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- InvitéInvité
Re: l'affaire SL-9
Ven 02 Mai 2008, 11:02
Exact Vampgelus, tout à fait exact!
J'ajouterai que cette "société" parle de confiner des positrons qui comme je l'ai expliqué sont des antiélectrons et ont donc une très faible masse par rapport aux nucléons (protons et neutrons). En cas de désintégration par rencontre avec des électrons, chacun produirait une énergie en rapport avec sa masse (E = mc²) infiniment moins qu'un antiproton ou un antineutron. Mais surtout, ils sont porteurs de la même charge électrique positive ce qui fait qu'ils se repoussent les uns les autres d'autant plus violemment qu'ils sont rapprochés. Donc ils se crée dans l'enceinte magnétique où ils sont confinés un effet de "pression" qui limite grandement la quantité de positrons que l'on peut stocker simultanément pour un champ magnétique donné. Aucune "découverte" ne peut contourner ce phénomène.
Nous n'avons pas la même culture que les Étasuniens en ce qui concerne la publicité mensongère!
J'ajouterai que cette "société" parle de confiner des positrons qui comme je l'ai expliqué sont des antiélectrons et ont donc une très faible masse par rapport aux nucléons (protons et neutrons). En cas de désintégration par rencontre avec des électrons, chacun produirait une énergie en rapport avec sa masse (E = mc²) infiniment moins qu'un antiproton ou un antineutron. Mais surtout, ils sont porteurs de la même charge électrique positive ce qui fait qu'ils se repoussent les uns les autres d'autant plus violemment qu'ils sont rapprochés. Donc ils se crée dans l'enceinte magnétique où ils sont confinés un effet de "pression" qui limite grandement la quantité de positrons que l'on peut stocker simultanément pour un champ magnétique donné. Aucune "découverte" ne peut contourner ce phénomène.
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Re: l'affaire SL-9
Ven 02 Mai 2008, 11:18
Engros, pourquoi payer plus cher pour le meme boom ?
Peut être pour cette raison :
Que des armes thermonucléaires actionnées à l'antimatière soient réalisables ou non, que d'autres armes utilisant l'énergie d'annihilation soient faisables ou non, le fait qu'une quantité relativement faible d'antimatière puisse déclencher une explosion thermonucléaire de grande puissance pose de graves problèmes pour l'avenir de l'équilibre stratégique. En effet, les traités de contrôle des armements actuellement en vigeur ne concernent formellement que les dispositifs et les matériaux qui sont en rapport avec la fission [15] : bombes atomiques, réacteurs nucléaires et matières fissiles. En éliminant l'amorce de fission des armes thermonucléaires, les bombe H ou les bombes à neutrons déclenchées à l'antimatière pourraient être librement fabriquées par tout pays qui en aurait les moyens, et placées dans tous les environnements, y compris l'espace extra-atmosphérique
Source de cet extrait =>
http://cui.unige.ch/isi/ssc/phys/LaRecherche.html
issu du même article
Il est possible de réaliser une arme thermonucléaire dans laquelle les quelques 3 à 5 kilos de plutonium nécessaires à l'amorçage seraient remplacés par 1 microgramme d'antihydrogène. Dans une telle bombe hypothétique, l'antimatière se trouverait au centre, sous forme d'une bille d'un dixième de mm de diamètre isolée du combustible thermonucléaire, une sphère creuse de 100 g de Li2DT qui l'entoure. Après qu'un ensemble de lentilles explosives a suffisamment comprimé ce combustible, celui-ci touche l'antihydrogène. Les réactions d'annihilation matière-antimatière se déclanchent alors instantanément, fournissant l'énergie nécessaire pour "allumer" les réactions thermonucléaires. Si le degré de compression choisi est élevé, on obtient une bombe à effets mécaniques augmentés ou, s'il est bas, une bombe à neutrons (voir "Les armes à neutrons" dans La Recherche de septembre 1984). Dans les deux cas, les effets d'impulsion électromagnétique et les retombées radioactives sont nettement réduits par rapport à ceux d'une bombe A ou H conventionnelle de même puissance
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Re: l'affaire SL-9
Ven 02 Mai 2008, 14:32
C"esr ça, et pendant ce temps là, la marmotte met le chocolat dans le papier alu !!!
Il n' y a qu'un seul endroit où des essais sont fait sur l'antimatière, c'est en Suisse.
Un point, c'est tout.
SL-9, fumisterie totale c'est mon opinion, je persiste et signe.
Amitiées
Il n' y a qu'un seul endroit où des essais sont fait sur l'antimatière, c'est en Suisse.
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Re: l'affaire SL-9
Ven 02 Mai 2008, 15:53
Astrid77 a écrit:.
SL-9, fumisterie totale c'est mon opinion, je persiste et signe.
Amitiées
Soit, souhaitons donc pour le bien de notre petite planète que tout ceci ne soit que fumisterie.
- InvitéInvité
Re: l'affaire SL-9
Ven 02 Mai 2008, 16:22
Qu'ils écrivent dans La Recherche ou une revue moins cotée, les auteurs d'articles sur le fonctionnement des bombes atomiques s'expriment à partir de connaissance théoriques qui n'ont pas force de loi ni de vérité. Car, bien évidemment, les personnes qui fabriquent réellement ces armes ne donnent pas de conférences de presse!
L'article a la prudence de se placer dans le domaine du futur supposé, voire l'imaginaire. L'auteur a-t-il pensé que ces atomes d'antihydrogène (car les positrons ne suffisent pas pour démarrer la cascade des réactions de fusion dans le lithium, le deutérium et le tritium qui nécessite plusieurs millions de degrés) a-t-il pensé, donc, que le confinement dans un piège magnétique de cet antihydrogène électriquement neutre, n'ayant que les spins de ses composants pour réagir au champ magnétique, serait très délicat? Ce champ magnétique devrait être dynamique, c'est-à-dire pouvoir être moduler en fonction du mouvement des milliards de milliards d'antihydrogène (masse de 1 microgramme). Laisserait-on l'antihydrogène gazeux ou devrait-on le liquéfier et même le solidifier pour le confiner? Car le gaz hydrogène est la substance la plus fluide qui soit à température ambiante. Il n'y a pas lieu d'espérer que l'antihydrogène soit plus sage. L'antihydrogène liquéfié (Comment procède-t-on pour l'obtenir?) serait plus facile à contrôler sauf que les atomes de matière impossibles à éliminer totalement (même le vide spatial entre les galaxies contient de la matière) en se désintégrant au contact de l'antihydrogène liquéfié le réchaufferait fatalement. Donc le système de refroidissement de l'antihydrogène devrait fonctionner en permanence! Un champ magnétique et un réfrigérateur à alimenter en énergie pendant des années, temps de stockage de la bombe, cela suppose que celle-ci soit reliée à un réseau d'alimentation électrique. La moindre panne et c'est l'explosion, colossale!.
Vient le jour où la bombe doit être lancée. Quel que soit le moyen de transport, "l'amorce" d'antihydrogène va subir des accélérations violentes et des vibrations dans le lanceur. Si elles sont telles que le champ magnétique ne peut les compenser, c'est l'explosion encore avec les dégâts dans le camp du propriétaire de la bombe, qu'on imagine. Surtout si d'autres bombes sont stockées à proximité et explosent à leur tour "par sympathie"!
Et tous ces risques d'explosion plus importants que si on transportait de la nitroglycérine en bouteilles de verre dans une charrette sur un mauvais chemin, dans quel but?
Se dispenser de plutonium pour la fabrication de la bombe A qui sert "d'allumette" à la bombe H? Mais du plutonium militaire, les grandes puissance nucléaires, USA, Russie, Grande-Bretagne, France, Chine en ont plus qu'il n'en faut! Seuls de nouveaux adhérents du club, Inde, Pakistan pourraient y trouver intérêt, et encore, vu les risques déments! Les cinq grands seraient bien bêtes de dépenser des milliards dans la réussite d'une technique qui ne servirait que les "autres".
Or ceux-ci, en comptant aussi Israël et l'Afrique du sud, n'ont jamais fait qu'hériter des la technologie mise au point aux USA pendant la lutte contre les dictatures européennes, par des cerveaux pratiquement tous européens réfugiés. Les Soviétiques n'ont eu la bombe que grâce à l'espionnage et la sympathie de physiciens communistes après la guerre, les Anglais reçurent les secrets pour leur participation au projet Manhattan et comme alliés privilégiés, la France grâce à ses savants atomistes et un coup de pouce britannique, la Chine de Mao Tsé Toung grâce aux Russes, avant la rupture avec l'URSS, Israël grâce à la France et aux savants atomistes israéliens, l'Afrique du sud grâce à Israël, l'Inde grâce à la Russie (et à la France aussi ?) le Pakistan et la Corée du nord grâce à la Chine. Quant à l'Iran ce sera sans doute grâce au Pakistan. Là tout devrait être à concevoir et mettre au point "tout seuls" par ces héritiers.
Cet article de La Recherche, ce n'était pas de la prospective, c'était de la science-fiction, un domaine de littérature très estimable par ailleurs mais sans rapport avec l'information...
L'article a la prudence de se placer dans le domaine du futur supposé, voire l'imaginaire. L'auteur a-t-il pensé que ces atomes d'antihydrogène (car les positrons ne suffisent pas pour démarrer la cascade des réactions de fusion dans le lithium, le deutérium et le tritium qui nécessite plusieurs millions de degrés) a-t-il pensé, donc, que le confinement dans un piège magnétique de cet antihydrogène électriquement neutre, n'ayant que les spins de ses composants pour réagir au champ magnétique, serait très délicat? Ce champ magnétique devrait être dynamique, c'est-à-dire pouvoir être moduler en fonction du mouvement des milliards de milliards d'antihydrogène (masse de 1 microgramme). Laisserait-on l'antihydrogène gazeux ou devrait-on le liquéfier et même le solidifier pour le confiner? Car le gaz hydrogène est la substance la plus fluide qui soit à température ambiante. Il n'y a pas lieu d'espérer que l'antihydrogène soit plus sage. L'antihydrogène liquéfié (Comment procède-t-on pour l'obtenir?) serait plus facile à contrôler sauf que les atomes de matière impossibles à éliminer totalement (même le vide spatial entre les galaxies contient de la matière) en se désintégrant au contact de l'antihydrogène liquéfié le réchaufferait fatalement. Donc le système de refroidissement de l'antihydrogène devrait fonctionner en permanence! Un champ magnétique et un réfrigérateur à alimenter en énergie pendant des années, temps de stockage de la bombe, cela suppose que celle-ci soit reliée à un réseau d'alimentation électrique. La moindre panne et c'est l'explosion, colossale!.
Vient le jour où la bombe doit être lancée. Quel que soit le moyen de transport, "l'amorce" d'antihydrogène va subir des accélérations violentes et des vibrations dans le lanceur. Si elles sont telles que le champ magnétique ne peut les compenser, c'est l'explosion encore avec les dégâts dans le camp du propriétaire de la bombe, qu'on imagine. Surtout si d'autres bombes sont stockées à proximité et explosent à leur tour "par sympathie"!
Et tous ces risques d'explosion plus importants que si on transportait de la nitroglycérine en bouteilles de verre dans une charrette sur un mauvais chemin, dans quel but?
Se dispenser de plutonium pour la fabrication de la bombe A qui sert "d'allumette" à la bombe H? Mais du plutonium militaire, les grandes puissance nucléaires, USA, Russie, Grande-Bretagne, France, Chine en ont plus qu'il n'en faut! Seuls de nouveaux adhérents du club, Inde, Pakistan pourraient y trouver intérêt, et encore, vu les risques déments! Les cinq grands seraient bien bêtes de dépenser des milliards dans la réussite d'une technique qui ne servirait que les "autres".
Or ceux-ci, en comptant aussi Israël et l'Afrique du sud, n'ont jamais fait qu'hériter des la technologie mise au point aux USA pendant la lutte contre les dictatures européennes, par des cerveaux pratiquement tous européens réfugiés. Les Soviétiques n'ont eu la bombe que grâce à l'espionnage et la sympathie de physiciens communistes après la guerre, les Anglais reçurent les secrets pour leur participation au projet Manhattan et comme alliés privilégiés, la France grâce à ses savants atomistes et un coup de pouce britannique, la Chine de Mao Tsé Toung grâce aux Russes, avant la rupture avec l'URSS, Israël grâce à la France et aux savants atomistes israéliens, l'Afrique du sud grâce à Israël, l'Inde grâce à la Russie (et à la France aussi ?) le Pakistan et la Corée du nord grâce à la Chine. Quant à l'Iran ce sera sans doute grâce au Pakistan. Là tout devrait être à concevoir et mettre au point "tout seuls" par ces héritiers.
Cet article de La Recherche, ce n'était pas de la prospective, c'était de la science-fiction, un domaine de littérature très estimable par ailleurs mais sans rapport avec l'information...
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Re: l'affaire SL-9
Mar 29 Juil 2008, 01:57
Merci pour toutes vos explications ou propositions, comme je l'ai dit, je ne suis en rien expert dans ce domaine et je n'aurai pas aimé perdre mon temps dans une enquête sur ce sujet (j'en ai tellement a faire...). je me doutait fort bien d'un programme de désinformation et votre avis m'a conforté dans mon impression. Merci a vous
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