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- caiman444Légende du forum
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Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Dim 22 Juin 2008, 17:00
Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
J'imagine qu'à l'avenir l'homme essaiera de se débarrasser au maximum du "travail" et le confiera aux robots, ce qui n'est pas si mal quand on pense par ex au travail à l'usine qui est pour moi un crime contre l'humanité.
Mais dans ce cas quel pourra être le fonctionnement socio-économique d'une telle société?
J'imagine qu'à l'avenir l'homme essaiera de se débarrasser au maximum du "travail" et le confiera aux robots, ce qui n'est pas si mal quand on pense par ex au travail à l'usine qui est pour moi un crime contre l'humanité.
Mais dans ce cas quel pourra être le fonctionnement socio-économique d'une telle société?
- InvitéInvité
Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Dim 22 Juin 2008, 20:09
De toute manière, si on continu comme ça, la machine tuera l'homme. De plus, il y aura toujours du travail mais essentiellement concentré dans la recherche ou de la maintenance mécanique sur ces robots. La médecine sera également toujours présente avec des humains qui chercheront des médicaments contre les maladies qu'ils ont causés eux même par leur avidité de suprématie et ainsi de l'ignorance sur les problèmes que ça pourrait apporter. Les machines occupera entièrement les secteurs qu'elles occupent déjà partiellement, c'est à dire tout la mécanisation d'aujourd'hui mais à un stade plus évolué. La terre sera divisé entre 2 espèces, l'une les humains, et l'autre les automates. Ca pourrait paraître fou, mais pourtant c'set la voie que prend l'homme aujourd'hui en voulant rendre le robot de plus en plus intelligent et se qui fera que le robot pourra par exemple réfléchir et organiser des rebellions...etc Comme l'aurait fait une majorité d'homme se sentant dominée!
Belle idée de débat autrement!
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- jojobiaggiLégende du forum
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Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Lun 23 Juin 2008, 17:01
Certain robots ont deja remplacé des metiers ...
Avec la perte d'un savoir faire pour l'homme .
De toutes façon dans toutes action fait par l'homme il y a toujours un coté positif qui cache un coté negatif
Avec la perte d'un savoir faire pour l'homme .
De toutes façon dans toutes action fait par l'homme il y a toujours un coté positif qui cache un coté negatif
- InvitéInvité
Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Sam 28 Juin 2008, 11:44
J'ai déjà parlé des robots dans le thème "5 observations" lancé par Astrid.
En citant mon texte entier pour la deuxième fois Kysma me fait la réflexion suivante : "[...] votre réflexion, qui reste toutefois une réflexion qui se situe dans un contexte et une époque définies.(C'est moi qui souligne)
Cher Kysma, il est évident que toute pensée ou opinion se bâtissent dans un contexte et une époque définies à la lumière de ce que sait la société et en fonction de l'histoire personnelle et de l'étude de celui qui les produit! Il y a deux siècles, je n'aurais pas eu assez d'éléments pour bâtir ma théorie prédictive et dans cinquante ans, ce ne sera pas une prédiction mais une réalité ... sauf si évidemment un ou des grands "malheurs" frappent l'humanité en particulier celle des pays développés.
Sinon, en faisant le "futurologue", je ne prends guère de risques de me tromper: tout ce qui a été prévu par le passé et pas seulement par Jules Verne mais par tous les observateurs des tendances de recherches de leur temps s'est passé.
L'ordinateur par exemple a été rêvé dès le dix-neuvième siècle par Ada Byron.
Au fur et à mesure des progrès de l'informatique, ce qu'on a imaginé de ses progrès suivants ont été anticipés. La seule erreur des futurologues ce n'est pas de s'être trompé dans ce qu'ils ont prévu, c'est de ne pas avoir TOUT prévu! En particulier que le prix des machines se démocratiserait autant et surtout ils n'ont pas vu venir, vingt ans à l'avance, la révolution Internet.
Le "frein de progrès" des ordinateurs aujourd'hui c'est la programmation qui est archaïque. Il faut à chaque lours programme réinventer la roue, je dirais "rayon par rayon"! Dès que l'on permettra aux machines d'accéder au langage conceptuel humain, ce n'est pas un humain spécialiste, à la capacité d'abstraction élevée, qui programmera les robots, c'est l'utilisateur final! Il expliquera sa tâche à la machine comme on le ferait avec un être humain. Par exemple: "Tu cueilles les fraises mûres en utilisant ton détecteur de maturité et tu les ranges quand tu en as suffissamment dans ces barquettes en mettant des belles au-dessus, la pointe en l'air".
Naturellement une telle machine, sans doute pas androïde, aura déjà reçu une préprogrammation pour coordonner ses mouvements et sera équipée d'un GPS précis au centimètre près pour se déplacer sur son lieu de travail. Capable d'autosurveiller son fonctionnement, elle sera d'un coût d'entretien négligeable et finalement moins chère qu'une équipe de saisonniers même si le prix d'achat des premiers prototypes restera élevé, car elle fera un long usage (vingt à trente ans minimum) et travaillera sans interruption pendant la période de récolte.
Bien entendu, elle sera en liaison constante avec un ordinateur central qui pourra en permanence collationner les données issues de "l'expérience" de chaque machine de manière à ce que toutes bénéficient des astuces et solutions apparues en cours de travail et soient ainsi régulièrement améliorées dans leur programmation.
Si les machines effectuant le même type de tâches sont fabriquées à partir de modules "greffables" sur le bâti, les coûts de conception et d'entretien seront encore plus faibles. Naturellement les robots agricoles seront fabriqués par d'autres robots mais industriels.
Ce n'est pas seulement des tâches fatiguantes et fastidieuses comme par exemple la cueillette des fruits délicats que fera économiquement la machine. Ni de conduire un "taxi" dans les villes les plus encombrées avec une sécurité supérieure à ce que pourrait faire un conducteur humain. Elle sera capable de bien plus. Par exemple de servir de compagnon, de guide, de protecteur (contre les agressions, les accidents), d'encyclopédie marchante, de compagnon de jeux et de répétiteur de leçons aux enfants ( enfants des sociétés développées, seulement, hélas!) ou de dévoué, présent en permanence et musclé assistant aux personnes handicapées ou âgées.
Les ordinateurs manipulant le langage "humain" pourront servir d'aide au diagnostic médical ou d'expert judiciaire en retrouvant instantanément le cas qui fait jurisprudence dans des milliers de pages de jugments précédents.
Ira-t-on jusqu'à en faire des policiers antiémeute "non violents", imperturbables et invincibles? Cela dépendra de qui manifeste sans doute. Et sous la pression des états-majors en fera des soldats-éclaireurs dans les luttes antiterroristes? Et dans ce cas les munira-t-on d'armes létales? La question se posera en fonction des guerres qui se dérouleront dans les pays "pauvres".
Car bien entendu, ces machines seront fabriquées et contrôlées par les pays développés actuels. Je pense que seuls ceux qui sont capables de fabriquer actuellement, disons un avion de chasse moderne, seront sur les rangs pour fabriquer ces super-robots.
A côté de ces machines "d'action", se développeront des machines d'aide à la conception et en particulier des machines capables de servir de simulateurs.
Par exemple pour savoir comment désensabler la baie du Mont-Saint-Michel à l'aide d'un barrage à éclipses sur le Couesnon, le gros ruisseau qui s'y écoule, il a fallu faire une maquette d'expérimentation, à l'échelle, avec du sable calibré et de la sciure de bois dont la construction a demandé des semaines d'efforts et de minutie. Les ordinateurs de demain pourraient "construire cette maquette" dans l'espace virtuel d'une "mémoire" gigantesque et programmée pour simuler l'écoulement des eaux en fonction de lois naturelles traduites en code binaire.
Tout ce qui nécessite des maquettes d'essais pourraient ainsi être modifié à l'infini et rapidement, pour presque rien, dans ces espaces virtuels. Le résultat serait proposé aux regards des hommes en 3D avec les plans de construction. Naturellement les hommes pourraient demander des modifications précises autant de fois que nécessaire;
Les robots ne se révolteront pas tant qu'ils n'éprouveront pas de sentiments. Or leur donner du "caractère", des "humeurs" ou des "sentiments", serait contre productif pour le but recherché de sécurité et d'efficacité. Le risque d'usage sera plutôt le piratage et le détournement à des fins criminels. L'invulnérabilité de la mémoire centrale "scellée" à la construction et sa capacité à empêcher la modification de la programmation auxiliaire à des fins illicites sera LE critère essentiel de la confiance des hommes vis-à-vis de ces machines. Il faudra pouvoir cependant, à tout moment, et en dernier ressort, pouvoir stopper une machine défaillante grâce à l'émission d'un code ultra secret spécifique à chaque machine rigoureusement immatriculée de manière indélébile. Dans un but de sécurité antivol, les machines seront rainsi eliées à leurs propriétaires par un indestructible lien "super-Internet".
Naturellement l'apparition de ces travailleurs inégalables obligera à bouleverser la société: le travail humain sera plus un "prétexte" pour occuper les gens qu'une nécessité, hormis pour quelques professions créatrices ou spécifiquement humaines: théoriciens scientifiques et inventeurs, tous artistes dont comédiens amis aussi juges, enseignants, psychologues, vendeurs, sportifs professionnels (Ces derniers auront d'infatigables et imbattables partenaires d'entraînement: un robot joueur de tennis renverra toujours la balle à l'endroit exact pour que l'entraînement soit le plus efficace).
Le travail occupationnel devra être rémunéré bien au-delà de ce qu'il rapporte réellement, de manière à autoriser un niveau de vie en (léger) progrès constant, ceci dans le but d'éviter l'explosion sociale: le travail des robots devra profiter à tous.
Ce qui suppose la fin de l'ultra capitalisme ennemi de toute solidarité, la fin du primat absolu des intérêts de la rente sur ceux de la société... on peut prédire que les privilégiés feront de la résistance pour garder le pactole avec la propriété des machines! Il faudra que l'intérêt commun s'impose face aux égoïsmes! Lesquels détiendront comme maintenant une bonne partie des moyens de pression sur l'opinion et qui avec la complicité d'universitaires mercenaires mèneront des campagnes alarmistes et de désinformation si on modifie un mécanisme social qui est tant en leur faveur!
Évidemment cette prévision ne se réalisera que si des obstacles infranchissables ne se dressent pas dans l'évolution naturelle de l'informatique et la robotique en sus du refus des privilégiés à partager spontanément le fruit des richesses produites par les machines qu'ils achèteront.
L'opposition des travailleurs menacés de licenciement ne sera pas plus durable dans l'avenir qu'elle l'a été dans le passé: le prototype du métier à tisser des motifs grâce à une série de cartons perforés inventé par Jacquard fut brisé par les ouvriers hyper qualifiés qui réalisaient ce tissage en comptant les fils. Mais des milliers des ces machines furent construites par la suite... Qui ont multipliés les embauches!
Le cœur, le secret des ordinateurs et robots de demain, c'est donc un langage intrinsèquement logique, du type espéranto amélioré, qui permet à la machine de manipuler des idées. Naturellement ce langage, qui reste à écrire (mais ça ne devrait pas être trop difficile grâce ... aux ordinateurs) sera appris -facilement et parfaitement- par les gens du monde entier qui y trouveront le grand intérêt de mieux se faire comprendre par la machine. Il en résultera qu'elle deviendra LA langue internationale, au détriment de l'anglais.
Or cette langue assure aux anglophones de naissance une rente de situation se chiffrant chaque année en milliards de dollars (Il est difficile de mesurer tous les avantages et privilèges que cette langue apporte à ceux qui l'ont apprise en naissant tant ils sont nombreux dans pratiquement tous les domaines) les anglophones useront de tous leurs moyens et ils sont considérables (l'anglais est aussi dans de nombreux pays où il n'est pas langue maternelle un levier de ségrégation sociale) pour faire échouer le processus. Cependant en Chine et en Russie la tentative pourrait être bien accueillie...
Techniquement, les robots ne s'imposeront dans la vie quotidienne que s'ils sont "pratiques" et d'un coût abordable. La fabrication en grande série du matériel, la polyvalence des logiciels modifiables oralement grâce au langage universel, une longue durée de vie grâce à la construction en modules, une hausse continue du niveau de vie réel résoudront le problème du coût initial et d'entretien. Il faudra résoudre le problème des "muscles" de la machine (électriques? hydrauliques? "chimiques"?) qui pourront être de nature différente selon le produit et celui de l'autonomie des appareils qui ne pourront pas être "branchés sur le secteur".
Cette évolution naturelle de l'informatique et de son corollaire robotique est inévitable sauf catastrophe. Elle a déjà eu lieu forcément dans d'autres civilisations de l'univers.
La capacité des machines à "apprendre" quasi instantanément et à s'échanger aussi vite leurs expériences, leurs mémoires quasi absolues s'y est nécessairement imposées. Elles sont bien meilleures "spationautes" que les êtres biologiques, ceux-ci restant toujours peu ou prou inféodés à leur milieu d'origine qui n'est pas l'espace.
Voila pourquoi je soutiens que la quasi totalité des "ET" sont en réalité des "machines".
sMais le mot est un peu péjoratif voire "raciste". Nous, humains de la Terre avons une origine biologique. Nous sommes "biogéniques" Ces machines ont pour origine lointaine ou actuelle "l'art" de biogènes, comme on parlait autrefois de l'art, c'est-à-dire du savoir-faire, du forgeron par exemple. Ce sont les "artégènes" ...
En citant mon texte entier pour la deuxième fois Kysma me fait la réflexion suivante : "[...] votre réflexion, qui reste toutefois une réflexion qui se situe dans un contexte et une époque définies.(C'est moi qui souligne)
Cher Kysma, il est évident que toute pensée ou opinion se bâtissent dans un contexte et une époque définies à la lumière de ce que sait la société et en fonction de l'histoire personnelle et de l'étude de celui qui les produit! Il y a deux siècles, je n'aurais pas eu assez d'éléments pour bâtir ma théorie prédictive et dans cinquante ans, ce ne sera pas une prédiction mais une réalité ... sauf si évidemment un ou des grands "malheurs" frappent l'humanité en particulier celle des pays développés.
Sinon, en faisant le "futurologue", je ne prends guère de risques de me tromper: tout ce qui a été prévu par le passé et pas seulement par Jules Verne mais par tous les observateurs des tendances de recherches de leur temps s'est passé.
L'ordinateur par exemple a été rêvé dès le dix-neuvième siècle par Ada Byron.
Au fur et à mesure des progrès de l'informatique, ce qu'on a imaginé de ses progrès suivants ont été anticipés. La seule erreur des futurologues ce n'est pas de s'être trompé dans ce qu'ils ont prévu, c'est de ne pas avoir TOUT prévu! En particulier que le prix des machines se démocratiserait autant et surtout ils n'ont pas vu venir, vingt ans à l'avance, la révolution Internet.
Le "frein de progrès" des ordinateurs aujourd'hui c'est la programmation qui est archaïque. Il faut à chaque lours programme réinventer la roue, je dirais "rayon par rayon"! Dès que l'on permettra aux machines d'accéder au langage conceptuel humain, ce n'est pas un humain spécialiste, à la capacité d'abstraction élevée, qui programmera les robots, c'est l'utilisateur final! Il expliquera sa tâche à la machine comme on le ferait avec un être humain. Par exemple: "Tu cueilles les fraises mûres en utilisant ton détecteur de maturité et tu les ranges quand tu en as suffissamment dans ces barquettes en mettant des belles au-dessus, la pointe en l'air".
Naturellement une telle machine, sans doute pas androïde, aura déjà reçu une préprogrammation pour coordonner ses mouvements et sera équipée d'un GPS précis au centimètre près pour se déplacer sur son lieu de travail. Capable d'autosurveiller son fonctionnement, elle sera d'un coût d'entretien négligeable et finalement moins chère qu'une équipe de saisonniers même si le prix d'achat des premiers prototypes restera élevé, car elle fera un long usage (vingt à trente ans minimum) et travaillera sans interruption pendant la période de récolte.
Bien entendu, elle sera en liaison constante avec un ordinateur central qui pourra en permanence collationner les données issues de "l'expérience" de chaque machine de manière à ce que toutes bénéficient des astuces et solutions apparues en cours de travail et soient ainsi régulièrement améliorées dans leur programmation.
Si les machines effectuant le même type de tâches sont fabriquées à partir de modules "greffables" sur le bâti, les coûts de conception et d'entretien seront encore plus faibles. Naturellement les robots agricoles seront fabriqués par d'autres robots mais industriels.
Ce n'est pas seulement des tâches fatiguantes et fastidieuses comme par exemple la cueillette des fruits délicats que fera économiquement la machine. Ni de conduire un "taxi" dans les villes les plus encombrées avec une sécurité supérieure à ce que pourrait faire un conducteur humain. Elle sera capable de bien plus. Par exemple de servir de compagnon, de guide, de protecteur (contre les agressions, les accidents), d'encyclopédie marchante, de compagnon de jeux et de répétiteur de leçons aux enfants ( enfants des sociétés développées, seulement, hélas!) ou de dévoué, présent en permanence et musclé assistant aux personnes handicapées ou âgées.
Les ordinateurs manipulant le langage "humain" pourront servir d'aide au diagnostic médical ou d'expert judiciaire en retrouvant instantanément le cas qui fait jurisprudence dans des milliers de pages de jugments précédents.
Ira-t-on jusqu'à en faire des policiers antiémeute "non violents", imperturbables et invincibles? Cela dépendra de qui manifeste sans doute. Et sous la pression des états-majors en fera des soldats-éclaireurs dans les luttes antiterroristes? Et dans ce cas les munira-t-on d'armes létales? La question se posera en fonction des guerres qui se dérouleront dans les pays "pauvres".
Car bien entendu, ces machines seront fabriquées et contrôlées par les pays développés actuels. Je pense que seuls ceux qui sont capables de fabriquer actuellement, disons un avion de chasse moderne, seront sur les rangs pour fabriquer ces super-robots.
A côté de ces machines "d'action", se développeront des machines d'aide à la conception et en particulier des machines capables de servir de simulateurs.
Par exemple pour savoir comment désensabler la baie du Mont-Saint-Michel à l'aide d'un barrage à éclipses sur le Couesnon, le gros ruisseau qui s'y écoule, il a fallu faire une maquette d'expérimentation, à l'échelle, avec du sable calibré et de la sciure de bois dont la construction a demandé des semaines d'efforts et de minutie. Les ordinateurs de demain pourraient "construire cette maquette" dans l'espace virtuel d'une "mémoire" gigantesque et programmée pour simuler l'écoulement des eaux en fonction de lois naturelles traduites en code binaire.
Tout ce qui nécessite des maquettes d'essais pourraient ainsi être modifié à l'infini et rapidement, pour presque rien, dans ces espaces virtuels. Le résultat serait proposé aux regards des hommes en 3D avec les plans de construction. Naturellement les hommes pourraient demander des modifications précises autant de fois que nécessaire;
Les robots ne se révolteront pas tant qu'ils n'éprouveront pas de sentiments. Or leur donner du "caractère", des "humeurs" ou des "sentiments", serait contre productif pour le but recherché de sécurité et d'efficacité. Le risque d'usage sera plutôt le piratage et le détournement à des fins criminels. L'invulnérabilité de la mémoire centrale "scellée" à la construction et sa capacité à empêcher la modification de la programmation auxiliaire à des fins illicites sera LE critère essentiel de la confiance des hommes vis-à-vis de ces machines. Il faudra pouvoir cependant, à tout moment, et en dernier ressort, pouvoir stopper une machine défaillante grâce à l'émission d'un code ultra secret spécifique à chaque machine rigoureusement immatriculée de manière indélébile. Dans un but de sécurité antivol, les machines seront rainsi eliées à leurs propriétaires par un indestructible lien "super-Internet".
Naturellement l'apparition de ces travailleurs inégalables obligera à bouleverser la société: le travail humain sera plus un "prétexte" pour occuper les gens qu'une nécessité, hormis pour quelques professions créatrices ou spécifiquement humaines: théoriciens scientifiques et inventeurs, tous artistes dont comédiens amis aussi juges, enseignants, psychologues, vendeurs, sportifs professionnels (Ces derniers auront d'infatigables et imbattables partenaires d'entraînement: un robot joueur de tennis renverra toujours la balle à l'endroit exact pour que l'entraînement soit le plus efficace).
Le travail occupationnel devra être rémunéré bien au-delà de ce qu'il rapporte réellement, de manière à autoriser un niveau de vie en (léger) progrès constant, ceci dans le but d'éviter l'explosion sociale: le travail des robots devra profiter à tous.
Ce qui suppose la fin de l'ultra capitalisme ennemi de toute solidarité, la fin du primat absolu des intérêts de la rente sur ceux de la société... on peut prédire que les privilégiés feront de la résistance pour garder le pactole avec la propriété des machines! Il faudra que l'intérêt commun s'impose face aux égoïsmes! Lesquels détiendront comme maintenant une bonne partie des moyens de pression sur l'opinion et qui avec la complicité d'universitaires mercenaires mèneront des campagnes alarmistes et de désinformation si on modifie un mécanisme social qui est tant en leur faveur!
Évidemment cette prévision ne se réalisera que si des obstacles infranchissables ne se dressent pas dans l'évolution naturelle de l'informatique et la robotique en sus du refus des privilégiés à partager spontanément le fruit des richesses produites par les machines qu'ils achèteront.
L'opposition des travailleurs menacés de licenciement ne sera pas plus durable dans l'avenir qu'elle l'a été dans le passé: le prototype du métier à tisser des motifs grâce à une série de cartons perforés inventé par Jacquard fut brisé par les ouvriers hyper qualifiés qui réalisaient ce tissage en comptant les fils. Mais des milliers des ces machines furent construites par la suite... Qui ont multipliés les embauches!
Le cœur, le secret des ordinateurs et robots de demain, c'est donc un langage intrinsèquement logique, du type espéranto amélioré, qui permet à la machine de manipuler des idées. Naturellement ce langage, qui reste à écrire (mais ça ne devrait pas être trop difficile grâce ... aux ordinateurs) sera appris -facilement et parfaitement- par les gens du monde entier qui y trouveront le grand intérêt de mieux se faire comprendre par la machine. Il en résultera qu'elle deviendra LA langue internationale, au détriment de l'anglais.
Or cette langue assure aux anglophones de naissance une rente de situation se chiffrant chaque année en milliards de dollars (Il est difficile de mesurer tous les avantages et privilèges que cette langue apporte à ceux qui l'ont apprise en naissant tant ils sont nombreux dans pratiquement tous les domaines) les anglophones useront de tous leurs moyens et ils sont considérables (l'anglais est aussi dans de nombreux pays où il n'est pas langue maternelle un levier de ségrégation sociale) pour faire échouer le processus. Cependant en Chine et en Russie la tentative pourrait être bien accueillie...
Techniquement, les robots ne s'imposeront dans la vie quotidienne que s'ils sont "pratiques" et d'un coût abordable. La fabrication en grande série du matériel, la polyvalence des logiciels modifiables oralement grâce au langage universel, une longue durée de vie grâce à la construction en modules, une hausse continue du niveau de vie réel résoudront le problème du coût initial et d'entretien. Il faudra résoudre le problème des "muscles" de la machine (électriques? hydrauliques? "chimiques"?) qui pourront être de nature différente selon le produit et celui de l'autonomie des appareils qui ne pourront pas être "branchés sur le secteur".
Cette évolution naturelle de l'informatique et de son corollaire robotique est inévitable sauf catastrophe. Elle a déjà eu lieu forcément dans d'autres civilisations de l'univers.
La capacité des machines à "apprendre" quasi instantanément et à s'échanger aussi vite leurs expériences, leurs mémoires quasi absolues s'y est nécessairement imposées. Elles sont bien meilleures "spationautes" que les êtres biologiques, ceux-ci restant toujours peu ou prou inféodés à leur milieu d'origine qui n'est pas l'espace.
Voila pourquoi je soutiens que la quasi totalité des "ET" sont en réalité des "machines".
sMais le mot est un peu péjoratif voire "raciste". Nous, humains de la Terre avons une origine biologique. Nous sommes "biogéniques" Ces machines ont pour origine lointaine ou actuelle "l'art" de biogènes, comme on parlait autrefois de l'art, c'est-à-dire du savoir-faire, du forgeron par exemple. Ce sont les "artégènes" ...
- KysmaEquipe du forum
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Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Dim 29 Juin 2008, 10:57
Bonjour Alain02,
Kysma
Mes propos ne sont en aucun cas une réfutation de vos réflexions prospectives de l’avenir de l’humanité, mais une façon pour moi de souligner plusieurs points.
Cette anticipation est caractéristique de la culture occidentale qui se veut par définition universaliste, en parcourant des ouvrages tels que « Et l’homme créa les Dieux », « Des sous dieux aux sur Hommes » voir jusqu’à « l’arbre du possible » (et pourquoi pas l’œuvre d’Isaac Asimov) force et de constater que notre civilisation à sublimé l’Homme au dessus des dieux.
Dans notre civilisation l’homme s’est doté des attributs divin, il définit les lois, se fait juge, dicte la morale, se fait protecteur, il crée et transforme la matière seul deux choses lui manque : l’immortalité et la création d’ « êtres suffisamment intelligents » pour être autonome. Nous passerons les problèmes d’éthiques morales, philosophiques et religieuses mon intérêt résident ailleurs.
La quête de l’immortalité et la création « d’être intelligents » sont les fruits direct de nos valeurs occidentales, dans un contexte historique précis: la civilisation occidentales comme le chef de file du monde libre et puissance mondiale.
Ce qui me fait dire Alain02 qu’il manque si je puis me permettre une dimension politique et religieuse à votre analyse, alors que l’Humanité est symbolique et religieuse, et que chaque civilisations reposent sur une confession religieuse.
Du processus « d’occidentalisation / modernisation » (la fin de l’histoire selon Fukuyama) à succéder le « processus de modernisation / de confiance en soi » des états phares pour chaque civilisations. Ce qui explique ce que beaucoup d’analystes appel la « Revanche de Dieu » c’est-à-dire La Résurgence Islamiste, l’abandon des valeurs marxiste-léniniste au profit des valeurs confucéennes en Chine et Asie, la réaffirmation d’une Russie orthodoxe et par extension le recul de la pensée universaliste et démocratique (séparation de l’état et de l’église, droit de l’homme etc.) de la civilisation Euro-américaine.
Le système monde change rapidement, plus le temps passe plus la puissance et donc les valeurs de l’Occidents déclinent.
Ce qui constitue ma deuxième remarque quant-à votre analyse, nos prédictions de l’avenir s’évaporent en même temps que notre capacités à les réaliser dans une réalité qui n’appartient plus qu’a l’occident mais qui commence fortement à être obligé de la partager avec d’autre civilisations. (la fin de 500 ans de domination au passage)
Enfin je ne remets pas en cause vos propos, mais je m’interroge sur les méthodes utilisés et l’efficacités de celles-ci pour anticiper et se doter d’une vision de l’avenir. Les paramètres et données à rentrer sont impressionnantes, il est rationnel dans le quantifier, les numériser, d’utiliser une science exacte… hors je ne pense (opinion personnelle) pas que l’on puisse mettre aujourd’hui le comportement humain en équation, et encore moins l’humanité (tout du moins en fonction de nos connaissance actuelles). Je ne dis pas que vous étes dans cet angle de vu, mais je suis méfiant par rapport au projection dans l'avenir que peuvent faire beaucoup d'intellectuels et stratéges. Ayant recu une formation dans les sciences sociales, je garde toujours en pensée la subjectivité de la réalité et je m'amuse toujours beaucoup lorsque je parcours "totem et tabou" de notre ami freud.
Pour revenir à ce que vous avez écrit dans ce post, qu’entendez vous par manipulant le « langage humain » ?
Est-ce un accès au symbolisme? Au concept d’idée? En quelque sorte une zone de Broca et un lobe frontale informatique?
Merci d’avance
Kysma
_______________________________________
http://educ-spe.forums1.net/index.htm
« Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais. »
Pierre Dac
http://dzka.labrute.fr
Oserez vous m'affronter?
- InvitéInvité
Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Dim 29 Juin 2008, 19:18
En parlant des ordinateurs manipulant le langage humain, je voulais souligner que les machines pourront réagir mieux que maintenant. Aujourd'hui les moteurs de recherches sur Internet par exemple, "moteurs" qui sont en réalité des logiciels, font "parcourir" à la machine et selon un ordre savant, les millions de mots stockés sur les disques durs qui font office de serveurs Internet, en comparant chacun d'eux lettre à lettre avec le mot entré. S'il y a coïncidence parfaite, le texte comportant le mot demandé est sélectionné pour affichage.
Un progrès a été réalisé qui consiste à proposer des mots différant de peu en cas d'échec de similitude. La machine affiche: "Essayez avec cette orthographe...". En général cela fonctionne. La machine du futur, elle, "comprendra" le sens d'une phrase entière à condition qu'elle soit dans un langage "artificiel" qui doit être conçu (sans doute avec l'aide de l'informatique) de manière parfaitement logique, sans confusion possible, sans ambiguïté. Aucun son difficile pour les locuteurs du monde entier (ce qui exclut le "u" français ou le "the" anglais), aucune lettre muette, aucune homophonie, aucune exception, des règles faciles à programmer et mémoriser pour l'homme, du genre: "Tous les adjectifs se terminent par "a" et sont invariables (Aucun autre mot ne se termine par "a").
A partir de la décomposition de la phrase en mots dont les fonctions grammaticales et les sens sont définis, un programme relativement court peut la manipuler, c'est-à-dire lui associer un code qui sera aussi celui d'une phrase équivalente. La machine paraîtra "comprendre" le sens de la phrase puisqu'elle réagira différemment selon le sens de cette phrase.
Il est bien évident que le traitement sera plus rapide et plus sûr si les humains s'adressent directement à la machine dans la langue qui devra avoir été fabriquée préalablement. On gagnera du temps à travailler avec des langues artificielles déjà existantes comme l'espéranto ou l'ido etc.
La machine "travaillera" avec cette langue logique mais supportera des programmes "interprètes" pour transcrire à l'aide d'une grammaire et d'un dictionnaire langue naturelle- langue synthétique électroniques, ce dernier contenant non seulement les mots isolés mais aussi les expressions idiomatiques. De toute façon, elle posera des questions si l'ambiguïté n'est pas levée par exemple avec un verbe à sens multiple en français comme "comprendre". Et sa réponse en langue "naturelle" sera peut-être légèrement incorrecte. Du moins au début, car bien entendu la mémoire pourra stocker des phrases-types en langue naturelle pour un usage ultérieur si son interlocuteur humain veut bien lui "enseigner": la machine paraîtra ainsi "apprendre". Toutes les machines devant utiliser la même langue naturelle pourront être reliées par l'Internet à très haut débit ou à une super unité centrale pour enrichir leurs "connaissance en langue naturelle.
Certaines pourront être spécialisées pour la traduction entre langues naturelles, mais toujours avec "aller-retour" vers la langue-pivot artificelle. Chaque personne se rendant à l'étranger aura ainsi un véritable interprète avec lui. Un e telle sécurité sauvera des vies humaines.
Il faut prendre conscience que ces machines pourraient être déjà en service avec le matériel (microprocesseurs et disque durs) dont nous disposons en 2008. Si ce n'est pas le cas, c'est que l'idée d'une langue artificielle répugne aux humains qui sont attachés à leur langue MATERNELLE (!) comme à leur mère!!! (cf. Freud!)
Bien que cela nous éloigne du thème de lancement: "A quoi ressemblerait un monde dont le travail serait confié aux robots?", je pense aussi que dériver vers une analyse sociale du présent intéressera les membres de ce forum.
Vous écrivez: "Cette anticipation est caractéristique de la culture occidentale qui se veut par définition universaliste [...]". On subodore une connotation de blâme dans votre propos sinon d'endophobie. Pourtant anticiper est une caractéristique de l'intelligence. Le vrai propre de l'homme. Vous êtes d'accord, n'est-ce pas?
On ne doit pas reprocher à quelqu'un de chercher à prévoir ce qui va advenir pour parer au mauvais et préparer l'arrivée du bon, même s'il est "occidental"! Au fait quelles limites donnez-vous à cet adjectif?
"La culture occidentale se veut universaliste". Certes, mais en est-il une autre qui ne le veuille pas? Les "bons" musulmans ne souhaitent-ils pas l'islamisation du monde entier et le règne universelle de la charia? Soyons clairs, s'ils ne résignent à l'imposer aux seuls membres de la Communauté des croyants, la oumma, c'est faute de force suffisante pour y contraindre les Infidèles. Les bouddhistes aussi souhaitent aux autres hommes de connaître la paix intérieure et la bonne réincarnation. Bienfaits qui ne peuvent s'obtenir au mieux à leur yeux qu'avec la méditation qu'ils pratiquent. Si les juifs ne paraissent pas vouloir convertir les "gentils", c'est que des siècles de diaspora et de persécutions les ont, définitivement semble-t-il, fait se replier sur un communautarisme qui se pense néanmoins réservée à une élite.
Quand Kant découvre que la vraie morale est universelle et qu'elle consiste à vouloir, sincèrement et avec tous ses moyens, agir en faisant ce qu'on considère comme le bien, en quoi est-il blâmable? Quand, partant de celle de la Révolution française, l'ONU promeut la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui proclame en son article premier: "Les hommes naissent libres et égaux en droits sans distinction de race, de religion...", en quoi cet organisme intrnational est-il condamnable par un non-occidental "moral" au sens kantien du terme?
La science, les mathématiques sont "universelles" non pas par "impérialisme" de l'Occident mais parce que cela est, tout simplement. Pour les ET avancés de l'univers entier aussi, la molécule d'eau est une combinaison de deux atomes d'hydrogène avec un atome d'oxygène. Et deux et deux font quatre.
Que la science et les mathématiques et partant la technologie, aient surtout progressé grâce aux pays occidentaux ou occidentalisés, c'est un fait indéniable. Personne ne peut prétendre cependant, de bonne foi et connaissant l'histoire, que, jusqu'à présent, infiniment plus de gens ont profité de la science qu'ils n'en ont pâti.
Ce qu'on pourrait reprocher au "modèle" occidental de mon point de vue, c'est d'avoir fait miroiter aux non-privilégiés qu'ils seraient un jour privilégiés. Nous voyons bien aujourd'hui que le gaspillage auquel se sont sont livrés ostensiblement les USA il y a peu encore, pour éblouir les peuples et les détourner du communisme, a marché à merveille: Les Russes ont mis à bas le régime (peu ou prou en fait) marxiste et l'ont remplacé avec Eltsine, par un régime carrément maffieux dont ils commencent seulement à se sortir aujourd'hui. (Ce qui leur vaut d'ailleurs les foudres des "orphelins" de la Guerre froide.) Les dirigeants chinois ont su rompre avec l'héritage maoïste pour conserver leur mainmise sur un peuple qui n'aspire qu'à une seule chose aujourd'hui: devenir riche, riche à tout prix et par n'importe quel moyen. Mais c'est ce que souhaitent aussi les malheureux qui s'embarquent pour l'Europe: les USA sont trop loin sur l'océan et sont de toute façon, déjà "envahis" par les Latinos clandestins, pour le plus grand bonheur des patrons!
Je suis désolé mais je ne vois pas de retour aux valeurs confucéennes en Asie. Si au Vietnam et donc en Chine, le communisme est "assoupli" c'est bien que l'Occident qui le combat a encore les moyens financiers de peser sur ces pays... et aussi que les dirigeants communistes se sont partout et sans exception constitués en "classe" de privilégiés et ont servi de contre-modèles à l'idéologie qu'ils prônaient officiellement. Ne vient-on pas d'apprendre qu'une émeute a éclaté en Chine parce qu'un fils de dirigeant communiste avait assassiné sa petite amie et que la police avait conclu hâtivement à un suicide?
Il n'y a pas de "résurgence islamiste" de mon point de vue. Il y a une violence de désespoir des fanatique islamistes qui se rendent compte du déclin de la pratique "sévère" de leur religion. Il en fut de même pour certains partisans inconditionnels de l'Algérie française qui créèrent l'OAS quand ils comprirent que les Français souhaitaient ou se résignaient à accorder l'indépendance aux Algériens. La pratique stricte de la religion musulmane décline en fait en Europe dans la population musulmane jeune, celle qui est bien insérée dans la société avec un travail stable et de qualité, un logement décent etc. Mais cela n'est "curieusement" jamais souligné! On préfère se focaliser sur les conversions...
Il n'y a pas de déclin de la puissance de l'Occident et des pays occidentalisés comme la Japon, en général, en mouvement de fond. En revanche le super-privilège dont jouissait les USA à la suite de la Seconde guerre mondiale puis de la guerre froide avec sa menace permanente de guerre nucléaire, ce super-privilège ne peut plus durer, presque vingt ans après la chute du mur de Berlin, surtout après le "règne" calamiteux de huit ans de G.W. Bush.
Si les valeurs de l'Occident ce sont celles de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme, on ne peut pas dire qu'elles déclinent, après la chute des dictatures en Europe et en Amérique du Sud. Plus personne à l'ONU ne se permettrait aujourd'hui à la tribune de les remettre en cause au nom d'autres valeurs, sans susciter un tollé unanime (même si certains n'en pensent pas moins).
Le système des castes en Inde est officiellement condamné par le pouvoir. La population aisée et cultivée des villes en profite (personnel de maison bon marché) mais sa culture anglophone, la fréquentation pour les plus riches d'universités occidentales font qu'elle ne s'appuie plus sur la notion de caste pour rester au sommet de la pyramide sociale mais sur la valeur individuelle qu'elle se reconnaît généreusement: on domine parce qu'on le mérite personnellement (et très bien encore!), pas parce qu'on est né dans une caste supérieure
Je cite: "[..] nos prédictions de l’avenir s’évaporent en même temps que notre capacités à les réaliser dans une réalité qui n’appartient plus qu’à l’Occident mais qui commence fortement à être obligé de la partager avec d’autre civilisations. (la fin de 500 ans de domination au passage)"
J'aimerais un exemple! La fin du pétrole est prévue depuis les années 1970 et la "crise" actuelle est plus due à la faiblesse du dollar et à l'anticipation spéculative qu'à une réelle pénurie immédiate.
Je ne comprends pas ce que signifie "partager la réalité avec d'autres civilisations". Nous sommes réduits actuellement au rôle de spectateurs de ce qui se passe en Chine et au Tibet, certes. Mais nous l'étions déjà du temps de la folie de Mao, quand la Campagne des Cent-Fleurs et l'effroyable Révolution Culturelle causa la mort de millions de Chinois et la souffrance extrême de centaines de millions d'autres.
Le déclin de l'Occident, plus particulièrement le déclin de l'Europe, plus particulièrement encore le déclin de la France(!) ont déjà été annoncé par les "déclinistes" (qui sévissent plutôt, allez savoir pourquoi, davantage en France -et en Italie, sa "sœur latine"- que n'importe où dans le monde) lors des années soixante et de la décolonisation. Sauf que la "perte" de l'Algérie a accéléré encore le "boom" économique dont la France bénéficiait depuis la remise en marche de 1945.
Ce "divorce" ientôt suivi de l'embargo sur les armes à destination d'Israël après la Guerre des Six-jours en 1967, décrétée par le général de Gaulle alors Président de la République, lui donna une formidable popularité nouvelle dans les pays arabes et musulmans et renforça considérablement son poids moral de membre permanent de l'ONU.
Je cite: "Enfin je ne remets pas en cause vos propos, mais je m’interroge sur les méthodes utilisés et l’efficacité de celles-ci pour anticiper et se doter d’une vision de l’avenir. Les paramètres et données à rentrer sont impressionnantes"
Dites, Kysma, si je comprends bien, vous réfutez mes compétences à parler d'un sujet donné à partir de votre ignorance déclarée (: "Ayant reçu une formation dans les sciences sociales..") sur ce même sujet ! Je ne sais pas si un tel mécanisme mental aurait amusé Freud, mais vous comprendrez que moi il m'a fait sourire...
En fait je "prolonge les courbes" (des graphiques) - comme disent les statisticiens prévisionnistes pour définir les évolutions de la technique et rien que la technique. Si l'on peut croire en lisant mon texte précédent que je me proposais de "mettre le comportement humain en équation" alors il faut mettre en cause mes talents de rédacteur pas ma pensée!!!
Au risque de lasser les personnes attentives, je répète que les grandes anticipations sur les techniques et réalisations de l'avenir, surtout quand elles sont aussi faciles à penser que celles du développement de l'informatique et de la robotique se sont TOUJOURS révélées exactes dans le passé!
"Dans notre civilisation l’homme s’est doté des attributs divins, il définit les lois, se fait juge, dicte la morale, se fait protecteur, il crée et transforme la matière".
De quelle "civilisation" s'agit-il? Depuis que Prométhée a apporté le feu aux hommes, ne se sont-ils pas cru à l'égal des Dieux? Quelle civilisation ne place pas l'homme au sommet de la pyramide, du moins du "visible"? N'est-ce pas une civilisation de l'Antiquité, laquelle est à la source de trois grandes religions contemporaines, qui a proclamé que "Dieu a créé l'Homme à Son image" ?
"seul deux choses lui manquent : l’immortalité et la création d’ « êtres suffisamment intelligents » pour être autonomes."
Ce sont les croyants qui pensent qu'ils sont une âme immortelle. Rien de ce que je dis sur les robots ne permet d'inférer que je me crois immortel! Je suis convaincu précisément du contraire à savoir que ma mort signifie la fin totale du monde et de la conscience d'exister pour moi.
Le mythe de la création humaine d'êtres autonomes est aussi vieille que le mythe de l'homme volant, le mythe d'Icare. Nous avons réussi à concrétiser le deuxième rêve. Jamais nous n'avons été aussi proches de réaliser le premier. Des Grecs de l'Antiquité qui parlaient de ce géant mécanique censé garder un détroit (une des Sept Merveilles du monde), en passant par le Golem des Juifs ou la créature de Frankenstein, pour terminer par la Science-fiction, ce mythe est très ancien et doit avoir un caractère universel.
Quoiqu'il y eût déjà le moyen d'obtenir des «êtres suffisamment intelligents » pour être autonomes.": il suffisait de faire des enfants. Et qu'il y avait aussi un moyen d'avoir des êtres autonomes à son service: il suffisait de se procurer des esclaves...
Un progrès a été réalisé qui consiste à proposer des mots différant de peu en cas d'échec de similitude. La machine affiche: "Essayez avec cette orthographe...". En général cela fonctionne. La machine du futur, elle, "comprendra" le sens d'une phrase entière à condition qu'elle soit dans un langage "artificiel" qui doit être conçu (sans doute avec l'aide de l'informatique) de manière parfaitement logique, sans confusion possible, sans ambiguïté. Aucun son difficile pour les locuteurs du monde entier (ce qui exclut le "u" français ou le "the" anglais), aucune lettre muette, aucune homophonie, aucune exception, des règles faciles à programmer et mémoriser pour l'homme, du genre: "Tous les adjectifs se terminent par "a" et sont invariables (Aucun autre mot ne se termine par "a").
A partir de la décomposition de la phrase en mots dont les fonctions grammaticales et les sens sont définis, un programme relativement court peut la manipuler, c'est-à-dire lui associer un code qui sera aussi celui d'une phrase équivalente. La machine paraîtra "comprendre" le sens de la phrase puisqu'elle réagira différemment selon le sens de cette phrase.
Il est bien évident que le traitement sera plus rapide et plus sûr si les humains s'adressent directement à la machine dans la langue qui devra avoir été fabriquée préalablement. On gagnera du temps à travailler avec des langues artificielles déjà existantes comme l'espéranto ou l'ido etc.
La machine "travaillera" avec cette langue logique mais supportera des programmes "interprètes" pour transcrire à l'aide d'une grammaire et d'un dictionnaire langue naturelle- langue synthétique électroniques, ce dernier contenant non seulement les mots isolés mais aussi les expressions idiomatiques. De toute façon, elle posera des questions si l'ambiguïté n'est pas levée par exemple avec un verbe à sens multiple en français comme "comprendre". Et sa réponse en langue "naturelle" sera peut-être légèrement incorrecte. Du moins au début, car bien entendu la mémoire pourra stocker des phrases-types en langue naturelle pour un usage ultérieur si son interlocuteur humain veut bien lui "enseigner": la machine paraîtra ainsi "apprendre". Toutes les machines devant utiliser la même langue naturelle pourront être reliées par l'Internet à très haut débit ou à une super unité centrale pour enrichir leurs "connaissance en langue naturelle.
Certaines pourront être spécialisées pour la traduction entre langues naturelles, mais toujours avec "aller-retour" vers la langue-pivot artificelle. Chaque personne se rendant à l'étranger aura ainsi un véritable interprète avec lui. Un e telle sécurité sauvera des vies humaines.
Il faut prendre conscience que ces machines pourraient être déjà en service avec le matériel (microprocesseurs et disque durs) dont nous disposons en 2008. Si ce n'est pas le cas, c'est que l'idée d'une langue artificielle répugne aux humains qui sont attachés à leur langue MATERNELLE (!) comme à leur mère!!! (cf. Freud!)
Bien que cela nous éloigne du thème de lancement: "A quoi ressemblerait un monde dont le travail serait confié aux robots?", je pense aussi que dériver vers une analyse sociale du présent intéressera les membres de ce forum.
Vous écrivez: "Cette anticipation est caractéristique de la culture occidentale qui se veut par définition universaliste [...]". On subodore une connotation de blâme dans votre propos sinon d'endophobie. Pourtant anticiper est une caractéristique de l'intelligence. Le vrai propre de l'homme. Vous êtes d'accord, n'est-ce pas?
On ne doit pas reprocher à quelqu'un de chercher à prévoir ce qui va advenir pour parer au mauvais et préparer l'arrivée du bon, même s'il est "occidental"! Au fait quelles limites donnez-vous à cet adjectif?
"La culture occidentale se veut universaliste". Certes, mais en est-il une autre qui ne le veuille pas? Les "bons" musulmans ne souhaitent-ils pas l'islamisation du monde entier et le règne universelle de la charia? Soyons clairs, s'ils ne résignent à l'imposer aux seuls membres de la Communauté des croyants, la oumma, c'est faute de force suffisante pour y contraindre les Infidèles. Les bouddhistes aussi souhaitent aux autres hommes de connaître la paix intérieure et la bonne réincarnation. Bienfaits qui ne peuvent s'obtenir au mieux à leur yeux qu'avec la méditation qu'ils pratiquent. Si les juifs ne paraissent pas vouloir convertir les "gentils", c'est que des siècles de diaspora et de persécutions les ont, définitivement semble-t-il, fait se replier sur un communautarisme qui se pense néanmoins réservée à une élite.
Quand Kant découvre que la vraie morale est universelle et qu'elle consiste à vouloir, sincèrement et avec tous ses moyens, agir en faisant ce qu'on considère comme le bien, en quoi est-il blâmable? Quand, partant de celle de la Révolution française, l'ONU promeut la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui proclame en son article premier: "Les hommes naissent libres et égaux en droits sans distinction de race, de religion...", en quoi cet organisme intrnational est-il condamnable par un non-occidental "moral" au sens kantien du terme?
La science, les mathématiques sont "universelles" non pas par "impérialisme" de l'Occident mais parce que cela est, tout simplement. Pour les ET avancés de l'univers entier aussi, la molécule d'eau est une combinaison de deux atomes d'hydrogène avec un atome d'oxygène. Et deux et deux font quatre.
Que la science et les mathématiques et partant la technologie, aient surtout progressé grâce aux pays occidentaux ou occidentalisés, c'est un fait indéniable. Personne ne peut prétendre cependant, de bonne foi et connaissant l'histoire, que, jusqu'à présent, infiniment plus de gens ont profité de la science qu'ils n'en ont pâti.
Ce qu'on pourrait reprocher au "modèle" occidental de mon point de vue, c'est d'avoir fait miroiter aux non-privilégiés qu'ils seraient un jour privilégiés. Nous voyons bien aujourd'hui que le gaspillage auquel se sont sont livrés ostensiblement les USA il y a peu encore, pour éblouir les peuples et les détourner du communisme, a marché à merveille: Les Russes ont mis à bas le régime (peu ou prou en fait) marxiste et l'ont remplacé avec Eltsine, par un régime carrément maffieux dont ils commencent seulement à se sortir aujourd'hui. (Ce qui leur vaut d'ailleurs les foudres des "orphelins" de la Guerre froide.) Les dirigeants chinois ont su rompre avec l'héritage maoïste pour conserver leur mainmise sur un peuple qui n'aspire qu'à une seule chose aujourd'hui: devenir riche, riche à tout prix et par n'importe quel moyen. Mais c'est ce que souhaitent aussi les malheureux qui s'embarquent pour l'Europe: les USA sont trop loin sur l'océan et sont de toute façon, déjà "envahis" par les Latinos clandestins, pour le plus grand bonheur des patrons!
Je suis désolé mais je ne vois pas de retour aux valeurs confucéennes en Asie. Si au Vietnam et donc en Chine, le communisme est "assoupli" c'est bien que l'Occident qui le combat a encore les moyens financiers de peser sur ces pays... et aussi que les dirigeants communistes se sont partout et sans exception constitués en "classe" de privilégiés et ont servi de contre-modèles à l'idéologie qu'ils prônaient officiellement. Ne vient-on pas d'apprendre qu'une émeute a éclaté en Chine parce qu'un fils de dirigeant communiste avait assassiné sa petite amie et que la police avait conclu hâtivement à un suicide?
Il n'y a pas de "résurgence islamiste" de mon point de vue. Il y a une violence de désespoir des fanatique islamistes qui se rendent compte du déclin de la pratique "sévère" de leur religion. Il en fut de même pour certains partisans inconditionnels de l'Algérie française qui créèrent l'OAS quand ils comprirent que les Français souhaitaient ou se résignaient à accorder l'indépendance aux Algériens. La pratique stricte de la religion musulmane décline en fait en Europe dans la population musulmane jeune, celle qui est bien insérée dans la société avec un travail stable et de qualité, un logement décent etc. Mais cela n'est "curieusement" jamais souligné! On préfère se focaliser sur les conversions...
Il n'y a pas de déclin de la puissance de l'Occident et des pays occidentalisés comme la Japon, en général, en mouvement de fond. En revanche le super-privilège dont jouissait les USA à la suite de la Seconde guerre mondiale puis de la guerre froide avec sa menace permanente de guerre nucléaire, ce super-privilège ne peut plus durer, presque vingt ans après la chute du mur de Berlin, surtout après le "règne" calamiteux de huit ans de G.W. Bush.
Si les valeurs de l'Occident ce sont celles de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme, on ne peut pas dire qu'elles déclinent, après la chute des dictatures en Europe et en Amérique du Sud. Plus personne à l'ONU ne se permettrait aujourd'hui à la tribune de les remettre en cause au nom d'autres valeurs, sans susciter un tollé unanime (même si certains n'en pensent pas moins).
Le système des castes en Inde est officiellement condamné par le pouvoir. La population aisée et cultivée des villes en profite (personnel de maison bon marché) mais sa culture anglophone, la fréquentation pour les plus riches d'universités occidentales font qu'elle ne s'appuie plus sur la notion de caste pour rester au sommet de la pyramide sociale mais sur la valeur individuelle qu'elle se reconnaît généreusement: on domine parce qu'on le mérite personnellement (et très bien encore!), pas parce qu'on est né dans une caste supérieure
Je cite: "[..] nos prédictions de l’avenir s’évaporent en même temps que notre capacités à les réaliser dans une réalité qui n’appartient plus qu’à l’Occident mais qui commence fortement à être obligé de la partager avec d’autre civilisations. (la fin de 500 ans de domination au passage)"
J'aimerais un exemple! La fin du pétrole est prévue depuis les années 1970 et la "crise" actuelle est plus due à la faiblesse du dollar et à l'anticipation spéculative qu'à une réelle pénurie immédiate.
Je ne comprends pas ce que signifie "partager la réalité avec d'autres civilisations". Nous sommes réduits actuellement au rôle de spectateurs de ce qui se passe en Chine et au Tibet, certes. Mais nous l'étions déjà du temps de la folie de Mao, quand la Campagne des Cent-Fleurs et l'effroyable Révolution Culturelle causa la mort de millions de Chinois et la souffrance extrême de centaines de millions d'autres.
Le déclin de l'Occident, plus particulièrement le déclin de l'Europe, plus particulièrement encore le déclin de la France(!) ont déjà été annoncé par les "déclinistes" (qui sévissent plutôt, allez savoir pourquoi, davantage en France -et en Italie, sa "sœur latine"- que n'importe où dans le monde) lors des années soixante et de la décolonisation. Sauf que la "perte" de l'Algérie a accéléré encore le "boom" économique dont la France bénéficiait depuis la remise en marche de 1945.
Ce "divorce" ientôt suivi de l'embargo sur les armes à destination d'Israël après la Guerre des Six-jours en 1967, décrétée par le général de Gaulle alors Président de la République, lui donna une formidable popularité nouvelle dans les pays arabes et musulmans et renforça considérablement son poids moral de membre permanent de l'ONU.
Je cite: "Enfin je ne remets pas en cause vos propos, mais je m’interroge sur les méthodes utilisés et l’efficacité de celles-ci pour anticiper et se doter d’une vision de l’avenir. Les paramètres et données à rentrer sont impressionnantes"
Dites, Kysma, si je comprends bien, vous réfutez mes compétences à parler d'un sujet donné à partir de votre ignorance déclarée (: "Ayant reçu une formation dans les sciences sociales..") sur ce même sujet ! Je ne sais pas si un tel mécanisme mental aurait amusé Freud, mais vous comprendrez que moi il m'a fait sourire...
En fait je "prolonge les courbes" (des graphiques) - comme disent les statisticiens prévisionnistes pour définir les évolutions de la technique et rien que la technique. Si l'on peut croire en lisant mon texte précédent que je me proposais de "mettre le comportement humain en équation" alors il faut mettre en cause mes talents de rédacteur pas ma pensée!!!
Au risque de lasser les personnes attentives, je répète que les grandes anticipations sur les techniques et réalisations de l'avenir, surtout quand elles sont aussi faciles à penser que celles du développement de l'informatique et de la robotique se sont TOUJOURS révélées exactes dans le passé!
"Dans notre civilisation l’homme s’est doté des attributs divins, il définit les lois, se fait juge, dicte la morale, se fait protecteur, il crée et transforme la matière".
De quelle "civilisation" s'agit-il? Depuis que Prométhée a apporté le feu aux hommes, ne se sont-ils pas cru à l'égal des Dieux? Quelle civilisation ne place pas l'homme au sommet de la pyramide, du moins du "visible"? N'est-ce pas une civilisation de l'Antiquité, laquelle est à la source de trois grandes religions contemporaines, qui a proclamé que "Dieu a créé l'Homme à Son image" ?
"seul deux choses lui manquent : l’immortalité et la création d’ « êtres suffisamment intelligents » pour être autonomes."
Ce sont les croyants qui pensent qu'ils sont une âme immortelle. Rien de ce que je dis sur les robots ne permet d'inférer que je me crois immortel! Je suis convaincu précisément du contraire à savoir que ma mort signifie la fin totale du monde et de la conscience d'exister pour moi.
Le mythe de la création humaine d'êtres autonomes est aussi vieille que le mythe de l'homme volant, le mythe d'Icare. Nous avons réussi à concrétiser le deuxième rêve. Jamais nous n'avons été aussi proches de réaliser le premier. Des Grecs de l'Antiquité qui parlaient de ce géant mécanique censé garder un détroit (une des Sept Merveilles du monde), en passant par le Golem des Juifs ou la créature de Frankenstein, pour terminer par la Science-fiction, ce mythe est très ancien et doit avoir un caractère universel.
Quoiqu'il y eût déjà le moyen d'obtenir des «êtres suffisamment intelligents » pour être autonomes.": il suffisait de faire des enfants. Et qu'il y avait aussi un moyen d'avoir des êtres autonomes à son service: il suffisait de se procurer des esclaves...
- KysmaEquipe du forum
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Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Lun 30 Juin 2008, 10:55
Bonjour Alain02,
L’apparition de la civilisation occidentale date de 700 ou 800 ap J-C. Les spécialistes s’accordent pour penser qu’elle comprend trois grandes composantes à savoir : l’Europe, l’Amérique du Nord et L’Amérique latine. Cependant L’Amérique latine a des spécificités par rapport à l’Occident et tend à devenir une sous-civilisation de la civilisation Occidentale ou bien comme une civilisation distincte, liée à l’Occident. Pour une analyse des implications politiques des civilisations, et notamment des relations entre l’Amérique latine d’une part et l’Europe et l’Amérique du nord d’autre part, la seconde formulation est plus adaptée et plus opératoire.
J’entends par Occident : l’Europe, l’Amérique du nord et les autres pays peuplés d’Européens, comme l’Australie et la Nouvelle Zélande. Je comprends que certaines personnes puissent être en difficultés avec ce concept car « c’est la seule civilisation qui se définit par son orientation dans l’espace et non par le nom d’un peuple, d’une religion ou d’un lieu géographique » que le faisait constater William E Naff. Sur une carte on peut trouver l’Europe l’Amérique et l’Atlantique Nord pas l’Occident…
Cette identification abstrait la civilisation concernée de son contexte historique, géographique et culturel. Historiquement, la civilisation occidentale et Européenne, mais à l’époque moderne elle est Euro-américaine.
C’est une évidence.
L’indigénisation et le retour du religieux sont incontestablement des phénomènes globaux. Cependant, ils se manifestent surtout à travers l’affirmation culturelle de l’Asie et du monde musulman, ainsi que dans les défis lancés à l’Occident par ses civilisations. Le défi islamique est évident au vu de la résurgence culturelle, sociale et politique durable de l’islam dans le monde musulman et dans le rejet des valeurs et institutions occidentales. Le défi asiatique est manifeste dans toutes les civilisations d’extrême orient : chinoise, japonaise, bouddhiste et musulmane. Toutes revendiquent comme vous l’avez dit, leurs différences culturelles vis-à-vis de l’Occident ainsi que leurs points communs souvent identifiés au confucianisme.
Asiatique et musulmans clament la supériorité de leur culture par rapport à la culture occidentale.
Une véritable « renaissance culturelle gagne l’Asie » selon l’ambassadeur Tommy Koch en 1993, « ils prennent confiance en eux et ne regardent plus du tout ce qui est américain ou occidental comme ce qu’il y a de nécessairement de mieux ». cette renaissance se manifeste dans l’accent mis sur l’identité culturelle propre à chacun des pays d’Asie et sur leurs points commun (comme je l’expliquais dans mon premier post, la modernisation apporte le progrès et donc la confiance, ce qui poussent les pays à rejeter l’occidentalisation en effectuant un repli identitaire : l’identité religieuse étant la plus fédératrice).
Prenons l’exemple de l’état phare en Asie c'est-à-dire la Chine, à la fin des années 80 le christianisme s’est étendu surtout chez les jeunes 50 millions de chinois pourraient être chrétien, le gouvernement à tenté de prévenir cette hausse en promulguant une loi en 1994 interdisant aux étrangers le prosélytisme religieux, l’administration a menacé des évangélistes de représailles s’ils bousculaient « l’équilibre religieux délicat » du pays. (Emprisonnement et j’en passe évidement)
A la légitimité révolutionnaire issue du marxisme-léninisme, le régime a opposé la légitimité pragmatique fournie par le développement économique et la légitimité nationale fondée sur l’affirmation du caractère distinctif de la culture chinoise. Au début des années 90 « le désir s’est développé dans le peuple de retourner à un système qui est authentiquement chinois, c'est-à-dire un système patriarcal, traditionnel et autoritaire » disait un leader de Hong Kong.
De même au début du siècle les intellectuelles chinois, à l’instar de Marx et Weber voyaient dans le confucianisme la source de l’arriération de la chine. A la fin du siècle, les dirigeants politiques chinois célèbrent le confucianisme comme fondement du progrès chinois. Dans les années 80 le gouvernement chinois à commencé à soutenir l’intérêt pour le confucianisme puisqu’il représentait le « fond de la culture chinoise » .
Face à l’Occident les asiatiques ont de plus en plus affirmé la validité de leurs valeurs et de leurs institutions rejetant les valeurs judéo-chrétiennes et affirmant leurs valeurs confucéennes, l’ANSEA en envoyé balader les ministres occidentaux à la conférence de 96 en leur disant que les valeurs défendu par l’Europe, n’étaient qu’européenne alors que les valeurs de l’Asie étaient universelles (le système de valeur confucéenne consacré par l’histoire de ces pays et partagé par la plupart).
Concernant la Résurgence de l’islam, les musulmans se tournent vers l’islam comme source d’identité, de sens de stabilité, de légitimité, de développement, de puissance et d’espoir, espoir symbolisé par le slogan « l’islam est la solution » Elles est la dernière phase du réajustement de la civilisation musulmane par rapport à l’Occident. Elle se traduit par l’acceptation de la modernité, le rejet de la culture occidentale et le réengagement dans l’islam comme guide de vie dans le monde moderne.
D’après John Esposito : « les signes d’un réveil musulman dans la vie personnelle sont nombreux : attention de plus en plus grandes à la pratique religieuse, prolifération de programmes et de publication religieuse, importance accrue aux tenues et valeurs islamiques, revitalisation du soufisme (mysticisme). Il y a une réaffirmation de l’islam dans la vie publique : augmentation des gouvernements, des organisations, des lois, des banques, des services sociaux et des institutions d’enseignements tournés vers l’islam. La plupart des souverains et des gouvernements, dont des Etats laïcs comme la Turquie et la Tunisie, ont pris conscience de la force potentielle de l’islam et se montrent plus sensibles mais aussi plus inquiets vis-à-vis des questions islamiques ».
Alors je suis d’accord avec vous pour dire que la misère constitue un moteur à ce phénomène, mais force et de constater comme pour l’Asie, « la revanche de dieu » est un processus d’affirmation des identités culturelles face à l’impérialisme et l’universalisme occidentale.
Nous nous dirigeons vers un équilibrage des puissances entres différentes civilisations, pour moi un partage du pouvoir entre différent tiers est un affaiblissement de façon général. Le déclin de l’occident résulte qu’il assume péniblement sa fonction d’oligopoleur complet !
Par rapport à l’Asie il y a encore un temps pas si reculé ou les occidentaux pouvaient intervenir militairement sur le sol asiatique pour la sauvegarde de leurs intérêts. Est-ce le cas aujourd’hui ? Des intérêts les occidentaux en ont toujours là-bas, le fait est que la puissance chinoise ne tolérerait aucune intrusion dans sa zone d’influence. Sous pression chinoise certain pays asiatiques ont refusé de reconduire leur autorisation pour accueillir des bases américaines en Asie.
Partager la réalité veut dire que les Etats unis ne font plus ce qu’ils veulent et ou ils le veulent sur la planète. Ils se sont pris d’énorme claques et affronts par le gouvernement chinois, et adopte une attitude assez fébrile en Asie. Un rapprochement avec le Japon peut-être pour contrer le moteur économique, culturel et militaire chinois, ou un désinvestissement de cette zone ? Ca l’avenir nous le dira..
Je me suis mal exprimé sur ce point, ceux ne sont pas vos méthodes et analyses que je visais, ce n’est pas la peine de scander « le défaut d’intellectualisation » en me qualifiant d’ignorant. La réalité est tout autre et tellement simple : j’ai bâclé la fin de mon post, pressé par les servitudes de la vie. Toutefois et j’en conviens que cela constitue un manque de respect pour le lecteur.
Ma formation dans les sciences humaines (et non sociales) m’a démontré que l’éducation est une science, cependant aussi science soit-elle, elle reste une science dite molle. Car une pédagogie efficace sur 100 enfants ne sera peut-être pas efficace pour un enfant. Pourquoi ? Parce que malgré les grands axiomes psychologiques, neurologiques, sociologiques un individu est unique et sa vision de la réalité est subjective. D’où mon interrogation sur notre capacité à mettre l’Humanité en équation.
Je ne voulais pas viser vos méthodes et je pense avoir précisé que votre démarche était tout autre à la fin de mon post, cependant je sens que par ma maladresse j’ai vous est heurté et je m’en excuse
Cordialement
Kysma.
Au fait quelles limites donnez-vous à cet adjectif?
L’apparition de la civilisation occidentale date de 700 ou 800 ap J-C. Les spécialistes s’accordent pour penser qu’elle comprend trois grandes composantes à savoir : l’Europe, l’Amérique du Nord et L’Amérique latine. Cependant L’Amérique latine a des spécificités par rapport à l’Occident et tend à devenir une sous-civilisation de la civilisation Occidentale ou bien comme une civilisation distincte, liée à l’Occident. Pour une analyse des implications politiques des civilisations, et notamment des relations entre l’Amérique latine d’une part et l’Europe et l’Amérique du nord d’autre part, la seconde formulation est plus adaptée et plus opératoire.
J’entends par Occident : l’Europe, l’Amérique du nord et les autres pays peuplés d’Européens, comme l’Australie et la Nouvelle Zélande. Je comprends que certaines personnes puissent être en difficultés avec ce concept car « c’est la seule civilisation qui se définit par son orientation dans l’espace et non par le nom d’un peuple, d’une religion ou d’un lieu géographique » que le faisait constater William E Naff. Sur une carte on peut trouver l’Europe l’Amérique et l’Atlantique Nord pas l’Occident…
Cette identification abstrait la civilisation concernée de son contexte historique, géographique et culturel. Historiquement, la civilisation occidentale et Européenne, mais à l’époque moderne elle est Euro-américaine.
Que la science et les mathématiques et partant la technologie, aient surtout progressé grâce aux pays occidentaux ou occidentalisés, c'est un fait indéniable. Personne ne peut prétendre cependant, de bonne foi et connaissant l'histoire, que, jusqu'à présent, infiniment plus de gens ont profité de la science qu'ils n'en ont pâti.
C’est une évidence.
Je suis désolé mais je ne vois pas de retour aux valeurs confucéennes en Asie ; Il n'y a pas de "résurgence islamiste" de mon point de vue. Il y a une violence de désespoir des fanatique islamistes
L’indigénisation et le retour du religieux sont incontestablement des phénomènes globaux. Cependant, ils se manifestent surtout à travers l’affirmation culturelle de l’Asie et du monde musulman, ainsi que dans les défis lancés à l’Occident par ses civilisations. Le défi islamique est évident au vu de la résurgence culturelle, sociale et politique durable de l’islam dans le monde musulman et dans le rejet des valeurs et institutions occidentales. Le défi asiatique est manifeste dans toutes les civilisations d’extrême orient : chinoise, japonaise, bouddhiste et musulmane. Toutes revendiquent comme vous l’avez dit, leurs différences culturelles vis-à-vis de l’Occident ainsi que leurs points communs souvent identifiés au confucianisme.
Asiatique et musulmans clament la supériorité de leur culture par rapport à la culture occidentale.
Une véritable « renaissance culturelle gagne l’Asie » selon l’ambassadeur Tommy Koch en 1993, « ils prennent confiance en eux et ne regardent plus du tout ce qui est américain ou occidental comme ce qu’il y a de nécessairement de mieux ». cette renaissance se manifeste dans l’accent mis sur l’identité culturelle propre à chacun des pays d’Asie et sur leurs points commun (comme je l’expliquais dans mon premier post, la modernisation apporte le progrès et donc la confiance, ce qui poussent les pays à rejeter l’occidentalisation en effectuant un repli identitaire : l’identité religieuse étant la plus fédératrice).
Prenons l’exemple de l’état phare en Asie c'est-à-dire la Chine, à la fin des années 80 le christianisme s’est étendu surtout chez les jeunes 50 millions de chinois pourraient être chrétien, le gouvernement à tenté de prévenir cette hausse en promulguant une loi en 1994 interdisant aux étrangers le prosélytisme religieux, l’administration a menacé des évangélistes de représailles s’ils bousculaient « l’équilibre religieux délicat » du pays. (Emprisonnement et j’en passe évidement)
A la légitimité révolutionnaire issue du marxisme-léninisme, le régime a opposé la légitimité pragmatique fournie par le développement économique et la légitimité nationale fondée sur l’affirmation du caractère distinctif de la culture chinoise. Au début des années 90 « le désir s’est développé dans le peuple de retourner à un système qui est authentiquement chinois, c'est-à-dire un système patriarcal, traditionnel et autoritaire » disait un leader de Hong Kong.
De même au début du siècle les intellectuelles chinois, à l’instar de Marx et Weber voyaient dans le confucianisme la source de l’arriération de la chine. A la fin du siècle, les dirigeants politiques chinois célèbrent le confucianisme comme fondement du progrès chinois. Dans les années 80 le gouvernement chinois à commencé à soutenir l’intérêt pour le confucianisme puisqu’il représentait le « fond de la culture chinoise » .
Face à l’Occident les asiatiques ont de plus en plus affirmé la validité de leurs valeurs et de leurs institutions rejetant les valeurs judéo-chrétiennes et affirmant leurs valeurs confucéennes, l’ANSEA en envoyé balader les ministres occidentaux à la conférence de 96 en leur disant que les valeurs défendu par l’Europe, n’étaient qu’européenne alors que les valeurs de l’Asie étaient universelles (le système de valeur confucéenne consacré par l’histoire de ces pays et partagé par la plupart).
Concernant la Résurgence de l’islam, les musulmans se tournent vers l’islam comme source d’identité, de sens de stabilité, de légitimité, de développement, de puissance et d’espoir, espoir symbolisé par le slogan « l’islam est la solution » Elles est la dernière phase du réajustement de la civilisation musulmane par rapport à l’Occident. Elle se traduit par l’acceptation de la modernité, le rejet de la culture occidentale et le réengagement dans l’islam comme guide de vie dans le monde moderne.
D’après John Esposito : « les signes d’un réveil musulman dans la vie personnelle sont nombreux : attention de plus en plus grandes à la pratique religieuse, prolifération de programmes et de publication religieuse, importance accrue aux tenues et valeurs islamiques, revitalisation du soufisme (mysticisme). Il y a une réaffirmation de l’islam dans la vie publique : augmentation des gouvernements, des organisations, des lois, des banques, des services sociaux et des institutions d’enseignements tournés vers l’islam. La plupart des souverains et des gouvernements, dont des Etats laïcs comme la Turquie et la Tunisie, ont pris conscience de la force potentielle de l’islam et se montrent plus sensibles mais aussi plus inquiets vis-à-vis des questions islamiques ».
Alors je suis d’accord avec vous pour dire que la misère constitue un moteur à ce phénomène, mais force et de constater comme pour l’Asie, « la revanche de dieu » est un processus d’affirmation des identités culturelles face à l’impérialisme et l’universalisme occidentale.
Il n'y a pas de déclin de la puissance de l'Occident
Nous nous dirigeons vers un équilibrage des puissances entres différentes civilisations, pour moi un partage du pouvoir entre différent tiers est un affaiblissement de façon général. Le déclin de l’occident résulte qu’il assume péniblement sa fonction d’oligopoleur complet !
Je cite: "[..] nos prédictions de l’avenir s’évaporent en même temps que notre capacités à les réaliser dans une réalité qui n’appartient plus qu’à l’Occident mais qui commence fortement à être obligé de la partager avec d’autre civilisations. (la fin de 500 ans de domination au passage)"
J'aimerais un exemple! La fin du pétrole est prévue depuis les années 1970 et la "crise" actuelle est plus due à la faiblesse du dollar et à l'anticipation spéculative qu'à une réelle pénurie immédiate.
Je ne comprends pas ce que signifie "partager la réalité avec d'autres civilisations". Nous sommes réduits actuellement au rôle de spectateurs de ce qui se passe en Chine et au Tibet, certes. Mais nous l'étions déjà du temps de la folie de Mao, quand la Campagne des Cent-Fleurs et l'effroyable Révolution Culturelle causa la mort de millions de Chinois et la souffrance extrême de centaines de millions d'autres.
Par rapport à l’Asie il y a encore un temps pas si reculé ou les occidentaux pouvaient intervenir militairement sur le sol asiatique pour la sauvegarde de leurs intérêts. Est-ce le cas aujourd’hui ? Des intérêts les occidentaux en ont toujours là-bas, le fait est que la puissance chinoise ne tolérerait aucune intrusion dans sa zone d’influence. Sous pression chinoise certain pays asiatiques ont refusé de reconduire leur autorisation pour accueillir des bases américaines en Asie.
Partager la réalité veut dire que les Etats unis ne font plus ce qu’ils veulent et ou ils le veulent sur la planète. Ils se sont pris d’énorme claques et affronts par le gouvernement chinois, et adopte une attitude assez fébrile en Asie. Un rapprochement avec le Japon peut-être pour contrer le moteur économique, culturel et militaire chinois, ou un désinvestissement de cette zone ? Ca l’avenir nous le dira..
Je cite: "Enfin je ne remets pas en cause vos propos, mais je m’interroge sur les méthodes utilisés et l’efficacité de celles-ci pour anticiper et se doter d’une vision de l’avenir. Les paramètres et données à rentrer sont impressionnantes"
Dites, Kysma, si je comprends bien, vous réfutez mes compétences à parler d'un sujet donné à partir de votre ignorance déclarée (: "Ayant reçu une formation dans les sciences sociales..") sur ce même sujet ! Je ne sais pas si un tel mécanisme mental aurait amusé Freud, mais vous comprendrez que moi il m'a fait sourire...
Je me suis mal exprimé sur ce point, ceux ne sont pas vos méthodes et analyses que je visais, ce n’est pas la peine de scander « le défaut d’intellectualisation » en me qualifiant d’ignorant. La réalité est tout autre et tellement simple : j’ai bâclé la fin de mon post, pressé par les servitudes de la vie. Toutefois et j’en conviens que cela constitue un manque de respect pour le lecteur.
Ma formation dans les sciences humaines (et non sociales) m’a démontré que l’éducation est une science, cependant aussi science soit-elle, elle reste une science dite molle. Car une pédagogie efficace sur 100 enfants ne sera peut-être pas efficace pour un enfant. Pourquoi ? Parce que malgré les grands axiomes psychologiques, neurologiques, sociologiques un individu est unique et sa vision de la réalité est subjective. D’où mon interrogation sur notre capacité à mettre l’Humanité en équation.
Je ne voulais pas viser vos méthodes et je pense avoir précisé que votre démarche était tout autre à la fin de mon post, cependant je sens que par ma maladresse j’ai vous est heurté et je m’en excuse
Cordialement
Kysma.
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Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Sam 30 Aoû 2008, 23:39
Vous deux, vous êtes passionnants.
Cordialement,
Helios.
Cordialement,
Helios.
- InvitéInvité
Re: Robots humanoïdes: L’avancée de la technique en robotique
Sam 06 Sep 2008, 19:33
Face à l’Occident les asiatiques ont de plus en plus affirmé la validité de leurs valeurs et de leurs institutions rejetant les valeurs judéo-chrétiennes et affirmant leurs valeurs confucéennes, l’ANSEA en envoyé balader les ministres occidentaux à la conférence de 96 en leur disant que les valeurs défendu par l’Europe, n’étaient qu’européenne alors que les valeurs de l’Asie étaient universelles (le système de valeur confucéenne consacré par l’histoire de ces pays et partagé par la plupart).
Il ne faut pas confondre les propos des dirigeants chinois qui utilisent tous les ressorts imaginables pour "tenir" le peuple, considéré comme irresponsable, et les aspirations du dit peuple. Les dirigeants du parit communiste chinois à mon avis "jouent avec le feu" par l'exacerbation de l'ultra-nationalisme et l'exaltation de la culture post-communiste de confucianisme. Même si ce décervealge est un succès provisoirement
L'ultra-nationalisme fonctionne d'autant mieux que le pouvoir central contrôle l'information et notamment Internet. Les dirigeants ne se contentent pas de jouer sur la barrière des langues pour tromper leurs concitoyens sur la réalité du reste du monde, ni de truquer les images prises à l'étranger. Ils auraient recruté, selon les personnes "bien informées", 280 000 individus afin de polluer d'opinions favorables au pouvoir, les forums de la Toile et créer, faussement, une "opinion" qui leur est massivement favorable! (surtout s'ils censurent ceux qui n'y sont pas!)
L'exaltation des "valeurs" traditionnelles de soumission à l'ordre établi du confucianisme est aussi le fait du pouvoir. Mais il n'a pas l'effet escompté sur les adolescents et les jeunes adultes de la nouvelle bourgeoisie des grandes villes qui ne révèrent que les chanteurs de rock, qu'ils soient nationaux ou occidentaux.
Tous les témoignages des Occidentaux parlant le mandarin convergent pour souligner que le "vrai" peuple chinois (du moins les Han qui constituent 90% de la population de la Chine) n'ont actuellment que deux ambitions: assurer la première place à leur pays dans le monde et s'enrichir personnellement le plus possible. Le chauvinisme permet au pouvoir, sans doute provisoirement, de continuer de demander à des ouvriers et surtout de jeunes ouvrières, de sacrifier leur jeunesse à travailler pour un salaire de misère (encore qu'il est en hausse régulière). Le message plus ou moins explicite est celui-ci: "Si nous voulons gagner la compétion qui fera de nous non seulement la première puissance économique mondiale, mais aussi la première puissance financière mondiale, il ne faut pas ménager présentment sa peine. Ensuite dans 10 ou 20 ans, quand nous dominerons le monde, nous percevrons le fruit de nos efforts. Nous vivrons aussi bien, sinon mieux que les Occidentaux. Nous aurons de belles maisons tout confort, de grosses voitures etc." C'est exactement l'idéal de "l'american way of life" des USA triomphants d'après-guerre! Sauf que les dirigeants chinois savent bien que cela ne se réalisera pas du fait du nombre excessif de Chinois: il n'y a pas assez de pétrole, de bois, de cuivre et autres matières premières pour cela. Quand le peuple chinois comprendra qu'il s'est "fait avoir" par le parti communiste, on peut augurer qu'il y aura de puissants mouvements sociaux.
Rejeter les valeurs de l'Occident et son efficacité industrielle ce n'est pas nouveau. Ghandi, dans sa lutte pour l'indépendance à la fin des années 40 préconisait de renoncer aux usines textiles, source selon lui de chômage, et de revenir au rouet dans chaque famille. (Naturellment ce seraient les femmes qui en sus des tâches ménagères effectuées à la main, devraient accomplir ce travail, pas les hommes!). Bien entendu, son disciple devenu président, Nehru, s'empressa de n'en rien faire et s'efforça au contraire de développer les industries héritées de la colonisation anglaise. Eût-il voulu détruire les machines qu'il eût perdu aussitôt et définitivement le pouvoir, chassé par les émeutes populaires.
Dans les années 60, les tentatives des "non-alignés" (alignés ni sur les USA ni sur l'URSS) de se constituer en "troisième pôle", notamment sous l'inpulsion d'un Nasser, ont pitoyablement échoué.
C'est une idée simplificatrice de croire que l'Asie est unitaire! Entre le Japon, la Chine, le Vietnam, le Cambodge, l'Inde, il y a beaucoup plus de divergences qu'entre chacun de ces pays et des pays d'Occident. (Le Vietnam est ainsi beaucoup plus près de la France ou même des État-Unis, un comble! que de la Chine...)
L'islam est tout sauf unitaire. Plus personne n'ignore mainteant l'affrontement entre les chiites et les sunnites. Mais il en ait un autre, plus sourd, entre ceux qui veulent vivre comme au VIIe siècle et ceux qui veulent vivre à l'heure de la modernité. Entre les talibans et les hommes d'affaires d'Abou Dabi, il y a infiniment plus de distance qu'entre ces derniers et les Occidentaux! Quant à la "résurgence" de cette religion, elle peut difficilement être estimée dans des pays où y renoncer officiellement conduit à la mort! En France, on constate que certains défavorisés y cherchent une attitude pour marquer leur hostilité à une société qui les exclut (attitude souvent associée à l'antisémitisme et l'antisionisme). Un certain nombre d'entre eux ayant "redécouvert" la religion en prison. Mais les personnes ayant un bon niveau d'intégration ne communiquent guère sur leurs croyances, qu'ils vivent de toute façon dans le cadre de notre laïcité. Un sondage révèle que 80% seulement des personnes d'origine musulmanes vont pratiquer le ramadan. Il y en a donc 20% (chiffre sans doute minoré) qui acceptent de dire qu'ils ne se livreront pas à une pratique essentielle de ce culte. C'est beaucoup.
La pédagogie est-elle une science? Je dirais oui si elle dégageait des principes intangibles, reconnus par tous ceux qui la professent. Mais est-ce le cas? Je crois bien que non et pour ne parler que de pédagogues français entre un Alain (pas moi le philosophe) dont les "Propos sur l'éducation" semblent concerner un enfant modèle et un Freinet qui lui le regarde comme une sorte d'adulte responsable et libre, il n'y a guère de point commun.
Je ne veux pas mettre l'homme en équation, bien sûr, seulement voir aussi loin que possible. Et souhaite en conclusion, vu mon âge et le vôtre que dans 30 ou 40 ans, quand les "robots" seront opérationnels, vous vous souveniez de ce débat et de ce que j'avais prévu...
Il ne faut pas confondre les propos des dirigeants chinois qui utilisent tous les ressorts imaginables pour "tenir" le peuple, considéré comme irresponsable, et les aspirations du dit peuple. Les dirigeants du parit communiste chinois à mon avis "jouent avec le feu" par l'exacerbation de l'ultra-nationalisme et l'exaltation de la culture post-communiste de confucianisme. Même si ce décervealge est un succès provisoirement
L'ultra-nationalisme fonctionne d'autant mieux que le pouvoir central contrôle l'information et notamment Internet. Les dirigeants ne se contentent pas de jouer sur la barrière des langues pour tromper leurs concitoyens sur la réalité du reste du monde, ni de truquer les images prises à l'étranger. Ils auraient recruté, selon les personnes "bien informées", 280 000 individus afin de polluer d'opinions favorables au pouvoir, les forums de la Toile et créer, faussement, une "opinion" qui leur est massivement favorable! (surtout s'ils censurent ceux qui n'y sont pas!)
L'exaltation des "valeurs" traditionnelles de soumission à l'ordre établi du confucianisme est aussi le fait du pouvoir. Mais il n'a pas l'effet escompté sur les adolescents et les jeunes adultes de la nouvelle bourgeoisie des grandes villes qui ne révèrent que les chanteurs de rock, qu'ils soient nationaux ou occidentaux.
Tous les témoignages des Occidentaux parlant le mandarin convergent pour souligner que le "vrai" peuple chinois (du moins les Han qui constituent 90% de la population de la Chine) n'ont actuellment que deux ambitions: assurer la première place à leur pays dans le monde et s'enrichir personnellement le plus possible. Le chauvinisme permet au pouvoir, sans doute provisoirement, de continuer de demander à des ouvriers et surtout de jeunes ouvrières, de sacrifier leur jeunesse à travailler pour un salaire de misère (encore qu'il est en hausse régulière). Le message plus ou moins explicite est celui-ci: "Si nous voulons gagner la compétion qui fera de nous non seulement la première puissance économique mondiale, mais aussi la première puissance financière mondiale, il ne faut pas ménager présentment sa peine. Ensuite dans 10 ou 20 ans, quand nous dominerons le monde, nous percevrons le fruit de nos efforts. Nous vivrons aussi bien, sinon mieux que les Occidentaux. Nous aurons de belles maisons tout confort, de grosses voitures etc." C'est exactement l'idéal de "l'american way of life" des USA triomphants d'après-guerre! Sauf que les dirigeants chinois savent bien que cela ne se réalisera pas du fait du nombre excessif de Chinois: il n'y a pas assez de pétrole, de bois, de cuivre et autres matières premières pour cela. Quand le peuple chinois comprendra qu'il s'est "fait avoir" par le parti communiste, on peut augurer qu'il y aura de puissants mouvements sociaux.
Rejeter les valeurs de l'Occident et son efficacité industrielle ce n'est pas nouveau. Ghandi, dans sa lutte pour l'indépendance à la fin des années 40 préconisait de renoncer aux usines textiles, source selon lui de chômage, et de revenir au rouet dans chaque famille. (Naturellment ce seraient les femmes qui en sus des tâches ménagères effectuées à la main, devraient accomplir ce travail, pas les hommes!). Bien entendu, son disciple devenu président, Nehru, s'empressa de n'en rien faire et s'efforça au contraire de développer les industries héritées de la colonisation anglaise. Eût-il voulu détruire les machines qu'il eût perdu aussitôt et définitivement le pouvoir, chassé par les émeutes populaires.
Dans les années 60, les tentatives des "non-alignés" (alignés ni sur les USA ni sur l'URSS) de se constituer en "troisième pôle", notamment sous l'inpulsion d'un Nasser, ont pitoyablement échoué.
C'est une idée simplificatrice de croire que l'Asie est unitaire! Entre le Japon, la Chine, le Vietnam, le Cambodge, l'Inde, il y a beaucoup plus de divergences qu'entre chacun de ces pays et des pays d'Occident. (Le Vietnam est ainsi beaucoup plus près de la France ou même des État-Unis, un comble! que de la Chine...)
L'islam est tout sauf unitaire. Plus personne n'ignore mainteant l'affrontement entre les chiites et les sunnites. Mais il en ait un autre, plus sourd, entre ceux qui veulent vivre comme au VIIe siècle et ceux qui veulent vivre à l'heure de la modernité. Entre les talibans et les hommes d'affaires d'Abou Dabi, il y a infiniment plus de distance qu'entre ces derniers et les Occidentaux! Quant à la "résurgence" de cette religion, elle peut difficilement être estimée dans des pays où y renoncer officiellement conduit à la mort! En France, on constate que certains défavorisés y cherchent une attitude pour marquer leur hostilité à une société qui les exclut (attitude souvent associée à l'antisémitisme et l'antisionisme). Un certain nombre d'entre eux ayant "redécouvert" la religion en prison. Mais les personnes ayant un bon niveau d'intégration ne communiquent guère sur leurs croyances, qu'ils vivent de toute façon dans le cadre de notre laïcité. Un sondage révèle que 80% seulement des personnes d'origine musulmanes vont pratiquer le ramadan. Il y en a donc 20% (chiffre sans doute minoré) qui acceptent de dire qu'ils ne se livreront pas à une pratique essentielle de ce culte. C'est beaucoup.
La pédagogie est-elle une science? Je dirais oui si elle dégageait des principes intangibles, reconnus par tous ceux qui la professent. Mais est-ce le cas? Je crois bien que non et pour ne parler que de pédagogues français entre un Alain (pas moi le philosophe) dont les "Propos sur l'éducation" semblent concerner un enfant modèle et un Freinet qui lui le regarde comme une sorte d'adulte responsable et libre, il n'y a guère de point commun.
Je ne veux pas mettre l'homme en équation, bien sûr, seulement voir aussi loin que possible. Et souhaite en conclusion, vu mon âge et le vôtre que dans 30 ou 40 ans, quand les "robots" seront opérationnels, vous vous souveniez de ce débat et de ce que j'avais prévu...
- InvitéInvité
Des robots-chercheurs scientifiques déjà en service!!!
Ven 10 Avr 2009, 18:25
«Par la force de la déduction logique, un logiciel peut-il construire une hypothèse à partir de résultats? Peut-il inférer des lois physiques à partir d'observations ? En allant plus loin, pourrait-il mener à bien une expérience ? Ce sujet n'est plus un débat de philosophie ou de science-fiction. A ces trois questions, la réponse est oui. D'ailleurs, ces robots savants existent déjà...»
Voilà le résumé placé en tête d'un article de Furura-sciences, le site scientifique en ligne.
http:///www.futura-sciences.com/fr/news/t/robotique/d/en-video-adam-et-eve-les-premiers-robots-scientifiques_18865/
On savait déjà que les meilleurs joueurs d'échecs dont Gari Kasparov ne pouvaient faire mieux que match nul sur six parties avec les derniers logiciels tournant sur des machines puissantes. Les joueurs de dames, de backgammon et même de poker (calculs de probabilité et connaissance du profil psychologique de l'adversaire) sont eux laminés. Les joueurs de go ont obtenu un sursis parce que ce jeu était méconnu par les informaticiens occidentaux: ils ont essayé au début de faire en sorte que la machine recherche, comme aux échecs "le" coup" le meilleur. L'homme, lui, utilisait son "expérience". Avec l'apparition de méthodes statistiques, les joueurs orientaux ont dû s'incliner à leur tour et sont tous vaincus sur un grand nombre de parties même si les méthodes probabilistes leur procurent, par définition, des victoires comme aux joueurs d'échecs.
On connaissait les logiciels mathématiciens proposant des équations capables de corréler une longue suite de données fournies.
Aujourd'hui, on voir apparaître des logiciels (qui sont au cœur des ordinateurs qui animent les robots) capable de construire des hypothèses.Beaucoup des théoriciens passés de l'informatique auraient soutenu, il y a une vingtaine d'années encore, que cela serait définitivement impossible.
Dans les années soixante, Stanley Kubrick, à travers son film "2001, Odyssée de l'espace", imaginait un vaisseau propulsé par énergie nucléaire transportant des spationautes en état d'hibernation (sauf deux), s'approcher de Jupiter. La machine était en pilotage automatique grâce à Hal, un ordinateur capable de battre le spationaute aux échecs (celui-ci n'est sans doute pas un champion, ce n'était pas difficile!) mais aussi de comprendre le langage et une part de psychologie, surtout d'éprouver des émotions (la peur) et d'innover, de se "débrouiller": il lit sur les lèvres des astronautes qu'il ne peut plus entendre pour contrer leurs projets contre lui.
Or même en 2050, un tel vaisseau et la technique d'hibernation des cosmonautes ne seront pas au point. Et aucun homme n'aura posé le pied sur Mars. En revanche les machines automatiques sillonneront le système solaire.
Mais ni Kubrick ni l'auteur du roman dont il a tiré son film, n'auraient imaginé un robot capable de faire des hypothèses scientifiques et de conduire des expériences innovantes!
Dans le même temps on peut lire sur ce site Futura-sciences, décidément excellent, que les jeunes ne vont plus sur Internet pour lire, chose qui avait fait plaisir à certains pédagogues et sociologues optimistes quand elle fut découverte, mais pour visionner désormais des vidéos de la vie banale enregistrées sur Youtube. Ils fuient en masse l'effort intellectuel.
Entre la paresse intellectuelle de l'humanité et l'inépuisable ardeur au travail de nos nouveaux "artégènes", améliorés sans cesse par une fraction d'humains constituée de théoriciens et d'ingénieurs, jusqu'au moment où ils pourront s'améliorer par eux-mêmes, qui l'emportera dans la maîtrise du monde, les cerveaux biologiques ou les cerveaux industriels équipés de logiciels en progrès permanent? Pour les dialecticiens comme Hegel et Karl Marx, cela n'aurait fait aucun doute: les seconds!
Ce qui semble se préparer pour la Terre, qui nous dit que cela ne s'est pas produit sur des exoplanètes n'ayant sur nous que quelques milliers d'années "d'avance"?
Cette probabilité donnerait du corps à l'idée que nous sommes visités par des civilisations d'artégènes... qui ne sont pas pressés de nous révéler leur vraie nature.
Voilà le résumé placé en tête d'un article de Furura-sciences, le site scientifique en ligne.
http:///www.futura-sciences.com/fr/news/t/robotique/d/en-video-adam-et-eve-les-premiers-robots-scientifiques_18865/
On savait déjà que les meilleurs joueurs d'échecs dont Gari Kasparov ne pouvaient faire mieux que match nul sur six parties avec les derniers logiciels tournant sur des machines puissantes. Les joueurs de dames, de backgammon et même de poker (calculs de probabilité et connaissance du profil psychologique de l'adversaire) sont eux laminés. Les joueurs de go ont obtenu un sursis parce que ce jeu était méconnu par les informaticiens occidentaux: ils ont essayé au début de faire en sorte que la machine recherche, comme aux échecs "le" coup" le meilleur. L'homme, lui, utilisait son "expérience". Avec l'apparition de méthodes statistiques, les joueurs orientaux ont dû s'incliner à leur tour et sont tous vaincus sur un grand nombre de parties même si les méthodes probabilistes leur procurent, par définition, des victoires comme aux joueurs d'échecs.
On connaissait les logiciels mathématiciens proposant des équations capables de corréler une longue suite de données fournies.
Aujourd'hui, on voir apparaître des logiciels (qui sont au cœur des ordinateurs qui animent les robots) capable de construire des hypothèses.Beaucoup des théoriciens passés de l'informatique auraient soutenu, il y a une vingtaine d'années encore, que cela serait définitivement impossible.
Dans les années soixante, Stanley Kubrick, à travers son film "2001, Odyssée de l'espace", imaginait un vaisseau propulsé par énergie nucléaire transportant des spationautes en état d'hibernation (sauf deux), s'approcher de Jupiter. La machine était en pilotage automatique grâce à Hal, un ordinateur capable de battre le spationaute aux échecs (celui-ci n'est sans doute pas un champion, ce n'était pas difficile!) mais aussi de comprendre le langage et une part de psychologie, surtout d'éprouver des émotions (la peur) et d'innover, de se "débrouiller": il lit sur les lèvres des astronautes qu'il ne peut plus entendre pour contrer leurs projets contre lui.
Or même en 2050, un tel vaisseau et la technique d'hibernation des cosmonautes ne seront pas au point. Et aucun homme n'aura posé le pied sur Mars. En revanche les machines automatiques sillonneront le système solaire.
Mais ni Kubrick ni l'auteur du roman dont il a tiré son film, n'auraient imaginé un robot capable de faire des hypothèses scientifiques et de conduire des expériences innovantes!
Dans le même temps on peut lire sur ce site Futura-sciences, décidément excellent, que les jeunes ne vont plus sur Internet pour lire, chose qui avait fait plaisir à certains pédagogues et sociologues optimistes quand elle fut découverte, mais pour visionner désormais des vidéos de la vie banale enregistrées sur Youtube. Ils fuient en masse l'effort intellectuel.
Entre la paresse intellectuelle de l'humanité et l'inépuisable ardeur au travail de nos nouveaux "artégènes", améliorés sans cesse par une fraction d'humains constituée de théoriciens et d'ingénieurs, jusqu'au moment où ils pourront s'améliorer par eux-mêmes, qui l'emportera dans la maîtrise du monde, les cerveaux biologiques ou les cerveaux industriels équipés de logiciels en progrès permanent? Pour les dialecticiens comme Hegel et Karl Marx, cela n'aurait fait aucun doute: les seconds!
Ce qui semble se préparer pour la Terre, qui nous dit que cela ne s'est pas produit sur des exoplanètes n'ayant sur nous que quelques milliers d'années "d'avance"?
Cette probabilité donnerait du corps à l'idée que nous sommes visités par des civilisations d'artégènes... qui ne sont pas pressés de nous révéler leur vraie nature.
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