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Ven 02 Oct 2009, 20:16
D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie (René FOUERE)

Il faut être reconnaissant à René FOUERE, ingénieur, fondateur du GEPA, pour sa contribution à l'ufologie française.

Le Groupe d'Étude des Phénomènes Aériens (GEPA) était une association française d'étude du phénomène OVNI, fondée en 1962. Elle regroupait des scientifiques et des militaires français. Entre 1964 et 1970, elle a été présidée par le général Chassin.Ce fut la première grande association ufologique à prétention scientifique et sérieuse en France. Le GEPA menait des enquêtes auprès des témoins, et en publiait des comptes-rendus détaillés. Par ailleurs, l'association publia 51 numéros de son bulletin Phénomènes Spatiaux et 2 numéros hors-série. En raison du sérieux de sa démarche, l'association obtint la collaboration de scientifiques et de chercheurs. En 1977, l'association cessa ses activités suite à la création par le CNES du Groupe d'étude des phénomène aérospatiaux non-identifiés (GEPAN), un organisme scientifique officiel français chargé de l'étude du phénomène OVNI.

——————————————–

D'UN CERTAIN USAGE DE LA PARAPSYCHOLOGIE EN UFOLOGIE

Introduction

Depuis plusieurs années, une mode - insidieusement encouragée par tous ceux qui font profession de démolir la “soucoupe volante, écrous et boulons” veut à tout prix réduire le phénomène à une simple manifestation parapsychologique (NDLR ou psychosociologique comme l'intellectualise actuellement Pierre LAGRANGE), sans lien avec le vaste univers qui nous entoure.

Or, sans nier pour autant que les investigations ufologiques doivent être menées dans de multiples domaines, y compris celui-là, il est clair que beaucoup de spécialistes et non des moindres, n'ont pas su résister à la tentation qui consistait à vouloir tout expliquer et à tout prix, ce qui est pour le moins dangereux et téméraire. En l'occurrence, il faut reconnaître que la parapsychologie constituait un tremplin idéal pour toutes les fraudes et déviations, y compris les déviations intellectuelles ou scientifiques.

Certes, nous ne voudrions pas que les adeptes sérieux de la parapsychologie ou encore appelée “métapsychique” se croient ici visés.

Notre seul objectif est la recherche de la VERITE et c'est pourquoi il nous est apparu qu'il était bon dans ce domaine, spécifiquement aux confins de a marginalité, de mettre en garde le lecteur dont la bonne foi ou la naïveté pourraient se trouver insidieusement abusées par les séductions redoutables des passionnés du “PSI”.

Les faits demeurent les faits : toute affirmation incontrôlée ne saurait résister à une vérification sinon scientifique à tout le moins rigoureuse. Il faut bien le dire, dans ce domaine si mal exploré du paranormal, les affirmations incontrôlées de cette nature abondent, ce qui ressemble fort à une autre forme d'imposture.

Tout le mérite de René Fouéré consiste précisément, à nous mettre en garde contre certains “mirages”.

Philippe SCHNEYDER

Nous nous intéressons depuis bien longtemps à cette recherche appelée aujourd'hui parapsychologie qui fut jadis connue sous le nom de “métapsychique”.

Pour étudier le plus objectivement possible les applications éventuelles de la parapsychologie dont, comme son nom l'indique, les manifestations se situent à côté ou en dehors, sinon au-delà, du domaine propre à la psychologie commune, il convient d'avoir logiquement une bonne connaissance de cette psychologie et de ses pièges.

Or, à lire ce qui s'écrit sur la question, on à l'impression que, chez certains auteurs ou prétendus chercheurs, le recours exalté, sinon autoritaire, à la parapsychologie, pour justifier quelques affirmations aventurées, trahit chez de telles personnes, une regrettable et grave méconnaissance de leurs motivations profondes, des conditionnements archaïques inconscients auxquels elles obéissent sans parvenir à les déceler et à les identifier.

Elles ne se rendent pas compte que leur soif de prouver telle ou telle thèse, en appelant la parapsychologie à leurs secours, procède de peurs anciennes et secrètes, de préjugés millénaires, d'orgueils, fussent-ils collectifs, ou de convictions vétustes qu'elles n'ont jamais vraiment dévisagées.

Elles oublient que faute d'avoir pénétré tous les replis de sa propre intimité, de s'être rendu transparent à son regard intérieur le plus profond, on ne peut connaître ni la signification exacte, ni la valeur réelle des attitudes qu'on prend, des objectifs qu'on se donne, des actes qu'on accomplit.

Le précepte socratique “connais-toi toi-même” reste le guide le plus sûr de ceux qui veulent savoir ce qu'ils font, pourquoi il le font, et ne pas suivre des chemins d'illusions - ces chemins fussent-ils immémoriaux-, en s'imaginant qu'ils rencontreront une vérité dont ils seront à la face du monde les proclamateurs.

La recherche qui se veut digne de ce nom doit être désintéressée. Elle doit tendre à la découverte de ce qui est et non à l'affirmation de ce qu'on voudrait qu'il fut.

Parce que nous gardons sans cesse présentes à l'esprit ces conditions ou dispositions préalables à toute recherche véridique et sérieuse, nous accueillerons avec beaucoup de réserve et de prudence les affirmations qui se font jour périodiquement dans la littérature spécialisée ou dans la presse, et qui se voudraient décisives quant aux caractères et à la nature du phénomène des soucoupes volantes; affirmations dont beaucoup, au fil du temps, ont sombré sous nos yeux, dans un grandissant oubli.

Si par exemple, on vient nous dire que des lumières qu'on a vues dans le ciel n'étaient rien d'autres que des soucoupes volantes qu'on avait délibérément évoquées, ardemment appelées, en se fondant sur des considérations passant pour parapsychologiques, nous sommes attentifs à nous garder de toute précipitation et nous nous mettons à réfléchir.

Il nous apparaît d'emblée qu'il n'y a, ni sur le plan de la recherche rationnelle ni même au regard du simple bon sens aucune mesure entre une observation faible portant sur de simples lueurs, identifiées d'enthousiasme aux soucoupes volantes qu'on prétendrait faire apparaître au nom de la parapsychologie, et la surprise totale, dans certains cas angoissée, de découvrir à quelques mètres du sol, posée au sol ou presque, une soucoupe volante qu'on attendait absolument pas, à laquelle on ne pensait même pas, à supposer qu'on eût jamais entendu parler d'objets de son espèce ! (NDLR c'est fort rare aujourd'hui)

D'autant moins de commune mesure que la soucoupe découverte au sol ou à très faible hauteur au-dessus du soi peut, non seulement revêtir des formes ou produire des phénomènes ne ressembalnt à rien de ce que l'on aurait pu imaginer, mais encore se trouver entourée de personnages insolites et souvent minuscules. elle peut même aller jusqu'à laisser sur le terrain des traces matérielles ou jusqu'à provoquer dans certains cas, des modifications de terrain incompréhensibles qui n'ont pu, selon toute vraisemblance, être l'oeuvre du ou des témoins de cet atterrissage ou quasi-atterrissage.

Nous ferons remarquer que dans la première éventualité, celle où l'on observe des lumières dans le ciel, fussent elles mobiles et inattendues, pour les soucoupes volantes qu'on s'entrainaîent à convoquer, cette identification nous paraît plus imprudente que convaincante et cela pourrait friser l'autohallucination pure et simple.

Non seulement, en effet, il y eut toujours dans le ciel des phénomènes naturels susceptibles de présenter des aspects des plus déconcertants et des plus propres à abuser des témoins non-avertis, mais de surcroît, on peut voir aujourd'hui dans le ciel beaucoup de choses que l'homme y lance ou y fait voyager.

(…)

Le moins que l'on puisse dire des prétendues observations, faites dans des conditions artificielles et avec tant de préméditation, c'est qu'elles sont de nature à jeter le discrédit sur celles effectuées, imprévisiblement et honnètement, par des témoins qui ne cherchaient absolument pas à voir ce qu'ls ont vu, à contraindre à se manifester devant eux des objets auxquels ils ne pensaient en aucune façon et dont ils pouvaient même ignorer l'existence. A telle enseigne que dans certains cas, la découverte soudaine ou l'apparition subite de ces objets les ont effrayés et mis en fuite.



En effet, les gens qui sont quelque peu psychologues se méfient à juste titre des rapports d'observations insolites venant de témoins qui avouent leur désir, leur passion de découvrir cette sorte d'engins. Nous disons bien à juste titre car notre longue expérience en la matière, nous a appris que c'est dans les rapports de passionnés de soucoupes volantes, de ceux qui veulent en voir à tout prix, qu'on trouve le plus de méprises et de confusions.

On peut donc dire au regard des gens réfléchis et, plus encore, des scientifiques qualifiés, qu'une observation faite par un prétendu témoin, qui reconnaît qu'il désirait intensément rencontrer une soucoupe volante, paraîtra toujours quelque peu suspecte.

Si l'on a quelque expérience de la vie et quelque mémoire de ce que l'on a fait soi-même, on sait très bien qu'un être humain qui a un vif désir de quelque chose est plus que tout autre enclin à prendre ce qu'il voit pour ce qu'il cherche - surtout quand une vérification directe et décisive est malaisée ! Il est tout prêt à s'abuser quant à la nature de ce qui se présente à lui, et dans sa satisfaction, son enthousiasme, il n'est guère exigeant en matière de preuves.

Qu'il s'agisse d'une recherche qui se flatte d'être parapsychologique ou d'une simple “marotte”, on cherche quelque chose qu'on espère trouver et qu'on se réjouira de découvrir.

Désir ou espoir : on n'est pas dans l'état d'expectative désintéressée du chercheur authentique

RENE FOUERE
Note de la rédaction :

Rappelons que le Docteur Guennadi KROKHALEV de l'hôpital psychiatrique de Perm en Russie a démontré au début des années 90, que les hallucinations visuelles étaient de nature électromagnétiques et qu'ainsi elles pouvaient être prises en photo. Des appareils photographiques ont été utilisés (selon une méthode qu'il serait trop long d'expliquer ici) pour enregistrer les hallucinations visuelles de malades mentaux. Des résultats positifs (images nettes ou imprécises) ont été obtenus dans 52% des cas, avec les visions suivantes : amis réunis autour d'une table, vieille femme au long nez, lumière blanche, croissant de lune, un lion, un chat, un couvercle, un carré, un frère, le diable, un scarabée, une méduse, un avion, une église, un monument, une bouteille de vodka (!), un visage, un dauphin, etc…. (mais pas d'ovni !)

http://skystars.unblog.fr/2009/08/15/dun-certain-usage-de-la-parapsychologie-en-ufologie-par-rene-fouere-1ere-partie/


Dernière édition par Benjamin.d le Sam 18 Déc 2010, 15:23, édité 3 fois

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(René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie Empty Re: (René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie

Ven 02 Oct 2009, 20:17

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(René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie Empty Re: (René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie

Ven 17 Déc 2010, 23:49
Nous nous intéressons depuis bien longtemps à cette recherche appelée
aujourd'hui parapsychologie, qui fut jadis connue sous le nom de
métapsychique, nom qui tient encore une place majeure dans le titre de
la Revue que publie l’institut Métapsychique International, fondé par
Jean Meyer et dont le siège se trouve à Paris, 1, place Wagram.

Cet intérêt, qui est attesté par notre note « Dans la Revue
Métapsychique », parue en page dans le N° 9 (3e trimestre 1966) de «
Phénomènes Spatiaux », et que nous n'avons jamais renié, nous a valu
d'entretenir des rapports ininterrompus, dont certains furent très
amicaux, avec des personnalités notoires en ce domaine d'une recherche
encore assez neuve.

PARAPSYCHOLOGIE ET PSYCHOLOGIE - LA RECHERCHE VERITABLE

(René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie 2543355-3585090

Pour étudier le plus objectivement possible les applications éventuelles
de la parapsychologie, dont, comme son nom l'indique, les
manifesta­tions se situent à côté ou en dehors, sinon au- delà, du
domaine propre à la psychologie com­mune. il convient d'avoir
logiquement une bonne connaissance de cette psychologie et de ses
piè­ges.


Or, à lire ce qui s'écrit sur la question, on a l'impression que, chez
certains auteurs ou pré­tendus chercheurs, le recours exalté, sinon
au­toritaire, à la parapsychologie, pour justifier quelques affirmations
aventurées, trahit, chez de telles personnes, une regrettable et grave
mé­connaissance de leurs motivations profondes, des conditionnements
archaïques inconscients auxquels elles obéissent sans parvenir à les
dé­celer et à les identifier.


Elles ne se rendent pas compte que leur soif de prouver telle ou telle thèse,
en appelant la pa­rapsychologie à leurs secours, cette soif procède de
peurs anciennes et secrètes, de préjugés millénaires, d'orgueils,
fussent-ils collectifs, ou de convictions vétustés.


Elles oublient que, faute d'avoir pénétré tous les replis de sa propre
intimité, de s'être rendu transparent à son regard intérieur le plus
pro­fond, on ne peut connaître ni la signification exacte, ni la valeur
réelle des attitudes qu'on prend, des objectifs qu'on se donne, des
actes qu'on accomplit. Le précepte socratique, « Connais-toi toi-même !
», reste le guide le plus sûr de ceux qui veulent savoir ce qu'ils font,
pourquoi ils le font, et ne pas suivre des chemins d'illusion - ces
che­min,fussent-ils immémoriaux, en s'imaginant qu'ils y rencontreront
une vérité dont ils seront, a la du monde, les proclamateurs.


La recherche qui se veut digne de ce nom doit être désintéressée. Elle
doit tendre à la décou­verte de ce qui est et non à l'affirmation de ce
qu'on voudrait qui fût. Elle est inséparable d'une certaine forme
d'humilité.


PAS DE COMMUNE MESURE ENTRE LA SOUCOUPE « APPELEE » ET LA SOUCOUPE IMPREVISIBLE

(René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie 2543355-3585091

Parce que nous gardons sans cesse présentes à l'esprit ces conditions ou
dispositions préalables à toute recherche véridique et sérieuse, nous
ac­cueillons avec beaucoup de prudence et de ré­serve les affirmations
qui se font jour périodi­quement dans la littérature spécialisée ou dans
la presse et qui se voudraient décisives quant aux caractères et à la
nature du phénomène soucoupes volantes ; affirmations dont beau­coup. au
fil des temps, ont sombré, sous nos yeux, dans un grandissant oubli.


Si par exemple, on vient nous dire que des lu­mières qu'on a vues dans le
ciel n'étaient rien d'autre que des soucoupes volantes qu'on avait
délibérément évoquées, ardemment appelées, en se fondant sur des
considérations passant pour parapsychologiques, nous sommes attentifs à
nous garder de toute précipitation et nous nous mettons à réfléchir.


Il nous apparaît alors d'emblée, qu'il n'y a, ni sur le plan de la
recherche rationnelle, ni même au regard du simple bon sens, aucune
commune mesure entre une observation faible (I), portant sur de simples
lueurs, identifiées d'enthou­siasme aux soucoupes volantes qu’on
prétendait faire apparaître au nom de la parapsychologie, et la surprise
totale, dans certains cas angois­sée, de découvrir à quelques mètres de
soi, posée au sol ou presque, une soucoupe volante qu'on n'attendait
absolument pas, à laquelle on ne pensait même pas. à supposer qu'on eût
jamais entendu parler d'objets de son espèce !


D'autant moins de commune mesure que la sou­coupe découverte au sol ou à très
faible hauteur au-dessus du sol peut, non seulement revêtir des formes
ou produire des phénomènes ne ressem­blant à rien de ce qu'on aurait pu
imaginer, mais encore se trouver entourée de personnages insolites et
souvent minuscules. Elle peut même aller jusqu'à laisser sur le terrain
des traces matérielles surprenantes ou jusqu'à provoquer, dans certains
cas, des modifications de ce terrain qui sont incompréhensibles et n'ont
pu, se­lon toute vraisemblance, être l'œuvre du ou des témoins de cet
atterrissage ou quasi- atterrissage.


OBSERVATION OU MEPRISE ?

Nous ferons en outre remarquer que dans la première éventualité, celle où
l'on prend des lu­mières dans le ciel, fussent-elles mobiles et
inattendues, pour les soucoupes volantes qu'on s'entrainait à convoquer,
cette identification nous paraît plus imprudente que convaincante et
cela pourrait friser l'auto-hallucination pure et sim­ple.


Non seulement, en effet, il y eut toujours dans le ciel des phénomènes
naturels susceptibles de présenter des aspects des plus déconcertants et
des plus propres à abuser des témoins non aver­tis, mais, de surcroît,
on peut voir aujourd'hui dans ce ciel beaucoup de choses que l'homme y
lance ou y fait voyager. Des avions, des hélicop­tères peuvent être
munis de phares d'atterris­sage, de surveillance ou de recherche si
puis­sants que leurs feux réglementaires de naviga­tion passent, à
distance, pour inaperçus. En ce qui nous concerne, nous avons eu maintes
et maintes fois l'occasion de nous en rendre compte.


UNE « EVOCATION » QUI AURAIT PU ETRE INQUIETANTE


Enfin, si, au lieu de simples lueurs dans le ciel, les évocateurs, les
appelants de soucoupes vo­lantes avaient vu arriver et s'immobiliser
au-dessus de leurs têtes des objets pareils à ceux qu'observèrent Eugène
Coquil à Bolazec et Mme Desplantes à Flavigny-sur-Ozerain, ils
n'au­raient guère été moins surpris ni plus rassurés que ces deux
témoins qui ne connaissaient rien des soucoupes volantes et n'en avaient
appelé aucune (2). On peut même penser que ces évoca­teurs imprudents,
ces modernes sorciers, n'au­raient pas été enclins, en pareil cas à
renouve­ler de sitôt leur aventureuse tentative !


Le moins qu'on puisse dire de ces prétendues observations, faites dans des
conditions si artifi­cielles et avec tant de préméditation, c'est
qu'el­les sont de nature à jeter le discrédit sur celles effectuées,
imprévisiblement et honnêtement, par des témoins qui ne cherchaient
absolument pas à voir ce qu'ils ont vu, à contraindre à se manifester
devant eux des objets auxquels ils ne pensaient en aucune façon et dont
ils pouvaient même ignorer I’existence. A telle enseigne que, dans
certains cas, la découverte soudaine ou l'apparition subite de tels
objets les a effrayés et mis en fuite.


DANGER DE LA PASSION EN MATIERE DE RECHERCHE

En effet, les gens qui sont quelque peu psychologues se méfient à juste
titre de rapports d'observations insolites venant de témoins qui avouent
leur désir, leur passion, de découvrir cette sorte d'engins. Nous
disons bien : à juste titre, car notre longue expérience en la matière -
nous nous occupons du sujet depuis plus d'un quart de siècle ! - nous a
appris que c'est dans les rapports de passionnés de soucoupes
volan­tes, de ceux qui veulent en voir à tout prix, qu'on trouve le plus
de méprises, de confusions. La plupart de leurs témoignages sont sans
va­leur réelle et s'effondrent presque immédiate­ment quand ils sont
soumis à un examen compé­tent.


On peut donc dire qu'au regard des gens ré­fléchis et, plus encore, des
scientifiques quali­fiés, une observation faite par un prétendu té­moin,
qui reconnaît qu'il désirait intensément rencontrer une soucoupe
volante, paraîtra tou­jours quelque peu suspecte.


Si l'on a quelque expérience de la vie et quelque mémoire de ce qu'on a
fait soi-même, on sait très bien qu'un être humain qui a un vif désir de
quelque chose est plus que tout autre enclin à prendre ce qu'il voit
pour ce qu'il cherche - sur­tout quand une vérification directe et
décisive, est malaisée ! Il est tout prêt à s'abuser quant à la nature
de ce qui se présente à lui et, dans sa satisfaction, son enthousiasme,
il n’est guère exigeant en matière de preuves.


Or, en raison même de la technique qu'ils utilisent et qui nécessite des
dispositions intérieures préalables et particulières dans lesquelles il
faut se mettre, qu’il faut s'entraîner à acquérir et qui comportent la
volonté délibérée d'évoquer des soucoupes volantes, de les contraindre à
se ma­nifester, ceux qui cherchent à les faire apparaî­tre, en se
livrant à ces espèces d'incantations inspirées de la parapsychologie,
ressemblent inévitablement à plus d'un égard à ces gens frustes, dont
nous venons de parler, qui ont été pris tout à coup, de façon banale, du
désir, de la. passion irraisonnée, de voir ces mêmes soucou­pes, qu'ils
appellent de leurs vœux ardents.


Dans un cas comme dans l'autre, qu’il s'agisse d'une recherche qui se flatte
d'être parapsychologique ou d'une simple marotte, on cherche quelque
chose qu'on espère trouver et qu'on se réjouira de découvrir. Désir,
espoir : on n'est pas dans l'état d'expectative désintéressée du
chercheur authentique.


Dès lors, les observations faites par les pre­miers, à la faveur
d'évocations que n'auraient pas reniées les sorciers d'autrefois, seront
ac­cueillies avec la même suspicion, la même mé­fiance que celles
rapportées par les seconds.

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(René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie Empty Re: (René FOUERE) D’un certain usage de la parapsychologie en ufologie

Ven 17 Déc 2010, 23:55
UNE MEFIANCE JUSTIFIEE- LES « NUITS D'OBSERVATION »

Comme nous l'avons dit plus haut, cette méfiance a un caractère naturel, car
elle repose sur des bases psychologiques valables. Et, qu'elle vienne de
gens simplement réfléchis ou qu'elle soit ressentie par la plupart des
hommes de science, elle est, dans de nombreux cas, par­faitement
justifiée.

C'est une des raisons pour lesquelles nous avons particulièrement recherché
dans la masse des témoignages qui sont parvenus à notre connais­sance,
ceux portés par des gens qui n'avaient pas la passion des soucoupes
volantes ou, mieux encore, ignoraient tout à leur sujet. En sorte qu'il
n'y avait aucun conditionnement préalable de recherche sur la question,
de leur esprit et que, ce qu'ils avaient vu, avait été pour eux une
complète surprise.

Notre disposition d'esprit nous a paru d’autant meilleure et d'autant mieux
fondée que nous avons pu nous rendre compte, au cours des an­nées, que
les observations les plus fortes, les plus significatives et les plus
précises quant aux aspects et à la structure du phénomène, celles qui
ont été les plus riches et nous en ont le plus appris sur la question,
ont été faites, comme nous l'avons maintes fois dit, par des témoins qui
ne s'attendaient absolument pas à voir ce qu'ils ont vu et qui, a fortiori,
n’avaient aucun désir de le voir, puisque, ne soupçonnant même pas que
cela pût exister, ils ne pouvaient souhai­ter le rencontrer.

Avec le temps, une espèce de conviction statistique s'est établie dans notre
esprit à cet égard et c'est, en particulier, l'une des raisons pour
lesquelles nous n'avons eu aucun désir d'organi­ser, dans notre
groupement, ces « nuits d'obser­vation » dont les résultats Vérifiés
nous ont paru, sur le plan de la recherche pure, sans au­cun rapport
avec le nombre des participants. Toute considération publicitaire mise à
part, ce qu'on pourrait appeler le rendement informati­que de pareilles
opérations s'est révélé, à nos yeux, des plus médiocres.

Les observations « provoquées » nuiront au crédit des observations « fortes »

Dans ces conditions, au risque de passer pour un empêcheur de danser en rond
ou un polé­miste - ce qui n'est absolument pas le cas puis­que nous
nous bornons à exprimer honnêtement notre inquiète pensée, nous dirons
que l'entre­prise de détection, d'appel et d'observation des soucoupes
volantes, dans laquelle se lancent ces nouveaux adeptes de la volonté de
puissance nietzschéenne, nous paraît de nature à nuire grandement à la
crédibilité des observations de soucoupes volantes en général.

Car, en raison de la mise en œuvre d'une telle entreprise, les observations
fortes, sérieuses et significatives, faites par des témoins
involontai­res et honnêtes, vont risquer de se trouver noyées dans une
masse d'autres observations, systématiquement recherchées et qui auront
toutes chances d'être abusivement valorisées parce que soumises à un
examen hâtif par des gens qui, pressés de démontrer l'excellence de
leurs méthodes, seront dénués de ce patient dé­sintéressement sans
lequel il ny a pas de vérita­ble recherche. Rien ne nous
assure d'ailleurs que les connaissances qu'ils pourront avoir au sujet
du problème des soucoupes volantes seront à la mesure de celles qu'ils
auront dans le do­maine de la parapsychologie.

Leurs observations intentionnelles susciteront dès lors une légitime méfiance
chez ceux qui ne seront pas mêlés à cette entreprise, et cette
mé­fiance ne manquera pas de rejaillir sur les ob­servations spontanées
des témoins involontaires.


UNE FACHEUSE COÏNCIDENCE

Il y a donc tout lieu de craindre qu'en définitive cet emploi imprudent
des connaissances para- psychologiques connaissances dont nous ne
contestons pas la valeur dans le domaine qui leur est propre créera un
brouillard supplé­mentaire au cœur d'une recherche déjà bien dif­ficile
et contribuera par-là à détourner de la prise en considération et de
l'étude du phéno­mène soucoupes volantes les hommes de science les plus
réfléchis.

Cela survient, hélas ! à un moment où, grâce à l’effort méritoire et au
courage de certains sa­vants à l'esprit ouvert, le monde scientifique
commençait à prendre conscience de la réalité objective du phénomène, de
la crédibilité d'ob­servations faites, dans les meilleures conditions,
par des témoins dignes de foi, dont certains étaient techniquement
qualifiés.

L'intérêt s'éveillait à l'égard des faits singu­liers rapportés par ces
témoins dont les déclara­tions n'étaient visiblement pas motivées par
des intentions vénales, ni par une ambition person­nelle ou une soif de
notoriété. Ni même par le dé­sir de prouver une thèse quelconque. Il
s'agis­sait bien plutôt, pour ces témoins d'attirer, tout simplement,
par ces déclarations, l'attention de leurs semblables et, en
particulier, de gens plus qualifiés qu'eux-mêmes, sur ces faits qu'ils
n'avaient pas le moins du monde appelés ni at­tendus, mais par lesquels
ils avaient été grande­ment surpris, sinon troublés.

Survenant dans ce climat nouveau, alors que, chez des scientifiques de plus en
plus nombreux, le refus systématique d'examen par lequel le phénomène
avait été d'abord accueilli tendait à faire place graduellement à une
attitude plus fa­vorable, toute cette opération, auréolée d'une
parapsychologie qu'on pourrait qualifier de nietzschéenne, nous paraît
des plus inquiétantes ? Pour le proche avenir de la recherche
scientifi­que en matière de soucoupes volantes.

Non sans nous faire craindre qu'elle puisse avoir aussi de regrettables
répercussions sur le légitime crédit qu'avait pu acquérir, présentée par
d'éminents esprits, des chercheurs pru­dents, mesurés et objectifs, ta
parapsychologie elle-même.

Cette tentative inconsidérée coïncide en outre, et fort malencontreusement,
avec la création, en France, au sein du C.N.E.S. (3) et à l'initiative
de Claude Poher, du premier service scientifique, le G.E.P.A.N, (Groupe
d'Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés).

UN TRES VIEUX PREJUGE

Mais, en achevant ce propos, revenons-en à ce que nous disions à son
commencement. Les promoteurs d'une telle entreprise ont-ils conscience
de leurs véritables motivations ?

Pourquoi ce besoin d'affirmer et, si on le peut, de prouver que le phénomène
soucoupes volan­tes n'est pas vraiment de nature technique et
matérielle, n'est pas objectif au même titre qu'une sonde spatiale ou
une météorite, mais se réduit à un tissu de phénomènes parapsychologiques ?

Vouloir prouver cela, n'est-ce pas au fond, vou­loir prouver que, à l'insu
d'esprits mal informés des miracles de la parapsychologie - de la
pa­rapsychologie telle que la conçoivent ses adep­tes les plus
passionnés et les plus imprudents -, le phénomène soucoupes volantes est
un phéno­mène d'origine purement humaine, que ses vrais responsables se
trouvent sur et seulement sur cette planète, qui est leur planète
natale. Que ce sont des hommes d'ici, même si quelques-uns d'entre eux
sont déjà parvenus ou sont en ins­tance de parvenir à la surhumanité !

Pour expliquer les observations, faites par de naïfs témoins, d'objets
apparemment tangibles, d'aspect très insolite, capables de vitesses,
d'ac­célérations et de manœuvres stupéfiantes, point n'est besoin
d'imaginer que des êtres intelli­gents aient pu venir de l'espace
visiter notre pla­nète en faisant usage de machines de leur pro­pre
fabrication, comme nos propres cosmonau­tes ont visité la Lune au moyen
d'engins sortis de nos ateliers !

L'homme, rien que l'homme, l'homme seul ou le surhomme, cela suffit.
Le reste n'est qu'imagi­nations superflues !

La Terre est le seul astre vivant au monde, le seul astre capable de
porter une vie à la mesure de la nôtre. Hors d'ici, l'univers est
biologiquement mort.

Personne ne peut venir des étoiles nous disputer le privilège de vivre, de
penser et de créer. Les lumières du ciel ne sont qu'une nocturne
tapis­serie que nous avons seuls la gloire de contem­pler. Laissons des
illuminés confier à nos sondes spatiales des messages destinés à des
extra­terrestres ! C'est lancer des bouteilles à la mer sur un océan où
il n'y a pas d'autres vaisseaux.


L’homme n'a rien à redouter des autres mondes et de leurs habitants
imaginaires. Il n'a à crain­dre que lui-même. C'est si l'on peut dire ! -
très rassurant.

En ce qui nous concerne, nous n'éprouvons pas le besoin d*être, à ce prix,
rassuré. Nous ne se­rions même pas fâché, que le ciel fut autre chose
qu'une tapisserie d'étoiles, et nous allons nous permettre de rapporter à
nos lecteurs un mot qui nous a paru fort spirituel et qu'ils pourront
peut-être, comme nous, apprécier.

Il est dû à un astronome anglais Martin Ryle le­quel, répondant à ceux qui
objectaient que nous n’avions pas de preuves de l'existence de
civili­sations extra-terrestres dans l'espace cosmique, déclara :

« L’absence de preuve n'est pas la preuve de l’absence. »

Les soucoupes volantes seraient-elles trop nombreuses pour venir de l'espace ?

D'aucuns ont tendance à dire qu'il y a trop de soucoupes volantes pour qu'on
puisse les suppo­ser d'origine spatiale.

Nous répondrons d'abord qu'on en trouverait sûrement bien moins si tant de
gens n'avaient la fièvre d'en découvrir et si l'on vérifiait plus
soi­gneusement. lu qualité, la crédibilité des témoi­gnages, la
spécificité des observations.

Nous objecterons ensuite, que nous ne savons absolument pas ee que peuvent
signifier, sur le plan cosmique, nos adverbes terriens de quan­tité.
Jusqu'à quel nombre d'observations est-ce peu, et à partir de quel autre
nombre est-ce beaucoup ? Notre science, encore si chétive, de l'univers
est-elle vraiment en mesure de porter de telles appréciations et sur
quelles bases ?

Selon des estimations dont François Biraud et Jean-Claude Ribes ont fait état
dans leur ou­vrage « Le Dossier des Civilisations Extra­terrestres » il
y aurait des dizaines de millions de planètes terriennes dans
la Galaxie dont fait partie notre soleil ! C'est invérifiable, bien sûr,
mais, après tout, ce pourrait être approximati­vement vrai.

Supposons un instant que, grâce à de possibles court-circuit topologiques de
l'espace-temps, que notre science est en mesure d'envisager (voir dans
le n° 34 de « Phénomènes Spatiaux », du 4 e
trimestre 1972. l'article «De vous à moi ». de Brinsley Le Poer
Trench), mais dont elle est bien loin d'avoir la preuve expérimentale -
et, a fortiori, la maîtrise technique -, les voya­ges
interstellaires aient pu devenir, pour certai­nes civilisations
extra-terrestres, aussi faciles et rapides que le sont aujourd'hui
nos propres voyages autour de notre planète natale.

Dans ces conditions, il pourrait y avoir de très nombreux voyageurs de
l'espace, issus de mil­lions de planètes et la fréquence d'observation
terrestre du phénomène soucoupes volantes pourrait n'avoir, à ce niveau,
rien de tellement surprenant.

Mais on a dit aussi que notre Terre, qui n'est pour la science moderne qu'un
grain de poussière dans l'univers - un texte ancien de la litté­rature
sacrée de l'Inde la qualifiait déjà de « grain de sable sur la plage de
l'univers »-, ne méritait pas l'honneur de visites spatiales aussi
nombreuses.

Nous ne manquerons pas de redire à ce propos, que dans la recherche
concernant les soucoupes volantes - un phénomène derrière lequel semble
se profiler une intelligence technicienne -, il faut se garder avec le
plus grand soin d'une tendance qui est. sur le plan méthodologique,
dangereuse, mais si naturelle et compréhensible qu'on la re­trouve chez
la plupart des chercheurs, fussent-ils scientifiquement qualifiés, et
que personne n'est sûr d'en être à l'abri quelque souci qu'il ait de
s'en protéger. C'est la tendance à projeter nos propres dispositions
d'esprit, nos propres conditionnements culturels, nos propres intentions
et motivations, sur des êtres dont la pensée réelle, la représentation
effective du monde et les internions véritables nous sont totalement
in­connues.

Certes, le fait même que, selon des déclarations émanant d'honnêtes témoins, la
plupart des « extraterrestres » observés près des soucoupes volantes
sont organiquement du type huma­noïde et pilotent des machines que leur
espèce a dû fabriquer, nous donne à penser qu'ils peu­vent jouir de
facultés intellectuelles semblables aux nôtres. Mais, même si c'était le
cas, cela ne nous permettrait aucunement de préjuger de leur
représentation du monde et de leurs inten­tions.

Dans la seule espèce humaine, il y a des diversi­tés culturelles
fantastiques ! Il serait des plus aventureux de postuler qu'en ce qui
concerne sa conscience du monde et de lui-même un « extra­terrestre »
est un Français moyen ou un Améri­cain moyen ! Sans parler d'éléments
d'incompréhensibilité que des développements scientifi­ques, qui
seraient sans commune mesure, pour­raient introduire. Si, par
impossible, un habi­tant du moyen-âge devenait, pendant quelques minutes
seulement
, le spectateur de certaines de nos activités techniques, que pourrait-il
en sai­sir ? Et s'il s'emparait d’un magnétophone, cet appareil ne
risquerait-il pas de devenir pour lui un instrument vraiment magique,
une authenti­que création du diable ?

Dans ces conditions, et si on y réfléchit un peu, on se rendra compte que
dire que les « extra­terrestres » feraient trop d'honneur à notre
pla­nète s'ils la visitaient si souvent, c'est raisonner à vues humaines
sur des êtres dont nous ne savons rien, c'est leur prêter nos propres
attitu­des. C'est s'abandonner à des propos impru­dents, inconsidérés,
d'inspiration presque mondaine et en toute rigueur, injustifiables.

D'autant plus injustifiables que, même en sup­posant que les « extra-terrestres »
puissent penser à la manière d'un Français ou d'un Améri­cain moyens,
d'autres hypothèses pourraient être avancées, toute question d’honneur
ou de considération mise à part, pour expliquer une fréquence des
visites jugée excessive.

La Terre pourrait être, par exemple, la première planète que pour des
raisons de simple voisi­nage, des habitants d’une autre planète
au­raient pu aborder lors de leur première tenta­tive, réussie,
d'exploration interstellaire.

Mais une « vague » de visites, très momentanée historiquement parlant,
disons susceptible de durer quelques années, pourrait avoir lieu pour
de tout autres raisons. On pourrait se trouver devant un épisode d'un
voyage, « touristique ou d'exploration », à l'échelle spatiale,
compor­tant des « escales » dont la durée serait en rap­port avec la
longueur du voyage.

Des visites rapidement consécutives pourraient être motivées par une
certaine recherche scienti­fique dans laquelle l'étude du monde
terrestre présenterait, pour des raisons qui nous seraient inconnues, un
intérêt particulier. En définitive, il serait préférable d'observer ce
qui se passe, sans préjugé, sans idée préconçue, pour l’amour de cette
observation même, sans prétendre à lui chercher des explications
prématurées et trop humaines, alors qu'il y a si peu d'années qu'on a
pris conscience du phénomène, pour l'étude duquel nous n'avons encore
mis en œuvre que des moyens d'observation qui ont été ridicules en
comparaison de ceux que nous au­rions pu déployer si toute la communauté
scien­tifique et tous les gouvernements du monde avaient pris au
sérieux cet insolite phénomène. De toute manière, en ce qui nous
concerne personnellement, nous n'affirmons rien. Nous di­sons simplement
que, sur un plan méthodologi­que et de recherche, il convient, ne
fut-ce qu'à ti­tre d'hypothèse, de laisser entr'ouverte une fenê­tre
spatiale.

Des manifestations parapsychologiques doublent-elles d'authentiques visites spatiales ?

Des manifestations parapsychologiques d'origine terrestre et d'authentiques
visites spa­tiales pourraient coïncider, s'enchevêtrer. Pour reprendre
une expression du R.P. Laberthonnière, nous ne sommes pas contraints à
des « choix meurtriers ». Il faut poursuivre l'étude pour l'amour de
cette étude même, considérer, sans parti pris, sans vouloir préjuger du
résultat final, tout, l'éventail des possibilités. Peut-on être assuré
d'ailleurs qu'en l'espace d'une vie humaine un résultat qu'on pourrait
qualifier de final pourrait être atteint en pareille matière ? Encore
une fois, on ne doit négliger aucune voie de recherche, la voie qui
passait pour la moins indiquée au jugement de certains pouvant, à
l'expérience, se révéler comme étant la plus in­téressante et la plus
fructueuse.

Nous devons d'autant plus retenir l'hypothèse de visites spatiales que, sur
la seule planète que nous connaissions, et qui est la nôtre, les
habi­tants intelligents de cette planète ont nourri de­puis des siècles
et, finalement, réalisé le désir de sortir de leur astre natal. Leurs
sondes spatiales s’approchent maintenant des confins du système solaire.
Et si, demain - un demain à la mesure de l'histoire -, les hommes
trouvaient les moyens techniques de s'ouvrir les routes du voyage
interstellaire, qui peut affirmer que les plus hardis d'entre eux ne
s'élanceraient pas sur ces routes et n'iraient pas visiter les autres
ter­res tournant autour des soleils voisins ?

Rien ne nous assure évidemment que ce qui a été l'instinct de notre espèce
ait pu être celui d'au­tres espèces spatiales, mais rien ne nous
interdit non plus de le penser.

D'autant que, sur le plan matériel, l'univers pa­raît manifester une certaine
uniformité de com­position et d'organisation, uniformité qui n'en­traîne
nullement, tant s'en faut, et un simple coup d'œil jeté sur notre
planète suffirait à nous en convaincre, l'uniformité des points de vue,
des motivations et des structures de civilisa­tions.

Bien que s'exprimant sous des formes intellec­tuelles et mettant en œuvre
des moyens techni­ques les armes ne sont-elles pas une sorte de «
matérialisation » de l'instinct de détruire ? -, cet instinct d'évasion
de la planète natale pourrait être une espèce d'instinct biologique et
cos­mique. Si l'on concevait l'univers comme une réalité vivante, une
sorte d'organisme géant, un instinct de cette sorte pourrait, assumer
une fonction dans le devenir d'un tel univers. Les rencontres et les
échanges entre humanoïdes de provenances spatiales différentes
s'établiraient en effet, entre les planètes d'origine de ces
hu­manoïdes, des relations nouvelles et complexes, susceptibles
d'accroître, à un certain niveau psychologique et matériel, la cohésion
organi­que de l'univers, l'interdépendance entre ses constituants
condensés que sont les planètes.

Il ne serait donc pas inconcevable que l'évasion planétaire de la vie
hautement organisée fût un phénomène spatial pour ainsi dire naturel et
universel, un exploit depuis longtemps accom­pli, et peut-être
massivement, par des espèces extra-terrestres plus vieilles, plus
savantes ou plus favorisées sensoriellement que la nôtre.

En tout état de cause, dans l'intérêt même de l'étude méthodique du
phénomène soucoupes volantes et si - selon le vœu du regretté Dr
Mc­Donald, vœu dont la réalisation fut, dès l'ori­gine du G.E.P.A.,
l'objectif majeur de ce groupe­ment - on veut intéresser à cette étude
la com­munauté scientifique tout entière, il nous paraît
nécessaire de commencer par une recherche simple, prudente, s’attachant
essentiellement à l'aspect matériel des faits. Une recherche qui ne
prendrait en compte les phénomènes parapsychologiques qu'en cas de
nécessité majeure et seulement dans le cadre d'une étude plus avan­cée
du phénomène, lorsque les objectifs primor­diaux auraient été atteints.
C'est-à-dire lorsque, en recourant à des témoignages fiables, solides et
précis, à des enregistrements de mesures instrumentales indiscutables, à
des analyses de do­cuments photographiques authentifiés, de traces
éventuelles, etc., on aurait convaincu les gens sérieux, les hommes de
science à l'esprit ouvert, de la réalité physiquement tangible du
phénomène- et de la nécessité de mettre en œuvre pour son étude
approfondie tous les moyens de détection, d'observation et d'analyse,
d'en­quête et de poursuite, dont dispose pré­sentement l'humanité, dans
tous les pays.

Soit dit en passant, ii n'y a pas lieu de s'étonner que les phénomènes
parapsychologiques puis­sent être observés lorsque des soucoupes
volan­tes se manifestent et, du moins à première vue, cela ne confère
pas un caractère spécial à ces objets.

En effet, les phénomènes parapsychologiques n'ont pas attendu l'apparition
des soucoupes vo­lantes pour se signaler à l'attention des hom­mes,
puisque ces phénomènes furent, observés, de temps immémorial, à propos
d'événements tout à fait communs. Ce sont même ces observa­tions
singulières faites à l'occasion d'incidents plus ou moins graves de la
vie banale, qui ont été l'origine de ces recherches qu'on a jadis
ap­pelées métapsychiques et que, de nos jours, on nomme plus volontiers
parapsychologiques.

Si aux siècles passés, la parapsychologie avait eu le crédit qu'on lui
accorde aujourd'hui, on peut penser que d'éminents savants, tels que
Gassendi, Lémery, Lalande, Cadet, Fougeroux, Lavoisier et Bertholon,
n'auraient pas manqué de devancer, par un usage très particulier de
cette discipline, certains de nos modernes au­teurs.

S'entêtant à nier à ces époques l'origine spatiale des météorites, ces savants ne
se seraient peut-être pas privés de dire, avec beaucoup d'assu­rance,
que ces pierres tombées du ciel n'étaient rien d'autre que des
phénomènes de poltergeist, provoqués par de mauvais plaisants dotés de
fa­cultés paranormales !

Source : René Fouéré : « PARAPSYCHOLOGIE ET SOUCOUPES VOLANTES », Revue Psi International N° 4 (1978) pages 90-99









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Sam 18 Déc 2010, 06:26
Excellent article de René Fouere, j'abonde entièrement dans son sens à lire par tous!

Cordialement
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