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- InvitéInvité
Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Sam 14 Fév 2009, 22:07
Rappel du premier message :
Bonjour,
Voici un sujet qui m'intéresse, auquel je m'interroge et m'inquiète un peu. Quant pensez-vous ?
Depuis plusieurs mois, un phénomène alarmant laisse sceptiques les
scientifiques comme les apiculteurs : les abeilles du monde entier
désertent les ruches par milliards et… se volatilisent mystérieusement.
Ce 'syndrome d’effondrement des colonies’ comme l’ont appelé les
spécialistes, est pour l’instant inexplicable et pourrait avoir des
conséquences désastreuses. Car comme l’avait prédit Einstein, la
disparition des abeilles provoquerait la fin de l’espèce humaine… en
quelques années seulement !
http://www.mondeinconnu.com/dossiers/alaune/monde-animal/disparition-des-abeilles-en-masse/
http://www.noeconservation.org/
Bonjour,
Voici un sujet qui m'intéresse, auquel je m'interroge et m'inquiète un peu. Quant pensez-vous ?
Depuis plusieurs mois, un phénomène alarmant laisse sceptiques les
scientifiques comme les apiculteurs : les abeilles du monde entier
désertent les ruches par milliards et… se volatilisent mystérieusement.
Ce 'syndrome d’effondrement des colonies’ comme l’ont appelé les
spécialistes, est pour l’instant inexplicable et pourrait avoir des
conséquences désastreuses. Car comme l’avait prédit Einstein, la
disparition des abeilles provoquerait la fin de l’espèce humaine… en
quelques années seulement !
http://www.mondeinconnu.com/dossiers/alaune/monde-animal/disparition-des-abeilles-en-masse/
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- Léon.DEquipe du forum
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Mer 11 Mar 2009, 14:39
Il est vrai que c'est devenu un fléau la perte des abeilles .
C'est la catastrophe aussi en belgique .Mais on commence a en trouver la cause de ces pertes .Que l'on interdise tout les produits chimique je pense .Merci pour ces informations super interressantes .
C'est la catastrophe aussi en belgique .Mais on commence a en trouver la cause de ces pertes .Que l'on interdise tout les produits chimique je pense .Merci pour ces informations super interressantes .
- Stéphane 14Equipe du forum
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Mer 11 Mar 2009, 17:33
Bonjour à tous,
voici d'autres vidéos:
Les abeilles et les OGM
Le pollen de la discorde
voici d'autres vidéos:
Les abeilles et les OGM
Le pollen de la discorde
_______________________________________
"On peut tromper tout le monde pendant un certain temps,certains pour toujours.
Mais on ne peut tromper tout le monde éternellement".
Abraham Lincoln.
'Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.'
Arthur Schopenhauer
- Stéphane 14Equipe du forum
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Mer 11 Mar 2009, 18:34
Bill Gates, Monsanto et la Fondation Rockefeller sont entrain de construire un “coffre-fort anti-apocalypse” au Pôle Nord.
Quand Bill Gates décide, par le biais de la Fondation Gates, d’investir environ 30 millions de dollars dans un projet, cela mérite qu’on s’y intéresse, non ? Et en ce moment, aucun projet n’est plus intéressant que celui qui est entrain d’être construit dans un endroit reculé du monde, l’archipel norvégien de Svalbard.
Bill Gates, en association avec la société Monsanto, la Fondation Rockefeller, la fondation Syngenta ainsi que le gouvernement norvégien, investit des millions dans la construction d’une banque des sémences, sous une montagne de l’île de Spitzberg, un ilot de la Mer de Barents, à environ 1 000 Km du Pôle Nord.
Le nom de code officiel du projet est “Svalbard Global Seed Vault“, mais entre eux les partenaires l’appellent “le coffre fort de l’apocalypse” (doomsday vault) Si on en croit le communique de presse officiel, il s’agit d’une grotte artificielle, creusée sous une montagne à proximité du hameau de Longyearbyen, fermée par des doubles portes anti-explosions, équipées de systèmes d’alarme, de sas-anticontamination et aux parois renforcées par du béton armé d’un mètre d’épaisseur.
Il est prévu d’y stocker jusqu’à trois millions de variétés de semences provenant du monde entier afin de “garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur“. Les semences seront spécialement emballées pour prévenir la formation de givre. Il n’y aura pas de personnel présent en permanence mais la relative difficulté d’accès du coffre-fort facilitera la surveillance du site à distance.
Je suis certain que vous n’avez pas prêté attention à la petite phrase, tout obnubilé que vous êtes par les détails techniques de ce communiqué. Le document dit, afin de garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur. ‘
Quelle vision du futur ont les sponsors de ce projet pour qu’ils envisagent une menace globale sur la disponibilité des semences agricoles ? Ces semences sont déjà protégées, en plusieurs exemplaires, dans les différentes banques de semence qui existent à travers le monde.
Chaque fois que Bill Gates, la Rockefeller Foundation, Monsanto et Syngenta s’associent dans un projet commun, cela vaut le coup de creuser la question un peu plus profondément que les rochers du Spitzberg. Et quand on prend la peine de le faire, on trouve généralement des choses fascinantes.
Pour commencer, il y a la liste des gens qui participent financièrement à la création de cette “banque de semences en cas d’apocalypse” : outre le gouvernement norvégien, il y a la Bill & Melinda Gates Foundation ; le géant de l’agriculture industrielle DuPont/Pioneer Hi-Bred, le plus grand détenteur au monde de brevets agricoles pour des semences OGM et les produits agrochimiques qui les accompagnent ; Syngenta, la multinationale basée en Suisse et qui est spécialisée dans les OGM et les semences agroindustrielles, la Rockefeller Foundation, la fondation privée qui est à l’origine de la “révolution génétique”, ayant investi plus de 100 millions de dollars ces 30 dernières années dans la recherche génétique.
Enfin il y a CGIAR, le réseau mondial crée par la Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la modification des pratiques agricoles à travers le monde. (. . .)
Généreusement financé par la Fondation Rockefeller et des bourses d’études et de recherches de la Fondation Ford, l’association CGIAR veille à ce que des chercheurs en agronomie et des personnes d’influence du secteur agricole dans les pays du Tiers-Monde soient invités à venir étudier aux Etats-Unis où ils apprennent les concepts de l’agriculture industrielle et de la production intensive, avant de les appliquer chez eux. La CGIAR a ainsi réussi à créer un précieux réseau d’amis et de personnes inféodées à travers le monde, qui sont autant de portes d’entrée et d’agents d’influence pour les entreprises agroindustrielles US dans les pays en voie de développement. Le principal facteur promu par le CGIAR est celui de la “révolution génétique”, supposée résoudre tous les problèmes des pays en voie de développement.
Tout cela étant bien évidemment habillé d’un discours scientiste, positiviste et glorifiant le marché et la libre entreprise comme unique avenir pour une agriculture globalisée, fournisseuse de “cash crops” plutôt que d’aliments pour la population locale. . .
La même Rockefeller Foundation avait crée de toutes pièces la Révolution Verte, suite à un voyage d’étude au Mexique, en 1946, organisé par Nelson Rockefeller et l’ancien secrétaire à l’agriculture lors du New Deal Henry Wallace, fondateur de la multinationale semencière “Pioneer Hi-Bred Seed Company”.
La “Revolution Verte” avait été vendue à l’opinion publique comme “la” solution pour résoudre les problèmes de famine dans le monde… à commencer par les pays “test” comme le Mexique, l’Inde et autres. Rockefeller ne laissait rien au hasard et n’achetait pas seulement la presse pour chanter les louanges de sa “Révolution”. Il avait également spécifiquement ciblé les “experts” travaillant pour les éditeurs scolaires, leur versant des “bourses” afin d’influencer leur plume. Des génération d’écoliers (NdL&I : dont moi) ont ainsi lu dans leurs manuels de géographie des articles à la gloire de la Révolution Verte (. . .)
En réalité, comme l’ont démontré les analyses économique et politiques réalisées 20 ans plus tard, la “Révolution Verte” était en fait une brillante opération marketing afin de développer une activité mondiale d’agrobusiness qui permettrait ensuite à la Rockefeller de détenir une position de monopole dans le domaine agricole… exactement comme le grand-père Rockefeller l’avait fait dans l’industrie pétrolière US cinquante ans auparavant.
Il n’est donc pas surprenant de voir la Rockefeller se soucier de son fonds de commerce agricole et de chercher à préserver dans les glaces de l’arctique les semences qu’elle vendra très cher aux agriculteurs du monde quand la catastrophe climatique aura éradiqué l’agriculture paysanne.
Comme le dit Kissinger,, Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays, mais si vous contrôlez les semences, vous contrôlez l’alimentation. Et celui qui contrôle l’alimentation tient la population en son pouvoir“.
Je me fait peut-être des films,mais essayons de faire ne serait-ce qu'un petit rapprochement et de fils en aiguilles,le lien entre " abeilles,OGM,les effets que cela pourrait produire et cet article".
Je ne pense pas " conspiration " mais je trouve ces éléments assez troublant.
Quand Bill Gates décide, par le biais de la Fondation Gates, d’investir environ 30 millions de dollars dans un projet, cela mérite qu’on s’y intéresse, non ? Et en ce moment, aucun projet n’est plus intéressant que celui qui est entrain d’être construit dans un endroit reculé du monde, l’archipel norvégien de Svalbard.
Bill Gates, en association avec la société Monsanto, la Fondation Rockefeller, la fondation Syngenta ainsi que le gouvernement norvégien, investit des millions dans la construction d’une banque des sémences, sous une montagne de l’île de Spitzberg, un ilot de la Mer de Barents, à environ 1 000 Km du Pôle Nord.

Le nom de code officiel du projet est “Svalbard Global Seed Vault“, mais entre eux les partenaires l’appellent “le coffre fort de l’apocalypse” (doomsday vault) Si on en croit le communique de presse officiel, il s’agit d’une grotte artificielle, creusée sous une montagne à proximité du hameau de Longyearbyen, fermée par des doubles portes anti-explosions, équipées de systèmes d’alarme, de sas-anticontamination et aux parois renforcées par du béton armé d’un mètre d’épaisseur.
Il est prévu d’y stocker jusqu’à trois millions de variétés de semences provenant du monde entier afin de “garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur“. Les semences seront spécialement emballées pour prévenir la formation de givre. Il n’y aura pas de personnel présent en permanence mais la relative difficulté d’accès du coffre-fort facilitera la surveillance du site à distance.
Je suis certain que vous n’avez pas prêté attention à la petite phrase, tout obnubilé que vous êtes par les détails techniques de ce communiqué. Le document dit, afin de garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur. ‘
Quelle vision du futur ont les sponsors de ce projet pour qu’ils envisagent une menace globale sur la disponibilité des semences agricoles ? Ces semences sont déjà protégées, en plusieurs exemplaires, dans les différentes banques de semence qui existent à travers le monde.
Chaque fois que Bill Gates, la Rockefeller Foundation, Monsanto et Syngenta s’associent dans un projet commun, cela vaut le coup de creuser la question un peu plus profondément que les rochers du Spitzberg. Et quand on prend la peine de le faire, on trouve généralement des choses fascinantes.

Pour commencer, il y a la liste des gens qui participent financièrement à la création de cette “banque de semences en cas d’apocalypse” : outre le gouvernement norvégien, il y a la Bill & Melinda Gates Foundation ; le géant de l’agriculture industrielle DuPont/Pioneer Hi-Bred, le plus grand détenteur au monde de brevets agricoles pour des semences OGM et les produits agrochimiques qui les accompagnent ; Syngenta, la multinationale basée en Suisse et qui est spécialisée dans les OGM et les semences agroindustrielles, la Rockefeller Foundation, la fondation privée qui est à l’origine de la “révolution génétique”, ayant investi plus de 100 millions de dollars ces 30 dernières années dans la recherche génétique.
Enfin il y a CGIAR, le réseau mondial crée par la Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la modification des pratiques agricoles à travers le monde. (. . .)
Généreusement financé par la Fondation Rockefeller et des bourses d’études et de recherches de la Fondation Ford, l’association CGIAR veille à ce que des chercheurs en agronomie et des personnes d’influence du secteur agricole dans les pays du Tiers-Monde soient invités à venir étudier aux Etats-Unis où ils apprennent les concepts de l’agriculture industrielle et de la production intensive, avant de les appliquer chez eux. La CGIAR a ainsi réussi à créer un précieux réseau d’amis et de personnes inféodées à travers le monde, qui sont autant de portes d’entrée et d’agents d’influence pour les entreprises agroindustrielles US dans les pays en voie de développement. Le principal facteur promu par le CGIAR est celui de la “révolution génétique”, supposée résoudre tous les problèmes des pays en voie de développement.
Tout cela étant bien évidemment habillé d’un discours scientiste, positiviste et glorifiant le marché et la libre entreprise comme unique avenir pour une agriculture globalisée, fournisseuse de “cash crops” plutôt que d’aliments pour la population locale. . .
La même Rockefeller Foundation avait crée de toutes pièces la Révolution Verte, suite à un voyage d’étude au Mexique, en 1946, organisé par Nelson Rockefeller et l’ancien secrétaire à l’agriculture lors du New Deal Henry Wallace, fondateur de la multinationale semencière “Pioneer Hi-Bred Seed Company”.
La “Revolution Verte” avait été vendue à l’opinion publique comme “la” solution pour résoudre les problèmes de famine dans le monde… à commencer par les pays “test” comme le Mexique, l’Inde et autres. Rockefeller ne laissait rien au hasard et n’achetait pas seulement la presse pour chanter les louanges de sa “Révolution”. Il avait également spécifiquement ciblé les “experts” travaillant pour les éditeurs scolaires, leur versant des “bourses” afin d’influencer leur plume. Des génération d’écoliers (NdL&I : dont moi) ont ainsi lu dans leurs manuels de géographie des articles à la gloire de la Révolution Verte (. . .)
En réalité, comme l’ont démontré les analyses économique et politiques réalisées 20 ans plus tard, la “Révolution Verte” était en fait une brillante opération marketing afin de développer une activité mondiale d’agrobusiness qui permettrait ensuite à la Rockefeller de détenir une position de monopole dans le domaine agricole… exactement comme le grand-père Rockefeller l’avait fait dans l’industrie pétrolière US cinquante ans auparavant.
Il n’est donc pas surprenant de voir la Rockefeller se soucier de son fonds de commerce agricole et de chercher à préserver dans les glaces de l’arctique les semences qu’elle vendra très cher aux agriculteurs du monde quand la catastrophe climatique aura éradiqué l’agriculture paysanne.
Comme le dit Kissinger,, Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays, mais si vous contrôlez les semences, vous contrôlez l’alimentation. Et celui qui contrôle l’alimentation tient la population en son pouvoir“.
Je me fait peut-être des films,mais essayons de faire ne serait-ce qu'un petit rapprochement et de fils en aiguilles,le lien entre " abeilles,OGM,les effets que cela pourrait produire et cet article".
Je ne pense pas " conspiration " mais je trouve ces éléments assez troublant.
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Jeu 12 Mar 2009, 01:00
A voir toujours à propos des OGM, l'émission "90 minutes" diffusée par Canal Plus. L'émission a été supprimée peu de temps après cette diffusion. Une suppression qui se comprend encore mieux quand on sait que l'actuel PDG de Canal plus est l'ex-PDG de la multinationale de biotechnologies Rhone Poulenc / Aventis...
Watch 90 Minutes - Les OGM Sont Ils Dangereux.avi | View More Free Videos Online at Veoh.com
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Dim 22 Mar 2009, 13:44
Bonjour à tous,
*Chronologie de la disparition des abeilles et bourdons:
Cette chronologie se concentre, pour l’instant, sur la période d’émergence du phénomène d’effondrement des colonies
30 janvier 2007 - Nombreux facteurs dans la mortalité des abeilles
23 avril 2007 - "To Bee or not to Be"
28 avril 2007 - Les abeilles disparaissent aussi à Taïwan
31 mai 2007 - Disparition des abeilles
7 juin 2007 - Mort massive des abeilles : le mystère persiste
15 juin 2007 - OGM/abeilles : l’impossible cohabitation imposée (voir aussi ce documentaire)
17 juin 2007 - Les abeilles meurent d’une infection mystérieuse
11 juillet 2007 - Mystérieuse disparition des abeilles et toxines
20 août 2007 - Documentaire : Le silence des abeilles
24 août 2007 - La mort des abeilles met la planète en danger
29 août 2007 - Les abeilles continuent à mystérieusement se volatiliser
30 août 2007 - Les abeilles malades de l’homme
7 septembre 2007 - Les abeilles peut-être victimes d’un virus, selon une étude
8 septembre 2007 - Bernard Vaissière : "Oui, les abeilles pourraient disparaître"
11 septembre 2007 - Les abeilles victimes du syndrome d’effondrement des colonies
13 octobre 2007 - Comme les abeilles, les bourdons disparaissent
14 octobre 2007 - Les abeilles peuvent-elles disparaître sur tout le planète ?
15 octobre 2007 - Le triste sort des abeilles
26 octobre 2007 - Nouveau déclin des ruchers en Floride
14 novembre 2007 - Pas de syndrôme d’effondrement des colonies au Canada ( ?)
14 novembre 2007 - La variante israélienne du virus de la paralysie aiguë (IAPV) présente aux Etats-Unis au moins depuis 2002 (voir aussi Dicistroviridae)
8 janvier 2008 - Les abeilles ; le miel et la biodiversité
20 février 2008 - Le mystère de la disparition des abeilles reste entier
23 février 2008 - Controverse autour des causes de la disparition des abeilles : Virus ?
26 mai 2008 - USA : Les abeilles continuent à disparaître
16 septembre 2008 - La surmortalité des abeilles, un diagnostic difficile à poser
4 décembre 2008 - Avis du Sénat
15 février 2009 - Apiculture : Épidémie chez les abeilles : chronique d’un échec
21 mars 2009 - La disparition des abeilles sur France 5
Je vous invite également à regarder ce documentaire : le Titanic Apicole.
Chronologie d’une extinction programmée
Juillet 2006 → La variété des insectes pollinisateurs chute
Jacobus Biesmeijer et William Kunin, deux chercheurs de l’université de Leeds ont publié le résultat de leur étude sur ces insectes. Intitulé « La variété des insectes pollinisateurs en Europe décroit », ce document concluait que la diversité des variétés observées pour ces espèces avait chuté de 52% en Grande Bretagne, et de 67% en Hollande depuis l’année 1980. Parallèlement, ils avaient également constaté une diminution des espèces végétales dépendantes de ces insectes pour leur reproduction.
En juillet 2006, un article publié dans Science démontrait le déclin des populations d’abeilles sauvages (sans les bourdons) au Royaume-Uni et en Hollande. Fin 2006, les résultats d’une étude américaine indiquaient un déclin semblable aux Etats-Unis.
En ce qui concerne les abeilles sauvages (soit mille espèces différentes en France), le doute a subsisté plus longtemps. Mais le débat a été récemment tranché par deux publications scientifiques. La première, parue dans Science en juillet 2006, démontre que les populations en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas ont considérablement baissé depuis la fin des années 1970.
Octobre 2006 → Une étude émanant de l’Académie des sciences des Etats-Unis, conclue au déclin significatif des pollinisateurs en Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique).
Automne 2006 → L’épidémie part d’un seul élevage de Floride, gagne la plupart des Etats américains, puis le Canada et l’Europe.
→ Formation d’un groupe d’experts
Pour les scientifiques du monde entier, le mystère de la mort massive des abeilles dans plusieurs pays demeure complet, même pour le Colony Collapse Disorder Working Group, un comité d’experts américains formé en 2006 qui tente de comprendre les raisons qui forcent les abeilles à déserter leur ruche et les font mourir.
Les symptômes décrits par de nombreux scientifiques sont les suivants :
Une disparition rapide et massive des abeilles dans les colonies ; en quelques jours voire une semaine, des colonies fortes peuvent perdre la plus part des abeilles adultes. Parfois une colonie peut disparaître en une nuit.
Il reste du couvain dans la colonie, parfois en grande quantité.
Parfois une poignée de très jeunes abeilles (poilues et de couleur claire) s’occupent de la reine.
Enfin, il y a beaucoup de réserves de pollen et de miel.
Novembre 2006 → les apiculteurs remarquent des faits étranges
En novembre, un apiculteur de Floride a jeté un coup d’oeil à un groupe de 400 ruches qu’il avait ramené à sa maison de West Milton, un mois auparavant. Il accumula boites vides sur boites vides. Seulement environ 40 contenaient des abeilles.
Début 2007→ USA, Allemagne et Grande Bretagne atteints par la Maladie de l’Effondrement des Essaims (Colony collapse disorder). De même, des cas en Pologne, et au Brésil, Canada, France. Aux USA, 25 % du cheptel aurait disparu pendant l’hiver 2006-2007.
→ Pertes localisées qui tendent à se généraliser :
en Mauricie, certains producteurs ont essuyé de lourdes pertes, soit 100 % à La Butineuse de Bécancour et 80 % au Domaine de la forêt perdue de Mont-Carmel, la moyenne des pertes québécoises étant de 40 % à 50 % selon l’Union des syndicats apicoles du Québec.
Toutefois, les pertes ne sont pas les mêmes partout. Tout près de Louiseville, à Saint-Didace, Steve Brisson des Entreprises Petite Maskinongé dit avoir été entièrement épargné par le phénomène, jusqu’à présent. "Nous avons eu des pertes tout à fait normales de 15 % comme à chaque année", dit-il.
Aux Etats-Unis, durement touchés par la maladie des abeilles, certains états ayant vu disparaitre 80% de leur population, on a estimé à 15 milliards de dollars la production agricole dépendant de leur pollinisation.
→ L’inquiétude grandit.
L’inquiétude grandit chez les apiculteurs américains après la disparition mystérieuse de millions d’abeilles ces derniers mois. Cette hécatombe menace la production nationale de miel et nombre de récoltes qui dépendent du rôle clé de pollinisation joué par ces insectes.
Les pertes d’abeilles vont de 30 à 60% en Californie et dépassent 70% dans certaines régions de la côte est et au Texas. Au total 24 Etats sont touchés ainsi que deux provinces canadienne, selon des estimations du département américain de l’Agriculture (USDA).
Une dépopulation d’une ruche allant jusqu’à 20% pendant l’hiver est considérée normale mais au-delà, les apiculteurs s’émeuvent d’autant que les colonies d’abeilles domestiques sont en constante diminution depuis 1980 aux Etats-Unis.
Selon l’USDA, il y a actuellement 2,4 millions de ruches dans le pays, une baisse de 25% depuis le début des années 80 tandis que le nombre d’apiculteurs professionnels a été divisé par deux pendant la même période.
En quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont ainsi volatilisées aux Etats-Unis où les dernières estimations chiffrent à 1,5 million (sur 2,4 millions de ruches au total) le nombre de colonies qui ont disparu dans 27 Etats. Au Québec, 40 % des ruches sont portées manquantes.
→ Incompréhension
"À ce jour, on ne sait si c’est une maladie, mais on sait que les abeilles vont quitter la ruche et contrairement à leurs habitudes, ne vont pas revenir dans la ruche... en peu de temps, la ruche est vide ou presque. Ce qui est bizarre, c’est qu’on ne retrouve pas ou très peu d’abeilles mortes dans ou près de la ruche", dit-il.
Encore plus intriguant, ajoute le professeur Boisvert, c’est que quand une ruche meurt habituellement, toutes sortes d’insectes viennent manger ce qui en reste.
"Mais dans le cas d’une ruche avec le CCD, les insectes ne veulent tout simplement pas rentrer dans la ruche, comme si ces insectes savaient que rentrer dans la ruche, c’est dangereux."
→ Suspicion d’un agent affectant le système immunitaire
Les scientifiques ont aussi émis l’hypothèse qu’un agent quelconque puisse avoir supprimé le système immunitaire des abeilles, ouvrant ainsi la porte à toutes sortes de maladies.
Car :
"Nous étions choqués par l’énorme nombre de pathogènes présents dans chaque abeille adulte," a dit Cox-Foster dans une rencontre récente des chercheurs des abeilles organisé au Département d’Agriculture des USA. (...) Le grand nombre de microbes pathogènes ont suggéré, dit-elle, que le système immunitaire des abeilles fut supprimé, permettant la proliférations des infections.
Avril 2007 → Taïwan touchée
les cultivateurs de plusieurs régions de Taïwan ont vu disparaître la plupart de leurs abeilles. Selon un reportage diffusé par la chaine de télévision TVNS, plusieurs millions d’insectes seraient morts ces dernières semaines.
Un apiculteur, situé sur la côte nord est, fait état de 6 millions d’abeilles qui ont disparu sans raison. Un autre situé au sud, rapporte que sur 200 ruches, 80 se sont vidées de leurs insectes
24 avril→ Premiers résultats des études
Des chercheurs de l’université de Columbia ont analysé des échantillons d’abeilles et de larves collectées dans des ruches touchées par le CCD et ils ont découvert qu’elles étaient contaminées par de multiples micro-organismes. Une telle infection est le signe d’un grave déficit du système immunitaire. « C’est très inhabituel », reconnaissait Diana Cox-Foster, de l’université de Pennsylvanie dans le New York Times .
Fin avril 2007→ The Guardian émet l’hypothèse d’une influence négative des ondes (Voir aussi)
The Guardian revient sur la récente accusation mettant en cause les téléphones portables dans la disparition des abeilles. Petit retour en arrière : une étude allemande récemment parue semble montrer du doigt les téléphones portables et les ondes électromagnétiques émises comme cause du CCD ( Colony Collapse Disorder ), un phénomène consistant en la disparition subite des essaims d’abeilles observée sur tout le globe.
Juin 2007→ Analyses plus poussées, résultats plus déconcertants
Les abeilles mortes sous le microscope de Dennis VanEngelsdorp ne ressemblaient à aucune qu’il n’avait vu avant. Il s’attendait à voir des mites ou amibes, les pestes de toujours des abeilles. Au lieu de ça, il a trouvé que des organes internes étaient gonflés de débris et étrangement noircis. Les parties intestinales étaient marquées, et leurs rectums étaient anormalement pleins de ce qui semblait être du pollen partiellement digéré. Des marques noires sur les glandes de l’aiguillon étaient des signes indicateurs d’infection.
→ Les impacts
Le CCD a été reporté dans 35 états des USA, cinq provinces Canadiennes et plusieurs pays Européens. Le dépérissement a coûté aux apiculteurs américains environ 150 millions de dollars en pertes et une quantité non-connue pour les fermiers qui cherchaient des abeilles pour polliniser leurs champs. Selon les Inspecteurs d’Apiculture d’Amérique, 24 pour cent des 384 aviculteurs du pays ont perdu plus de 50 pour cent de leurs colonies de septembre à mars. Certains ont perdu 90 pour cent.
*Chronologie de la disparition des abeilles et bourdons:
Cette chronologie se concentre, pour l’instant, sur la période d’émergence du phénomène d’effondrement des colonies
30 janvier 2007 - Nombreux facteurs dans la mortalité des abeilles
23 avril 2007 - "To Bee or not to Be"
28 avril 2007 - Les abeilles disparaissent aussi à Taïwan
31 mai 2007 - Disparition des abeilles
7 juin 2007 - Mort massive des abeilles : le mystère persiste
15 juin 2007 - OGM/abeilles : l’impossible cohabitation imposée (voir aussi ce documentaire)
17 juin 2007 - Les abeilles meurent d’une infection mystérieuse
11 juillet 2007 - Mystérieuse disparition des abeilles et toxines
20 août 2007 - Documentaire : Le silence des abeilles
24 août 2007 - La mort des abeilles met la planète en danger
29 août 2007 - Les abeilles continuent à mystérieusement se volatiliser
30 août 2007 - Les abeilles malades de l’homme
7 septembre 2007 - Les abeilles peut-être victimes d’un virus, selon une étude
8 septembre 2007 - Bernard Vaissière : "Oui, les abeilles pourraient disparaître"
11 septembre 2007 - Les abeilles victimes du syndrome d’effondrement des colonies
13 octobre 2007 - Comme les abeilles, les bourdons disparaissent
14 octobre 2007 - Les abeilles peuvent-elles disparaître sur tout le planète ?
15 octobre 2007 - Le triste sort des abeilles
26 octobre 2007 - Nouveau déclin des ruchers en Floride
14 novembre 2007 - Pas de syndrôme d’effondrement des colonies au Canada ( ?)
14 novembre 2007 - La variante israélienne du virus de la paralysie aiguë (IAPV) présente aux Etats-Unis au moins depuis 2002 (voir aussi Dicistroviridae)
8 janvier 2008 - Les abeilles ; le miel et la biodiversité
20 février 2008 - Le mystère de la disparition des abeilles reste entier
23 février 2008 - Controverse autour des causes de la disparition des abeilles : Virus ?
26 mai 2008 - USA : Les abeilles continuent à disparaître
16 septembre 2008 - La surmortalité des abeilles, un diagnostic difficile à poser
4 décembre 2008 - Avis du Sénat
15 février 2009 - Apiculture : Épidémie chez les abeilles : chronique d’un échec
21 mars 2009 - La disparition des abeilles sur France 5
Je vous invite également à regarder ce documentaire : le Titanic Apicole.
Chronologie d’une extinction programmée

Jacobus Biesmeijer et William Kunin, deux chercheurs de l’université de Leeds ont publié le résultat de leur étude sur ces insectes. Intitulé « La variété des insectes pollinisateurs en Europe décroit », ce document concluait que la diversité des variétés observées pour ces espèces avait chuté de 52% en Grande Bretagne, et de 67% en Hollande depuis l’année 1980. Parallèlement, ils avaient également constaté une diminution des espèces végétales dépendantes de ces insectes pour leur reproduction.
En juillet 2006, un article publié dans Science démontrait le déclin des populations d’abeilles sauvages (sans les bourdons) au Royaume-Uni et en Hollande. Fin 2006, les résultats d’une étude américaine indiquaient un déclin semblable aux Etats-Unis.
En ce qui concerne les abeilles sauvages (soit mille espèces différentes en France), le doute a subsisté plus longtemps. Mais le débat a été récemment tranché par deux publications scientifiques. La première, parue dans Science en juillet 2006, démontre que les populations en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas ont considérablement baissé depuis la fin des années 1970.
Octobre 2006 → Une étude émanant de l’Académie des sciences des Etats-Unis, conclue au déclin significatif des pollinisateurs en Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique).
Automne 2006 → L’épidémie part d’un seul élevage de Floride, gagne la plupart des Etats américains, puis le Canada et l’Europe.
→ Formation d’un groupe d’experts
Pour les scientifiques du monde entier, le mystère de la mort massive des abeilles dans plusieurs pays demeure complet, même pour le Colony Collapse Disorder Working Group, un comité d’experts américains formé en 2006 qui tente de comprendre les raisons qui forcent les abeilles à déserter leur ruche et les font mourir.
Les symptômes décrits par de nombreux scientifiques sont les suivants :
Une disparition rapide et massive des abeilles dans les colonies ; en quelques jours voire une semaine, des colonies fortes peuvent perdre la plus part des abeilles adultes. Parfois une colonie peut disparaître en une nuit.
Il reste du couvain dans la colonie, parfois en grande quantité.
Parfois une poignée de très jeunes abeilles (poilues et de couleur claire) s’occupent de la reine.
Enfin, il y a beaucoup de réserves de pollen et de miel.
Novembre 2006 → les apiculteurs remarquent des faits étranges
En novembre, un apiculteur de Floride a jeté un coup d’oeil à un groupe de 400 ruches qu’il avait ramené à sa maison de West Milton, un mois auparavant. Il accumula boites vides sur boites vides. Seulement environ 40 contenaient des abeilles.
Début 2007→ USA, Allemagne et Grande Bretagne atteints par la Maladie de l’Effondrement des Essaims (Colony collapse disorder). De même, des cas en Pologne, et au Brésil, Canada, France. Aux USA, 25 % du cheptel aurait disparu pendant l’hiver 2006-2007.
→ Pertes localisées qui tendent à se généraliser :
en Mauricie, certains producteurs ont essuyé de lourdes pertes, soit 100 % à La Butineuse de Bécancour et 80 % au Domaine de la forêt perdue de Mont-Carmel, la moyenne des pertes québécoises étant de 40 % à 50 % selon l’Union des syndicats apicoles du Québec.
Toutefois, les pertes ne sont pas les mêmes partout. Tout près de Louiseville, à Saint-Didace, Steve Brisson des Entreprises Petite Maskinongé dit avoir été entièrement épargné par le phénomène, jusqu’à présent. "Nous avons eu des pertes tout à fait normales de 15 % comme à chaque année", dit-il.
Aux Etats-Unis, durement touchés par la maladie des abeilles, certains états ayant vu disparaitre 80% de leur population, on a estimé à 15 milliards de dollars la production agricole dépendant de leur pollinisation.
→ L’inquiétude grandit.
L’inquiétude grandit chez les apiculteurs américains après la disparition mystérieuse de millions d’abeilles ces derniers mois. Cette hécatombe menace la production nationale de miel et nombre de récoltes qui dépendent du rôle clé de pollinisation joué par ces insectes.
Les pertes d’abeilles vont de 30 à 60% en Californie et dépassent 70% dans certaines régions de la côte est et au Texas. Au total 24 Etats sont touchés ainsi que deux provinces canadienne, selon des estimations du département américain de l’Agriculture (USDA).
Une dépopulation d’une ruche allant jusqu’à 20% pendant l’hiver est considérée normale mais au-delà, les apiculteurs s’émeuvent d’autant que les colonies d’abeilles domestiques sont en constante diminution depuis 1980 aux Etats-Unis.
Selon l’USDA, il y a actuellement 2,4 millions de ruches dans le pays, une baisse de 25% depuis le début des années 80 tandis que le nombre d’apiculteurs professionnels a été divisé par deux pendant la même période.
En quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont ainsi volatilisées aux Etats-Unis où les dernières estimations chiffrent à 1,5 million (sur 2,4 millions de ruches au total) le nombre de colonies qui ont disparu dans 27 Etats. Au Québec, 40 % des ruches sont portées manquantes.
→ Incompréhension
"À ce jour, on ne sait si c’est une maladie, mais on sait que les abeilles vont quitter la ruche et contrairement à leurs habitudes, ne vont pas revenir dans la ruche... en peu de temps, la ruche est vide ou presque. Ce qui est bizarre, c’est qu’on ne retrouve pas ou très peu d’abeilles mortes dans ou près de la ruche", dit-il.
Encore plus intriguant, ajoute le professeur Boisvert, c’est que quand une ruche meurt habituellement, toutes sortes d’insectes viennent manger ce qui en reste.
"Mais dans le cas d’une ruche avec le CCD, les insectes ne veulent tout simplement pas rentrer dans la ruche, comme si ces insectes savaient que rentrer dans la ruche, c’est dangereux."
→ Suspicion d’un agent affectant le système immunitaire
Les scientifiques ont aussi émis l’hypothèse qu’un agent quelconque puisse avoir supprimé le système immunitaire des abeilles, ouvrant ainsi la porte à toutes sortes de maladies.
Car :
"Nous étions choqués par l’énorme nombre de pathogènes présents dans chaque abeille adulte," a dit Cox-Foster dans une rencontre récente des chercheurs des abeilles organisé au Département d’Agriculture des USA. (...) Le grand nombre de microbes pathogènes ont suggéré, dit-elle, que le système immunitaire des abeilles fut supprimé, permettant la proliférations des infections.
Avril 2007 → Taïwan touchée
les cultivateurs de plusieurs régions de Taïwan ont vu disparaître la plupart de leurs abeilles. Selon un reportage diffusé par la chaine de télévision TVNS, plusieurs millions d’insectes seraient morts ces dernières semaines.
Un apiculteur, situé sur la côte nord est, fait état de 6 millions d’abeilles qui ont disparu sans raison. Un autre situé au sud, rapporte que sur 200 ruches, 80 se sont vidées de leurs insectes
24 avril→ Premiers résultats des études
Des chercheurs de l’université de Columbia ont analysé des échantillons d’abeilles et de larves collectées dans des ruches touchées par le CCD et ils ont découvert qu’elles étaient contaminées par de multiples micro-organismes. Une telle infection est le signe d’un grave déficit du système immunitaire. « C’est très inhabituel », reconnaissait Diana Cox-Foster, de l’université de Pennsylvanie dans le New York Times .
Fin avril 2007→ The Guardian émet l’hypothèse d’une influence négative des ondes (Voir aussi)
The Guardian revient sur la récente accusation mettant en cause les téléphones portables dans la disparition des abeilles. Petit retour en arrière : une étude allemande récemment parue semble montrer du doigt les téléphones portables et les ondes électromagnétiques émises comme cause du CCD ( Colony Collapse Disorder ), un phénomène consistant en la disparition subite des essaims d’abeilles observée sur tout le globe.
Juin 2007→ Analyses plus poussées, résultats plus déconcertants
Les abeilles mortes sous le microscope de Dennis VanEngelsdorp ne ressemblaient à aucune qu’il n’avait vu avant. Il s’attendait à voir des mites ou amibes, les pestes de toujours des abeilles. Au lieu de ça, il a trouvé que des organes internes étaient gonflés de débris et étrangement noircis. Les parties intestinales étaient marquées, et leurs rectums étaient anormalement pleins de ce qui semblait être du pollen partiellement digéré. Des marques noires sur les glandes de l’aiguillon étaient des signes indicateurs d’infection.
→ Les impacts
Le CCD a été reporté dans 35 états des USA, cinq provinces Canadiennes et plusieurs pays Européens. Le dépérissement a coûté aux apiculteurs américains environ 150 millions de dollars en pertes et une quantité non-connue pour les fermiers qui cherchaient des abeilles pour polliniser leurs champs. Selon les Inspecteurs d’Apiculture d’Amérique, 24 pour cent des 384 aviculteurs du pays ont perdu plus de 50 pour cent de leurs colonies de septembre à mars. Certains ont perdu 90 pour cent.
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"On peut tromper tout le monde pendant un certain temps,certains pour toujours.
Mais on ne peut tromper tout le monde éternellement".
Abraham Lincoln.
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- Stéphane 14Equipe du forum
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Dim 22 Mar 2009, 13:45
Août 2007→ L’épidémie s’étend en Europe
En Allemagne, selon l’association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu’à 80 % dans certains élevages. Même chose en Suisse, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre où le syndrome a été baptisé « phénomène « Marie-Céleste » », du nom du navire dont l’équipage s’est volatilisé en 1872. En France, où les apiculteurs ont connu de lourdes pertes depuis 1995 (entre 300.000 et 400.000 abeilles chaque année) jusqu’à l’interdiction du pesticide incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol, l’épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant de 15 % à 95 % selon les cheptels.
→ Incrédulité
Ce sentiment d’incrédulité, beaucoup d’apiculteurs l’ont ressenti depuis quelques années. Partout ou presque, les abeilles meurent dans des proportions trop importantes. Certes, l’ampleur des pertes varie d’une région du monde à l’autre et d’une année sur l’autre. La saison et les circonstances ne sont pas toujours identiques. Mais c’est bien le même phénomène qui se produit, "sur une large échelle", précise Peter Neumann, du Centre agroscope Liebefeld-Posieux. Installé à Berne, la capitale de la confédération helvétique, cet institut assure la coordination du groupe de travail européen sur la prévention des mortalités. " Quelque chose est en train de dérailler" estime notre spécialiste. "Cela a lieu de plus en plus souvent et dans des proportions plus importantes."
Les pertes sont estimées de 15 à 95 % selon les régions, tandis qu’en Espagne, dont les 2,3 millions de ruches représentent le quart de la production européenne, la moitié est touchée.
Septembre 2007 → L’hypothèse du virus
Le virus n’est probablement pas le seul responsable de ce que les spécialistes appellent "phénomène d’effondrement des colonies" (Colony collapse disorder, CCD), mais pourrait aider à comprendre quel mal frappe les abeilles dans tous les Etats-Unis, ont rapporté les chercheurs.
Baptisé "Virus israélien de la paralysie aiguë" (IAPV), le virus, inconnu jusqu’alors, a été découvert en Israël en 2004.
Selon des estimations, 23% des apiculteurs américains ont constaté dans leurs ruchers des disparitions brutales d’abeilles lors de l’hiver 2006-2007.
"Ces apiculteurs ont perdu près de 45% de leurs abeilles", peut-on lire dans le rapport des chercheurs, publié par le journal Science.
Les apiculteurs ne retrouvent pas leurs abeilles mortes. Les ruches sont simplement presque vidées de leurs ouvrières, seules restant les reines.
L’équipe de l’université de Pennsylvanie a séquencé des fragments de matériel génétique prélevés dans des colonies touchées par le CCD et dans les colonies saines. Une corrélation forte est apparue entre le CCD et la présence d’un virus, le Israeli Acute Paralysis Virus (IAPV). Ce dernier est détecté dans 83,3 % des échantillons affectés par le CCD, et dans seulement 4,8 % des colonies saines.
"Cela ne signifie pas qu’il est la cause des mortalités, mais qu’il constitue un marqueur du CCD", explique Diana Cox-Foster. Elle va maintenant tenter d’inoculer l’IAPV à des colonies saines, et de reproduire le CCD.
l’Israeli Acute Paralysis Virus. L’Acute Paralysis Virus était déjà connu, y compris en France, et il est bien sûr possible qu’il soit le principal agent responsable. Mais les causes de mortalité des colonies d’abeilles domestiques peuvent êrte multiples et il est toujours difficile de démêler les phénomènes potentiellement multifactoriels. Il est fort possible aussi que l’alimentation, les pesticides, et un Varroa destructor, un acarien parasite, aient joué un grand rôle. Cet acarien affaiblit les abeilles et les rend plus sensibles à d’autres facteurs, comme par exemple une infection virale.
Octobre 2007 → Les bourdons disparaissent aussi !
Ayant cherché partout, Robbin Thorp ne peut cependant plus trouver une espèce de bourdon, qui, il y a juste cinq ans, était abondante dans le nord-ouest de la Californie et le sud-ouest de l’Oregon.
Thorp, un professeur d’entemologie de l’Université de Californie à Davis, à le retraite, a trouvé une seule ouvrière solitaire l’année dernière sur une piste dans les Montagnes Siskiyou, mais n’a pu en localiser aucune cette année.
On estime les bourdons responsables de la pollinisation d’environ 15 pour cent de toutes les cultures des USA, d’une valeur de 3 milliards de dollars, particulièrement celles qui poussent sous serre. Ce qui inclue tomates, poivrons et fraises. (...)
Scott Black, directeur administratif de la Xerces Society for Invertebrate Conservation à Portland, qu’en plus des pesticides et de la réduction des habitats, les maladies pourraient causer l’extinction de nombreuses espèces d’abeilles.
"Cela pourrait absolument causer un effondrement total," a-t-il dit.
Fin octobre 2007 → Nouveau déclin en Floride, nouvelles informations sur le virus venu d’Israël
Pettis était alors membre d’une équipe gouvernementale et universitaire, la même qui a rapporté, le mois dernier, la découverte du virus partiellement responsable du CDD. Le Virus, Israeli Acute Paralysis, fut identifié pour la première fois en 2004 par un entomologiste israélien. (...) D’inexplicables extinctions de colonies entières d’abeilles sont apparues récemment en Floride, le même état où on découvrait il y a un an le mystérieux phénomène dénommé CCD (Colony Collapse Disorder), ont été confirmées par les déclaration du Departement de l’Agriculture, Jeudi.
14 novembre 2007 - La variante israélienne du virus de la paralysie aiguë (IAPV) présente aux Etats-Unis au moins depuis 2002
Selon une nouvelle analyse génétique américaine, le fameux Israeli acute paralysis virus (IAPV), qui serait impliqué dans la mystérieuse disparition des abeilles, ne serait pas arrivé aux Etats-Unis via l’importation récente de ruches australiennes. C’est ce que vient de dévoiler un article paru le 2 novembre 2007 sur le site de la revue américaine Science.
En septembre, une étude (voir A&E : Le phénomène d’effondrement des colonies aux Etats-Unis provient bien d’un agent pathogène) avait en effet révélé que les ruches victimes d’effondrement (Colony Collapse Disorder ou CCD) étaient porteuses d’au moins quatre pathogènes : l’IAPV, le virus du Cachemire (KBV) et les deux nosémoses apis et ceranae. Cependant, la forte prévalence de l’IAPV en faisait « un marqueur significatif » du CCD, car contrairement aux trois autres, il était quasi absent sur les ruches non atteintes du CCD. Comme aucune trace de ce virus n’avait encore été mise en évidence sur les quelques échantillons d’abeilles trouvées en 2004, alors qu’un échantillon d’abeilles australiennes, importées en 2005, en était porteur, les chercheurs américains en ont déduit que le virus était arrivé aux Etats-Unis très récemment. C’est ce qu’ont voulu vérifier le virologue Yanping Chen et le généticien Jay Evans, tous deux du Bee Research Laboratory de Beltsville (Maryland). Ils ont analysé plusieurs lots d’abeilles collectés entre 2001 et 2004 par des apiculteurs professionnels, ainsi que des abeilles d’Israël, qui avaient été congelés. Or, le virus a été retrouvé sur des échantillons datant de 2002. Notant la variation dans une zone de l’ARN du virus entre les abeilles de la côte Ouest et celles de la côte Est, Jay Evans estime que le virus est très probablement présent aux Etats-Unis depuis beaucoup plus longtemps. Ces résultats seront publiés dans le numéro de décembre de l’American Bee Journal, un magazine de professionnels. La prochaine étape des travaux d’Evans et de ses collègues consistera à comparer l’IAPV australien et l’IAPV américain, afin de mieux comprendre l’évolution de ce virus.
Cette découverte, qui apporte un élément supplémentaire à la compréhension de l’état sanitaire préoccupant des abeilles domestiques américaines, ne remet pas en cause la responsabilité du virus dans les mortalités. Bien au contraire. Il est en effet notoire que dans des conditions très favorables (comme des élevages industriels d’abeilles), les virus mutent très rapidement, par accélération des cycles, ce qui peut provoquer une augmentation de leur pathogénicité. Surtout, les chercheurs ne savent pas encore quel type d’IAPV est le plus nocif, ni quel est exactement le rôle des différents co-facteurs (chimiques, physiques – température ou hydrométrie –, ou micro-organismes), indispensables à l’apparition des symptômes de mortalité. Comme beaucoup d’autres scientifiques, Jay Evans insiste sur le fait que des travaux complémentaires restent à effectuer. Sans vouloir tirer des conclusions hâtives, il est cependant intéressant de rappeler que l’équipe espagnole de Mariano Higes a publié, dès novembre 2006, les résultats d’une expérience intéressante, montrant qu’une infestation massive de Nosema ceranae (avec 125.000 spores) sur trois lots d’une vingtaine d’abeilles parfaitement saines, provoque en huit jours un taux de mortalité atteignant 100 %... La présence – certes plus faible – de Nosema ceranae sur les abeilles américaines pourrait parfaitement jouer ce rôle de co-facteur.
[1] 1) les importations d’abeilles australiennes ont commencé en 2005 ; 2) il n’y a pas de lien causal démontré en IAPV et CCD, et le CCD n’occasionne pas les symptômes décrits comme associés à l’IAPV ; 3) la définition même du CCD est ambigüe et pourrait regrouper plusieurs phénomènes et plusieurs causes ; 4) les virus de la famille de l’IAPV provoquent habituellement des infections chroniques ; 5) on n’observe pas de CCD de grande ampleur en Australie, et ce n’est pas parce que le pays est exempt de varroa. La modélisation montre qu’un virus à réplication rapide comme l’IAPV ne peut provoquer de CCD associé à un parasite comme le varroa ; 6) des pays rapportant des cas de CCD n’ont jamais importé d’abeilles australiennes.
Que concluent les auteurs de ce commentaire ? Ils rappellent que l’IAPV vient d’être identifié dans des abeilles collectées aux USA en 2002, donc avant l’arrivée d’abeilles australiennes, et demandent la rétraction de l’affirmation d’un lien entre le CCD et ces importations. (...)
Pour résumer, la question reste ouverte. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait presque rien. Il n’est pas encore démontré que l’IAPV (ou une de ses variantes) est ou n’est pas à l’origine du CCD. La seule chose certaine reste encore la simple corrélation : des ruches victimes du CCD présentent souvent des traces de ce virus. Il n’y a "plus qu’à" l’isoler, séquencer son génome, tester sa virulence, réaliser des études épidémiologiques...
En Allemagne, selon l’association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu’à 80 % dans certains élevages. Même chose en Suisse, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre où le syndrome a été baptisé « phénomène « Marie-Céleste » », du nom du navire dont l’équipage s’est volatilisé en 1872. En France, où les apiculteurs ont connu de lourdes pertes depuis 1995 (entre 300.000 et 400.000 abeilles chaque année) jusqu’à l’interdiction du pesticide incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol, l’épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant de 15 % à 95 % selon les cheptels.
→ Incrédulité
Ce sentiment d’incrédulité, beaucoup d’apiculteurs l’ont ressenti depuis quelques années. Partout ou presque, les abeilles meurent dans des proportions trop importantes. Certes, l’ampleur des pertes varie d’une région du monde à l’autre et d’une année sur l’autre. La saison et les circonstances ne sont pas toujours identiques. Mais c’est bien le même phénomène qui se produit, "sur une large échelle", précise Peter Neumann, du Centre agroscope Liebefeld-Posieux. Installé à Berne, la capitale de la confédération helvétique, cet institut assure la coordination du groupe de travail européen sur la prévention des mortalités. " Quelque chose est en train de dérailler" estime notre spécialiste. "Cela a lieu de plus en plus souvent et dans des proportions plus importantes."
Les pertes sont estimées de 15 à 95 % selon les régions, tandis qu’en Espagne, dont les 2,3 millions de ruches représentent le quart de la production européenne, la moitié est touchée.
Septembre 2007 → L’hypothèse du virus
Le virus n’est probablement pas le seul responsable de ce que les spécialistes appellent "phénomène d’effondrement des colonies" (Colony collapse disorder, CCD), mais pourrait aider à comprendre quel mal frappe les abeilles dans tous les Etats-Unis, ont rapporté les chercheurs.
Baptisé "Virus israélien de la paralysie aiguë" (IAPV), le virus, inconnu jusqu’alors, a été découvert en Israël en 2004.
Selon des estimations, 23% des apiculteurs américains ont constaté dans leurs ruchers des disparitions brutales d’abeilles lors de l’hiver 2006-2007.
"Ces apiculteurs ont perdu près de 45% de leurs abeilles", peut-on lire dans le rapport des chercheurs, publié par le journal Science.
Les apiculteurs ne retrouvent pas leurs abeilles mortes. Les ruches sont simplement presque vidées de leurs ouvrières, seules restant les reines.
L’équipe de l’université de Pennsylvanie a séquencé des fragments de matériel génétique prélevés dans des colonies touchées par le CCD et dans les colonies saines. Une corrélation forte est apparue entre le CCD et la présence d’un virus, le Israeli Acute Paralysis Virus (IAPV). Ce dernier est détecté dans 83,3 % des échantillons affectés par le CCD, et dans seulement 4,8 % des colonies saines.
"Cela ne signifie pas qu’il est la cause des mortalités, mais qu’il constitue un marqueur du CCD", explique Diana Cox-Foster. Elle va maintenant tenter d’inoculer l’IAPV à des colonies saines, et de reproduire le CCD.
l’Israeli Acute Paralysis Virus. L’Acute Paralysis Virus était déjà connu, y compris en France, et il est bien sûr possible qu’il soit le principal agent responsable. Mais les causes de mortalité des colonies d’abeilles domestiques peuvent êrte multiples et il est toujours difficile de démêler les phénomènes potentiellement multifactoriels. Il est fort possible aussi que l’alimentation, les pesticides, et un Varroa destructor, un acarien parasite, aient joué un grand rôle. Cet acarien affaiblit les abeilles et les rend plus sensibles à d’autres facteurs, comme par exemple une infection virale.
Octobre 2007 → Les bourdons disparaissent aussi !
Ayant cherché partout, Robbin Thorp ne peut cependant plus trouver une espèce de bourdon, qui, il y a juste cinq ans, était abondante dans le nord-ouest de la Californie et le sud-ouest de l’Oregon.
Thorp, un professeur d’entemologie de l’Université de Californie à Davis, à le retraite, a trouvé une seule ouvrière solitaire l’année dernière sur une piste dans les Montagnes Siskiyou, mais n’a pu en localiser aucune cette année.
On estime les bourdons responsables de la pollinisation d’environ 15 pour cent de toutes les cultures des USA, d’une valeur de 3 milliards de dollars, particulièrement celles qui poussent sous serre. Ce qui inclue tomates, poivrons et fraises. (...)
Scott Black, directeur administratif de la Xerces Society for Invertebrate Conservation à Portland, qu’en plus des pesticides et de la réduction des habitats, les maladies pourraient causer l’extinction de nombreuses espèces d’abeilles.
"Cela pourrait absolument causer un effondrement total," a-t-il dit.
Fin octobre 2007 → Nouveau déclin en Floride, nouvelles informations sur le virus venu d’Israël
Pettis était alors membre d’une équipe gouvernementale et universitaire, la même qui a rapporté, le mois dernier, la découverte du virus partiellement responsable du CDD. Le Virus, Israeli Acute Paralysis, fut identifié pour la première fois en 2004 par un entomologiste israélien. (...) D’inexplicables extinctions de colonies entières d’abeilles sont apparues récemment en Floride, le même état où on découvrait il y a un an le mystérieux phénomène dénommé CCD (Colony Collapse Disorder), ont été confirmées par les déclaration du Departement de l’Agriculture, Jeudi.
14 novembre 2007 - La variante israélienne du virus de la paralysie aiguë (IAPV) présente aux Etats-Unis au moins depuis 2002
Selon une nouvelle analyse génétique américaine, le fameux Israeli acute paralysis virus (IAPV), qui serait impliqué dans la mystérieuse disparition des abeilles, ne serait pas arrivé aux Etats-Unis via l’importation récente de ruches australiennes. C’est ce que vient de dévoiler un article paru le 2 novembre 2007 sur le site de la revue américaine Science.
En septembre, une étude (voir A&E : Le phénomène d’effondrement des colonies aux Etats-Unis provient bien d’un agent pathogène) avait en effet révélé que les ruches victimes d’effondrement (Colony Collapse Disorder ou CCD) étaient porteuses d’au moins quatre pathogènes : l’IAPV, le virus du Cachemire (KBV) et les deux nosémoses apis et ceranae. Cependant, la forte prévalence de l’IAPV en faisait « un marqueur significatif » du CCD, car contrairement aux trois autres, il était quasi absent sur les ruches non atteintes du CCD. Comme aucune trace de ce virus n’avait encore été mise en évidence sur les quelques échantillons d’abeilles trouvées en 2004, alors qu’un échantillon d’abeilles australiennes, importées en 2005, en était porteur, les chercheurs américains en ont déduit que le virus était arrivé aux Etats-Unis très récemment. C’est ce qu’ont voulu vérifier le virologue Yanping Chen et le généticien Jay Evans, tous deux du Bee Research Laboratory de Beltsville (Maryland). Ils ont analysé plusieurs lots d’abeilles collectés entre 2001 et 2004 par des apiculteurs professionnels, ainsi que des abeilles d’Israël, qui avaient été congelés. Or, le virus a été retrouvé sur des échantillons datant de 2002. Notant la variation dans une zone de l’ARN du virus entre les abeilles de la côte Ouest et celles de la côte Est, Jay Evans estime que le virus est très probablement présent aux Etats-Unis depuis beaucoup plus longtemps. Ces résultats seront publiés dans le numéro de décembre de l’American Bee Journal, un magazine de professionnels. La prochaine étape des travaux d’Evans et de ses collègues consistera à comparer l’IAPV australien et l’IAPV américain, afin de mieux comprendre l’évolution de ce virus.
Cette découverte, qui apporte un élément supplémentaire à la compréhension de l’état sanitaire préoccupant des abeilles domestiques américaines, ne remet pas en cause la responsabilité du virus dans les mortalités. Bien au contraire. Il est en effet notoire que dans des conditions très favorables (comme des élevages industriels d’abeilles), les virus mutent très rapidement, par accélération des cycles, ce qui peut provoquer une augmentation de leur pathogénicité. Surtout, les chercheurs ne savent pas encore quel type d’IAPV est le plus nocif, ni quel est exactement le rôle des différents co-facteurs (chimiques, physiques – température ou hydrométrie –, ou micro-organismes), indispensables à l’apparition des symptômes de mortalité. Comme beaucoup d’autres scientifiques, Jay Evans insiste sur le fait que des travaux complémentaires restent à effectuer. Sans vouloir tirer des conclusions hâtives, il est cependant intéressant de rappeler que l’équipe espagnole de Mariano Higes a publié, dès novembre 2006, les résultats d’une expérience intéressante, montrant qu’une infestation massive de Nosema ceranae (avec 125.000 spores) sur trois lots d’une vingtaine d’abeilles parfaitement saines, provoque en huit jours un taux de mortalité atteignant 100 %... La présence – certes plus faible – de Nosema ceranae sur les abeilles américaines pourrait parfaitement jouer ce rôle de co-facteur.
[1] 1) les importations d’abeilles australiennes ont commencé en 2005 ; 2) il n’y a pas de lien causal démontré en IAPV et CCD, et le CCD n’occasionne pas les symptômes décrits comme associés à l’IAPV ; 3) la définition même du CCD est ambigüe et pourrait regrouper plusieurs phénomènes et plusieurs causes ; 4) les virus de la famille de l’IAPV provoquent habituellement des infections chroniques ; 5) on n’observe pas de CCD de grande ampleur en Australie, et ce n’est pas parce que le pays est exempt de varroa. La modélisation montre qu’un virus à réplication rapide comme l’IAPV ne peut provoquer de CCD associé à un parasite comme le varroa ; 6) des pays rapportant des cas de CCD n’ont jamais importé d’abeilles australiennes.
Que concluent les auteurs de ce commentaire ? Ils rappellent que l’IAPV vient d’être identifié dans des abeilles collectées aux USA en 2002, donc avant l’arrivée d’abeilles australiennes, et demandent la rétraction de l’affirmation d’un lien entre le CCD et ces importations. (...)
Pour résumer, la question reste ouverte. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait presque rien. Il n’est pas encore démontré que l’IAPV (ou une de ses variantes) est ou n’est pas à l’origine du CCD. La seule chose certaine reste encore la simple corrélation : des ruches victimes du CCD présentent souvent des traces de ce virus. Il n’y a "plus qu’à" l’isoler, séquencer son génome, tester sa virulence, réaliser des études épidémiologiques...
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"On peut tromper tout le monde pendant un certain temps,certains pour toujours.
Mais on ne peut tromper tout le monde éternellement".
Abraham Lincoln.
'Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.'
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Dim 22 Mar 2009, 13:47
11 septembre 2008, réponse du Sénat
M. Jean-Marc Pastor attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de la pêche sur le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles qui génère de lourdes pertes et dont les conséquences sont potentiellement dramatiques. Eu égard au rôle des abeilles en tant que polinisatrices et bio-indicatrices de l’état de l’environnement, ce syndrome préoccupe les apiculteurs mais aussi les écologues et les scientifiques.
Plusieurs hypothèses sont évoquées pour tenter d’expliquer ce phénomène : virus, pesticides, parasites, prédateurs, ondes électromagnétiques, OGM…
Au delà de la préparation phytopharmaceutique Cruiser que le Gouvernement vient d’autoriser dans le cadre de la procédure de la reconnaissance mutuelle, il lui demande de bien vouloir lui apporter des éclaircissements sur ce syndrome.
Réponse du Ministère de l’agriculture et de la pêche
* publiée dans le JO Sénat du 04/12/2008 - page 2422
On constate depuis plusieurs années une surmortalité des abeilles dans l’ensemble des grands pays producteurs de miel. Le rapport pour une apiculture durable rendu en octobre au Premier ministre par M. Saddier, député de la Haute-Savoie, montre que les causes de mortalité des abeilles peuvent être multiples. Les pistes couramment évoquées sont par exemple la diminution des capacités mellifères des plantes cultivées, le fauchage précoce et les facteurs climatiques. Des problèmes sanitaires sont également à l’origine des mortalités. La varroase touche largement les ruchers français qui ne bénéficient pas toujours des traitements vétérinaires adaptés. Les abeilles sont de plus victimes d’infestations par des parasites. L’espèce est par ailleurs victime de la prédation d’un frelon d’origine asiatique récemment apparu sur le territoire français. L’exposition à la pollution et aux produits phytosanitaires sont également des causes évoquées pour expliquer les mortalités d’abeilles. Le caractère multifactoriel de la mortalité des abeilles met en avant la nécessité de suivre cette problématique de façon globale. Une étude en cours de l’Agence française de la sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) devrait permettre d’effectuer un état des lieux très prochainement. Le rapport de M. Saddier recommande notamment la création d’une plate-forme de travail selon le modèle du comité opérationnel du Grenelle de l’environnement agriculture et alimentation biologiques qui regrouperait l’ensemble des acteurs de la filière. Cette plate-forme qui se réunira en décembre favorisera dans ce cadre la mise en place d’un « Institut technique et scientifique de l’abeille », organe chargé d’élaborer et d’analyser les programmes de recherche de la filière et de proposer leur financement. Le ministre de l’agriculture et de la pêche a par ailleurs annoncé la nomination d’un « Monsieur Abeille », Jean-Pierre Comparot, chargé de la coordination des administrations sur ces sujets transversaux.
Source: http://bacterioblog.over-blog.com/article-16771358-6.html
M. Jean-Marc Pastor attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de la pêche sur le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles qui génère de lourdes pertes et dont les conséquences sont potentiellement dramatiques. Eu égard au rôle des abeilles en tant que polinisatrices et bio-indicatrices de l’état de l’environnement, ce syndrome préoccupe les apiculteurs mais aussi les écologues et les scientifiques.
Plusieurs hypothèses sont évoquées pour tenter d’expliquer ce phénomène : virus, pesticides, parasites, prédateurs, ondes électromagnétiques, OGM…
Au delà de la préparation phytopharmaceutique Cruiser que le Gouvernement vient d’autoriser dans le cadre de la procédure de la reconnaissance mutuelle, il lui demande de bien vouloir lui apporter des éclaircissements sur ce syndrome.
Réponse du Ministère de l’agriculture et de la pêche
* publiée dans le JO Sénat du 04/12/2008 - page 2422
On constate depuis plusieurs années une surmortalité des abeilles dans l’ensemble des grands pays producteurs de miel. Le rapport pour une apiculture durable rendu en octobre au Premier ministre par M. Saddier, député de la Haute-Savoie, montre que les causes de mortalité des abeilles peuvent être multiples. Les pistes couramment évoquées sont par exemple la diminution des capacités mellifères des plantes cultivées, le fauchage précoce et les facteurs climatiques. Des problèmes sanitaires sont également à l’origine des mortalités. La varroase touche largement les ruchers français qui ne bénéficient pas toujours des traitements vétérinaires adaptés. Les abeilles sont de plus victimes d’infestations par des parasites. L’espèce est par ailleurs victime de la prédation d’un frelon d’origine asiatique récemment apparu sur le territoire français. L’exposition à la pollution et aux produits phytosanitaires sont également des causes évoquées pour expliquer les mortalités d’abeilles. Le caractère multifactoriel de la mortalité des abeilles met en avant la nécessité de suivre cette problématique de façon globale. Une étude en cours de l’Agence française de la sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) devrait permettre d’effectuer un état des lieux très prochainement. Le rapport de M. Saddier recommande notamment la création d’une plate-forme de travail selon le modèle du comité opérationnel du Grenelle de l’environnement agriculture et alimentation biologiques qui regrouperait l’ensemble des acteurs de la filière. Cette plate-forme qui se réunira en décembre favorisera dans ce cadre la mise en place d’un « Institut technique et scientifique de l’abeille », organe chargé d’élaborer et d’analyser les programmes de recherche de la filière et de proposer leur financement. Le ministre de l’agriculture et de la pêche a par ailleurs annoncé la nomination d’un « Monsieur Abeille », Jean-Pierre Comparot, chargé de la coordination des administrations sur ces sujets transversaux.
Source: http://bacterioblog.over-blog.com/article-16771358-6.html
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"On peut tromper tout le monde pendant un certain temps,certains pour toujours.
Mais on ne peut tromper tout le monde éternellement".
Abraham Lincoln.
'Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.'
Arthur Schopenhauer
- InvitéInvité
Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Dim 22 Mar 2009, 15:18
Bonjour Stéphane,
Merci pour l'information de l'OGM, j'étais au courant ayant de la famille dans l'agriculture, il nous avait envoyé la vidéo afin que nous fassions attention en 2006. Mais par contre je n'avais pas fait le rapprochement au danger aussi pour nos abeilles. Quand on li tout ton sujet et la réponse du Sénat, on en conclu que nos abeilles ont de multiples dangers pour survivre, il parait difficile pour elles de vivent de nos jours.
Pour le “coffre-fort anti-apocalypse” au Pôle Nord est de bonne idée, car tout se rejoint, si nos abeilles disparaissent (la pollinisation de nos insectes), toutes plantes peut-être amener à disparaitre, ce qui est logique. Mais tout cela est bien dommage en conclusion, nous avons encore voulu jouer au maitre du monde et tout détruit comme d'habitude. Toujours produire plus et moins cher à quel prix aussi sur la vie et la survie maintenant ? Seul l’avenir nous le dira.
Amitiés
Vivons en harmonie avec la nature, soyons naturelle.
Merci pour l'information de l'OGM, j'étais au courant ayant de la famille dans l'agriculture, il nous avait envoyé la vidéo afin que nous fassions attention en 2006. Mais par contre je n'avais pas fait le rapprochement au danger aussi pour nos abeilles. Quand on li tout ton sujet et la réponse du Sénat, on en conclu que nos abeilles ont de multiples dangers pour survivre, il parait difficile pour elles de vivent de nos jours.
Pour le “coffre-fort anti-apocalypse” au Pôle Nord est de bonne idée, car tout se rejoint, si nos abeilles disparaissent (la pollinisation de nos insectes), toutes plantes peut-être amener à disparaitre, ce qui est logique. Mais tout cela est bien dommage en conclusion, nous avons encore voulu jouer au maitre du monde et tout détruit comme d'habitude. Toujours produire plus et moins cher à quel prix aussi sur la vie et la survie maintenant ? Seul l’avenir nous le dira.
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Re: Disparitions inexplicables de nos abeilles !
le Dim 22 Mar 2009, 22:15
bonsoir, concernant les abeilles, savez-vous si les scientifiques ont aussi analysés les cultures en elle-même ; je m'explique, je vis dans un village et j'ai la chance d'acheter les légumes et fruits cultivés par les agriculteurs eux-mêmes, par contre ils me disent qu'ils sont dans l'obligation d'acheter les plants ou graines pour pouvoir vendre ensuite leurs produits et même si eux-mêmes font attention aux pesticides les semences pouraient être trafiquées dès le départ. ils ne peuvent pas garder les graines de leurs plantes pour la prochaine saison, donc chaque année ils achètent de nouvelles semences. question ; est-ce que ce ne serait pas dans la graine de la plante elle-même que résiderait le problème de la mortalité des abeilles car les graines seraient trafiquées dés le départ, même si l'agriculteur n'achète pas de semences étiquetées OGM ?
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