- Benjamin.dResponsable du forum
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Réflexion sur l'ufologie: blocages
Jeu 03 Déc 2009, 18:35
Réflexion: Ovni un blocage intellectuel
« Qui peut encore croire que nous soyons le centre de l'Univers et que l'être humain soit le sommet de la création ? Si les ovnis n'étaient que phénomènes naturels, la science s'empresserait de les étudier. Si les témoignages n'étaient qu'inventions de cerveaux dérangés, c'est la médecine qui s'en occuperait. Notre intelligence est lente à s'adapter à des perspectives inédites. Pourquoi faut-il toujours attendre que la société soit prête pour avancer? »
Doit-on, sous prétexte d’un manque de preuves matérielles, faire l’autruche en refusant de voir ce qui se découvre peu à peu ? Est-il légitime de demander la vérité et des mesures de précaution quant à l’éventualité d’une intervention extraterrestre dans notre vie? Doit-on prendre les choses avec sagesse ou avec crainte ? Est-ce du bon sens ?
Le principe de précaution
L’Humanité est-elle visitée par des entités extraterrestres ?
A priori, certains indices laissés depuis des décennies tendent à le préciser.
Les témoignages se multiplient, les observations émergent du monde entier.
Quelques personnes sceptiques à la lecture de certains rapports dans le domaine de l’ufologie ont l’impression que les OVNI ne se montrent qu’à une population sans culture scientifique. Difficile de savoir sur quelle étude officielle repose cette constatation. C’est aussi sans compter sur les témoignages d’astronautes, de techniciens du nucléaire et bien d’autres encore. Plus le niveau de responsabilité est haut, plus il est irresponsable de passer pour un fou. Les carrières professionnelles sont capricieuses, la recherche repose sur l’argent, la science est tenue par des budgets, qui eux-mêmes proviennent des gouvernements ou d’industriels de toutes sortes. Les conflits d’intérêts sont évidents, on recherche que ce qui est utile à ceux qui allongent les billets. Des lors, comment amener la science à se pencher sérieusement sur le phénomène OVNI et extraterrestre. Cela arrivera le jour où les dirigeants de ce monde décideront qu’il est dans leur intérêt de rendre officiel le phénomène et donc, de présenter un motif pour le subventionnement des recherches. Quel sera ce motif, la science reconnaîtra-t-elle une quelconque légitimité aux « doux rêveurs » que nous sommes ?
On a tous en mémoire le battage médiatique provoqué par le H5N1 (voir TOP SECRET N°24). On a pu assister aussi à la mise en place du « principe de précaution ». Ce principe propose, en situation d'incertitude, de considérer le risque encore hypothétique comme avéré et de prendre des mesures de protection à son égard. Cela a été valable aussi pour la Guerre en Irak en 2003 et probablement pour celle d’Iran très bientôt. Alors pourquoi n’en serait-il pas de même en ce qui concerne ces appareils inconnus qui évoluent au-dessus de nos villes et de nos installations nucléaires ? N’est-il pas légitime de prendre un peu plus en considération l’expérience vécue par des milliers de personnes à travers le monde ? De la simple observation à la RR3, on a l’impression que nos représentants politiques et la science s’en détournent volontairement. Le sujet est évité tellement il est tabou. Etrange tout de même.
On déploie une fortune pour se prémunir d’une pandémie mondiale au niveau viral, mais par contre cela ne nous dérange pas d’être observé de long en large par des intelligences inconnues, tout comme la méconnaissance de leurs intentions ? Cela revient au même de laisser un espion photographier nos installations militaires en disant : pas de preuve. La science n'est pas une référence, elle n'est qu'un complément de grande valeur.
La preuve
La preuve, le grand problème en ufologie. Au stade d’évolution où se trouvent nos sociétés actuellement, on s’aperçoit que tout doit être validé par la science. Rien ne peut exister si ce n’est pas prouvé. La science indique ne pas être contre la probabilité qu’existent ailleurs dans l’univers d’autres civilisations intelligentes, mais par contre, elle verrouille systématiquement la probabilité qu’ils soient déjà sur Terre. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas été prouvé scientifiquement qu’ils sont présents. Mais l’absence de preuve constitue-t-elle une preuve d’absence ?
On remarquera qu’une photographie, une vidéo, un témoignage, ne sont pas considérés par la science comme des preuves. Alors dans ce cas, il faut espérer que, si entités extraterrestres il y a, elles aient l’amabilité de bien vouloir déposer une de leurs soucoupes devant la porte du CNES. Ceci dit, est-ce qu’elle constituera véritablement une preuve pour la science ? De la même manière qu’on entend souvent dire que si OVNI il y avait, les astronomes seraient déjà tombé dessus. Mais on ne rappelle pas que leur objectif est réglé pour regarder au-delà de l’atmosphère, que la vision est restreinte par rapport à l’immensité du ciel. C’est comme essayer de suivre un insecte à 30 cm de soit avec une paire de puissantes jumelles. Et puis, en matière de preuve, pour utiliser le principe scientifique, même un témoignage d’astronome ne constituerait pas le moindre début de preuve. Facile !
Pour qu’il y ait reconnaissance officielle, il faut cette preuve, cette possibilité de reproduire, d’étudier sur du concret. Ce n’est pas avec un esprit uniquement scientifique que l’on peut espérer percer un mystère, tout n’arrive pas tout cuit pour observation et analyse. La science n'est pas une référence, elle n'est qu'un complément de grande valeur.
L’imaginaire populaire
Les sceptiques estiment également que les témoins ayant vu un OVNI sont victimes d’une méprise et si ce n’est pas le cas, qu’ils ont observé quelque chose de non découvert encore par la science. Mais surtout pas d’appareil volant d’une origine scientifique bien supérieure à celle de l’Homme... Et pour ce qui est des contacts avec des extraterrestres, cela ne peut que venir d’un trouble psychique, de méprise ou d’une volonté de croire. La comparaison qui revient sans cesse est que ce que voient les gens, au niveau OVNI ou Extraterrestre, n’est que la version moderne de légendes avec les esprits, les démons, les fées, le diable, etc… L’époque a changé, ce serait une nouvelle mode. Parle-t-on de « missing time » avec Fée Clochette ? Parle-t-on d’expériences médicales par des esprits ? Les « images écran », sorte de projection mentale de notre subconscient ou holographie, seraient utilisées par des entités inconnues afin d’entrer en contact avec un être humain sans l’affoler. Ainsi, on peut avoir devant soit une personne que l’on aime, un personnage sympathique pour les enfants, etc… et donc, pourquoi pas, des fées, des démons, des esprits. Les sceptiques ou la science observent un symptôme, font un diagnostique et l’identifie à un trouble reconnu. Ainsi, une manipulation de notre cerveau par un moyen quelconque (théoriquement possible) et par des extraterrestres présentera les mêmes symptômes qu’une paralysie du sommeil. Ils ne chercheront pas plus loin, n’écouteront pas avec objectivité le témoignage de la victime et cela fera une personne de plus incomprise, et une occasion de plus pour l’Humanité de regarder un peu autre chose que son nombril. Il peut y avoir un même symptôme pour différentes origines, dont celle extraterrestre. La science n'est pas une référence, elle n'est qu'un complément de grande valeur.
Avec tous cela, Saint-Thomas est d’une autre époque quand il disait : « Je ne crois que ce que je vois ». Car même voir ne peut amener, pour la science, à la croyance et donc à la certitude, on ne peut pas croire ce qui n’est pas prouvable. Comment prouver qu’on nous écrase le pied dans le noir ? De plus, voir peut être une manipulation extraterrestre. C’est pourtant dans le manque de preuves que naissent les hypothèses qui ont permis à la science de s’engager dans un axe de recherche. Ce sont les incertitudes qui ont poussé la science à analyser, émettre des hypothèses et confirmer ou réfuter de manière définitive levant ainsi les suspicions. Pourquoi ne pas le faire avec les OVNI et les extraterrestres ? C’est utile à l’Humanité de savoir ce à quoi elle doit s’attendre.
Mais le bon sens n’est-il que de ceux qui ont compris que nous n’étions peut-être pas seuls sur Terre ? Ou cette prise de conscience a déjà atteint les hautes sphères du pouvoir militaire ?
De quelle myopie intellectuelle l'humanité est-elle atteinte ?
Ce texte est une invitation à prendre du recul, amener le lecteur à réfléchir sur certaines évidences, parce que l'énigme perçue exige une grande modestie: la profondeur de son étrangeté et la diversité des manifestations sont telles qu'il serait naïf de prétendre les cerner dans leur globalité.
Phénomène multiforme, ostensible et pourtant élusif, qui peut prétendre définir ce qu'il englobe précisément s'il est intellectuellement honnête ? Qui peut savoir où commence et s'arrête l'énigme depuis les « machines volantes » et phénomènes lumineux divers, jusqu'aux abductions, les connaissances « impossibles » des Dogons et j'en passe...
Et pour amplifier la difficulté de pratiquer l'ufologie, celle-ci semble projeter certains dans une sorte d'abîme obsédant qui peut faire perdre toute réflexion et tout sens de la mesure, parce qu'il semble que quelque chose dans la nature même du phénomène empêche le cerveau humain de fonctionner avec ses capacités habituelles.
Alors sans doute est-il utopique d'essayer de raisonner des chercheurs tellement absorbés par l'argumentation de leur thèse personnelle qu'ils en viennent à occulter ce qui pourrait la contrarier, voire combattre ce qui risquerait de la contredire. Mais sont-ils conscients qu'ils en viennent donc à pratiquer le même terrorisme intellectuel qu'ils disent combattre chez les autres ?
Selon le pr. A. Meessen, « il existe un malentendu quant au sens qu'il convient de donner au mot recherche. Si pour certains il s'agit de recherche de la vérité, pour d'autres c'est seulement la recherche d'arguments pour défendre une idée préconçue... »
Comment éluder par exemple, l'étude de P. GUERIN (astrophysicien au C.N.R.S., et enquêteur pendant 1/2 siècle...) concernant les photos du lac Chauvet? (« ovni les mécanismes d'une désinformation » ou L.D.L.N.n°316.)
Son analyse y démontre scientifiquement l'authenticité d'une série de photos, prises au hasard par un ingénieur ignorant du phénomène, et non manipulables numériquement puisque datant de 07/1952. Attention ! J'en devine déjà certains balayer ce cas d'un revers de main : « bah, une photo de plus qui ne sera dans tous les cas jamais une preuve ! » Sauf que dans ce cas unique il s'agit de 4 photos, prises à la suite, ce qui permet d'imaginer un modèle mathématique du déplacement de l'objet (et j'invite ceux qui sont compétents en la matière à vérifier les quelques pages d'équations de P. Guerin...) Sa démonstration prouve alors la présence dans le ciel d'un objet matériel en forme de disque, de plusieurs mètres de diamètre, et autopropulsé, car toutes les mesures faites sur les différentes photos vont parfaitement s'insérer dans le modèle géométrique du déplacement de l'objet !
Et le modèle va même se révéler prédictif, et permettre de calculer les hauteurs successives du disque; son angle d'inclinaison, et la variation de son azimut. Ce qui est la base même de la preuve scientifique ! Est-il nécessaire de préciser que réaliser une telle série de photos truquées répondant à l'ensemble de ces critères, et de plus avec du matériel des années 50 est absolument impossible ! (pour ceux qui veulent approfondir ce cas, un dossier incontournable chez Alain Delmon : http://adelmon.free.fr. Une des enquêtes les plus complètes de l'ufologie, sans doute...)
Commentaire d'un collègue scientifique de l'auteur : puisque la preuve est faite d'un objet matériel inconnu dans le ciel, ce ne peut donc être qu'une arme secrète..humaine bien sûr !?... Comment peut-il n'y avoir aucune incohérence dans ce cerveau à observer dans le ciel de 1952 un engin qu'on est bien incapable de reproduire 50 ans plus tard !?
Aimé MICHEL l'avait préssenti il y a bien longtemps : « si aucun évènement étranger à la volonté des hommes ne vient tout bouleverser, je veux dire un cas tellement spectaculaire qu'il convaincrait tout le monde, la situation actuelle se perpétuera pendant très longtemps, peut-être des décennies... »
Une fois de plus, il avait raison avant les autres, tant le blocage semble conceptuel. Alors il n'est sans doute pas inutile de jeter un regard sur notre société et le fonctionnement de ses cerveaux.
Regards sur notre monde...
Dans une société qui se veut rationnelle, le pr. A. Meessen nous fait remarquer que les critères définissant la réalité doivent se référer aux faits observés, et cela même s'ils contredisent les idées supposées bien assurées ! Or, tout le monde peut faire la constatation que la communauté scientifique, les pouvoirs militaires et politiques, tous ceux qui doivent être les moteurs de la pensée, de la culture, de l'information, de l'éducation, tous agissent comme si rien ne se passait...
L'Humanité donne l'impression d'attendre pour ne pas avoir à changer les dogmes qu'elle a dans la tête ; la prise en compte du phénomène exigerait en effet une remise en question fondamentale qui lui fait peur... Elle se contente donc de fermer les yeux devant la réalité, ce qui est, précise t-il, « radicalement contraire à la dignité humaine. »
D'où ses questions : « le degré de maturité de l'Humanité est-il suffisant pour être capable de percevoir cette présence ? Ou bien se refuse t-elle tout simplement d'ouvrir les yeux malgré les démonstrations subtilement provocantes du phénomène ? » Si l'on prend un peu de recul, quelle est la situation sur notre « belle planète bleue » ?
Avez-vous seulement pris réellement conscience que l'Humanité est en ce moment « à la croisée des chemins » ? En effet si l'on regarde l'histoire de notre planète à l'échelle cosmique, nous sommes exactement au moment précis ou une humanité parvient à un cap essentiel, une sorte de passage obligé et décisif dans son évolution.
Ce moment correspond à celui ou les produits de l'intelligence d'une civilisation,technologie, industrie, armes... , peuvent, en l'absence de contrôle et de maîtrise, aboutir à son autodestruction : c'est un cap à passer qui ne se produit qu'une fois dans chaque histoire. C'est une simple constatation que tout le monde peut faire. Elle est pourtant grosse de conséquences : nous sommes tous conviés à une sorte d'examen de passage, mais sans oral de rattrapage !
La conclusion est lumineuse pour les générations futures: saura t-on gérer la puissance que nous avons acquise ou bien mènera t-elle tout simplement à l'extinction de notre espèce ? Et alors n'est-ce qu'une coincidence que nous prenions conscience, pour certains d'entre nous du moins, d'une présence "étrangère" juste à ce moment là ?
Essayons de nous imaginer un instant à la place d'observateurs « aliens ». L'espèce dominante s'est certes affublée d'un qualificatif bien prétentieux, celui de Homo Sapiens Sapiens, surtout eu égard à son étrange mode de société. Où un des moteurs principaux de la machine est la fabrication d'outils pour s'entretuer, et les conflits sont donc nécessaires pour écouler les stocks et faire tourner le moteur ?! Où les 3 personnes les plus riches du monde possèdent plus que le P.I.B. des 48 pays les plus pauvres, dans lesquels des millions de leurs congénères meurent de faim. Et que dire du gaspillage des matières premières, de la pollution de l'air, de l'eau, des sols, de la déforestation...
« Il est urgent de mettre au centre de nos préocupations l'avènement d'une politique permettant la durabilité des conditions de la vie sur la terre... » Hubert Reeves__Le Monde__05/2002. Et comment notre humanité en est-elle arrivée là ?
Du pouvoir de l'information...
C'est l'information qui est le moteur du pouvoir, et chacun peut mesurer l'étendue de la désinformation dans notre société, avec la complicité plus ou moins active (ou passive, c'est selon...) des journalistes et des scientifiques. (« il est de la responsabilité de chacun de vouloir rester endormi ou d'essayer de se réveiller... »)
Le système est d'ailleurs si bien rôdé que la masse ne semble même pas se rendre compte de la façon dont on a détourné sa démocratie. Essayez d'imaginer une information qui n'appartienne à aucun groupe, industriel, financier ou politique, une information qui soit diversifiée, qui analyse, décortique, explique, fasse réfléchir, qui aide en fait le citoyen à percevoir la complexité du monde et de ses problèmes.
Inconcevable parce que notre société est structurée dans le but d'exploiter les matières premières de la planète, ceci dans l'interêt des pouvoirs économiques et en aucun cas dans celui de l'Humanité. Et pour cela il faut maintenir la population dans l'ignorance et l'empêcher de se poser des questions. Et pour cela l'information doit être la plus pauvre possible qualitativement. Et pour cela il faut surtout savoir noyer l'essentiel dans le futile.
C'est donc le rôle des médias: diffuser des programmes "débiles", promouvoir des loisirs de masse, nous inonder d'informations insignifiantes, limiter la diffusion de connaissances pouvant faire évoluer notre mode de pensée. Voyez le gouffre qu'il s'est créé entre les connaissances basiques populaires et celles des élites: véritable révolution dans notre perception de la "réalité", relativité et physique quantique n'ont rien changé à notre façon de penser. Notre logique est restée "cartésienne" et notre perception physique "newtonienne"...
Imaginons un instant la prise de conscience de quelques vérités lourdes de conséquences : si l'expansion démographique n'est pas freinée, la survie ne sera pas possible. Et n'importe comment, 6 milliards d'hommes ne vivront jamais sur le mode de vie occidental, puisqu'il faudrait 5 fois les ressources de la planète. Le "modèle" devrait insister sur la qualité de la vie et pas la compétition forcenée. La technologie devrait être au service de l'homme plutôt que l'inverse. Il va bientôt falloir choisir entre "apprendre à vivre comme des frères ou mourir comme des imbéciles"...
Et pour couronner le tout, nous ne sommes que le primate dominant d'une banale planète, "surveillé" depuis dieu-sait combien de temps par de discrets observateurs qui veulent quoi, d'ailleurs ? Serions-nous en présence des grands frères protecteurs du jeune primate, de discrets professeurs, de vulgaires explorateurs cosmiques, d'observateurs indifférents , d'ethnologues curieux ou de quelque autre hypothèse que nous ne savons même pas imaginer ?
« Le défi pour l'Humanité est de comprendre que tandis que notre futur est dans l'espace, nous ne sommes pas seuls. J'espère vraiment que nous nous qualifierons pour l'admission à l'école maternelle cosmique... » Stanton FRIEDMAN_Physicien.
Ou comment rendre le problème inexistant...
Tous les sujets sensibles sont touchés par la désinformation, et le degré atteint en ufologie n'est que proportionnel à la gravité du problème, ses implications insoupçonnables, l'inquiétude qu'il suscite, et notre impuissance à y faire face. La machine médiatique doit donc nous maintenir dans un confort intellectuel douillet, en jouant son rôle d'anesthésiant du cerveau.
(Dans l'ère des technologies de la communication, l'arme absolue du pouvoir est la manipulation de l'esprit : "...propagande silencieuse visant à domestiquer les esprits, violer les cerveaux, et intoxiquer les coeurs...ou comment entrer par effraction dans une pensée pour y greffer des pensées qui ne sont pas siennes...")
Le rôle de la manipulation est donc de nous empêcher d'élargir notre horizon intellectuel au-delà de notre planète et de son ordre économique. On censure. Quand on ne peut censurer, on ridiculise. Quand on ne peut ridiculiser, on inonde le vrai de faux pour déstabiliser l'éventuel curieux. Le sujet ainsi décrédibilisé permet à la société de l'éluder. D'ailleurs le simple fait d'avoir été témoin décrédibilise comme si c'était révélateur d'une déficience mentale (et une grosse majorité de cas est perdue pour l'ufologie parce que les témoins n'osent pas raconter ce qu'ils ont vécu). Et s'intéresser à la question est dévalorisant, voire vous fait passer pour un gentil simplet. Désinformation et ignorance se renforçant mutuellement, les gens gobent d'autant mieux une désinformation qu'ils ne sont pas en mesure d'identifier, puisque ignorants du problème ! D'où une auto-alimentation de l'ignorance, et on n'en sort pas ! (cf-L.D.L.N.--Jöel MESNARD--"témoignages sous X")
Concernant le milieu scientifique maintenant, la question est essentielle, car dans notre société c'est la science et elle seule qui détient le pouvoir d'objectiver un phénomène. Elle seule est reconnue comme ayant ce droit. Vous pouvez d'ailleurs remarquer que l'accumulation de témoignages, même crédibles et concordants, ne peut aider à prouver, même l'évidence ! ( Alors que moins d' 1/1000 du dossier ovni enverrait n'importe quel accusé devant une cour de justice derrière les barreaux pour le restant de ses jours...)
La plupart des scientifiques sont bien trop absorbés par leurs recherches ou leur carrière pour prendre le temps de se documenter spontanément sur un phénomène qu'ils ignorent, et puis où se documentent-ils sinon dans des revues scientifiques ? Et on ne peut trouver d'articles ufologiques dans ces revues puisque si l'un d'entre eux osant écrire sur le sujet propose par naiveté ? audace ? défi ? inconscience ? un article, il y est systématiquement rejeté.
Le scientifique moyen ne peut donc pas être documenté sur un phénomène qui reste tout simplement inexistant pour lui. Pour que la science se lance dans l'aventure, il faudrait alors l'impulsion d'un projet officiel, avec les crédits que cela implique. La question devient alors politique, et en admettant que certains soient "plus concernés par les affaires du monde que par le monde des affaires" ceux-là ne prendront jamais d'initiative sur le sujet sans la caution des scientifiques. Ceux-là même pour qui, nous l'avons vu, le problème est inexistant, puisque pas informés! Et là encore, on n'en sort pas ! (cf-rapport- STURROCK)
Écoutons Aimé MICHEL, il y a bien longtemps déjà : « Aucune observation imaginable ne saurait aboutir à un retournement de l'opinion de la majorité des hommes de science, puisque celle-ci est fondée non sur les faits, mais sur une certaine définition de ce qui est possible et de ce qui ne l'est pas. Du coup, en éludant notre science, le phénomène peut continuer de se poursuivre sans jamais pénétrer le champ de perception de la culture dominante, aux yeux de laquelle il continue de ne pas exister... »
Qui recherche quoi ?
Reste donc à la recherche privée (de tout..?) à poursuivre ses efforts désordonnés chacun pour soi (et de préférence contre les autres...) dans les méandres de la désinformation. Et pourquoi cette recherche est-elle aussi" kaleïdoscopique", si j'ose dire ? Serait-ce qu'il s'agit du seul sujet d'étude où ce n'est pas l'homme qui fixe les règles du jeu, les"informations disponibles" étant fournies par une autre intelligence ? Réfléchir étant un effort pénible et rebutant, certains n'ont-ils pas cherché à expliquer avant de comprendre ?
Il faut dire que malgré son ancienneté probable, la prise de conscience réelle du phénomène est récente, et il n'existe aucun outil méthodologique pour l'affronter. Notre civilisation a progressé grâce à la science, outil inventé par le cerveau humain pour essayer de comprendre les lois de la nature et l'Univers. Mais quelqu'un peut-il répondre avec certitude à la question : l'intellect humain est-il adapté à étudier une intelligence non humaine, à fortiori si celle-ci lui est supérieure ? Parce qu'il y a dans les phénomènes observés la manifestation d'une physique dont on est peut-être même pas capable d'imaginer le début de la première équation ! Et déjà suis-je en train de présupposer qu'elle puisse être mise en équations...
La science est certes l'outil dont on dispose, mais comment arriver à cerner un phénomène dont on a compris d'avance qu' une bonne part doit nécessairement nous rester inaccessible ?
« Rejeter l'H.E.T. parce que les E.T. en question ne se conformeraient pas à ce que nous attendons qu'ils soient est un pur non-sens. Ne disposant pas des outils conceptuels pour comprendre les ovnis, il nous manque les bases sans lesquelles le phénomène restera insaisissable. En gros, un dictionnaire est inutile si nous ne connaissons pas déjà le sens de nombreux mots... » Fabrice BONVIN.
Alors quelles armes l'intellect humain peut-il se targuer de posséder pour faire face au défi ? Le raisonnement et le bon sens commun ?
Quelle place pour l'Homme dans le principe de banalité ?
C'est qu'avec Aimé MICHEL, une réflexion sur l'Univers amène nécessairement à l'ufologie. (Je recommande chaudement la lecture ou relecture de son texte "le principe de banalité"-Mystérieuses soucoupes volantes--ouvrage collectif--Ed. Albatros. C'est un véritable morceau d'anthologie, de la réflexion à l'état pur, qui, sans rien nous apprendre de neuf on en sait bien plus 30 ans après mais chaque découverte scientifique ne fait que confirmer le principe de banalité nous démontre l'existence des ovnis.)
En résumé, nous avons aujourd'hui la certitude que des planètes gravitent autour des milliards de milliards d'étoiles, et que les lois physiques impliquent l'apparition de la vie et l'émergence de l'intelligence, et l'Univers pourrait même bien être une sorte de machine, dotée de réglages d'une précision inimaginable, dans le but même de créer la vie, et cela, vers toujours plus de complexité.
Nécessairement, un nombre indéfini de civilisations sont très en avance sur nous, puisque beaucoup plus anciennes. Et tous ceux qui se sont penchés sur la question admettent que se répandre dans la galaxie sinon l'Univers, nécessitera au plus quelques millions d'années. Il est même raisonnable de penser que cette hypothèse sous-estime l'accélération des progrès scientifiques, parce que si l'intelligence semble très lente à émerger, par la suite la progression n'est pas linéaire mais exponentielle.
Des ères géologiques ont en effet été nécessaires à son apparition, mais il n'a fallu que quelques centaines de milliers d'années pour passer de la guerre du feu à la physique, puis seulement quelques siècles jusqu'à nos premiers pas sur la lune. Quel manque de recul de croire la route des étoiles impossible ! Et donc, ce que nous sommes ayant déjà été largement dépassé ailleurs, des intelligences devraient forcément être là, quelque part, autour de nous. Qu'y-a-t-il donc d'étonnant à observer des ovnis ?
Ne pas accepter, cela revient à refuser les connaissances scientifiques acquises...
Étrangement donc, le vrai sujet d'étonnement serait l'absence constatée du phénomène ! Un nouveau débat scientifique devrait alors s'ouvrir parce qu'il faudrait imaginer un Univers avec des propriétés différentes ! Un univers qui devrait permettre de répondre à la question : mais pourquoi ne sont-ils pas déjà là ? L'homme redeviendrait alors un insondable mystère, un véritable miracle. Ce serait le retour du « paradoxe de FERMI ».
Et si cette hypothèse semble trop simple à certains, notez-bien qu'elle demeure difficilement réfutable, sauf à évacuer le mystère de leur absence. Si le phénomène n'est pas E.T où sont-ils donc, et comment répondre à cette embarrassante question sans remettre en cause nos acquis scientifiques? Certains argumentent en essayant de trouver une alternative à l'H.E.T., et cela est recevable quand ils tentent de répondre à l'irrationalité apparente du phénomène ( nombre de manifestations, ancienneté, similitudes avec folklore et légendes, ou phénomènes paranormaux et religieux...etc...). Mais c'est néanmoins manquer du recul nécessaire.
Sur quoi sommes-nous tous d'accord ? Que nous sommes les spectateurs de manifestations diverses et variées, non identifiables, si ce n'est qu'elles sont produites par une intelligence non humaine, et forcément supérieure ( qui peut croire qu'elle soit inférieure..!?). A partir de ce simple constat, la question à se poser n'est-elle pas: que peut bien dire une intelligence inférieure (nous donc...) d'une intelligence supérieure (eux) ?
« Il n'y a pas la moindre raison de croire que nous pourrions même concevoir les buts et les méthodes pour atteindre ces buts, mis en oeuvre par quelque présence E.T. que ce soit... » P. GROSS--Réponse à J.VALLEE.
Étrangeté... Absurdité...
Que peuvent bien dire l'abeille de l'apiculteur, la souris blanche du laborantin, le mouton de l'éleveur, ou l'éléphant du photographe qui le mitraille? Comment saurait-il faire la distinction entre le viseur du téléobjectif et la lunette du fusil du chasseur? Les études connues à ce jour montrent que les possibilités de communication entre espèces de niveau évolutif inégal ne peuvent exister que du supérieur vers l'inférieur. Et s'il est notoire qu'une manifestation de l'intelligence supérieure ne peut qu'apparaître absurde à l'inférieure, cela peut même aller jusqu'à l'imperceptibilité...
En effet, si on pose une énigme un peu supérieure à son niveau à un animal, il peut progresser et parfois la résoudre ; mais si elle le dépasse complètement, elle n'est même plus perçue et le comportement de l'animal devient erratique , voire agressif ! (Il pourrait être par ailleurs édifiant de comparer ce comportement à celui d'ex. ufologues devenus débunkers...)
D'autres études sont édifiantes : ainsi le visionnage de documentaires sur notre civilisation urbaine a permis de constater que les membres d'une peuplade primitive étaient capables de percevoir uniquement les images accessibles à leur entendement. Tout ce qui était au-delà de leur univers conceptuel était tout bonnement éradiqué ! Nos yeux ne semblent donc être que des outils permettant au cerveau de voir, et lui est capable de totalement occulter ce qui n'a aucun sens apparent pour lui...
Aimé MICHEL, encore lui, avait tout compris: « Nous ne les voyons pas, ou si peu, parce que seuls nos yeux les voient, et pas notre esprit qui en est incapable... ». Et ce qu'il nous démontre donc de façon magistrale, c'est que l'absurdité apparente du phénomène est au contraire parfaitement raisonnable. Ce qui serait inexplicable serait justement que les manifestations de cette intelligence nous paraissent logiques et conformes aux standards humains !
Ce qui est le plus déstabilisant quand on a admis cela, c'est que ce sont justement des caractéristiques faisant partie intégrante du phénomène, son absurdité et son irrationalité apparentes, qui le font rejeter par la majorité.
« On refuse d'étudier les faits parce qu'on ne les comprend pas, mais pour les comprendre, il faudrait d'abord les étudier... » A. MEESSEN--Physicien.
Et si l'étrangeté du phénomène était justement une des clés permettant de prendre conscience d'une présence non humaine ?
« ...fiers de leur savoir sur les grandes informations, ceux-là considèrent que si des E.T. visitaient la terre, ils le sauraient. Et ils ne savent pas. Par conséquent, quiconque dit que les visites E.T. sont réelles doit être fou... » Stanton FRIEDMAN--Physicien
« Tout scientifique qui n'a pas lu quelques livres et articles sérieux présentant les indications réelles du phénomène devrait avoir l'honnêteté intellectuelle de s'abstenir de faire des déclarations présentées comme scientifiques... » Dr Bernard HAISCH--Astronome
Cette quête de vérité, comparable à aucune autre, réclame une immense modestie, d'autant qu'elle semble brider l'intellect humain, au point de l'empêcher parfois de fonctionner normalement, voire de lui faire refuser l'évidence...
Le Dr J. Allen HYNEK lui-même, a d'ailleurs avoué dans une interview quel était son état d'esprit à ses débuts de consultant de l'U.S. AIR FORCE : « En voulant à toutes fins établir une cause naturelle au phénomène..j'allais chercher très loin des explications naturelles, parfois même quand ça ne tenait pas debout. Mais j'étais tellement préocupé d'y voir une cause naturelle que j'arrivais parfois à me convaincre qu'il ne pouvait y avoir d'autre explication... »
Dès-lors l'argument __pourquoi, s'ils étaient là, ne prendraient-ils pas contact ?__est vide de sens si c'est la civilisation inférieure qui doit analyser les indices pour prendre conscience de la présence des autres... Mais la prise de conscience de cette présence, qui devient évidente après-coup, demande une véritable révolution de notre univers conceptuel, plus dérangeante encore à accomplir que la révolution copernicienne.
« Les ovnis finissent le travail de COPERNIC, qui place l'Homme en dehors du centre de l'Univers... » Stanton FRIEDMAN.
Parce que pour la première fois dans l'histoire de l'Humanité, l'Homme n'est pas derrière le télescope ou au-dessus du microscope. Cela demande forcément de l'audace et du courage intellectuel de reconnaître que cette fois-ci, nous pourrions bien être le sujet de l'étude ! D'où le blocage dans la majorité des cerveaux... Honteux d'avoir oublié l'auteur de cette citation qui résume si bien l'ampleur de notre tâche : « Quand tu fais de l'ufologie, au début, tu penses étudier quelque chose. Au bout de quelques temps, tu découvres que QUELQUE CHOSE t'étudie... »
Réflexions sur l'H.E.T...
Même si l' H.E.T. semble aujourd'hui combattue de toutes parts, elle demeure pourtant la seule susceptible de répondre, j'insiste là-dessus, à L'ENSEMBLE de toutes les interrogations que suscite le phénomène. L' H.E.T. ne peut pas, après mûre réflexion, être simplement caricaturée au 1er degré, voire folklorisée par le qualificatif "tôles et boulons". Mesurons bien le poids des mots dans la conviction que s'était forgé Pierre GUERIN, compte tenu de ses compétences scientifiques, et après des décennies de recherche et d'enquêtes.
Selon lui donc, les ovnis existent physiquement en tant qu'objets matériels observables, tant optiquement que par radar, et sont non identifiables à quoi que ce soit de connu, naturel ou humain. Il est attesté que le phénomène est très ancien, et qu'il se montre avec ostentation sans jamais se laisser appréhender, et cela sous des formes calquées sur les connaissances et croyances de l'époque, en s'adaptant à notre culture et nos préocupations du moment.
En raison d'un "festival d'absurdités" dans ses comportements, il se prête au scepticisme et à la moquerie, ce qui lui permet à la fois de s'imposer dans notre inconscient et de s'autodétruire dans notre conscient, continuant ainsi de sévir sans la moindre panique. Les ovnis étant des "structures matérielles" introduites dans notre milieu terrestre, cela implique donc qu'ils soient conçus pour utiliser des propriétés de l'espace-temps-matière que nous ignorons et qui transcendent notre science...
Il nous fait également remarquer que si nous ignorons la signification de leur présence, une telle persistance dans la durée peut laisser raisonnablement croire que le phénomène exercerait une sorte de contrôle de l'Humanité... Si lui l'avait, semble-t-il, bien mesuré, beaucoup semblent avoir oublié l'énigme telle qu'elle nous est proposée: personne ne peut dire ce que cette intelligence est capable de nous faire avaler, ni comment, ni pourquoi, ni jusqu'où, elle peut être capable de nous manipuler...
« Il n'y a aucune manière de montrer que les choses sont ce que nous pensons qu'elles sont. Il y a donc toujours la possibilité que ce que nous observons soit un décors complet pour nous leurrer... » P. GROSS.
Et si beaucoup ont oublié, voire occulté, ce qu'avait su nous faire découvrir A. MICHEL, c'est peut-être parce qu'il avait su mettre le doigt où cela fait mal : d'une part, il est raisonnable, voire obligé qu'ils soient là ! D'autre part, il est tout aussi conforme à la raison que le simple mammifère dominant d'une banale planète ne comprenne pas grand chose à la manifestation d'une pensée supérieure... Forcément, cette situation est si déstabilisante que beaucoup préfèrent soit tout rejeter en bloc, soit l'écarter pour orienter leurs recherches vers d'autres hypothèses moins frustrantes pour l'égo humain.
« Les faits permettent tout à fait de soutenir l'H.E.T. si nous gardons à l'esprit que nous ne pouvons percevoir, décrire, comprendre et discuter, l'aspect, les caractéristiques, et le comportement des E.T. et de leurs engins allégués... » P. GROSS--Réponse à J.VALLEE.
Là il me semble que dans cette phrase tout est dit... Le mot de la fin, en hommage à Pierre GUERIN
Son hypothèse sur ce que pourrait bien être notre situation actuelle : « Il y a des millénaires, des civilisations de la galaxie, plus anciennes et donc incroyablement plus avancées, avaient découvert l'existence d'une vie organisée sur la 3ème planète du soleil. En multipliant les survols et atterrissages de leurs ovnis, les Aliens finirent par habituer les terriens à parler de leur existence, et paradoxalement, à l'oublier, puisqu'elle ne paraissait pas constituer un danger et n'entraînait aucun changement dans leurs habitudes de vie. Ainsi manipulés et anesthésiés, les terriens se comportaient à la façon des veaux qui regardent passer les trains sans s'inquiéter du sort qui leur est réservé. Lorsque les humains, toujours plongés comme par le passé dans leurs conflits militaires incessants, leurs poussées d'intégrisme religieux et leurs luttes économiques sauvages, commencèrent à découvrir obscurément la condition qui allait leur être réservée par "les visiteurs", il était trop tard pour qu'ils puissent réagir. Ils ne surent même pas comment les Aliens s'y étaient pris pour arriver à leurs fins. Mais à vrai dire, ils ne comprirent jamais quel était le BUT ULTIME qu'ils poursuivaient. Les hommes n'arrivaient déjà pas à se comprendre entre eux, comment auraient-ils pu accéder aux projets d'une pensée supérieure non humaine ? » Pierre GUERIN--Les mécanismes d'une désinformation--pages 293-300.
Le syndrome ovnien
Par le Dr. Jacques Costagliola
Auteur du livre "Epistémologie du phénomène ovnien" paru aux éditions l'Harmattan (ISBN2-7384-6051-8)
Les témoins d’événements inexplicables se taisent à 90 % par peur des conséquences prévisibles qui vont du rire à l’accusation de soûlographie ou au diagnostic d’hallucination psychotique. Ce qui leur pose problème quand ils sont amenés à consulter pour des troubles en rapport avec une rencontre rapprochée toxique (RRT) qui représente 1 % des observations. Le patient ne consulte pas ou tardivement et cache l’origine de ses maux ; s’il parle, il n’est pas cru par le médecin qui passe aux plaisanteries habituelles. Sous l’influence de conditionnements sociaux, politiques et religieux, nous refusons de voir les témoignages humains et les preuves physiques qui s’accumulent depuis 50 ans. Mais, preuves confinées par le terrorisme scientiste dans des revues squelettiques et des collections ésotériques, que les gens sérieux ne lisent pas.
On y décrit un syndrome transitoire contemporain de l’observation cessant avec elle, rarement complet : éblouissement par une lumière aveuglante, larmoiement, picotement oculaire, chaleur suffocante, odeur d’ozone, sentiment d’extase ou de terreur, sidération avec abolition des mouvements volontaires sans atteinte du tonus musculaire réflexe, le sujet conscient debout sans trouble de l’équilibre continue de voir et d’enregistrer la scène ; il ne s’agit pas de paralysies comme disent les enquêtes.
Dans un petit nombre de cas, on observe des troubles durables, voire des séquelles chroniques. Il s’agit essentiellement de troubles oculaires et de brûlures des téguments curieusement étendues parfois aux zones couvertes : hyperhémie, conjonctivite photonique, douleurs oculaires, baisse de l’acuité visuelle, rétinite ; œdèmes cutanés, brûlures à tous les degrés mais plus souvent du type coup de soleil sévère, pigmentations, purpura, dermite ; mais aussi nausées, vomissements, algies, hypersomnie, syndrome hémorragique ; on suppute une exposition à des rayonnements UV, IR ou microondes, voire ionisants. Dans certains cas l’énergie lumineuse mise en jeu a pu être calculée.
Le médecin doit connaître et affiner ce syndrome maladroitement décrit par les enquêteurs bénévoles, du fait de la désertion des scientifiques. Ce faisant il contribuera peut-être à ouvrir enfin l’ère scientifique du phénomène, qui semble cacher sa cuisine inquiétante derrière un écran d’absurdités propre à le décrédibiliser. La routine, le refus de remettre en question notre conception du monde, la peur de perdre notre hégémonie d’espèce et, plus prosaïquement, des quolibets et de la quarantaine, lui assurent la collaboration des témoins et des politiques, militaires, scientifiques, médiats, peu pressés d’avouer leur impuissance à gérer le phénomène autrement qu’en le niant.
L’homme : domestiqué ou bargeot ?
Article paru dans "Le Quotidien du médecin", lundi 30 novembre 1998 suivi d’une épistémologie critique de 250 rencontres rapprochées toxiques (RRT)
"Notre espèce, sous l’influence de conditionnements rigides, sociaux, politiques et religieux, refuse de voir l’accumulation de témoignages humains et de preuves physiques qui imposent l’idée que quelque chose de très singulier interagit avec notre monde et ce probablement depuis des siècles... Peut-être sommes-nous comme des bactéries dans une boite de Pétri. Nous commençons à réaliser qu’on nous étudie. Nous en avons une certaine vision par l’objectif du microscope, mais aucune conscience claire de l’intelligence aux commandes derrière l’oculaire." L. Moulton
La nef extraterrestre ou l’artéfact terrestre ?
Les hypothèses dominantes concernant le phénomène ovnien, qui frappe insidieusement l’humanité depuis 50 ans : la nef extraterrestre et l’artéfact terrestre, ne laissent le choix qu’entre une humanité sous surveillance et une humanité frappée de démence hystérique. Sommes-nous épiés ? Nous pêche-t-on ? Ou bien notre cerveau est-il malade et inapte à percevoir la réalité ? Et pas seulement les témoins, dits naïfs, visionnaires, hallucinés, ni les crédules, 50 % dit-on, qui les croient, mais aussi l’autre moitié qui nie l’existence des ovnis, en fait un phénomène imaginaire né dans des cerveaux dérangés et ne sait que rire de ce grand nombre frappé selon eux de quasi-démence. Il ne leur vient pas à l’idée d’étudier et de traiter cet état hallucinatoire généralisé à tous les peuples, à toutes les couches de la société, et qui n’épargne même pas le scientifique rationaliste, quand il devient témoin du phénomène ou l’étudie. Il ne leur vient pas à l’idée que ce cerveau faiblard est aussi le leur.
L’étude scientifique de ce problème s’avère capitale, que les observations soient réelles ou imaginaires, que les témoignages soient corrects ou déformés par la crédulité ou par le phénomène lui-même. S’il est réel, c’est la plus grande menace qui ait jamais pesé sur l’humanité (après celle de l’homme sur lui-même) ; s’il renaît sans relâche dans des milliers de cerveaux, si l’adhésion est obtenue sans raison de la moitié de l’humanité, c’est la preuve de la débilité mentale ou de la démence latente de l’espèce Homo sapiens. Si cette " rumeur " résiste au lynchage médiatique des témoins et au terrorisme intellectuel, qui tentent vainement de l’occulter depuis un demi-siècle sous un couvercle de ridicule, de désinformation et de secret, qui foudroient le malheureux témoin halluciné, mais qui ne parviennent à empêcher l’émergence, au plus, que de 75 % des observations, alors, alors, alors, qu’il soit physique ou psychosocial, ce phénomène doit être mis à plat.
Cinquante ans de déni scientifique, cela suffit. Des milliers d’observations, de la simple lumière aux performances inexplicables par la physique à la rencontre rapprochée la plus absurde ou la plus toxique avec des entités bizarres, sont perpétrés dans l’indifférence amusée de tous : autorités, scientifiques, opinion publique. Il n’y a pas que les cerveaux dérangés des témoins à étudier, car l’exploitation statistique des observations révèle une cohérence planétaire, donc la réalité d’un phénomène, à qui il arrive parfois de laisser des traces physiques de son passage.
L’information tourne en rond dans le milieu ovniologique, sans parvenir à émerger au grand jour. Les amateurs, et les scientifiques marginaux qui osent étudier le phénomène, sont tenus, pour s’exprimer, d’emprunter la voie de revues confidentielles, d’associations squelettiques et des collections ésotériques. Cela peut encore durer très longtemps.
Les témoignages et les preuves physiques
L’indifférence scientifique pourrait, à la rigueur se comprendre s’il n’y avait que des témoignages subjectifs de témoins naïfs. Mais elle n’est plus de mise quand il s’agit de :
- témoins nombreux et indépendants ou de spécialistes de l’observation (astronomes, cosmonautes, aviateurs, marins, militaires, contrôleurs aériens, gendarmes, scientifiques) ;
- témoignages renforcés par des enregistrements radar, photo, vidéo, photos-surprise d’ovnis qui n’avaient pas été vus lors de la prise ; par des marques au sol : ripage, tassement, cuvette, remblais circulaires, terre tassée, herbe écrasée, desséchée, brûlée, lésions métaboliques végétales irreproductibles (Bounias), racines brûlées, branches cassées, trous à géométrie complexe semblant en rapport avec un trépied de sustentation ; par des débris résiduels : fragments de métal, poudre, liquide, matière sublimable ; par une radioactivité locale rémanente ;
- témoins marqués dans leur corps et leur psychisme. Outre les symptômes contemporains de l’observation : éblouissement, sensation de chaleur, sidération élective des mouvements volontaires, terreur ou extase, il peut s’ensuivre des séquelles psychiques et ou physiques, voire une pathologie aiguë spécifique : larmoiement, conjonctivite, douleurs oculaires, baisse de l’acuité visuelle, cécité transitoire, brûlures du 1er et 2ème degré des parties découvertes et couvertes, dermite, nausées, vomissements, algies, céphalées, insomnie ou hypersomnie et, plus grave, maladie des rayons (purpura, anémie, granulopénie, leucémie, myélome multiple, septicémie) suivie parfois de mort. La pathologie psychosomatique et l’ovni placébo ne peuvent tout expliquer ;
L’attitude des hommes face au phénomène
Depuis son émergence à la conscience collective avec l'observation, que l’on a cru princeps, de Kenneth Arnold, de neuf disques volant en 1947 à vitesse supersonique en formation au-dessus des monts Rainier, le phénomène a été immédiatement diagnostiqué par les uns comme une intrusion de nefs extraterrestres, pilotées ou téléguidées, par les autres comme un artéfact, un épiphénomène né dans le cerveau humain de la faiblesse cognitive, de l’imaginaire des hommes, de leur crédulité et de leur goût de l'irrationnel. Le diagnostic d’artéfact est imposé officiellement après une seule étude controversée et qu’on n’a ni confirmée ni infirmée, chose inhabituelle en science. Inutile de s'en préoccuper sinon sous l'angle du mythe, de la croyance ou de la psychiatrie. Nef ou artéfact, on a sottement d’emblée sauté au diagnostic étiologique sans avoir préalablement pris soin d’établir un diagnostic positif du phénomène.
Parce que le phénomène est noyé dans une majorité de méprises avec des phénomènes naturels ou humains, et une minorité d’hallucinations, mystifications et canulars, parce que ses performances semblent impossibles, on nie le phénomène sur le seul postulat de la complétude de la science, postulat jamais invoqué ailleurs.
Pis, on néglige les observations faites par un expert témoin du phénomène (Tombaugh, astronome découvreur de Pluton, Greslé, chef de bord d’Air-France ou tel biologiste du CNRS). Pis, on cache que tout scientifique ayant étudié le phénomène - dans l’espoir de tordre le coup définitivement à ce tissu de niaiseries - change de camp. C’est le cas d’Hynek nommé pour donner une explication astronomique à chaque observation, démissionnant après 18 ans, faisant son autocritique et créant un centre privé d’étude des ovnis, le CUFOS. C’est celui du Pr Macdonald, épluchant les témoignages en vue d’y trouver des informations météorologiques, et qui découvre à la fois l’existence d’un phénomène indépendant, l’ascientificité des études et la volonté de désinformer.
Je comprends qu’on passe outre face à un témoignage aberrant, je comprends moins qu’on persiste à sa répétition, je comprends encore moins que des témoignages simultanés et indépendants ou des témoins experts de l’observation aérienne ne fassent toujours pas ouvrir le dossier. Je ne comprends plus lorsque le corps du délit s’étale encore chaud sous nos yeux, qu’il est étudié, photographié, mesuré, microscopé ; le caractère aberrant est toujours là mais on ne peut plus le nier, sinon par volonté froide de l’ignorer par peur ou connerie.
Depuis 50 ans le même scénario se répète inlassablement : qu’une observation spectaculaire ou à nombreux témoins réussisse à émerger médiatiquement, elle est citée une fois ou deux dans un contexte de grosse rigolade ou de fine suspicion de la santé mentale des témoins. Puis un silence opaque se fait, la désinformation au coup par coup, rejette l’observation dans le maquis des méprises, illusions ou impostures. Or, il s’agit d’un phénomène universel à cohérence interne jusque dans son absurdité. Les sceptiques sont allés jusqu’à fabriquer des faux ovnis dans le but de confondre ces témoins incultes et ces nigauds d’ovniologues, qui tentent de recueillir, comparer, informatiser les éléments communs, mettre en fiches le phénomène pour le jour où la science daignera étudier ce matériel. Le témoin terrorisé par les conséquences prévisibles de sa révélation tait, minimise, sélectionne l’information à la source, les ovniologues font de même dans l’espoir vain de rester crédibles : les enquêteurs avant Ruppelt jetaient au panier les observations d’atterrissages, la connaissance des enlèvements a mis dix ans à diffuser dans le milieu ovniologique lui-même, l’affaire de Roswell a mis 50 ans à émerger. Que nous cache-t-on encore aujourd’hui ? Tout est incroyable dans ce que raconte ces gens crédibles (Sanderson), alors un peu plus un peu moins...
Depuis 50 ans, gouvernements, scientifiques, politiques, l’université, la culture, le cinéma, tous les secteurs de la vie publique en somme, mais et surtout la presse, la télé, la radio, ont mis sur le phénomène un couvercle de dérision, de ridicule, de mépris condescendant des témoins et des enquêteurs. Si c'est un scientifique, il est mis en quarantaine, si c'est un policier ou un garde-barrière, il perd sa place et sa femme, les armées et les compagnies aériennes interdisent à leurs membres de parler de leurs observations. On estime que cette politique sabre à la source 90 % des observations. Celles qui émergent le font après la retraite du témoin ou anonymement, ce qui ne facilite pas leur étude. Leur nombre serait donc à multiplier par cent.
Depuis 50 ans et sans doute plus, le phénomène distille diaboliquement une conduite discrète et utilise les pauvres mécanismes de défense que le cerveau humain lui oppose : le rire et la négation. Il se montre peu, il parasite toute action susceptible de le simuler : rentrée atmosphérique, parhélie, projecteur laser de discothèque, etc. Parades ou tests ? Il opère sa cuisine discrète aux motivations inconnues et suspectes, sans que nous tentions quoique ce soit pour l’en empêcher, sachant que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas le voir. Nier la réalité d’une menace inacceptable, la minimiser ou en rire, sont les mécanismes de défense habituels du cerveau humain. Observez les rires et les plaisanteries qui fusent quand quelqu’un parle de la mort.
Cessons ce jeu infantile car, réel ou imaginaire, physique ou psychique, observation, vision ou artéfact, domestication ou déficience mentale, phénomène il y a de par sa répétition et sa cohérence planétaire (Poher) ; cessons d’exercer le lynchage des témoins et de ceux qui osent l’étudier. Cessons d’affirmer, cherchons à comprendre et avisons. Au lieu de faire mousser les méprises, attaquons-nous au noyau dur incompressible des 5 à 25 % de toutes les séries d’observations inexplicables par les enquêteurs, qu’on expédie par l’explication rassurante qu’elles le seront un jour.
Les ovniologiues se questionnent : pourquoi les intrusions sont-elles si nombreuses ? pourquoi ne se dévoilent-ils pas officiellement ? à la première Vallée répond qu’on n’a pas besoin de tant d’expéditions pour explorer une planète habitée et en tire la conclusion qu’ils sont sur place et ne sont que psychisme. Pour moi, ils n’en sont plus à l’exploration mais à l’exploitation et ils ont intérêt à maintenir un secret relatif que nous respectons si bien. Greslé pense qu’ils nous craignent un peu puisqu’ils nous ménagent. Les optimistes pensent qu’ils nous épargnent un cataclysme culturel par éthique d’ethnologue galactique. Mais ils ont peut-être besoin de nous quelque part, d’où le maintien de cette colonisation imperceptible. Et leur but est mieux atteint qu’en se dévoilant. De toute façon, si leur psychisme est supérieur au nôtre nous n’en connaîtrons jamais que ce que nous avons en commun, le reste sera du Platon pour un singe ou du Bach pour un chien. Ils peuvent nous leurrer comme nous leurrons nos animaux de boucherie qui nous aiment d’amour avant d’aller à l’abattoir. Il nous faudra serrer les coudes et évoluer. Nous sommes des nains individualistes face à des cerveaux surdimensionnés et peut-être connectés. Nous ne pourrons que subir leur volonté, ce qui fait dire à certains ovniologues qu’il vaut mieux que se maintienne cet état d’inconscience de l’humanité du péril qui l’entoure.
Les hypothèses
Il y a beaucoup de théories explicatives du phénomène comme toujours lorsque la science patauge.
1. La confusion avec un phénomène naturel, physique, artificiel, virtuel, animal.
2. La vision, l’illusion, l’hallucination, avec ou sans support physique, produit de l’imagination, de la crédulité, de la névrose, voire de l’hystérie.
3. Le canular et la mystification.
4. L’engin expérimental secret russe ou américain.
5. Un phénomène géophysique encore inconnu.
6. L’hypothèse extrahumaine de visiteurs issus d’ailleurs.
7. L’hypothèse psychique, humaine ou extrahumaine, sans support macrophysique.
L’établissement refuse a priori d’envisager les hypothèses (6) et (7) dites irrationnelles.
La première explication rationnelle a été celle (4) d'essais secrets d'engins terrestres sophistiqués mais, leur application piétinant depuis 50 ans, elle est abandonnée comme théorie mais reste utilisée ponctuellement comme explication de secours, par exemple l’avion furtif américain volant pendant un mois au ras des toits belges.
La seconde (5) est le phénomène physique inconnu. Il est douteux qu'il puisse couvrir tous les faits observés, en particulier ceux qui semblent relever d'une intelligence en action et de la participation d'entités exobiologiques. Cette hypothèse devrait exciter les chasseurs de Nobel ; leur abstention montre bien qu’ils n’y croient pas.
Autres explications rassurantes toujours disponibles :
- la méprise (1) par mésinterprétation d'un phénomène naturel ou artificiel, est l’explication fourre-tout et passe-partout: un phénomène cosmique (planète, étoile), atmosphérique (parhélie, étoile filante, plaque de glace planante, nuage de plasma) ; terrestre (feu follet, foudre en boule, inversion thermique) ; animal (oiseau, insectes, dauphin) ; optique (mirage, reflet dans le pare-brise) ; humain (satellite, avion, hélicoptère, missile, ballon sonde, rentrée atmosphérique, capsule de bouteille de bière emportée par le vent, mouche volante par hypertension, scotome ;
- l’illusion (2), l’imagination maladive avec ou sans support physique naturel, l’hallucination hystérique. C’est le seul domaine où l’on se permet le diagnostic d’hallucination collective, voire de psychose collective, (sans rapport avec l’enthousiasme collectif, la panique ou le sadisme des foules, phénomènes connus). Ce serait le diagnostic d’une pathologie sociale souterraine diffuse, hors de la contagion des foules, gravissime, propre à Homo sapiens et dont la simple évocation aurait dû entraîner, toutes affaires cessantes, les recherches les plus pointues pour y remédier d’urgence et chercher ses autres applications. En effet on remarquera que ce n’est pas seulement la pathologie mentale mais la physiologie mentale qui est mise en cause dans les accusations de crédulité, imagination, illusion, irrationalité. Les rares cas d’observations multiples simultanées (urbaines, fêtes, stade) n’ont entraîné aucune manifestation collective autre que l’étonnement et le silence nez en l’air (Mexico) ;
- enfin, (3) le canular et l'imposture, fabrication d’un faux événement ovnien par plaisir, jeu, lucre ou volonté de ridiculiser témoins et ovniologues.
Contrairement à (2) et (3) qui sont rarissimes, la méprise répond d’une grande partie des observations, celle des faux ovnis identifiables a postériori. Ils ne sont pas le phénomène mais le diagnostic différentiel du phénomène. A lieu de dire : Attention à ne pas confondre Vénus avec un ovni, on dit : il n’y a que des phénomènes naturels mal interprétés. C’est comme si pour apprendre aux étudiants à diagnostiquer une rougeole, on ne leur parlait que des autres éruptions à ne pas confondre avec une rougeole qu’ils ne verraient jamais ! Si on ne peut expliquer 100 % des observations, on ne gagne rien à en expliquer 75 au lieu de 70. La dissection des méprises est à l’usage exclusif des enquêteurs et les faux ovnis ne doivent pas occuper la scène pour cacher les vrais.
« Qui peut encore croire que nous soyons le centre de l'Univers et que l'être humain soit le sommet de la création ? Si les ovnis n'étaient que phénomènes naturels, la science s'empresserait de les étudier. Si les témoignages n'étaient qu'inventions de cerveaux dérangés, c'est la médecine qui s'en occuperait. Notre intelligence est lente à s'adapter à des perspectives inédites. Pourquoi faut-il toujours attendre que la société soit prête pour avancer? »
Doit-on, sous prétexte d’un manque de preuves matérielles, faire l’autruche en refusant de voir ce qui se découvre peu à peu ? Est-il légitime de demander la vérité et des mesures de précaution quant à l’éventualité d’une intervention extraterrestre dans notre vie? Doit-on prendre les choses avec sagesse ou avec crainte ? Est-ce du bon sens ?
Le principe de précaution
L’Humanité est-elle visitée par des entités extraterrestres ?
A priori, certains indices laissés depuis des décennies tendent à le préciser.
Les témoignages se multiplient, les observations émergent du monde entier.
Quelques personnes sceptiques à la lecture de certains rapports dans le domaine de l’ufologie ont l’impression que les OVNI ne se montrent qu’à une population sans culture scientifique. Difficile de savoir sur quelle étude officielle repose cette constatation. C’est aussi sans compter sur les témoignages d’astronautes, de techniciens du nucléaire et bien d’autres encore. Plus le niveau de responsabilité est haut, plus il est irresponsable de passer pour un fou. Les carrières professionnelles sont capricieuses, la recherche repose sur l’argent, la science est tenue par des budgets, qui eux-mêmes proviennent des gouvernements ou d’industriels de toutes sortes. Les conflits d’intérêts sont évidents, on recherche que ce qui est utile à ceux qui allongent les billets. Des lors, comment amener la science à se pencher sérieusement sur le phénomène OVNI et extraterrestre. Cela arrivera le jour où les dirigeants de ce monde décideront qu’il est dans leur intérêt de rendre officiel le phénomène et donc, de présenter un motif pour le subventionnement des recherches. Quel sera ce motif, la science reconnaîtra-t-elle une quelconque légitimité aux « doux rêveurs » que nous sommes ?
On a tous en mémoire le battage médiatique provoqué par le H5N1 (voir TOP SECRET N°24). On a pu assister aussi à la mise en place du « principe de précaution ». Ce principe propose, en situation d'incertitude, de considérer le risque encore hypothétique comme avéré et de prendre des mesures de protection à son égard. Cela a été valable aussi pour la Guerre en Irak en 2003 et probablement pour celle d’Iran très bientôt. Alors pourquoi n’en serait-il pas de même en ce qui concerne ces appareils inconnus qui évoluent au-dessus de nos villes et de nos installations nucléaires ? N’est-il pas légitime de prendre un peu plus en considération l’expérience vécue par des milliers de personnes à travers le monde ? De la simple observation à la RR3, on a l’impression que nos représentants politiques et la science s’en détournent volontairement. Le sujet est évité tellement il est tabou. Etrange tout de même.
On déploie une fortune pour se prémunir d’une pandémie mondiale au niveau viral, mais par contre cela ne nous dérange pas d’être observé de long en large par des intelligences inconnues, tout comme la méconnaissance de leurs intentions ? Cela revient au même de laisser un espion photographier nos installations militaires en disant : pas de preuve. La science n'est pas une référence, elle n'est qu'un complément de grande valeur.
La preuve
La preuve, le grand problème en ufologie. Au stade d’évolution où se trouvent nos sociétés actuellement, on s’aperçoit que tout doit être validé par la science. Rien ne peut exister si ce n’est pas prouvé. La science indique ne pas être contre la probabilité qu’existent ailleurs dans l’univers d’autres civilisations intelligentes, mais par contre, elle verrouille systématiquement la probabilité qu’ils soient déjà sur Terre. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas été prouvé scientifiquement qu’ils sont présents. Mais l’absence de preuve constitue-t-elle une preuve d’absence ?
On remarquera qu’une photographie, une vidéo, un témoignage, ne sont pas considérés par la science comme des preuves. Alors dans ce cas, il faut espérer que, si entités extraterrestres il y a, elles aient l’amabilité de bien vouloir déposer une de leurs soucoupes devant la porte du CNES. Ceci dit, est-ce qu’elle constituera véritablement une preuve pour la science ? De la même manière qu’on entend souvent dire que si OVNI il y avait, les astronomes seraient déjà tombé dessus. Mais on ne rappelle pas que leur objectif est réglé pour regarder au-delà de l’atmosphère, que la vision est restreinte par rapport à l’immensité du ciel. C’est comme essayer de suivre un insecte à 30 cm de soit avec une paire de puissantes jumelles. Et puis, en matière de preuve, pour utiliser le principe scientifique, même un témoignage d’astronome ne constituerait pas le moindre début de preuve. Facile !
Pour qu’il y ait reconnaissance officielle, il faut cette preuve, cette possibilité de reproduire, d’étudier sur du concret. Ce n’est pas avec un esprit uniquement scientifique que l’on peut espérer percer un mystère, tout n’arrive pas tout cuit pour observation et analyse. La science n'est pas une référence, elle n'est qu'un complément de grande valeur.
L’imaginaire populaire
Les sceptiques estiment également que les témoins ayant vu un OVNI sont victimes d’une méprise et si ce n’est pas le cas, qu’ils ont observé quelque chose de non découvert encore par la science. Mais surtout pas d’appareil volant d’une origine scientifique bien supérieure à celle de l’Homme... Et pour ce qui est des contacts avec des extraterrestres, cela ne peut que venir d’un trouble psychique, de méprise ou d’une volonté de croire. La comparaison qui revient sans cesse est que ce que voient les gens, au niveau OVNI ou Extraterrestre, n’est que la version moderne de légendes avec les esprits, les démons, les fées, le diable, etc… L’époque a changé, ce serait une nouvelle mode. Parle-t-on de « missing time » avec Fée Clochette ? Parle-t-on d’expériences médicales par des esprits ? Les « images écran », sorte de projection mentale de notre subconscient ou holographie, seraient utilisées par des entités inconnues afin d’entrer en contact avec un être humain sans l’affoler. Ainsi, on peut avoir devant soit une personne que l’on aime, un personnage sympathique pour les enfants, etc… et donc, pourquoi pas, des fées, des démons, des esprits. Les sceptiques ou la science observent un symptôme, font un diagnostique et l’identifie à un trouble reconnu. Ainsi, une manipulation de notre cerveau par un moyen quelconque (théoriquement possible) et par des extraterrestres présentera les mêmes symptômes qu’une paralysie du sommeil. Ils ne chercheront pas plus loin, n’écouteront pas avec objectivité le témoignage de la victime et cela fera une personne de plus incomprise, et une occasion de plus pour l’Humanité de regarder un peu autre chose que son nombril. Il peut y avoir un même symptôme pour différentes origines, dont celle extraterrestre. La science n'est pas une référence, elle n'est qu'un complément de grande valeur.
Avec tous cela, Saint-Thomas est d’une autre époque quand il disait : « Je ne crois que ce que je vois ». Car même voir ne peut amener, pour la science, à la croyance et donc à la certitude, on ne peut pas croire ce qui n’est pas prouvable. Comment prouver qu’on nous écrase le pied dans le noir ? De plus, voir peut être une manipulation extraterrestre. C’est pourtant dans le manque de preuves que naissent les hypothèses qui ont permis à la science de s’engager dans un axe de recherche. Ce sont les incertitudes qui ont poussé la science à analyser, émettre des hypothèses et confirmer ou réfuter de manière définitive levant ainsi les suspicions. Pourquoi ne pas le faire avec les OVNI et les extraterrestres ? C’est utile à l’Humanité de savoir ce à quoi elle doit s’attendre.
Mais le bon sens n’est-il que de ceux qui ont compris que nous n’étions peut-être pas seuls sur Terre ? Ou cette prise de conscience a déjà atteint les hautes sphères du pouvoir militaire ?
De quelle myopie intellectuelle l'humanité est-elle atteinte ?
Ce texte est une invitation à prendre du recul, amener le lecteur à réfléchir sur certaines évidences, parce que l'énigme perçue exige une grande modestie: la profondeur de son étrangeté et la diversité des manifestations sont telles qu'il serait naïf de prétendre les cerner dans leur globalité.
Phénomène multiforme, ostensible et pourtant élusif, qui peut prétendre définir ce qu'il englobe précisément s'il est intellectuellement honnête ? Qui peut savoir où commence et s'arrête l'énigme depuis les « machines volantes » et phénomènes lumineux divers, jusqu'aux abductions, les connaissances « impossibles » des Dogons et j'en passe...
Et pour amplifier la difficulté de pratiquer l'ufologie, celle-ci semble projeter certains dans une sorte d'abîme obsédant qui peut faire perdre toute réflexion et tout sens de la mesure, parce qu'il semble que quelque chose dans la nature même du phénomène empêche le cerveau humain de fonctionner avec ses capacités habituelles.
Alors sans doute est-il utopique d'essayer de raisonner des chercheurs tellement absorbés par l'argumentation de leur thèse personnelle qu'ils en viennent à occulter ce qui pourrait la contrarier, voire combattre ce qui risquerait de la contredire. Mais sont-ils conscients qu'ils en viennent donc à pratiquer le même terrorisme intellectuel qu'ils disent combattre chez les autres ?
Selon le pr. A. Meessen, « il existe un malentendu quant au sens qu'il convient de donner au mot recherche. Si pour certains il s'agit de recherche de la vérité, pour d'autres c'est seulement la recherche d'arguments pour défendre une idée préconçue... »
Comment éluder par exemple, l'étude de P. GUERIN (astrophysicien au C.N.R.S., et enquêteur pendant 1/2 siècle...) concernant les photos du lac Chauvet? (« ovni les mécanismes d'une désinformation » ou L.D.L.N.n°316.)
Son analyse y démontre scientifiquement l'authenticité d'une série de photos, prises au hasard par un ingénieur ignorant du phénomène, et non manipulables numériquement puisque datant de 07/1952. Attention ! J'en devine déjà certains balayer ce cas d'un revers de main : « bah, une photo de plus qui ne sera dans tous les cas jamais une preuve ! » Sauf que dans ce cas unique il s'agit de 4 photos, prises à la suite, ce qui permet d'imaginer un modèle mathématique du déplacement de l'objet (et j'invite ceux qui sont compétents en la matière à vérifier les quelques pages d'équations de P. Guerin...) Sa démonstration prouve alors la présence dans le ciel d'un objet matériel en forme de disque, de plusieurs mètres de diamètre, et autopropulsé, car toutes les mesures faites sur les différentes photos vont parfaitement s'insérer dans le modèle géométrique du déplacement de l'objet !
Et le modèle va même se révéler prédictif, et permettre de calculer les hauteurs successives du disque; son angle d'inclinaison, et la variation de son azimut. Ce qui est la base même de la preuve scientifique ! Est-il nécessaire de préciser que réaliser une telle série de photos truquées répondant à l'ensemble de ces critères, et de plus avec du matériel des années 50 est absolument impossible ! (pour ceux qui veulent approfondir ce cas, un dossier incontournable chez Alain Delmon : http://adelmon.free.fr. Une des enquêtes les plus complètes de l'ufologie, sans doute...)
Commentaire d'un collègue scientifique de l'auteur : puisque la preuve est faite d'un objet matériel inconnu dans le ciel, ce ne peut donc être qu'une arme secrète..humaine bien sûr !?... Comment peut-il n'y avoir aucune incohérence dans ce cerveau à observer dans le ciel de 1952 un engin qu'on est bien incapable de reproduire 50 ans plus tard !?
Aimé MICHEL l'avait préssenti il y a bien longtemps : « si aucun évènement étranger à la volonté des hommes ne vient tout bouleverser, je veux dire un cas tellement spectaculaire qu'il convaincrait tout le monde, la situation actuelle se perpétuera pendant très longtemps, peut-être des décennies... »
Une fois de plus, il avait raison avant les autres, tant le blocage semble conceptuel. Alors il n'est sans doute pas inutile de jeter un regard sur notre société et le fonctionnement de ses cerveaux.
Regards sur notre monde...
Dans une société qui se veut rationnelle, le pr. A. Meessen nous fait remarquer que les critères définissant la réalité doivent se référer aux faits observés, et cela même s'ils contredisent les idées supposées bien assurées ! Or, tout le monde peut faire la constatation que la communauté scientifique, les pouvoirs militaires et politiques, tous ceux qui doivent être les moteurs de la pensée, de la culture, de l'information, de l'éducation, tous agissent comme si rien ne se passait...
L'Humanité donne l'impression d'attendre pour ne pas avoir à changer les dogmes qu'elle a dans la tête ; la prise en compte du phénomène exigerait en effet une remise en question fondamentale qui lui fait peur... Elle se contente donc de fermer les yeux devant la réalité, ce qui est, précise t-il, « radicalement contraire à la dignité humaine. »
D'où ses questions : « le degré de maturité de l'Humanité est-il suffisant pour être capable de percevoir cette présence ? Ou bien se refuse t-elle tout simplement d'ouvrir les yeux malgré les démonstrations subtilement provocantes du phénomène ? » Si l'on prend un peu de recul, quelle est la situation sur notre « belle planète bleue » ?
Avez-vous seulement pris réellement conscience que l'Humanité est en ce moment « à la croisée des chemins » ? En effet si l'on regarde l'histoire de notre planète à l'échelle cosmique, nous sommes exactement au moment précis ou une humanité parvient à un cap essentiel, une sorte de passage obligé et décisif dans son évolution.
Ce moment correspond à celui ou les produits de l'intelligence d'une civilisation,technologie, industrie, armes... , peuvent, en l'absence de contrôle et de maîtrise, aboutir à son autodestruction : c'est un cap à passer qui ne se produit qu'une fois dans chaque histoire. C'est une simple constatation que tout le monde peut faire. Elle est pourtant grosse de conséquences : nous sommes tous conviés à une sorte d'examen de passage, mais sans oral de rattrapage !
La conclusion est lumineuse pour les générations futures: saura t-on gérer la puissance que nous avons acquise ou bien mènera t-elle tout simplement à l'extinction de notre espèce ? Et alors n'est-ce qu'une coincidence que nous prenions conscience, pour certains d'entre nous du moins, d'une présence "étrangère" juste à ce moment là ?
Essayons de nous imaginer un instant à la place d'observateurs « aliens ». L'espèce dominante s'est certes affublée d'un qualificatif bien prétentieux, celui de Homo Sapiens Sapiens, surtout eu égard à son étrange mode de société. Où un des moteurs principaux de la machine est la fabrication d'outils pour s'entretuer, et les conflits sont donc nécessaires pour écouler les stocks et faire tourner le moteur ?! Où les 3 personnes les plus riches du monde possèdent plus que le P.I.B. des 48 pays les plus pauvres, dans lesquels des millions de leurs congénères meurent de faim. Et que dire du gaspillage des matières premières, de la pollution de l'air, de l'eau, des sols, de la déforestation...
« Il est urgent de mettre au centre de nos préocupations l'avènement d'une politique permettant la durabilité des conditions de la vie sur la terre... » Hubert Reeves__Le Monde__05/2002. Et comment notre humanité en est-elle arrivée là ?
Du pouvoir de l'information...
C'est l'information qui est le moteur du pouvoir, et chacun peut mesurer l'étendue de la désinformation dans notre société, avec la complicité plus ou moins active (ou passive, c'est selon...) des journalistes et des scientifiques. (« il est de la responsabilité de chacun de vouloir rester endormi ou d'essayer de se réveiller... »)
Le système est d'ailleurs si bien rôdé que la masse ne semble même pas se rendre compte de la façon dont on a détourné sa démocratie. Essayez d'imaginer une information qui n'appartienne à aucun groupe, industriel, financier ou politique, une information qui soit diversifiée, qui analyse, décortique, explique, fasse réfléchir, qui aide en fait le citoyen à percevoir la complexité du monde et de ses problèmes.
Inconcevable parce que notre société est structurée dans le but d'exploiter les matières premières de la planète, ceci dans l'interêt des pouvoirs économiques et en aucun cas dans celui de l'Humanité. Et pour cela il faut maintenir la population dans l'ignorance et l'empêcher de se poser des questions. Et pour cela l'information doit être la plus pauvre possible qualitativement. Et pour cela il faut surtout savoir noyer l'essentiel dans le futile.
C'est donc le rôle des médias: diffuser des programmes "débiles", promouvoir des loisirs de masse, nous inonder d'informations insignifiantes, limiter la diffusion de connaissances pouvant faire évoluer notre mode de pensée. Voyez le gouffre qu'il s'est créé entre les connaissances basiques populaires et celles des élites: véritable révolution dans notre perception de la "réalité", relativité et physique quantique n'ont rien changé à notre façon de penser. Notre logique est restée "cartésienne" et notre perception physique "newtonienne"...
Imaginons un instant la prise de conscience de quelques vérités lourdes de conséquences : si l'expansion démographique n'est pas freinée, la survie ne sera pas possible. Et n'importe comment, 6 milliards d'hommes ne vivront jamais sur le mode de vie occidental, puisqu'il faudrait 5 fois les ressources de la planète. Le "modèle" devrait insister sur la qualité de la vie et pas la compétition forcenée. La technologie devrait être au service de l'homme plutôt que l'inverse. Il va bientôt falloir choisir entre "apprendre à vivre comme des frères ou mourir comme des imbéciles"...
Et pour couronner le tout, nous ne sommes que le primate dominant d'une banale planète, "surveillé" depuis dieu-sait combien de temps par de discrets observateurs qui veulent quoi, d'ailleurs ? Serions-nous en présence des grands frères protecteurs du jeune primate, de discrets professeurs, de vulgaires explorateurs cosmiques, d'observateurs indifférents , d'ethnologues curieux ou de quelque autre hypothèse que nous ne savons même pas imaginer ?
« Le défi pour l'Humanité est de comprendre que tandis que notre futur est dans l'espace, nous ne sommes pas seuls. J'espère vraiment que nous nous qualifierons pour l'admission à l'école maternelle cosmique... » Stanton FRIEDMAN_Physicien.
Ou comment rendre le problème inexistant...
Tous les sujets sensibles sont touchés par la désinformation, et le degré atteint en ufologie n'est que proportionnel à la gravité du problème, ses implications insoupçonnables, l'inquiétude qu'il suscite, et notre impuissance à y faire face. La machine médiatique doit donc nous maintenir dans un confort intellectuel douillet, en jouant son rôle d'anesthésiant du cerveau.
(Dans l'ère des technologies de la communication, l'arme absolue du pouvoir est la manipulation de l'esprit : "...propagande silencieuse visant à domestiquer les esprits, violer les cerveaux, et intoxiquer les coeurs...ou comment entrer par effraction dans une pensée pour y greffer des pensées qui ne sont pas siennes...")
Le rôle de la manipulation est donc de nous empêcher d'élargir notre horizon intellectuel au-delà de notre planète et de son ordre économique. On censure. Quand on ne peut censurer, on ridiculise. Quand on ne peut ridiculiser, on inonde le vrai de faux pour déstabiliser l'éventuel curieux. Le sujet ainsi décrédibilisé permet à la société de l'éluder. D'ailleurs le simple fait d'avoir été témoin décrédibilise comme si c'était révélateur d'une déficience mentale (et une grosse majorité de cas est perdue pour l'ufologie parce que les témoins n'osent pas raconter ce qu'ils ont vécu). Et s'intéresser à la question est dévalorisant, voire vous fait passer pour un gentil simplet. Désinformation et ignorance se renforçant mutuellement, les gens gobent d'autant mieux une désinformation qu'ils ne sont pas en mesure d'identifier, puisque ignorants du problème ! D'où une auto-alimentation de l'ignorance, et on n'en sort pas ! (cf-L.D.L.N.--Jöel MESNARD--"témoignages sous X")
Concernant le milieu scientifique maintenant, la question est essentielle, car dans notre société c'est la science et elle seule qui détient le pouvoir d'objectiver un phénomène. Elle seule est reconnue comme ayant ce droit. Vous pouvez d'ailleurs remarquer que l'accumulation de témoignages, même crédibles et concordants, ne peut aider à prouver, même l'évidence ! ( Alors que moins d' 1/1000 du dossier ovni enverrait n'importe quel accusé devant une cour de justice derrière les barreaux pour le restant de ses jours...)
La plupart des scientifiques sont bien trop absorbés par leurs recherches ou leur carrière pour prendre le temps de se documenter spontanément sur un phénomène qu'ils ignorent, et puis où se documentent-ils sinon dans des revues scientifiques ? Et on ne peut trouver d'articles ufologiques dans ces revues puisque si l'un d'entre eux osant écrire sur le sujet propose par naiveté ? audace ? défi ? inconscience ? un article, il y est systématiquement rejeté.
Le scientifique moyen ne peut donc pas être documenté sur un phénomène qui reste tout simplement inexistant pour lui. Pour que la science se lance dans l'aventure, il faudrait alors l'impulsion d'un projet officiel, avec les crédits que cela implique. La question devient alors politique, et en admettant que certains soient "plus concernés par les affaires du monde que par le monde des affaires" ceux-là ne prendront jamais d'initiative sur le sujet sans la caution des scientifiques. Ceux-là même pour qui, nous l'avons vu, le problème est inexistant, puisque pas informés! Et là encore, on n'en sort pas ! (cf-rapport- STURROCK)
Écoutons Aimé MICHEL, il y a bien longtemps déjà : « Aucune observation imaginable ne saurait aboutir à un retournement de l'opinion de la majorité des hommes de science, puisque celle-ci est fondée non sur les faits, mais sur une certaine définition de ce qui est possible et de ce qui ne l'est pas. Du coup, en éludant notre science, le phénomène peut continuer de se poursuivre sans jamais pénétrer le champ de perception de la culture dominante, aux yeux de laquelle il continue de ne pas exister... »
Qui recherche quoi ?
Reste donc à la recherche privée (de tout..?) à poursuivre ses efforts désordonnés chacun pour soi (et de préférence contre les autres...) dans les méandres de la désinformation. Et pourquoi cette recherche est-elle aussi" kaleïdoscopique", si j'ose dire ? Serait-ce qu'il s'agit du seul sujet d'étude où ce n'est pas l'homme qui fixe les règles du jeu, les"informations disponibles" étant fournies par une autre intelligence ? Réfléchir étant un effort pénible et rebutant, certains n'ont-ils pas cherché à expliquer avant de comprendre ?
Il faut dire que malgré son ancienneté probable, la prise de conscience réelle du phénomène est récente, et il n'existe aucun outil méthodologique pour l'affronter. Notre civilisation a progressé grâce à la science, outil inventé par le cerveau humain pour essayer de comprendre les lois de la nature et l'Univers. Mais quelqu'un peut-il répondre avec certitude à la question : l'intellect humain est-il adapté à étudier une intelligence non humaine, à fortiori si celle-ci lui est supérieure ? Parce qu'il y a dans les phénomènes observés la manifestation d'une physique dont on est peut-être même pas capable d'imaginer le début de la première équation ! Et déjà suis-je en train de présupposer qu'elle puisse être mise en équations...
La science est certes l'outil dont on dispose, mais comment arriver à cerner un phénomène dont on a compris d'avance qu' une bonne part doit nécessairement nous rester inaccessible ?
« Rejeter l'H.E.T. parce que les E.T. en question ne se conformeraient pas à ce que nous attendons qu'ils soient est un pur non-sens. Ne disposant pas des outils conceptuels pour comprendre les ovnis, il nous manque les bases sans lesquelles le phénomène restera insaisissable. En gros, un dictionnaire est inutile si nous ne connaissons pas déjà le sens de nombreux mots... » Fabrice BONVIN.
Alors quelles armes l'intellect humain peut-il se targuer de posséder pour faire face au défi ? Le raisonnement et le bon sens commun ?
Quelle place pour l'Homme dans le principe de banalité ?
C'est qu'avec Aimé MICHEL, une réflexion sur l'Univers amène nécessairement à l'ufologie. (Je recommande chaudement la lecture ou relecture de son texte "le principe de banalité"-Mystérieuses soucoupes volantes--ouvrage collectif--Ed. Albatros. C'est un véritable morceau d'anthologie, de la réflexion à l'état pur, qui, sans rien nous apprendre de neuf on en sait bien plus 30 ans après mais chaque découverte scientifique ne fait que confirmer le principe de banalité nous démontre l'existence des ovnis.)
En résumé, nous avons aujourd'hui la certitude que des planètes gravitent autour des milliards de milliards d'étoiles, et que les lois physiques impliquent l'apparition de la vie et l'émergence de l'intelligence, et l'Univers pourrait même bien être une sorte de machine, dotée de réglages d'une précision inimaginable, dans le but même de créer la vie, et cela, vers toujours plus de complexité.
Nécessairement, un nombre indéfini de civilisations sont très en avance sur nous, puisque beaucoup plus anciennes. Et tous ceux qui se sont penchés sur la question admettent que se répandre dans la galaxie sinon l'Univers, nécessitera au plus quelques millions d'années. Il est même raisonnable de penser que cette hypothèse sous-estime l'accélération des progrès scientifiques, parce que si l'intelligence semble très lente à émerger, par la suite la progression n'est pas linéaire mais exponentielle.
Des ères géologiques ont en effet été nécessaires à son apparition, mais il n'a fallu que quelques centaines de milliers d'années pour passer de la guerre du feu à la physique, puis seulement quelques siècles jusqu'à nos premiers pas sur la lune. Quel manque de recul de croire la route des étoiles impossible ! Et donc, ce que nous sommes ayant déjà été largement dépassé ailleurs, des intelligences devraient forcément être là, quelque part, autour de nous. Qu'y-a-t-il donc d'étonnant à observer des ovnis ?
Ne pas accepter, cela revient à refuser les connaissances scientifiques acquises...
Étrangement donc, le vrai sujet d'étonnement serait l'absence constatée du phénomène ! Un nouveau débat scientifique devrait alors s'ouvrir parce qu'il faudrait imaginer un Univers avec des propriétés différentes ! Un univers qui devrait permettre de répondre à la question : mais pourquoi ne sont-ils pas déjà là ? L'homme redeviendrait alors un insondable mystère, un véritable miracle. Ce serait le retour du « paradoxe de FERMI ».
Et si cette hypothèse semble trop simple à certains, notez-bien qu'elle demeure difficilement réfutable, sauf à évacuer le mystère de leur absence. Si le phénomène n'est pas E.T où sont-ils donc, et comment répondre à cette embarrassante question sans remettre en cause nos acquis scientifiques? Certains argumentent en essayant de trouver une alternative à l'H.E.T., et cela est recevable quand ils tentent de répondre à l'irrationalité apparente du phénomène ( nombre de manifestations, ancienneté, similitudes avec folklore et légendes, ou phénomènes paranormaux et religieux...etc...). Mais c'est néanmoins manquer du recul nécessaire.
Sur quoi sommes-nous tous d'accord ? Que nous sommes les spectateurs de manifestations diverses et variées, non identifiables, si ce n'est qu'elles sont produites par une intelligence non humaine, et forcément supérieure ( qui peut croire qu'elle soit inférieure..!?). A partir de ce simple constat, la question à se poser n'est-elle pas: que peut bien dire une intelligence inférieure (nous donc...) d'une intelligence supérieure (eux) ?
« Il n'y a pas la moindre raison de croire que nous pourrions même concevoir les buts et les méthodes pour atteindre ces buts, mis en oeuvre par quelque présence E.T. que ce soit... » P. GROSS--Réponse à J.VALLEE.
Étrangeté... Absurdité...
Que peuvent bien dire l'abeille de l'apiculteur, la souris blanche du laborantin, le mouton de l'éleveur, ou l'éléphant du photographe qui le mitraille? Comment saurait-il faire la distinction entre le viseur du téléobjectif et la lunette du fusil du chasseur? Les études connues à ce jour montrent que les possibilités de communication entre espèces de niveau évolutif inégal ne peuvent exister que du supérieur vers l'inférieur. Et s'il est notoire qu'une manifestation de l'intelligence supérieure ne peut qu'apparaître absurde à l'inférieure, cela peut même aller jusqu'à l'imperceptibilité...
En effet, si on pose une énigme un peu supérieure à son niveau à un animal, il peut progresser et parfois la résoudre ; mais si elle le dépasse complètement, elle n'est même plus perçue et le comportement de l'animal devient erratique , voire agressif ! (Il pourrait être par ailleurs édifiant de comparer ce comportement à celui d'ex. ufologues devenus débunkers...)
D'autres études sont édifiantes : ainsi le visionnage de documentaires sur notre civilisation urbaine a permis de constater que les membres d'une peuplade primitive étaient capables de percevoir uniquement les images accessibles à leur entendement. Tout ce qui était au-delà de leur univers conceptuel était tout bonnement éradiqué ! Nos yeux ne semblent donc être que des outils permettant au cerveau de voir, et lui est capable de totalement occulter ce qui n'a aucun sens apparent pour lui...
Aimé MICHEL, encore lui, avait tout compris: « Nous ne les voyons pas, ou si peu, parce que seuls nos yeux les voient, et pas notre esprit qui en est incapable... ». Et ce qu'il nous démontre donc de façon magistrale, c'est que l'absurdité apparente du phénomène est au contraire parfaitement raisonnable. Ce qui serait inexplicable serait justement que les manifestations de cette intelligence nous paraissent logiques et conformes aux standards humains !
Ce qui est le plus déstabilisant quand on a admis cela, c'est que ce sont justement des caractéristiques faisant partie intégrante du phénomène, son absurdité et son irrationalité apparentes, qui le font rejeter par la majorité.
« On refuse d'étudier les faits parce qu'on ne les comprend pas, mais pour les comprendre, il faudrait d'abord les étudier... » A. MEESSEN--Physicien.
Et si l'étrangeté du phénomène était justement une des clés permettant de prendre conscience d'une présence non humaine ?
« ...fiers de leur savoir sur les grandes informations, ceux-là considèrent que si des E.T. visitaient la terre, ils le sauraient. Et ils ne savent pas. Par conséquent, quiconque dit que les visites E.T. sont réelles doit être fou... » Stanton FRIEDMAN--Physicien
« Tout scientifique qui n'a pas lu quelques livres et articles sérieux présentant les indications réelles du phénomène devrait avoir l'honnêteté intellectuelle de s'abstenir de faire des déclarations présentées comme scientifiques... » Dr Bernard HAISCH--Astronome
Cette quête de vérité, comparable à aucune autre, réclame une immense modestie, d'autant qu'elle semble brider l'intellect humain, au point de l'empêcher parfois de fonctionner normalement, voire de lui faire refuser l'évidence...
Le Dr J. Allen HYNEK lui-même, a d'ailleurs avoué dans une interview quel était son état d'esprit à ses débuts de consultant de l'U.S. AIR FORCE : « En voulant à toutes fins établir une cause naturelle au phénomène..j'allais chercher très loin des explications naturelles, parfois même quand ça ne tenait pas debout. Mais j'étais tellement préocupé d'y voir une cause naturelle que j'arrivais parfois à me convaincre qu'il ne pouvait y avoir d'autre explication... »
Dès-lors l'argument __pourquoi, s'ils étaient là, ne prendraient-ils pas contact ?__est vide de sens si c'est la civilisation inférieure qui doit analyser les indices pour prendre conscience de la présence des autres... Mais la prise de conscience de cette présence, qui devient évidente après-coup, demande une véritable révolution de notre univers conceptuel, plus dérangeante encore à accomplir que la révolution copernicienne.
« Les ovnis finissent le travail de COPERNIC, qui place l'Homme en dehors du centre de l'Univers... » Stanton FRIEDMAN.
Parce que pour la première fois dans l'histoire de l'Humanité, l'Homme n'est pas derrière le télescope ou au-dessus du microscope. Cela demande forcément de l'audace et du courage intellectuel de reconnaître que cette fois-ci, nous pourrions bien être le sujet de l'étude ! D'où le blocage dans la majorité des cerveaux... Honteux d'avoir oublié l'auteur de cette citation qui résume si bien l'ampleur de notre tâche : « Quand tu fais de l'ufologie, au début, tu penses étudier quelque chose. Au bout de quelques temps, tu découvres que QUELQUE CHOSE t'étudie... »
Réflexions sur l'H.E.T...
Même si l' H.E.T. semble aujourd'hui combattue de toutes parts, elle demeure pourtant la seule susceptible de répondre, j'insiste là-dessus, à L'ENSEMBLE de toutes les interrogations que suscite le phénomène. L' H.E.T. ne peut pas, après mûre réflexion, être simplement caricaturée au 1er degré, voire folklorisée par le qualificatif "tôles et boulons". Mesurons bien le poids des mots dans la conviction que s'était forgé Pierre GUERIN, compte tenu de ses compétences scientifiques, et après des décennies de recherche et d'enquêtes.
Selon lui donc, les ovnis existent physiquement en tant qu'objets matériels observables, tant optiquement que par radar, et sont non identifiables à quoi que ce soit de connu, naturel ou humain. Il est attesté que le phénomène est très ancien, et qu'il se montre avec ostentation sans jamais se laisser appréhender, et cela sous des formes calquées sur les connaissances et croyances de l'époque, en s'adaptant à notre culture et nos préocupations du moment.
En raison d'un "festival d'absurdités" dans ses comportements, il se prête au scepticisme et à la moquerie, ce qui lui permet à la fois de s'imposer dans notre inconscient et de s'autodétruire dans notre conscient, continuant ainsi de sévir sans la moindre panique. Les ovnis étant des "structures matérielles" introduites dans notre milieu terrestre, cela implique donc qu'ils soient conçus pour utiliser des propriétés de l'espace-temps-matière que nous ignorons et qui transcendent notre science...
Il nous fait également remarquer que si nous ignorons la signification de leur présence, une telle persistance dans la durée peut laisser raisonnablement croire que le phénomène exercerait une sorte de contrôle de l'Humanité... Si lui l'avait, semble-t-il, bien mesuré, beaucoup semblent avoir oublié l'énigme telle qu'elle nous est proposée: personne ne peut dire ce que cette intelligence est capable de nous faire avaler, ni comment, ni pourquoi, ni jusqu'où, elle peut être capable de nous manipuler...
« Il n'y a aucune manière de montrer que les choses sont ce que nous pensons qu'elles sont. Il y a donc toujours la possibilité que ce que nous observons soit un décors complet pour nous leurrer... » P. GROSS.
Et si beaucoup ont oublié, voire occulté, ce qu'avait su nous faire découvrir A. MICHEL, c'est peut-être parce qu'il avait su mettre le doigt où cela fait mal : d'une part, il est raisonnable, voire obligé qu'ils soient là ! D'autre part, il est tout aussi conforme à la raison que le simple mammifère dominant d'une banale planète ne comprenne pas grand chose à la manifestation d'une pensée supérieure... Forcément, cette situation est si déstabilisante que beaucoup préfèrent soit tout rejeter en bloc, soit l'écarter pour orienter leurs recherches vers d'autres hypothèses moins frustrantes pour l'égo humain.
« Les faits permettent tout à fait de soutenir l'H.E.T. si nous gardons à l'esprit que nous ne pouvons percevoir, décrire, comprendre et discuter, l'aspect, les caractéristiques, et le comportement des E.T. et de leurs engins allégués... » P. GROSS--Réponse à J.VALLEE.
Là il me semble que dans cette phrase tout est dit... Le mot de la fin, en hommage à Pierre GUERIN
Son hypothèse sur ce que pourrait bien être notre situation actuelle : « Il y a des millénaires, des civilisations de la galaxie, plus anciennes et donc incroyablement plus avancées, avaient découvert l'existence d'une vie organisée sur la 3ème planète du soleil. En multipliant les survols et atterrissages de leurs ovnis, les Aliens finirent par habituer les terriens à parler de leur existence, et paradoxalement, à l'oublier, puisqu'elle ne paraissait pas constituer un danger et n'entraînait aucun changement dans leurs habitudes de vie. Ainsi manipulés et anesthésiés, les terriens se comportaient à la façon des veaux qui regardent passer les trains sans s'inquiéter du sort qui leur est réservé. Lorsque les humains, toujours plongés comme par le passé dans leurs conflits militaires incessants, leurs poussées d'intégrisme religieux et leurs luttes économiques sauvages, commencèrent à découvrir obscurément la condition qui allait leur être réservée par "les visiteurs", il était trop tard pour qu'ils puissent réagir. Ils ne surent même pas comment les Aliens s'y étaient pris pour arriver à leurs fins. Mais à vrai dire, ils ne comprirent jamais quel était le BUT ULTIME qu'ils poursuivaient. Les hommes n'arrivaient déjà pas à se comprendre entre eux, comment auraient-ils pu accéder aux projets d'une pensée supérieure non humaine ? » Pierre GUERIN--Les mécanismes d'une désinformation--pages 293-300.
Le syndrome ovnien
Par le Dr. Jacques Costagliola
Auteur du livre "Epistémologie du phénomène ovnien" paru aux éditions l'Harmattan (ISBN2-7384-6051-8)
Les témoins d’événements inexplicables se taisent à 90 % par peur des conséquences prévisibles qui vont du rire à l’accusation de soûlographie ou au diagnostic d’hallucination psychotique. Ce qui leur pose problème quand ils sont amenés à consulter pour des troubles en rapport avec une rencontre rapprochée toxique (RRT) qui représente 1 % des observations. Le patient ne consulte pas ou tardivement et cache l’origine de ses maux ; s’il parle, il n’est pas cru par le médecin qui passe aux plaisanteries habituelles. Sous l’influence de conditionnements sociaux, politiques et religieux, nous refusons de voir les témoignages humains et les preuves physiques qui s’accumulent depuis 50 ans. Mais, preuves confinées par le terrorisme scientiste dans des revues squelettiques et des collections ésotériques, que les gens sérieux ne lisent pas.
On y décrit un syndrome transitoire contemporain de l’observation cessant avec elle, rarement complet : éblouissement par une lumière aveuglante, larmoiement, picotement oculaire, chaleur suffocante, odeur d’ozone, sentiment d’extase ou de terreur, sidération avec abolition des mouvements volontaires sans atteinte du tonus musculaire réflexe, le sujet conscient debout sans trouble de l’équilibre continue de voir et d’enregistrer la scène ; il ne s’agit pas de paralysies comme disent les enquêtes.
Dans un petit nombre de cas, on observe des troubles durables, voire des séquelles chroniques. Il s’agit essentiellement de troubles oculaires et de brûlures des téguments curieusement étendues parfois aux zones couvertes : hyperhémie, conjonctivite photonique, douleurs oculaires, baisse de l’acuité visuelle, rétinite ; œdèmes cutanés, brûlures à tous les degrés mais plus souvent du type coup de soleil sévère, pigmentations, purpura, dermite ; mais aussi nausées, vomissements, algies, hypersomnie, syndrome hémorragique ; on suppute une exposition à des rayonnements UV, IR ou microondes, voire ionisants. Dans certains cas l’énergie lumineuse mise en jeu a pu être calculée.
Le médecin doit connaître et affiner ce syndrome maladroitement décrit par les enquêteurs bénévoles, du fait de la désertion des scientifiques. Ce faisant il contribuera peut-être à ouvrir enfin l’ère scientifique du phénomène, qui semble cacher sa cuisine inquiétante derrière un écran d’absurdités propre à le décrédibiliser. La routine, le refus de remettre en question notre conception du monde, la peur de perdre notre hégémonie d’espèce et, plus prosaïquement, des quolibets et de la quarantaine, lui assurent la collaboration des témoins et des politiques, militaires, scientifiques, médiats, peu pressés d’avouer leur impuissance à gérer le phénomène autrement qu’en le niant.
L’homme : domestiqué ou bargeot ?
Article paru dans "Le Quotidien du médecin", lundi 30 novembre 1998 suivi d’une épistémologie critique de 250 rencontres rapprochées toxiques (RRT)
"Notre espèce, sous l’influence de conditionnements rigides, sociaux, politiques et religieux, refuse de voir l’accumulation de témoignages humains et de preuves physiques qui imposent l’idée que quelque chose de très singulier interagit avec notre monde et ce probablement depuis des siècles... Peut-être sommes-nous comme des bactéries dans une boite de Pétri. Nous commençons à réaliser qu’on nous étudie. Nous en avons une certaine vision par l’objectif du microscope, mais aucune conscience claire de l’intelligence aux commandes derrière l’oculaire." L. Moulton
La nef extraterrestre ou l’artéfact terrestre ?
Les hypothèses dominantes concernant le phénomène ovnien, qui frappe insidieusement l’humanité depuis 50 ans : la nef extraterrestre et l’artéfact terrestre, ne laissent le choix qu’entre une humanité sous surveillance et une humanité frappée de démence hystérique. Sommes-nous épiés ? Nous pêche-t-on ? Ou bien notre cerveau est-il malade et inapte à percevoir la réalité ? Et pas seulement les témoins, dits naïfs, visionnaires, hallucinés, ni les crédules, 50 % dit-on, qui les croient, mais aussi l’autre moitié qui nie l’existence des ovnis, en fait un phénomène imaginaire né dans des cerveaux dérangés et ne sait que rire de ce grand nombre frappé selon eux de quasi-démence. Il ne leur vient pas à l’idée d’étudier et de traiter cet état hallucinatoire généralisé à tous les peuples, à toutes les couches de la société, et qui n’épargne même pas le scientifique rationaliste, quand il devient témoin du phénomène ou l’étudie. Il ne leur vient pas à l’idée que ce cerveau faiblard est aussi le leur.
L’étude scientifique de ce problème s’avère capitale, que les observations soient réelles ou imaginaires, que les témoignages soient corrects ou déformés par la crédulité ou par le phénomène lui-même. S’il est réel, c’est la plus grande menace qui ait jamais pesé sur l’humanité (après celle de l’homme sur lui-même) ; s’il renaît sans relâche dans des milliers de cerveaux, si l’adhésion est obtenue sans raison de la moitié de l’humanité, c’est la preuve de la débilité mentale ou de la démence latente de l’espèce Homo sapiens. Si cette " rumeur " résiste au lynchage médiatique des témoins et au terrorisme intellectuel, qui tentent vainement de l’occulter depuis un demi-siècle sous un couvercle de ridicule, de désinformation et de secret, qui foudroient le malheureux témoin halluciné, mais qui ne parviennent à empêcher l’émergence, au plus, que de 75 % des observations, alors, alors, alors, qu’il soit physique ou psychosocial, ce phénomène doit être mis à plat.
Cinquante ans de déni scientifique, cela suffit. Des milliers d’observations, de la simple lumière aux performances inexplicables par la physique à la rencontre rapprochée la plus absurde ou la plus toxique avec des entités bizarres, sont perpétrés dans l’indifférence amusée de tous : autorités, scientifiques, opinion publique. Il n’y a pas que les cerveaux dérangés des témoins à étudier, car l’exploitation statistique des observations révèle une cohérence planétaire, donc la réalité d’un phénomène, à qui il arrive parfois de laisser des traces physiques de son passage.
L’information tourne en rond dans le milieu ovniologique, sans parvenir à émerger au grand jour. Les amateurs, et les scientifiques marginaux qui osent étudier le phénomène, sont tenus, pour s’exprimer, d’emprunter la voie de revues confidentielles, d’associations squelettiques et des collections ésotériques. Cela peut encore durer très longtemps.
Les témoignages et les preuves physiques
L’indifférence scientifique pourrait, à la rigueur se comprendre s’il n’y avait que des témoignages subjectifs de témoins naïfs. Mais elle n’est plus de mise quand il s’agit de :
- témoins nombreux et indépendants ou de spécialistes de l’observation (astronomes, cosmonautes, aviateurs, marins, militaires, contrôleurs aériens, gendarmes, scientifiques) ;
- témoignages renforcés par des enregistrements radar, photo, vidéo, photos-surprise d’ovnis qui n’avaient pas été vus lors de la prise ; par des marques au sol : ripage, tassement, cuvette, remblais circulaires, terre tassée, herbe écrasée, desséchée, brûlée, lésions métaboliques végétales irreproductibles (Bounias), racines brûlées, branches cassées, trous à géométrie complexe semblant en rapport avec un trépied de sustentation ; par des débris résiduels : fragments de métal, poudre, liquide, matière sublimable ; par une radioactivité locale rémanente ;
- témoins marqués dans leur corps et leur psychisme. Outre les symptômes contemporains de l’observation : éblouissement, sensation de chaleur, sidération élective des mouvements volontaires, terreur ou extase, il peut s’ensuivre des séquelles psychiques et ou physiques, voire une pathologie aiguë spécifique : larmoiement, conjonctivite, douleurs oculaires, baisse de l’acuité visuelle, cécité transitoire, brûlures du 1er et 2ème degré des parties découvertes et couvertes, dermite, nausées, vomissements, algies, céphalées, insomnie ou hypersomnie et, plus grave, maladie des rayons (purpura, anémie, granulopénie, leucémie, myélome multiple, septicémie) suivie parfois de mort. La pathologie psychosomatique et l’ovni placébo ne peuvent tout expliquer ;
L’attitude des hommes face au phénomène
Depuis son émergence à la conscience collective avec l'observation, que l’on a cru princeps, de Kenneth Arnold, de neuf disques volant en 1947 à vitesse supersonique en formation au-dessus des monts Rainier, le phénomène a été immédiatement diagnostiqué par les uns comme une intrusion de nefs extraterrestres, pilotées ou téléguidées, par les autres comme un artéfact, un épiphénomène né dans le cerveau humain de la faiblesse cognitive, de l’imaginaire des hommes, de leur crédulité et de leur goût de l'irrationnel. Le diagnostic d’artéfact est imposé officiellement après une seule étude controversée et qu’on n’a ni confirmée ni infirmée, chose inhabituelle en science. Inutile de s'en préoccuper sinon sous l'angle du mythe, de la croyance ou de la psychiatrie. Nef ou artéfact, on a sottement d’emblée sauté au diagnostic étiologique sans avoir préalablement pris soin d’établir un diagnostic positif du phénomène.
Parce que le phénomène est noyé dans une majorité de méprises avec des phénomènes naturels ou humains, et une minorité d’hallucinations, mystifications et canulars, parce que ses performances semblent impossibles, on nie le phénomène sur le seul postulat de la complétude de la science, postulat jamais invoqué ailleurs.
Pis, on néglige les observations faites par un expert témoin du phénomène (Tombaugh, astronome découvreur de Pluton, Greslé, chef de bord d’Air-France ou tel biologiste du CNRS). Pis, on cache que tout scientifique ayant étudié le phénomène - dans l’espoir de tordre le coup définitivement à ce tissu de niaiseries - change de camp. C’est le cas d’Hynek nommé pour donner une explication astronomique à chaque observation, démissionnant après 18 ans, faisant son autocritique et créant un centre privé d’étude des ovnis, le CUFOS. C’est celui du Pr Macdonald, épluchant les témoignages en vue d’y trouver des informations météorologiques, et qui découvre à la fois l’existence d’un phénomène indépendant, l’ascientificité des études et la volonté de désinformer.
Je comprends qu’on passe outre face à un témoignage aberrant, je comprends moins qu’on persiste à sa répétition, je comprends encore moins que des témoignages simultanés et indépendants ou des témoins experts de l’observation aérienne ne fassent toujours pas ouvrir le dossier. Je ne comprends plus lorsque le corps du délit s’étale encore chaud sous nos yeux, qu’il est étudié, photographié, mesuré, microscopé ; le caractère aberrant est toujours là mais on ne peut plus le nier, sinon par volonté froide de l’ignorer par peur ou connerie.
Depuis 50 ans le même scénario se répète inlassablement : qu’une observation spectaculaire ou à nombreux témoins réussisse à émerger médiatiquement, elle est citée une fois ou deux dans un contexte de grosse rigolade ou de fine suspicion de la santé mentale des témoins. Puis un silence opaque se fait, la désinformation au coup par coup, rejette l’observation dans le maquis des méprises, illusions ou impostures. Or, il s’agit d’un phénomène universel à cohérence interne jusque dans son absurdité. Les sceptiques sont allés jusqu’à fabriquer des faux ovnis dans le but de confondre ces témoins incultes et ces nigauds d’ovniologues, qui tentent de recueillir, comparer, informatiser les éléments communs, mettre en fiches le phénomène pour le jour où la science daignera étudier ce matériel. Le témoin terrorisé par les conséquences prévisibles de sa révélation tait, minimise, sélectionne l’information à la source, les ovniologues font de même dans l’espoir vain de rester crédibles : les enquêteurs avant Ruppelt jetaient au panier les observations d’atterrissages, la connaissance des enlèvements a mis dix ans à diffuser dans le milieu ovniologique lui-même, l’affaire de Roswell a mis 50 ans à émerger. Que nous cache-t-on encore aujourd’hui ? Tout est incroyable dans ce que raconte ces gens crédibles (Sanderson), alors un peu plus un peu moins...
Depuis 50 ans, gouvernements, scientifiques, politiques, l’université, la culture, le cinéma, tous les secteurs de la vie publique en somme, mais et surtout la presse, la télé, la radio, ont mis sur le phénomène un couvercle de dérision, de ridicule, de mépris condescendant des témoins et des enquêteurs. Si c'est un scientifique, il est mis en quarantaine, si c'est un policier ou un garde-barrière, il perd sa place et sa femme, les armées et les compagnies aériennes interdisent à leurs membres de parler de leurs observations. On estime que cette politique sabre à la source 90 % des observations. Celles qui émergent le font après la retraite du témoin ou anonymement, ce qui ne facilite pas leur étude. Leur nombre serait donc à multiplier par cent.
Depuis 50 ans et sans doute plus, le phénomène distille diaboliquement une conduite discrète et utilise les pauvres mécanismes de défense que le cerveau humain lui oppose : le rire et la négation. Il se montre peu, il parasite toute action susceptible de le simuler : rentrée atmosphérique, parhélie, projecteur laser de discothèque, etc. Parades ou tests ? Il opère sa cuisine discrète aux motivations inconnues et suspectes, sans que nous tentions quoique ce soit pour l’en empêcher, sachant que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas le voir. Nier la réalité d’une menace inacceptable, la minimiser ou en rire, sont les mécanismes de défense habituels du cerveau humain. Observez les rires et les plaisanteries qui fusent quand quelqu’un parle de la mort.
Cessons ce jeu infantile car, réel ou imaginaire, physique ou psychique, observation, vision ou artéfact, domestication ou déficience mentale, phénomène il y a de par sa répétition et sa cohérence planétaire (Poher) ; cessons d’exercer le lynchage des témoins et de ceux qui osent l’étudier. Cessons d’affirmer, cherchons à comprendre et avisons. Au lieu de faire mousser les méprises, attaquons-nous au noyau dur incompressible des 5 à 25 % de toutes les séries d’observations inexplicables par les enquêteurs, qu’on expédie par l’explication rassurante qu’elles le seront un jour.
Les ovniologiues se questionnent : pourquoi les intrusions sont-elles si nombreuses ? pourquoi ne se dévoilent-ils pas officiellement ? à la première Vallée répond qu’on n’a pas besoin de tant d’expéditions pour explorer une planète habitée et en tire la conclusion qu’ils sont sur place et ne sont que psychisme. Pour moi, ils n’en sont plus à l’exploration mais à l’exploitation et ils ont intérêt à maintenir un secret relatif que nous respectons si bien. Greslé pense qu’ils nous craignent un peu puisqu’ils nous ménagent. Les optimistes pensent qu’ils nous épargnent un cataclysme culturel par éthique d’ethnologue galactique. Mais ils ont peut-être besoin de nous quelque part, d’où le maintien de cette colonisation imperceptible. Et leur but est mieux atteint qu’en se dévoilant. De toute façon, si leur psychisme est supérieur au nôtre nous n’en connaîtrons jamais que ce que nous avons en commun, le reste sera du Platon pour un singe ou du Bach pour un chien. Ils peuvent nous leurrer comme nous leurrons nos animaux de boucherie qui nous aiment d’amour avant d’aller à l’abattoir. Il nous faudra serrer les coudes et évoluer. Nous sommes des nains individualistes face à des cerveaux surdimensionnés et peut-être connectés. Nous ne pourrons que subir leur volonté, ce qui fait dire à certains ovniologues qu’il vaut mieux que se maintienne cet état d’inconscience de l’humanité du péril qui l’entoure.
Les hypothèses
Il y a beaucoup de théories explicatives du phénomène comme toujours lorsque la science patauge.
1. La confusion avec un phénomène naturel, physique, artificiel, virtuel, animal.
2. La vision, l’illusion, l’hallucination, avec ou sans support physique, produit de l’imagination, de la crédulité, de la névrose, voire de l’hystérie.
3. Le canular et la mystification.
4. L’engin expérimental secret russe ou américain.
5. Un phénomène géophysique encore inconnu.
6. L’hypothèse extrahumaine de visiteurs issus d’ailleurs.
7. L’hypothèse psychique, humaine ou extrahumaine, sans support macrophysique.
L’établissement refuse a priori d’envisager les hypothèses (6) et (7) dites irrationnelles.
La première explication rationnelle a été celle (4) d'essais secrets d'engins terrestres sophistiqués mais, leur application piétinant depuis 50 ans, elle est abandonnée comme théorie mais reste utilisée ponctuellement comme explication de secours, par exemple l’avion furtif américain volant pendant un mois au ras des toits belges.
La seconde (5) est le phénomène physique inconnu. Il est douteux qu'il puisse couvrir tous les faits observés, en particulier ceux qui semblent relever d'une intelligence en action et de la participation d'entités exobiologiques. Cette hypothèse devrait exciter les chasseurs de Nobel ; leur abstention montre bien qu’ils n’y croient pas.
Autres explications rassurantes toujours disponibles :
- la méprise (1) par mésinterprétation d'un phénomène naturel ou artificiel, est l’explication fourre-tout et passe-partout: un phénomène cosmique (planète, étoile), atmosphérique (parhélie, étoile filante, plaque de glace planante, nuage de plasma) ; terrestre (feu follet, foudre en boule, inversion thermique) ; animal (oiseau, insectes, dauphin) ; optique (mirage, reflet dans le pare-brise) ; humain (satellite, avion, hélicoptère, missile, ballon sonde, rentrée atmosphérique, capsule de bouteille de bière emportée par le vent, mouche volante par hypertension, scotome ;
- l’illusion (2), l’imagination maladive avec ou sans support physique naturel, l’hallucination hystérique. C’est le seul domaine où l’on se permet le diagnostic d’hallucination collective, voire de psychose collective, (sans rapport avec l’enthousiasme collectif, la panique ou le sadisme des foules, phénomènes connus). Ce serait le diagnostic d’une pathologie sociale souterraine diffuse, hors de la contagion des foules, gravissime, propre à Homo sapiens et dont la simple évocation aurait dû entraîner, toutes affaires cessantes, les recherches les plus pointues pour y remédier d’urgence et chercher ses autres applications. En effet on remarquera que ce n’est pas seulement la pathologie mentale mais la physiologie mentale qui est mise en cause dans les accusations de crédulité, imagination, illusion, irrationalité. Les rares cas d’observations multiples simultanées (urbaines, fêtes, stade) n’ont entraîné aucune manifestation collective autre que l’étonnement et le silence nez en l’air (Mexico) ;
- enfin, (3) le canular et l'imposture, fabrication d’un faux événement ovnien par plaisir, jeu, lucre ou volonté de ridiculiser témoins et ovniologues.
Contrairement à (2) et (3) qui sont rarissimes, la méprise répond d’une grande partie des observations, celle des faux ovnis identifiables a postériori. Ils ne sont pas le phénomène mais le diagnostic différentiel du phénomène. A lieu de dire : Attention à ne pas confondre Vénus avec un ovni, on dit : il n’y a que des phénomènes naturels mal interprétés. C’est comme si pour apprendre aux étudiants à diagnostiquer une rougeole, on ne leur parlait que des autres éruptions à ne pas confondre avec une rougeole qu’ils ne verraient jamais ! Si on ne peut expliquer 100 % des observations, on ne gagne rien à en expliquer 75 au lieu de 70. La dissection des méprises est à l’usage exclusif des enquêteurs et les faux ovnis ne doivent pas occuper la scène pour cacher les vrais.
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Re: Réflexion sur l'ufologie: blocages
Jeu 03 Déc 2009, 18:35
L’hypothèse extraterrestre (6) est une explication par défaut quand aucune explication terrestre ne tient la route. Elle ne nie pas les impostures, canulars et méprises. Son rejet a priori est suspect, son échec est curieux, en effet il suffit d’une observation en béton pour la justifier, les sceptiques doivent prouver que toutes les observations relèvent de la méprise ou du canular. Il est vrai qu’ils disposent d’une foule d'explications naturelles, rationnelles et rassurantes, exploitables à la demande selon le lieu, l'heure et la température au sol ; leur nombre rassure. Chaque cas, s’il ne peut être étouffé à la source, est traité isolément et immédiatement expliqué par l’une d’elles voire plusieurs. Et on se contente de l'explication, comme si possibilité valait preuve, même si le témoin est choqué, a une conjonctivite aiguë ou que l'herbe a été brûlée en rond. L'hypothèse extraterrestre est rejetée au nom du principe le plus dévalorisé de l'histoire des sciences : C'est impossible donc faux. L’inconnu quand il se manifeste ne peut que nous paraître magique.
La dernière-née des hypothèses fantastiques est l'hypothèse psychique (7), phénomène né de l'inconscient collectif humain ou d’un psychisme étranger, sans support physique ou à support physique imperceptible par nous, parce que d'un autre niveau d'organisation, gazeux, moléculaire, quantique, etc. Le phénomène psychique réel semble agir sur la matière, l’espace - temps, le cerveau et serait alors susceptible de s'amalgamer aux phénomènes paranormaux dont la réalité est niée par les sceptiques et évidente pour les croyants. Certains refusent alors l’ovni de peur d’ouvrir la porte à la pataphysique.
Les soucoupistes se sont lancé, eux aussi, dans un fouillis d’hypothèses sur l’origine et la nature de ces visiteurs venus d’une planète galactique. En réalité on ne sait qui ils sont, ni d’où ils viennent, ni même s’ils existent ou sont des robots ou des hologrammes. Contre l’objection de l’éloignement, on invoque des raccourcis spatiotemporels compatibles avec la Relativité et la Quantique, des trous noirs, fontaines blanches, trous de vers, ou un court-circuit par un univers jumeau, la téléportation et la rematérialisation. Plus important que de disserter sur leur nature et leur origine, serait de s’assurer de leur présence et de percer leurs motivations et leurs buts.
On veut bien écouter les espaces stellaires à la recherche de civilisations intelligentes, lancer des sondes au delà du système solaire, mais il est exclu qu’elles en fassent autant. Telle est la curieuse logique des scientifiques à qui les ovnis donnent des boutons. Cherchez ailleurs et de préférence dans votre gros cerveau mal fait. Il n’y a pas d’exemple de refus aussi borné, à l’étude d’un phénomène aussi patent, protéiforme et potentiellement dangereux. C’est un abandon de poste devant l’ennemi.
Les causes d’absence de prise en charge du phénomène
D’après le rapport Sturrock 1997, elles sont au nombre de quatre :
- il n’y a pas de fonds publics de recherche (on ne va pas mettre de l’argent à chercher ce qui n’existe pas !) ;
- il n’y aurait pas de données valables à étudier (surtout si on ne les cherche pas !)
- le sujet n’est pas scientifiquement correct (je ne vais pas risquer ma carrière et me mettre en quarantaine pour quelque chose qui refuse de se mettre sous mon microscope) ;
- le rapport Condon est censé avoir réglé le problème ; en fait ce rapport n’a rassuré que ceux qui ne l’ont pas lus (Greslé). On a retenu les conclusions lénifiantes, mises astucieusement en tête de ce pavé de 1000 pages, où l’on trouve au milieu de fastidieuses explorations psychanalytiques des témoins, 7 % d’observations inexplicables mais, incantation, qu’on expliquera un jour.
En fait, la principale cause, celle qui explique toutes les autres, est la peur de l’inconnu, du prédateur cosmique, du supérieur, la peur suprême, refoulée dans l’inconscient, celle qui fait rire et nier la réalité. L’hypothèse exobiologique est la plus traumatisante, elle remet en question notre hégémonie d’espèce, notre physique, notre conception du monde et même la routine, notre confort intellectuel. Tout cela n’est pas rien, surtout pour le scientifique qui croit avec Darwin avoir prouvé l’inexistence de Dieu et de toute transcendance. Le dépit et la peur suffisent à expliquer leur réaction épidermique, brutale, définitive.
Conclusion
Imaginons qu'une civilisation hominoïde plus évoluée, en science et en technique, au cerveau encore plus gros et vraiment sapiens, vienne nous sonder. Voyant les individus de l'espèce la plus organisée de la planète, incapables de réguler une expansion démographique, cancer de la biosphère, occupés en permanence à s'entre-tuer en gros et en détail, à injecter CO2, gazole, amiante, SH2, Cl, etc. dans l'air qu'ils respirent, PCB, DDT, plastiques, pseudohormones et pesticides dans l'eau qu'ils boivent et les aliments qu'il mangent, à vider les océans de toute vie et à raser leurs forêts d'oxygène ;
- si son éthique n'était pas, comme la nôtre, la surconsommation, l'enrichissement, la compétition, la démesure, mais la connaissance, la sagesse, la coopération, la mesure ;
- ils en concluraient que la terre est habitée par une foultitude d'espèces animales et végétales à la convivialité intraspécifique et à l'écologie interspécifique jusque dans la prédation, sauf une, dominante, l'espèce la plus sotte et la plus dangereuse, pour elle, pour la biosphère terrestre aujourd'hui, et peut-être pour la biosphère cosmique demain ;
- ils nous refuseraient l'épithète d'humains, et hésiteraient entre espèce dévoyée et sous-animaux.
Le silence est révolu, la peur exorcisée par trop de rire et de déni scientifique. Le matériel accumulé dans le désordre pendant ce temps perdu nous attend.
Jacques Costagliola
http://adelmon.free.fr/specificite_ufologie.html
http://www.ldln.net/index.php?lien=article3
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- lascombeMembre Confirmé
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Re: Réflexion sur l'ufologie: blocages
Jeu 11 Nov 2010, 15:26
tout est dit dans ce texte ...
parfois j'ecoute a 14 h l'emission scientifique de france inter ; emission interessante mais dernierement a propos de voyages intersideraux bien sur l'invité et le journaliste resservaient l'explication bien connue que à la vitesse de la lumiere ...." il faut des "siecles" pour traverser l'espace "
Ce qui est agaçant c'est que aucun n'ose dire : " dans l'etat actuel
de nos connaissances "
Peut etre un sociologue pourrait il expliquer pourquoi "l'opinion publique"et en l'occurence le journaliste considere t il que l'humanité en est presque au point ultime de ses connaissances scientifiques ; je me souviens avoir lu que deja au 18eme siecle un des grands scientifiques de l'epoque avait considéré qu'il n'y avait plus grand chose a decouvrir ...
Neammoins toujours dans la meme emission un astrophysicien avouait "honnetement"que l'on ne savait pas grand chose des confins de l'univers , de la notion d'infini , et que les lois physiques les plus connues etaient inoperantes à d'autres echelles...; il m'a semblé que ces aveux mettaient le journaliste mal a l'aise
Peut etre est ce un phenomene bien "humain' que d'avoir "peur" de cet inconnu d'avoir un vertige devant la notion d'infini..
IL me semble que malheureusement au point de vu "media" les affaires "ovni" sont classées "affaires dangereuses" ; ceux qui ont voulu rentrer de front dans le sujet y ont parfois laissé des plumes ( pradel ...)
A lire et relire des temoignages il apparait et apparaitrait par recoupement que la question "existence des ovnis" n'a meme pas lieu d'etre posée , mais tout le monde n'est pas aussi curieux que les habitués de ce forum .
Puisse t'il que des phenomenes ou incidents indeniables ( et etudiables ) se deroulent sur notre planete et bouleversent le stuquo actuel avant que je trepasse ..je serais tres curieux de voir ça
car tot ou tard dans des dizaines ou des centaines d'années nul doute que tout sera connu et admis...
parfois j'ecoute a 14 h l'emission scientifique de france inter ; emission interessante mais dernierement a propos de voyages intersideraux bien sur l'invité et le journaliste resservaient l'explication bien connue que à la vitesse de la lumiere ...." il faut des "siecles" pour traverser l'espace "
Ce qui est agaçant c'est que aucun n'ose dire : " dans l'etat actuel
de nos connaissances "
Peut etre un sociologue pourrait il expliquer pourquoi "l'opinion publique"et en l'occurence le journaliste considere t il que l'humanité en est presque au point ultime de ses connaissances scientifiques ; je me souviens avoir lu que deja au 18eme siecle un des grands scientifiques de l'epoque avait considéré qu'il n'y avait plus grand chose a decouvrir ...
Neammoins toujours dans la meme emission un astrophysicien avouait "honnetement"que l'on ne savait pas grand chose des confins de l'univers , de la notion d'infini , et que les lois physiques les plus connues etaient inoperantes à d'autres echelles...; il m'a semblé que ces aveux mettaient le journaliste mal a l'aise
Peut etre est ce un phenomene bien "humain' que d'avoir "peur" de cet inconnu d'avoir un vertige devant la notion d'infini..
IL me semble que malheureusement au point de vu "media" les affaires "ovni" sont classées "affaires dangereuses" ; ceux qui ont voulu rentrer de front dans le sujet y ont parfois laissé des plumes ( pradel ...)
A lire et relire des temoignages il apparait et apparaitrait par recoupement que la question "existence des ovnis" n'a meme pas lieu d'etre posée , mais tout le monde n'est pas aussi curieux que les habitués de ce forum .
Puisse t'il que des phenomenes ou incidents indeniables ( et etudiables ) se deroulent sur notre planete et bouleversent le stuquo actuel avant que je trepasse ..je serais tres curieux de voir ça
car tot ou tard dans des dizaines ou des centaines d'années nul doute que tout sera connu et admis...
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Re: Réflexion sur l'ufologie: blocages
Mar 22 Nov 2011, 11:18
- Le problème est que les scientifiques, savants et intellectuels réfléchissent en terme de possible et d’impossible, or ces deux catégories sont historiquement situées (Ludwik Fleck, Genèse et développement d'un fait scientifique, 1935) : ce qui est impossible n'est tout simplement pas congruent au style de pensée d'un époque (= ensemble des normes, principes, concepts et valeurs propres à l'ensemble des savoirs et des croyances à une époque donnée). Donc, l'impossible d'un temps devient possible pour un autre. Mais on appelle cela couramment la science-fiction (ex: voyage interstellaire...) car cela permet d'éliminer un certain nombre de phénomènes.
l'hypothèse d'OVNI, produit d'une civilisation extraterrestre peut ainsi être écarté en disant : c'est impossible pour nous, donc ça l'est aussi pour les "hypothétiques" eux.
- Notre société fait aussi tout pour nous désintéresser de ces questions et le cinéma et les médias en sont le principal vecteur. Quelqu'un qui s'intéresse à ces phénomènes est soit un accro de la science-fiction qui ne fait plus la distinction entre fiction et réalité soit déviant (catégorie ô combien vague et pratique) aux yeux du reste de la société.
- Et sur le caractère non-scientifique de l'ufologie qui est souvent invoqué, il faut se rappeler que la notion de science est large et englobe un grand nombre de disciplines ayant des méthodes très hétérogènes.
L'ufologie parait comme non-scientifique pour ceux qui se réfèrent au modèle des sciences dures (par opposition aux "molles"?) et en particulier de la science reine, la physique.
Mais d'autres champs scientifiques existent et je pense en particulier aux sciences humaines (histoire, archéologie, ethnologie, criminologie...). Personne ne nie aujourd'hui le caractère scientifique de ces disciplines. Pourtant, elles ne sont pas aussi exactes que les premières, leurs sources sont humaines et construites par les spécialistes de ces champs de recherche. On raisonne sur des faits partiels où le biais humain est présent tant au niveau des sources que du chercheur. Il n'y a aucune certitude, seulement des interprétations sans cesse remises en cause par l'arrivée d'éléments et de questionnement nouveau.
L'ufologie relève de l'enquête (sens étymologique d'histoire chez les Grecs) et en temps que telle, elle ne peut être envoyée sur les roses par ceux qui veulent fermer les yeux sur des phénomènes qui ne sont irréductibles aux premières explications données par Benjamin.d
l'hypothèse d'OVNI, produit d'une civilisation extraterrestre peut ainsi être écarté en disant : c'est impossible pour nous, donc ça l'est aussi pour les "hypothétiques" eux.
- Notre société fait aussi tout pour nous désintéresser de ces questions et le cinéma et les médias en sont le principal vecteur. Quelqu'un qui s'intéresse à ces phénomènes est soit un accro de la science-fiction qui ne fait plus la distinction entre fiction et réalité soit déviant (catégorie ô combien vague et pratique) aux yeux du reste de la société.
- Et sur le caractère non-scientifique de l'ufologie qui est souvent invoqué, il faut se rappeler que la notion de science est large et englobe un grand nombre de disciplines ayant des méthodes très hétérogènes.
L'ufologie parait comme non-scientifique pour ceux qui se réfèrent au modèle des sciences dures (par opposition aux "molles"?) et en particulier de la science reine, la physique.
Mais d'autres champs scientifiques existent et je pense en particulier aux sciences humaines (histoire, archéologie, ethnologie, criminologie...). Personne ne nie aujourd'hui le caractère scientifique de ces disciplines. Pourtant, elles ne sont pas aussi exactes que les premières, leurs sources sont humaines et construites par les spécialistes de ces champs de recherche. On raisonne sur des faits partiels où le biais humain est présent tant au niveau des sources que du chercheur. Il n'y a aucune certitude, seulement des interprétations sans cesse remises en cause par l'arrivée d'éléments et de questionnement nouveau.
L'ufologie relève de l'enquête (sens étymologique d'histoire chez les Grecs) et en temps que telle, elle ne peut être envoyée sur les roses par ceux qui veulent fermer les yeux sur des phénomènes qui ne sont irréductibles aux premières explications données par Benjamin.d
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Re: Réflexion sur l'ufologie: blocages
Jeu 09 Jan 2014, 09:48
Bonjour a tous, le sujet est ancien mais on peut toujours en parler, dans la compréhension des phénomènes ET on se réfère a ce que l'on connait c 'est logique mais je pense que l 'on n 'avance pas car les ET ont certainement un système impensable pour nous ,ce n'est pas qu'ils sont super intelligents mais ils ont d'autres possibilitées qui n'ont rien d 'extraordinaire pour eux notamment du fait de leur planète dont on ne connait rien dans sa composition .a+
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: Réflexion sur l'ufologie: blocages
Jeu 23 Jan 2014, 01:55
Un petit texte de la société pour l'exploration scientifique,malheureusement en anglais mais pour ceux qui peuvent le déchiffrer,très interessant.
http://www.scientificexploration.org/journal/jse_20_4_swords.pdf
Du docteur Michael D. Swords,PhD,sur le site du physicien Peter Sturrock,"ufology:what have we learned?"="Ufologie,qu'avons nous appris?"
Cdlt.
De quoi oublier les dernières contreverses scripturales...
http://www.scientificexploration.org/journal/jse_20_4_swords.pdf
Du docteur Michael D. Swords,PhD,sur le site du physicien Peter Sturrock,"ufology:what have we learned?"="Ufologie,qu'avons nous appris?"
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