journal "La Dépêche" pour novembre 1954, que ces articles doivent se trouver.
Une démarche à entreprendre pour améliorer la pertinence de ce dossier est donc de toute évidence de rechercher ces articles et d'en évaluer la teneur. Ces articles sont cruciaux: ils pourraient soit offrir le seul Raymond R. comme témoin, soit présenter des témoignages d'autres personnes. Notons que la formulation parle précisément d'atterrissages de soucoupes à 10:00 et 18:00 et donne bien à penser qu'il y aurait eu d'autres témoins.
A suivre, donc.
MOTS CLES:
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
La Roche-en-Brenil, Côte-d'Or, Raymond R, Michel, objet, soucoupe, manoeuvres, occupants, hommes, combinaison, transparent, traces, effets, soufre, nitrate d'argent, cendres, cloques, noirci, paralysie, photographie, atterrissage, orange, pâle, dôme, hublots, porte, vert, gris, lumineux, coton, lourd, poids, circulaire, uranium
REFERENCES:
[---] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
[te1] Lettre de "Raymond R." au journal La Bourgogne Républicaine, (copie), France, archives personnelles.
[jv1] "Un Siècle d'Atterrissages", article par Jacques Vallée dans le magazine d'ufologie Lumières Dans la Nuit (LDLN), France, numéro 43.
[jv1] "Passport To Magonia - On Ufos, Folklore, and Parallel Worlds", livre de Jacques Vallée, Contemporary Books éditeur, USA, 1969.
[jv1] "Chronique Des Apparitions Extra-terrestres", traduction française de "Passport to Magonia", livre par Jacques Vallée, Denoel éditeur, France, page 278, 1972.
[ld1] Lettre au journal Les Dépêches, dans le magazine d'ufologie Lumière Dans la Nuit (LDLN), France, N. 125, pp 23-23, Mai 1973.
[---] Article dans le magazine d'ufologie Ouranos, France, N.9, page 8, 4e trimestre 1973.
[gl1] "Face Aux Extra-Terrestres", livre par Charles Garreau et Raymond Lavier, Delarge éditeur, J'ai Lu, France, 1975.
[---] Official UFO, USA, février 1976.
[---] "UFO Register", by J. Bernard Delaire, Data Research, Oxford, U-K., 1976.
[---] "HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports", compilé par David F. Webb et Ted Bloecher, CUFOS, USA, circa 1977.
[---] "Les Apparitions d'Humanoïdes", livre par Erich Zurcher, Alain Lefeuvre éditeur, France, pp 185-186, 1979.
[fr1] "OVNI, Premier Dossier Complet des Rencontres Rapprochées en France", livre par Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, Alain Leveuvre éditeur, France, pp 207-210.
[bb1] "La Grande Peur Martienne", livre par Gérard Barthel et Jacques Brucker, Nouvelles Editions Rationalistes éditeur, Paris, France, 1979.
[---] Groupe d'enquête GABRIEL, France.
[---] Article dans le magazine d'ufologie VLJ, par Jan Heering, pages II-III, avril 1985.
[---] "Computerized Catalog", compilé par Luis Schoenherr.
[se1] "UFO-Related Human Physiological Effects", papier par John F. Schuessler, dans "Physical Evidence Related to UFO Reports, The Proceedings of a Workshop Held at the Pocantico Conference Center, Tarrytown, New York September 29 – October 4, 1997", publié par le Journal of Scientific Exploration, USA, 1997.
[jd1] Listing UFOTO, par Jean-Philippe Dain, France, circa 2002, sur le web, disparu.
[---] "*U* Computer Database", compilé par Larry Hatch, USA, 2002.
[---] "UFOs: A History. 1954", livre par Loren E. Gross, notes additionnelles, USA, pages 10-11, novembre-décembre 2002.
[bo1] "The Year 1954 In Photos", document électronique par Vicente-Juan Ballester-Olmos, fondation Anomalia, www.anomalia.org, Espagne, 2004.
[tp1] "Top Physical Trace Cases - Cases of High Strangeness - A Preliminary List", page web par Ted Phillips, USA, non daté, circa 1999, à www.angelfire.com/mo/cptr/topcases.html
[---] Eric Maillot, France.
[ar1] "1954 Humanoid Reports", compilé par Albert Rosales, circa 2001, à www.ufoinfo.com/humanoid/humanoid1954.shtml
[tp2] "Physical Traces - Occupants and Physical Traces", article par Ted Phillips dans le magazine d'ufologie MUFON UFO Journal, Mutual UFO Network (MUFON), USA, N.449, page 19, septembre 2005.
[jb1] "Novembre 1954", page web par Jérôme Beau, site web RR0, France, circa 2008, à rr0.org/data/1/9/5/4/11/index.html
[gc1] "A la Une - OVNI: Mythe ou Réalité?", article par Roald Billebault, dans La Gazette de Côte-d'Or, Talant, France, 10 mai 2007.
[ud1] "5 Nov 1954 - La Roche-en-Brenil, France", page web par le site UFOdna, circa 2008, à www.ufodna.com/uf18/uf9/189202.htm
[---] "Les Mystères de la Côte-d'Or", livre par Alain Lequien, De Borée éditeur, France, 2010.
ufologie.net
5 NOVEMBRE 1954, LA ROCHE-EN-BRENIL, CÔTE-D'OR:
Référence pour ce cas: 5-nov-54-LaRoche. Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
RAPPORTS:
[Ref. te1:] LA LETTRE DU TEMOIN ANONYME:
M. Raymond R.
à Monsieur le directeur
du journal "Bourgogne Républicaine"
Dijon
Monsieur le Directeur
Beaucoup de monde parle en ce moment des soucoupes volantes. Je vais vous faire le récit dans tous ses détails, de ce que j'ai vu de mes propres yeux le vendredi 5 Septembre 1954.
Ma profession m'oblige à travailler dans la nature. Le Vendredi 5, je me trouvais sur le territoire de la commune de "La Roche en Brenil" (Côte d'Or) à 3 kilomètres au Sud de cette ville, dans ces prés qui bordent la route national Paris-Nice. Le petit jeune homme (13 ans) qui travaillait avec moi me fit remarquer à environ 500 mètres de nous, une masse énorme en bordure du bois, qui se détachait nettement sur les feuilles jaunes. Il était alors 10 h 9 '. Je me précipitais avec le gamin en direction de l'objet. Après avoir fait 100 mètres, nous aperçûmes des lueurs oranges tout autour de l'engin. J'ai pensé tout de suite à une soucoupe. Je suis donc retourné à notre point de départ, pour chercher une serviette qui contenait un appareil photo format 6x6. Nous avons couru très vite vers l'engin, mais en passant par le bois pour éviter d'être vus. C'est alors qu'apparut à nos yeux une scène dont je me souviendrai longtemps. Nous étions dans le bois à 40 mètres de la soucoupe, qui elle était dans le pré. Un homme était dehors à 5m de l'engin. Il portait une combinaison incolore, d'apparence en matière plastique. Ses épaules étaient très développées. Il y avait sous sa combinaison dans son dos quelque chose qui lui faisait une sorte de bosse. Il avait un casque gris foncé, d'un diamètre d'environ 40 cm, qui partait des épaules. L'homme qui mesurait 1 m 58 à peu près, mais pas plus, tenait sur sa poitrine une caissette d'un noir brillant. Il se déplaçait lourdement en tous sens dans un rayon de 3 m, il avançait, s'arrêtait, se déplaçait, revenait. Ce manège a bien duré 10 minutes. La soucoupe avait environ 9 mètres de diamètre. Je vous fait un croquis d'après les photos, ce qui est plus facile qu'une description.
Du disque N.2 s'échappait une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre. Un bourdonnement semblable à celui d'un transfo caractérisait le bruit de l'engin. La coupole haute de 3 m surmontait l'engin, lui-même d'une hauteur totale d'environ 5 m. La coupole était entourée de hublots assez rapprochés.
Je pris alors tant bien que mal, coup sur coup, les 7 photos qui me restaient. L'homme repartit dans la coupole en passant par une porte située à la base de l'engin, et qui glisse de l'intérieur. Alors 2 autres hommes en sortirent, dans le même déguisement. Je signale en passant qu'une lueur vive régnait à l'intérieur de l'engin. J'eus très peur et le pauvre gamin aussi. L'un des deux hommes tenait dans ses mains quelque chose qui ressemblait étrangement à un pistolet mitrailleur dont le canon partait en s'évasant. Le second tenait une boule blanche, grosse comme les deux poings. Ils vinrent à l'endroit exact où s'était leur collègue, me tournant le dos. Je n'ai pas pu voir ce qui se passait mais une fumée bleue lumineuse s'échappa. Le gamin au comble de l'émotion partit en courant à travers bois, en direction de la RN II. Il fit beaucoup de bruit en marchant sur des branches mortes. Immédiatement, un des hublots de la coupole s'éclairait vivement d'un vert cru. Un faisceau balaya les parages où courait le jeune homme Je m'aplatis contre le talus. Alors le gosse poussa un cri auquel j'ai cru m'évanouir à ce moment. Quelques 20 secondes plus tard, un sifflement puissant et la soucoupe décollait à la verticale. Michel (Le petit gosse) avait un genou à terre, la tête basse, dans l'impossibilité de se relever. Sa figure le piquait. L'ayant aidé à se relever, ses jambes croulaient, mais il marcha et tout se dissipa. Néanmoins nous sommes allés à l'emplacement où était l'engin. L'herbe était brûlée, et la terre noircie et meuble comme de la poudre, sur un rayon de 3 m. Il était 10 h 55'. Plus loin je retrouvais une partie de la boule blanche. C'était un genre de coton hydrophile, mais quelle ne fut pas ma surprise en la saisissant. Lourde comme du plomb. (Je l'ai pesée à la maison, 422 grammes). Et il restait également une poudre jaune ressemblant à du souffre. Je récupérais ce que j'ai pu. Elle était très lourde également 78 grammes que je remis dans un papier. Mais à peine arrivés à la voiture, que le papier était rongé et les doigts me brûlaient. Le lendemain des cloques gonflées d'eau et de sang se formèrent. A présent tout a cicatrisé, mais mes doigts restent sensibles, la peau très noire est redevenue normale. Nous étions à peine remis de nos émotions qu'à 18 h 5', 9 objets à reflets oranges traversaient le ciel d'Est en Ouest dans un sifflement assez prononcé qui attira l'attention. L'un d'eux piqua vertigineusement à la verticale tandis que les autres repartaient comme l'éclair. D'après les nuages, ils se trouvaient à 8000 mètres d'altitude. A 100 m du sol, l'engin s'immobilisa. Nous aperçûmes alors la forme d'un disque. Puis la lueur devint forte. Un sifflement très doux, et le disque dérivait doucement en se balançant. Il touche terre à l'endroit exact et j'insiste bien, à [suite manquante]
[Ref. jv1:] JACQUES VALLEE:
329
5 Novembre 1954, 10:10, La Roche-en-Brénil (France):
Raymond R. a vu un engin qui faisait un bruit de gros transformateur et émettait une lumière orange, posé dans un pâturage. A côté se trouvaient trois hommes en combinaison sombre, l'un tenait une sorte de boîte "qui émettait un rayon de lumière de 3 mètres de long", les deux autres tenaient des objets qui ressemblaient à des armes. Un autre témoin sentit des picotements sur le visage alors qu'il s'enfuyait en courant. Quatre photographies de la scène furent prises. Traces, une substance blanchâtre et un cercle de 3 mètres de diamètre où le sol avait l'apparence de la cendre.
(Personnel).
[Ref. ld1:] MAGAZINE LUMIERE DANS LA NUIT:
Le magazine Lumière Dans la Nuit a reçu et publié la lettre qui suit. Cette lettre a été envoyée à ce magazine par M. P. Salvy, journaliste pour le quotidien "Les Dépêches" de Dijon. C'est le témoin adulte, Raymond R., qui l'aurait écrite à destination de ce journal.
Voici l'introduction de ce magazine à cette lettre:
Fouillez les archives
LA ROCHE-EN-BRENIL
Suite à nos précédents articles parus ces jours derniers dans nos colonnes au sujet des soucoupes volantes qui se sont posé sur le territoire de la commune de La Roche-en-Brénil, le 5 novembre 1954 à 10:00 et 18:00, nous avons le privilège de publier ci-après le récit détaillé du témoin N°1 de ces apparitions, M. Raymond R... qui, à l'époque, était accompagné d'un garçon de 13 ans.
Souhaitons que la publication de ce récit aide à retrouver ce témoin ayant vu les soucoupes volantes. Il peut se mettre en rapport avec le correspondant des "Dépêches" à La Roche-en-Brénil, lui-même en relation étroite avec les spécialistes parisiens de cette affaire.
Voici le contenu de cette lettre:
Beaucoup de monde parle en ce moment des soucoupes volantes. Je vais vous faire le récit dans tous ses détails de ce que j'ai vu de mes propres yeux, le vendredi 5 novembre 1954.
Ma profession m'oblige à travailler dans la nature. Le vendredi 5, je me trouvais sur le territoire de la commune de La Roche-en-Brénil (Côte-d'Or) à 3 km au S de cette ville, dans les prés qui bordent la route nationale Paris-Nice. Le petit jeune homme (13 ans) qui travaillait avec moi me fit remarquer à environ 500 m de nous, une masse énorme, grise, en bordure du bois, qui se détachait nettement sur les feuilles jaunes. II était alors 10:09. Je me précipitais avec le gamin en direction de l'objet; après avoir fait 100 mètres, nous aperçûmes des lueurs orange tout autour de l'engin. J'ai pense tout de suite à une soucoupe. Je suis donc retourné à notre point de départ pour chercher ma serviette qui contenait un appareil photo 6x6.
Nous avons couru très vite vers l'engin mais en passant par le bois pour éviter d'être vus. C'est alors qu'apparut à nos yeux une scène dont je me souviendrai longtemps. Nous étions dans le bois, à 40 m de la soucoupe qui, elle, était dans le pré. Un homme était dehors, à 5 m de l'engin; il portait une combinaison incolore, d'apparence en matière plastique. Les épaules étaient très développées, il y avait sous sa combinaison, dans son dos, quelque chose qui lui faisait une sorte de bosse; il avait un casque gris foncé, d'un diamètre d'environ 40 cm, qui partait des épaules.
L'homme, qui mesurait 1,50 m a peu près mais pas plus, tenait sur sa poitrine une caissette d'un noir brillant. Il se déplaçait lourdement en tous sens, dans un rayon de 3 m; il avançait, s'arrêtait, se déplaçait, revenait. Le manège a bien dure 10 min. La soucoupe avait environ 9 m de diamètre. Je vous fais un croquis, d'après les photos, ce qui sera plus facile qu'une description.
Du disque n.2 s'échappait une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre, un bourdonnement semblable a celui d'un transfo caractérisait le bruit de l'engin, la coupole, haute de 3 m, surmontait l'engin, lui-même d'une hauteur totale d'environ 5 m. La coupole était entourée de hublots assez rapproches.
Je pris alors, tant bien que mal, coup sur coup, les 7 photos qui me restaient. L'homme repartit dans la soucoupe en passant par une porte située à la base de l'engin, et qui glissa de l'intérieur. Alors deux autres hommes en sortirent dans le même déguisement. Je signale en passant qu'une lueur vive régnait à l'intérieur de l'engin. J'eus très peur et le gamin aussi. L'un des deux hommes tenait dans ses mains quelque chose qui ressemblait étrangement à un pistolet-mitrailleur, dont le canon partait en s'évasant. Le second tenait une boule blanche, grosse comme les deux poings. Ils vinrent à l'endroit exact où s'était arrêté leur collègue, ils tournèrent le dos, je n'ai pas pu voir ce qui se passait mais une fumée bleue lumineuse s'échappa. Le gamin, au comble de l'émotion, partit en courant à travers bois, en direction de la R. N. II fit beaucoup de bruit en passant sur les branches mortes. Immédiatement, un des hublots de la coupole s'éclaira vivement d'un vert cru. Un faisceau balaya les parages ou courait le jeune homme. Je m'aplatis contre le talus.
Alors le gosse poussa un cri aigu. J'ai cru m'évanouir à ce moment. Quelques 20 secondes plus tard, un sifflement puissant et la soucoupe décollait à la verticale. Michel le petit gosse avait un genou à terre, la tête basse, dans l'impossibilité de se relever. Sa figure le piquait. L'ayant remis sur pieds, ses jambes croulaient, mais il marcha et tout se dissipa. Néanmoins nous sommes allés à l'emplacement où était l'engin. L'herbe était brûlée et la terre noire et meuble comme de la cendre, sur un rayon de 3 m. Il était 10:55. Plus loin, je retrouvai une partie de la boule blanche. C'était un genre de coton hydrophile, mais quelle ne fut pas ma surprise en la saisissant! Lourde comme du plomb. (Je l'ai pesée à la maison, 428 g.) A côté restait également une poudre jaune ressemblant à du soufre. Je récupérai ce que je pus; elle était très lourde également, 78 g que je remis dans un papier.
Mais à peine arrivés à la voiture, le papier était rongé et les doigts me brûlaient. Le lendemain des cloques gonflées d'eau et de sang se formèrent. A présent tout se cicatrise, mais mes doigts restent sensibles, la peau très noire est redevenue normale.
Nous étions à peine remis de nos émotions qu'à 18:05, neuf objets à reflets orange traversaient le ciel d'E en O dans un sifflement assez prononcé qui attira l'attention. L'un d'eux piqua brusquement à la verticale tandis que les huit autres disparurent comme l'éclair. D'après les nuages, ils se trouvaient à 8000 m d'altitude. A 100 m du sol, l'engin s'immobilisa; nous aperçûmes alors la forme d'un disque. Puis la lueur devint pâle, le sifflement très doux et le disque descend doucement en se balançant. Il touche la terre à l'endroit exact et j'insiste bien, à l'endroit exact où huit heures plus tôt nous avions déjà observé le même phénomène. La lumière orange devint très très pâle, avec par instant des reflets verdâtres.
Ni le jeune homme ni moi-même avons osé nous approcher. Nous en étions approximativement 3200 m. Environ dix minutes plus tard, la soucoupe décollait assez doucement jusqu'a 10 m du sol, puis dans une immense gerbe orange, elle monta à la verticale, la boule devint vite très petite et disparut à l'infini.
Sur sept photos prises, quatre seulement sont très nettes, car j'ai changé plusieurs fois de diaphragme. Après agrandissement, on distingue très nettement l'homme, ses habits en-dessous la combinaison sont vraisemblablement noirs. Il est impossible de distinguer la tête de même que les mains qui sont cachées par des gants opaques.
J'ai fait analyser la poudre et le coton par un ingénieur chimiste qui est resté perplexe devant ces deux corps inconnus. Mais il apparaît que dans la poudre, entre en grande proportion du nitrate d'argent, Ces pièces à conviction, je les conserve précieusement, je ne les révélerai pas car maintenant on tourne toujours au ridicule les témoins de pareilles rencontres; mais je voudrais que le public sache que les soucoupes existent bien, c'est pourquoi je vous autorise à publier mon récit. Qu'elles soient interplanétaires ou puissance étrangère, je ne sais pas, mais il est incontestable que ce rayon qu'il utilise comme une arme qui peut avoir des conséquences inimaginables; lorsque le gosse fut stoppé, il était à plus de 80 m de l'engin dont 40 m d'épaisseur de taillis; concluez.
Je ne suis pas un fou. J'ai toute ma raison et un jour si le besoin s'en fait sentir, je pourrai alors prouver ce que jusqu'à présent la majeure partie des gens ont cru être une hallucination.
Raymond R.
Envoi de P. Salvy, "Les Dépêches", Dijon
[Ref. gl1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
L'ufologue Charles Garreau n'est autre qu'un des journalistes de "La Bourgogne Républicaine", le journal qui avait reçu la lettre anonyme de Raymond R. au sujet de son expérience alléguée.
Dans leur livre, Garreau et Lavier citent intégralement la lettre, et en profitent pour prier Raymond R... ou Michel de reprendre contact s'ils lisent le livre. Il font également remarquer que par une extraordinaire coïncidence, 20 ans après, en novembre 1974, des prospecteurs ont découvert au lieu allégué précis de cette expérience les indices d'un important gisement d'uranium.
[Ref. fr1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent que le 5 novembre 1954 à La Roche en Brenil, près de la Croix-de-Molphey, Raymond R. et Michel XX, 13 ans ont fait l'observation d'une soucoupe grise de 9 mètres de diamètre et de cinq mètres de haut dont un dôme de trois mètres de haut entouré de hublots assez rapprochés.
La profession de Raymond R... l'oblige à travailler dans la nature et il est en bordure de la N6, dans les prés qui bordent cette route. Un jeune homme de 13 ans, le petit Michel, se trouve en sa compagnie et lui fait remarquer une masse énorme, grise, en bordure du bois, qui se détache nettement sur les feuilles jaunes. Les témoins se précipitent en direction de l'objet; après avoir fait 100 mètres, ils aperçoivent des lumières oranges tout autour de l'engin. R. retourne en arrière pour prendre une serviette contenant un appareil photo 6 x 6 et, avec Michel, ils courent à travers bois pour éviter d'être vus.
C'est alors qu'apparaît à leurs yeux une scène dont ils se souviendront longtemps. Se trouvant dans le bois, à 40 mètres de la soucoupe qui se trouve dans le pré, ils peuvent observer un être qui se trouve à 5 mètres de l'engin (voir observation). L'homme se déplace lourdement en tous sens, dans un rayon de 3 mètres; il avance, s'arrête, se déplace, revient. Ce manège dure dix minutes. Du disque s'échappe une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre. Un bourdonnement se fait entendre, semblable à celui d'un transformateur.
R. prend alors 7 photos, coup sur coup; l'homme regagne son appareil par une porte située à la base de l'engin. A ce moment, deux autres êtres sortent, l'un portant une sorte d'arme, l'autre une boule blanche. L'être mesurait 1 m 50 environ, portant une combinaison incolore d'apparence en matière plastique. Ses épaules étaient très développées. Il y avait sous sa combinaison, dans son dos, quelque chose qui faisait une sorte de bosse; il portait un casque gris foncé d'un diamètre de 40 cm qui partait des épaules.
Il tenait sur sa poitrine une caissette d'un noir brillant. Le deuxième être portait la même tenue, et tenant dans sa main une sorte d'arme qui ressemblait étrangement à un pistolet-mitrailleur dont le canon partait en s'évasant comme un tromblon. Un troisième être portant une tenue identique et tenant dans sa main une boule blanche grosse comme les deux poings.
Une fumée bleue lumineuse s'échappe. L'enfant, au comble de l'émotion et de l'étonnement, part en courant à travers bois et fait beaucoup de bruit en passant sur les branches mortes; immédiatement un des hublots de la coupole s'éclaire vivement d'un vert cru.
Un faisceau balaya les parages où court le jeune Michel. R. se couche contre un talus. Alors, l'enfant pousse un cri aigu et R. croit s'évanouir. Vingt secondes plus tard, la soucoupe décolle avec un sifflement puissant, à la verticale.
Le petit gosse a un genou à terre, la tête basse, dans l'impossibilité de se relever. Sa figure le pique. Remis sur pieds ses jambes "croulent", mais après avoir marché, tout se dissipe.
Les deux auteurs notent qu'à 18 h 05, neuf objets à reflets oranges traversèrent le ciel d'est en ouest, provoquant un sifflement assez prononcé. L'un d'eux piqua brusquement à la verticale tandis que les huit autres disparaissaient comme l'éclair. A 100 mètres du sol, l'engin s'immobilisa. Il avait la forme d'un disque, sa lueur devient pâle, le sifflement très doux, et il descendit doucement en se balançant. Il toucha terre à l'endroit exact où huit heures plus tôt, l'engin s'était posé, La lumière était très pâle, avec par moments, des reflets verdâtres. Ni le jeune homme, ni R... ne s'en sont approchés.
Environ 10 minutes plus tard, la soucoupe s'éleva doucement jusqu'à 10 mètres du sol, puis, dans une immense gerbe orange, elle monta à la verticale et disparut très vite.
Sur sept photos prises, quatre seulement sont très nettes, car le témoin avait changé plusieurs fois de diaphragme. Ce serait bien la première fois qu'une scène d'atterrissage est photographiée... d'où une prudente réserve.
L'ingénieur chimiste qui analysa la poudre et le "coton" resta perplexe devant ces deux corps inconnus, mais il apparaît que dans la poudre, entre une grande proportion de nitrate d'argent.
Les auteurs notent que l'engin a une coupole plus haute que son corps, et un rayon à effets paralysants qui sort du dôme ce qui leur rappelle le cas de Quarouble. Ils notent que les êtres réintégrèrent leur appareil par le dessous comme ceux de la deuxième rencontre de Quarouble.
Ils indiquent qu'il y a des traces, la terre était brûlée, l'herbe noire; de plus, la terre était meuble comme de la cendre, sur un rayon de trois mètres, qu'il y a une substance comparable à une sorte de coton hydrophile dont le témoin dit que c'était une partie de la boule que tenait l'être. En la saisissant, le témoin s'aperçut qu'elle était lourde comme le plomb (428 g). A côté restait une poudre jaune, ressemblant à du soufre; il en récupéra 78 grammes qu'il mit dans un papier. Mais à peine arrivé à la voiture, il s'aperçoit que le papier était rongé et que ses doigts le brûlaient. Le lendemain, des cloques gorgées d'eau et de sang se formèrent; la peau était noire. Puis, tout se cicatrisa.
Ils citent comme sources le catalogue Vallée, cas n° 329, et Lumières dans la Nuit n° 125, p. 22-23-24 ainsi que le livre de Garreau et Lavier, en page 52. A aucun moment ils ne précisent que l'affaire a comme seule substance sûre une lettre anonyme à un journal.
[Ref. bb1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Ces deux auteurs ont dans leur ouvrage publié aux Nouvelles Editions Rationalistes écrit qu'il ne s'est rien passé avec comme argument que eux et Michel Monnerie après une longue enquête ont trouvé un Raymond R. dans ce village mais qu'il était décédé depuis, et que dans ce village il n'ont pas trouvé d'autres témoins, et qu'ils ont trouvé un jeune homme qui pourrait selon eux être le second témoin mais que celui-ci leur a dit qu'il n'avait pas été témoin d'un OVNI.
[Ref. se1:] JOHN SCHUESSLER:
1954/11/05 FRANCE, LA ROCHE-EN-BRENIL
Source: Official UFO, Feb. 76
Deux témoins ont vu un OVNI circulaire atterrir dans un champ. Trois personnage étaient debout près de l'objet. L'un tenait une boîte qui a émis un faisceau de lumière. Quand les témoins ont couru au loin, l'un a senti des picotements sur son visage.
EFFETS:
Picotements
Faisceau de lumière
[Ref. bo1:] VICENTE-JUAN BALLESTER-OLMOS, "FOTOCAT 1954":
(82)
DATE: 5 novembre 1954
LIEU: La Roche-en-Brenil, Côte-d'Or (France)
FORMAT: Image
PHOTOGRAPHE: Raymond R.
EXPLANATION: Non-événement.
REFERENCES: Jacques Vallée, Passport to Magonia (Henry Regnery, 1969), page 242, cas #329.
Lumières Dans La Nuit, 125, Mai 1973, pages 22-24. Ouranos, Numéro 9, 4e trimestre 1973, page 8.
GABRIEL. Charles Garreau et Raymond Lavier, Face aux extra-terrestres (Jean-Pierre Delarge, 1975), pages 47-52.
Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France (Alain Lefeuvre, 1979), pages 207-210.
Gérard Barthel et Jacques Bruker, La Grande Peur Martienne (Nouvelles Éditions Rationnalistes, Paris, 1979), pages 40-45 et photographies.
VLJ, Avril 1985, pages II-III. Jan Heering.
Eric Maillot.
Loren E. Gross, UFOs: A History. 1954: November-December Supplemental Notes, 2002, pages 10-11.
Pour une présentation complète de cet épisode, voir: http://ufologie.net/1954/5nov1954larochef.htm (Patrick Gross).
REMARQUES: Atterrissage d'OVNI et présence humanoïde. Le groupe français d'ufologie GABRIEL a qualifié le cas comme "une affaire douteuse". Janv. Heering a trouvé une anomalie dans le rapport du résumé de Vallée par rapport au texte plus long de Garreau/Lavier sur la source de faisceau de lumière paralysante. Dans une communication personnelle, Eric Maillot informe que le témoin allégué Raymond R. "semble n'avoir jamais existé" et que "(personne) n'a jamais vu cette photographie".
[Ref. tp1:] TED PHILLIPS:
Ted Phillips a listé le cas comme un "meilleur" cas dans sa "liste préliminaire des meilleurs cas":
Rapport 11/5/54 La Roche-Brenil, France: témoins multiples, objet orange atterri, humanoïdes, effets humains, anneau de 12 pieds, apparition cendreuse.
[Ref. jd1:] JEAN-PHILIPPE DAIN:
Réf. UFOTO : 0375
05 NOV 1954
Location : Roche en Brénil, Côte d'Or (FRA) / Author :
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
223.
Lieu. La Roche-en-Brenil Cote-d'Or France
Date: 5 novembre 1954
Heure: 1010A
M Raymond R, et un garçon de 13 ans ont noté un objet gris sur le bord des bois; ils se sont approchés par les bois à moins de 130 pieds de lui. Il avait environ 30 pieds de diamètre et un total de 16 pieds de haut; il avait une coupole de 10 pieds sur laquelle il y avait une rangée des hublots. Il a fait un bruit de ronflement comme un transformateur. Un homme pas plus grand que 5 pieds se tenait près de lui; il portait un costume transparent, apparemment fait de plastique, avec un habillement noir sous lui, et un casque gris-foncé qui reposait sur ses épaules. Sur son dos, sous le costume, il y avait quelque chose qui lui a donné un aspect bossu; sur son poitrail il y avait petite boîte noire brillante. Se déplaçant lourdement, il marchait aux abords de la soucoupe. Raymond R a pris 7 photographies, dont seulement 4 se sont révélées bonnes. L'homme est revenu à l'OVNI par une porte à sa base; alors deux autres sont sortis, dans le même costume. L'un d'eux portait une sorte de pistolet avec un canon en forme d'entonnoir, l'autre une boule blanche aussi grande que 2 poings. Ils sont allés à l'endroit où le premier homme avait été, ont tourné dos, et ont fait quelque chose qui a produit une fumée lumineuse bleue. A ce moment le garçon effrayé a couru à travers les bois vers une route voisine. Immédiatement un des hublots de la coupole est devenu vert lumineux, et un faisceau a balayé le secteur où il courait. Environ 20 secondes plus tard, avec un fort bruit de sifflement, la soucoupe est partie verticalement... R a retrouvé le garçon paralysé, mais ceci est rapidement passé. A l'emplacement où l'OVNI avait été, l'herbe a été brûlée et la terre noircie et a été répandue avec une sorte de cendre, sur un rayon de 3 mètres. Raymond a trouvé également une partie de la boule blanche, qui était une substance cotonneuse mais aussi lourde que le plomb, et une poudre jaune ressemblant à du soufre, qui était également très lourde. Peu après avoir rassemblé de cette poudre dans un papier, ses doigts ont commencé à brûler, et le jour suivant ils se sont boursouflés et ont été noircis. La poudre a été analysée et plus tard s'est avérée être constituée en grande partie de nitrate d'argent. A 15:05, 9 objets lumineux oranges ont traversé le ciel, et un d'eux a débarqué dans exactement la même zone, avec un bruit de sifflement doux. Les témoins étaient à 600 pieds de là et n'ont pas osé aller plus près. Après 10 minutes l'OVNI a de nouveau décollé, avec un éclat de lumière orange.
Humcat 1954-35
Source: LDLN # 125
Type: B
[Ref. tp2:] TED PHILLIPS:
05/11/54 France, La Roche-Brenil: des témoins multiples observent un atterrissage d'un objet orange. Les témoins se sont déplacés à à moins de 130 pieds, du dispositif. L'objet avait 30 pieds de diamètre, 16 pieds de haut, avec un dôme de 10 pieds avec des hublots. Un bruit de bourdonnement a pu être entendu. Des humanoïdes ont été vus près de l'objet. L'herbe a été brûlée, le sol noirci et a été couvert d'un matériel cendreux en un cercle de 3m de diamètre.
Les témoins ont trouvé une partie d'une boule blanche, qui était une substance cotonneuse mais lourde comme le plomb, et une poudre jaune qui était également très lourde. Peu après le rassemblement du matériel le témoin a noté la brûlure de ses doigts; le lendemain ils se sont boursouflés et ont été noircis. La poudre a été analysée et s'est avérée être essentiellement du nitrate d'argent.
[Ref. jb1:] JEROME BEAU:
Jérôme Beau indique que le vendredi 5 novembre 1954, à 10:10 A La-Roche-en-Breuil [sic], en France, Raymond R. a vu un engin faisant un bruit de gros transformateur et émettant une lumière orange, posé dans un pâturage. A côté se trouvaient trois hommes en combinaison sombre, l'un tenait une sorte de boîte qui émettait un rayon de lumière de 3 m de long, les deux autres tenaient des objets qui ressemblaient à des armes. Un autre témoin a senti des picotements sur le visage alors qu'il s'enfuiait en courant. Quatre photographies de la scène ont été prises. Il y avait des traces, une substance blanchâtre et un cercle de 3 m de diamètre où le sol avait l'apparence de la cendre.
[Ref. gc1:] JOURNAL "LA GAZETTE DE COTE-D'OR":
[... Autres cas ...]
La rencontre de La Roche-en-Brenil - 5 novembre 1954, La Roche-en-Brenil
Y a-t-il eu des humanoïdes à La Roche-en-Brenil ce 5 novembre 1954? Tout commence d'une lettre anonyme envoyé par un certain Raymond R. au directeur de la Bourgogne Républicaine. Dans ce courrier manuscrit (notre image) le témoin relate avec détail la scène à laquelle il aurait assisté avec un autre témoin. Il est 10 h 10, Raymond travaille dans un pré avec son jeune apprenti de 13 ans. Ils remarquent alors en bordure d'un bois "une masse énorme ". Ils s'approchent à moins de quarante mètres et là surprise ! Une soucoupe volante. Raymond livre une description détaillée : "?La soucoupe avait environ 9 mètres de diamètres. Il s'en échappait une lueur faible, tantôt orange, tantôt verdâtre [...] La coupole haute de trois mètres surmontait l'engin, lui-même d'une hauteur totale de 5 mètres ". A côté du véhicule s'agitent trois hommes en "?combinaison incolore ", casqués et ne dépassant pas les 1 mètres 60. L'un tient entre ses mains une sorte de boite lumineuse, les deux autres semblent armés. Le jeune garçon détale à bride abattue. Repéré, le môme est paralysé (momentanément) par un faisceau émanant de l'engin. La soucoupe décolle aussi sec à la verticale laissant les deux témoins pantois de ce qu'ils venaient de voir. Raymond R. affirme détenir quatre clichés de cette rencontre ainsi que plusieurs échantillons prit sur place. Sauf que le fameux Raymond, craignant de passer pour un fou, préfère rester anonyme. Les investigations pour retrouver les deux protagonistes ne donneront pas grand chose. Les enquêteurs retrouverons bien un Raymond R... mais décédé.
Quant aux soi-disantes preuves, elles ne referont jamais surface. Alors, canular de mythomane ou authentique récit? Le mystère à ce jour reste entier.
[... Autres cas ...]
[Ref. ud1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 5 novembre 1954, à 10:10, à La Roche-en-Brenil, France, un engin dégageant une lumière orange, a atterri. Trois hommes dans des combinaisons foncées se tenaient tout près.
Le cas a été expliqué comme: une planète.
Le site web ajoute que Raymond R. a vu un engin, qui a fait un bruit comme un grand transformateur et a dégagé une lumière orange, atterrir dans un pâturage. Trois hommes dans des combinaisons foncées se tenaient tout près. L'un tenait une sorte de boîte, "qui a émis un faisceau de lumière de trois mètres de long." Les deux autres tenaient des objets qui ont ressemblé à des armes. Un autre témoin s'est sauvé et a sensti des picotements sur son visage pendant qu'il courait. Quatre photographies de la scène ont été prises. Traces: une substance blanchâtre et un cercle trois mètres de diamètre où la terre avait un aspect comme de cendre.
Le site commente que "un objet a été observés et photographié.Des effets physiologiques ont été notés. Des traces trouvées. Deux témoins masculins ont observé une boule orange, d'environ 20 pieds de large, dans un pâturage pendant dix minutes. Un bruit électrique a été entendu. Trois humanoïdes, chacun portant une combinaison foncée, ont été vus."
Le site ajoute encore: "Raymond R, et un garçon de 13 ans ont noté un objet gris sur le bord des bois; ils se sont approchés par les bois à moins de 130 pieds de lui. Il avait environ 30 pieds de diamètre et un total de 16 pieds de haut; il avait une coupole de 10 pieds sur laquelle il y avait une rangée des hublots. Il a fait un bruit de ronflement comme un transformateur. Un homme pas plus grand que 5 pieds se tenait près de lui; il portait un costume transparent, apparemment fait de plastique, avec un habillement noir sous lui, et un casque gris-foncé qui reposait sur ses épaules. Sur son dos, sous le costume, il y avait quelque chose qui lui a donné un aspect bossu; sur son poitrail il y avait petite boîte noire brillante. Se déplaçant lourdement, il marchait aux abords de la soucoupe. Raymond R a pris 7 photographies, dont seulement 4 se sont révélées bonnes. L'homme est revenu à l'OVNI par une porte à sa base; alors deux autres sont sortis, dans le même costume. L'un d'eux portait une sorte de pistolet avec un canon en forme d'entonnoir, l'autre une boule blanche aussi grande que 2 poings. Ils sont allés à l'endroit où le premier homme avait été, ont tourné dos, et ont fait quelque chose qui a produit une fumée lumineuse bleue. A ce moment le garçon effrayé a couru à travers les bois vers une route voisine. Immédiatement un des hublots de la coupole est devenu vert lumineux, et un faisceau a balayé le secteur où il courait. Environ 20 secondes plus tard, avec un fort bruit de sifflement, la soucoupe est partie verticalement... R a retrouvé le garçon paralysé, mais ceci est rapidement passé. A l'emplacement où l'OVNI avait été, l'herbe a été brûlée et la terre noircie et a été répandue avec une sorte de cendre, sur un rayon de 3 mètres. Raymond a trouvé également une partie de la boule blanche, qui était une substance cotonneuse mais aussi lourde que le plomb, et une poudre jaune ressemblant à du soufre, qui était également très lourde. Peu après avoir rassemblé de cette poudre dans un papier, ses doigts ont commencé à brûler, et le jour suivant ils se sont boursouflés et ont été noircis. La poudre a été analysée et plus tard s'est avérée être constituée en grande partie de nitrate d'argent. A 15:05, 9 objets lumineux oranges ont traversé le ciel, et un d'eux a débarqué dans exactement la même zone, avec un bruit de sifflement doux. Les témoins étaient à 600 pieds de là et n'ont pas osé aller plus près. Après 10 minutes l'OVNI a de nouveau décollé, avec un éclat de lumière orange."
Les sources sont indiquées comme Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Phillips, Ted R., Ted Phillips investigation files; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Delaire, J. Bernard, UFO Register Volume 7 (1976), Data Research, Oxford, 1976; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Figuet, M; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database.
EXPLICATIONS:
Non encore recherchée. Quelques commentaires rapides toutefois:
Barthel et Brucker ont semble-t-il la logique suivante: si l'on ne trouve pas un témoin nommé "Raymond R", c'est qu'aucun OVNI n'a été vu. Si on trouve quelqu'un qui pourrait être le témoin mais que celui-ci est maintenant décédé, c'est qu'il n'y a pas eu d'OVNI. Si quelqu'un tient à rester anonyme, il leur paraît dans ce cas tout de même vraisemblable que tout en venant d'une petite ville, il signe sa lettre anonyme par son prénom et la première lettre de son nom sans craindre d'être ainsi retrouvé. Si on trouve une personne quelconque qui pourrait "correspondre" au signalement d'un témoin pourtant resté anonyme si ce n'est un possible prénom "Michel", et si cette personne dit ne pas avoir été témoin d'un OVNI, c'est que malgré tout la personne est bien le bon témoin mais qu'il n'y a pas eu d'OVNI. Egalement, Barthel et Brucker ne semblent considérer que si un témoin se contente de témoigner en envoyant une lettre anonyme à un journal, alors la commune qu'il habite doit être au courant et également être témoin des faits. Enfin, ils semblent considérer que si un témoin dit "ma profession m'oblige à travailler dans la nature", cela doit nécessairement impliquer qu'il soit précisément un habitant de cette commune près de laquelle il situe son observation.
Ces remarques n'impliquent toutefois aucunement que le récit corresponde bien à des faits ayant eu lieu.
L'ufologue rationnel se contentera de noter que le témoin étant resté anonyme, il convient de se contenter de noter le cas le cas comme témoignage dont la réalité est invérifiable; il ne convient pas le citer comme preuve de l'existence ou de la non existence du phénomène OVNI, et encore moins d'en faire usage pour supporter la moindre théorie explicative. L'ufologue rationnel s'en tiendra au principe "testis unus, testis nullus:" un seul témoin ne suffit pas.
La première hypothèse qui me vient à l'esprit est celle d'un récit inventé par son auteur anonyme. Cette hypothèse sera bien soutenue si je présente des éléments tels que:
des incohérences dans les phénomènes décrits
des incohérences chronologiques
des incohérences de comportement, pour les témoins allégués
une absence générale de confirmations indépendantes
et bien entendu, une absence générale de preuves matérielles
Or:
Nous avons bien une absence générale de preuves matérielles. Ni les substances et objets récoltées, ni la trace d'atterrissage, ni les effets physiologiques décrits ni les photographies, ni aucune autre de ces preuves proposées dans le récit n'ont été ni constatées ni étudiées par quiconque. Cet ensemble de preuves alléguées n'existe que "sur le papier" dans la lettre du témoin. Il n'y a aucune confirmation indépendante du tout, pour autant que je le sache et jusqu'à raison de penser le contraire.
Nous avons peu d'incohérences dans les phénomènes décrits. De cela il ne peut rien être conclu, car si le phénomène est un phénomène encore inexpliqué, nous ne pouvons pas en fixer les contours.
Il y a probablement une incohérence chronologique, ou plutôt, une curiosité dans le déroulement des événements: que le témoin adulte soit resté huit heures sur place, avec un enfant de 13 ans, entre les deux atterrissages, me semble curieux, et peu praticable.
Il y a une forte incohérence de comportement de la part du témoin. Si véritablement il dispose de ce qu'il considère lui-même dans son texte comme des preuves matérielles irréfutables aptes à prouver la véracité de ses dires, et notant qu'il tient à établir la réalité de son expérience publiquement, il est incohérent de sa part et même absurde qu'il s'abstienne de les présenter. L'idée de les présenter "si le besoin s'en faisait sentir" est également incohérente, le témoin semblant bien penser qu'il serait bon de faire prendre conscience par le public de la réalité du phénomène.
Notons également que l'auteur de la lettre est familiarisé avec les "soucoupes volantes" selon ses propres mots, et que sa lettre fait surface en 1973, sans qu'il n'y ait d'indication précise sur sa date de rédaction.
On peut alors envisager qu'une personne ait inventé cette histoire non pas pour en obtenir un bénéfice matériel, non pas pour que l'on parle de sa personne, mais peut-être par exemple pour constater la diffusion éventuelle de son récit pris comme récit véritable, pour la satisfaction personnelle de berner la presse. Ceci n'est pas prouvé, mais ceci est une possibilité que rien ne permet d'écarter, jusqu'à preuve du contraire.
L'hypothèse d'un récit inventé serait évidemment légèrement affaiblie si d'autres témoignages étaient disponibles, qui seraient en concordance avec le récit. (L'hypothèse de l'invention ne serait évidemment pas totalement réfutée en ce cas; rien n'empêche un fabulateur de greffer sa fable sur d'autres récits, plus solides ou tout aussi inventés.)
Or:
Dans l'introduction de la lettre publiée dans le magazine "Lumières Dans la Nuit" il est noté:
"Suite à nos précédents articles parus ces jours derniers dans nos colonnes au sujet des soucoupes volantes qui se sont posé sur le territoire de la commune de La Roche-en-Brénil, le 5 novembre 1954 à 10:00 et 18:00..."
Il semble évident que les colonnes ayant publié d'autres articles sur cet événement ne sont pas celles du magazine "Lumières Dans la Nuit": ce magazine a commencé à paraître en 1957, il n'est pas quotidien mais mensuel, son numéro précédent ne contient aucunement de tels articles. J'en déduis que c'est dans le journal "La Dépêche" pour novembre 1954, que ces articles doivent se trouver.
Une démarche à entreprendre pour améliorer la pertinence de ce dossier est donc de toute évidence de rechercher ces articles et d'en évaluer la teneur. Ces articles sont cruciaux: ils pourraient soit offrir le seul Raymond R. comme témoin, soit présenter des témoignages d'autres personnes. Notons que la formulation parle précisément d'atterrissages de soucoupes à 10:00 et 18:00 et donne bien à penser qu'il y aurait eu d'autres témoins.
A suivre, donc.
MOTS CLES:
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
La Roche-en-Brenil, Côte-d'Or, Raymond R, Michel, objet, soucoupe, manoeuvres, occupants, hommes, combinaison, transparent, traces, effets, soufre, nitrate d'argent, cendres, cloques, noirci, paralysie, photographie, atterrissage, orange, pâle, dôme, hublots, porte, vert, gris, lumineux, coton, lourd, poids, circulaire, uranium
REFERENCES:
[---] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
[te1] Lettre de "Raymond R." au journal La Bourgogne Républicaine, (copie), France, archives personnelles.
[jv1] "Un Siècle d'Atterrissages", article par Jacques Vallée dans le magazine d'ufologie Lumières Dans la Nuit (LDLN), France, numéro 43.
[jv1] "Passport To Magonia - On Ufos, Folklore, and Parallel Worlds", livre de Jacques Vallée, Contemporary Books éditeur, USA, 1969.
[jv1] "Chronique Des Apparitions Extra-terrestres", traduction française de "Passport to Magonia", livre par Jacques Vallée, Denoel éditeur, France, page 278, 1972.
[ld1] Lettre au journal Les Dépêches, dans le magazine d'ufologie Lumière Dans la Nuit (LDLN), France, N. 125, pp 23-23, Mai 1973.
[---] Article dans le magazine d'ufologie Ouranos, France, N.9, page 8, 4e trimestre 1973.
[gl1] "Face Aux Extra-Terrestres", livre par Charles Garreau et Raymond Lavier, Delarge éditeur, J'ai Lu, France, 1975.
[---] Official UFO, USA, février 1976.
[---] "UFO Register", by J. Bernard Delaire, Data Research, Oxford, U-K., 1976.
[---] "HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports", compilé par David F. Webb et Ted Bloecher, CUFOS, USA, circa 1977.
[---] "Les Apparitions d'Humanoïdes", livre par Erich Zurcher, Alain Lefeuvre éditeur, France, pp 185-186, 1979.
[fr1] "OVNI, Premier Dossier Complet des Rencontres Rapprochées en France", livre par Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, Alain Leveuvre éditeur, France, pp 207-210.
[bb1] "La Grande Peur Martienne", livre par Gérard Barthel et Jacques Brucker, Nouvelles Editions Rationalistes éditeur, Paris, France, 1979.
[---] Groupe d'enquête GABRIEL, France.
[---] Article dans le magazine d'ufologie VLJ, par Jan Heering, pages II-III, avril 1985.
[---] "Computerized Catalog", compilé par Luis Schoenherr.
[se1] "UFO-Related Human Physiological Effects", papier par John F. Schuessler, dans "Physical Evidence Related to UFO Reports, The Proceedings of a Workshop Held at the Pocantico Conference Center, Tarrytown, New York September 29 – October 4, 1997", publié par le Journal of Scientific Exploration, USA, 1997.
[jd1] Listing UFOTO, par Jean-Philippe Dain, France, circa 2002, sur le web, disparu.
[---] "*U* Computer Database", compilé par Larry Hatch, USA, 2002.
[---] "UFOs: A History. 1954", livre par Loren E. Gross, notes additionnelles, USA, pages 10-11, novembre-décembre 2002.
[bo1] "The Year 1954 In Photos", document électronique par Vicente-Juan Ballester-Olmos, fondation Anomalia, www.anomalia.org, Espagne, 2004.
[tp1] "Top Physical Trace Cases - Cases of High Strangeness - A Preliminary List", page web par Ted Phillips, USA, non daté, circa 1999, à www.angelfire.com/mo/cptr/topcases.html
[---] Eric Maillot, France.
[ar1] "1954 Humanoid Reports", compilé par Albert Rosales, circa 2001, à www.ufoinfo.com/humanoid/humanoid1954.shtml
[tp2] "Physical Traces - Occupants and Physical Traces", article par Ted Phillips dans le magazine d'ufologie MUFON UFO Journal, Mutual UFO Network (MUFON), USA, N.449, page 19, septembre 2005.
[jb1] "Novembre 1954", page web par Jérôme Beau, site web RR0, France, circa 2008, à rr0.org/data/1/9/5/4/11/index.html
[gc1] "A la Une - OVNI: Mythe ou Réalité?", article par Roald Billebault, dans La Gazette de Côte-d'Or, Talant, France, 10 mai 2007.
[ud1] "5 Nov 1954 - La Roche-en-Brenil, France", page web par le site UFOdna, circa 2008, à www.ufodna.com/uf18/uf9/189202.htm
[---] "Les Mystères de la Côte-d'Or", livre par Alain Lequien, De Borée éditeur, France, 2010.
ufologie.net
- La vague française de 1954: AVRIL 1954, FLAVIGNY-SUR-OZERAIN, COTE-D'OR
- La vague française de 1954: NOVEMBRE 1954, SAINS-WAAST-LA-VALLEE, NORD
- La vague française de 1954: 14 NOVEMBRE 1954, SAINT-MAUDAN, COTES-D'ARMOR:
- La vague française de 1954:9 NOVEMBRE 1954, COUSOLRE-LE-CHATEAU, NORD
- La vague française de 1954:8 NOVEMBRE 1954, LA TESSOUALLE, MAINE-ET-LOIRE
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