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Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 00:45
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC)
Notre compréhension de l’Univers est sur le point de changer…
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, à environ 100 mètres sous terre. C’est un accélérateur de particules, avec lequel les physiciens vont étudier les plus petites particules connues : les composants fondamentaux de la matière. Le LHC va révolutionner notre compréhension du monde, de l’infiniment petit, à l'intérieur des atomes, à l’infiniment grand de l’Univers.
Deux faisceaux de particules subatomiques de la famille des « hadrons » (des protons ou des ions de plomb) circuleront en sens inverse à l’intérieur de l’accélérateur circulaire, emmagasinant de l’énergie à chaque tour. En faisant entrer en collision frontale les deux faisceaux à une vitesse proche de celle de la lumière et à de très hautes énergies, le LHC va recréer les conditions qui existaient juste après le Big Bang. Des équipes de physiciens du monde entier analyseront les particules issues de ces collisions en utilisant des détecteurs spéciaux.
Il existe de nombreuses théories quant aux résultats de ces collisions. Les physiciens s’attendent en tous cas à une nouvelle ère de physique, apportant de nouvelles connaissances sur le fonctionnement de l’Univers. Pendant des décennies, les physiciens se sont appuyés sur le modèle standard de la physique des particules pour essayer de comprendre les lois fondamentales de la Nature. Mais ce modèle est insuffisant. Les données expérimentales obtenues grâce aux énergies très élevées du LHC permettront de repousser les frontières du savoir, mettant au défi ceux qui cherchent à confirmer les théories actuelles et ceux qui rêvent à de nouveaux paradigmes.
Securité du LHC
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) pourra parvenir à une énergie jamais atteinte à ce jour dans un accélérateur de particules. Cependant, cette énergie restera inférieure à celle que produit couramment la Nature dans les collisions de rayons cosmiques. Des études sont menées depuis de nombreuses années pour répondre aux inquiétudes sur ce que pourraient engendrer des collisions de particules à des énergies aussi élevées. À la lumière de nouvelles données expérimentales et des connaissances théoriques actuelles, le LHC Safety Assessment Group (le LSAG – le Groupe d’évaluation de la sécurité des collisions du LHC) a réactualisé l'analyse menée en 2003 par le LHC Safety Study Group (Groupe d'étude sur la sécurité du LHC), un groupe de scientifiques indépendants.
Le LSAG reprend à son compte et prolonge les conclusions du rapport de 2003 : les collisions produites au LHC ne présentent aucun danger et il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Le LHC ne fera en fait que reproduire des phénomènes qui se sont produits naturellement bien des fois depuis la naissance de la Terre et des autres corps célestes. Le Comité des directives scientifiques du CERN, un groupe de scientifiques extérieurs donnant des avis au Conseil du CERN, l'organe de tutelle de l’Organisation, a examiné et avalisé le rapport du LSAG.
Les principaux éléments du rapport du LSAG sont récapitulés ci-dessous. Pour davantage de détails, il convient de consulter directement le document et les articles scientifiques spécialisés auxquels il se réfère.
Les rayons cosmiques
Le LHC, comme d’autres accélérateurs de particules, recréera dans des conditions de laboratoire maîtrisées les phénomènes naturels que sont les rayons cosmiques, ce qui permettra de les étudier plus en détail. Les rayons cosmiques sont des particules produites dans l’espace extra-atmosphérique, dont certaines atteignent des énergies très supérieures à celle du LHC. L’énergie de ces rayons et la fréquence avec laquelle ils atteignent l’atmosphère terrestre font l’objet de mesures expérimentales depuis 70 ans. Au cours des derniers milliards d'années, la Nature a déjà produit sur Terre autant de collisions qu'en généreraient un million d'expériences LHC, et la planète est toujours là. Les astronomes observent une multitude de corps célestes plus grands que la Terre, disséminés dans l'Univers, qui sont tous, eux aussi, percutés par des rayons cosmiques. Pris dans son ensemble, l’Univers est le théâtre de plus que dix mille milliards de collisions du type LHC à chaque seconde. La possibilité que ces collisions aient de dangereuses conséquences est incompatible avec les observations des astronomes : les étoiles et les galaxies sont toujours là.
Les trous noirs microscopiques
Des trous noirs se forment dans la Nature lorsque certaines étoiles, beaucoup plus volumineuses que le Soleil, s’effondrent sur elles-mêmes à la fin de leur vie. Elles concentrent une énorme quantité de matière en un très petit espace. Les conjectures sur la création d’éventuels trous noirs microscopiques au LHC se réfèrent aux particules produites lors de collisions entre deux protons possédant chacun une énergie comparable à celle d’un moustique en plein vol. Les trous noirs de l’espace sont beaucoup plus lourds que tout ce qui pourrait être produit au LHC.
Les propriétés bien établies de la gravité, décrites par la relativité d’Einstein, excluent que des trous noirs microscopiques puissent être produits au LHC. Quelques théories de type spéculatif prédisent toutefois la production de telles particules au LHC. Toutes ces théories prévoient que de telles particules se désintégreraient aussitôt. Ainsi, ces trous noirs n’auraient pas le temps d’amorcer l’accrétion de matière et resteraient sans effets macroscopiques.
De plus, bien que l’apparition de trous noirs microscopiques stables ne soit pas prévue théoriquement, l’étude des conséquences de leur production par des rayons cosmiques montre leur caractère inoffensif. Les collisions qui interviendront au LHC et celles qui interviennent entre des rayons cosmiques et des corps célestes tels que la Terre diffèrent par le fait que les nouvelles particules produites lors des collisions LHC tendront à se déplacer plus lentement que celles que font naître les rayons cosmiques. Des trous noirs stables pourraient être soit chargés électriquement, soit neutres. S’ils étaient chargés, ils interagiraient avec la matière ordinaire et seraient arrêtés en traversant le globe terrestre, et cela qu’ils proviennent des rayons cosmiques ou du LHC. Le fait que la Terre existe encore exclut la possibilité que les rayons cosmiques ou le LHC puissent produire des micro-trous noirs chargés dangereux. Si des trous noirs microscopiques stables étaient dépourvus de charge électrique, leurs interactions avec la Terre seraient très faibles. Ceux que produiraient les rayons cosmiques traverseraient le globe terrestre pour poursuivre leur course dans l’espace sans occasionner aucun dommage, et ceux qui viendraient du LHC pourraient demeurer sur la Terre. De toute façon, il existe des corps célestes beaucoup plus volumineux et beaucoup plus denses que la Terre dans l’Univers. Des trous noirs produits lors de collisions de rayons cosmiques avec des corps célestes tels que des étoiles à neutrons et des naines blanches seraient arrêtés. La pérennité de ces corps denses, et de la Terre, exclut la possibilité que le LHC puisse produire des trous noirs dangereux.
Les « strangelets »
On appelle « strangelet » un hypothétique bloc microscopique de « matière étrange », contenant à parts presque égales les particules appelées quarks up, down et étranges. D’après la plupart des travaux théoriques, la matière étrange devrait se muer en matière ordinaire en l’espace d’un millième de millionième de seconde. Mais les strangelets pourraient-il se combiner avec de la matière ordinaire pour la transformer en matière étrange ? La question a été posée pour la première fois avant le lancement du Collisionneur d’ions lourds relativistes (RHIC), en l’an 2000 aux États-Unis. Une étude menée à l’époque a établi qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter et le RHIC fonctionne maintenant depuis huit ans sans qu’aucun strangelet ait été déniché. Le LHC accélérera parfois des faisceaux de noyaux lourds, tout comme le RHIC. Les faisceaux du LHC seront dotés de davantage d’énergie, mais cela ne fera que diminuer les probabilités de voir se former des strangelets. Aux hautes températures produite par ces collisionneurs, l’accrétion de matière étrange est plus difficile, tout comme de la glace ne se forme pas dans de l’eau chaude. De plus, les quarks seront plus dilués au LHC qu’au RHIC, ce qui rend l'accrétion de matière étrange plus difficile. Ainsi, les strangelets risquent moins d’être produits au LHC qu’au RHIC et l’expérience acquise au RHIC a déjà confirmé que les strangelets ne pouvaient pas être produits.
Les bulles de vide
Selon certaines conjectures, l'Univers ne se trouverait pas dans sa configuration la plus stable et des perturbations causées par le LHC pourraient le faire basculer dans un état plus stable, appelé « bulle de vide » où nous ne pourrions pas exister. Si le LHC peut produire cet effet, les rayons cosmiques le peuvent aussi. Comme aucune de ces bulles de vide n’a été produite dans l’univers visible, elles ne seront pas produites au LHC.
Les monopôles magnétiques
Les monopôles magnétiques sont des particules hypothétiques possédant une charge magnétique unique, soit nord, soit sud. Selon certaines théories, s’ils existaient, les monopôles magnétiques pourraient entraîner la désintégration des protons. Selon ces mêmes théories, ces monopôles seraient toutefois trop lourds pour être produits au LHC. Par ailleurs, si les monopôles magnétiques étaient suffisamment légers pour apparaître au LHC, les rayons cosmiques qui viennent heurter l’atmosphère terrestre en produiraient déjà et la Terre ferait très efficacement obstacle à leur course et les piégerait. Le fait que la Terre et d’autres corps célestes continuent d’exister exclut donc la possibilité que de dangereux monopôles magnétiques mangeurs de protons puissent être assez légers pour être produits au LHC.
Études et évaluations
Des études relatives à la sécurité des collisions à haute énergie à l’intérieur d’accélérateurs de particules ont été menées en Europe et aux États-Unis, par des physiciens qui ne sont pas impliqués dans les expériences du LHC. Leurs analyses ont été évaluées par des experts, qui ont confirmé que les collisions de particules dans les accélérateurs sont sûres. »Le CERN a également mandaté un groupe de physiciens des particules, eux aussi non impliqués dans les expériences du LHC, pour répondre à toutes les spéculations sur les collisions au LHC.
Source : Site du CERN
Notre compréhension de l’Univers est sur le point de changer…
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, à environ 100 mètres sous terre. C’est un accélérateur de particules, avec lequel les physiciens vont étudier les plus petites particules connues : les composants fondamentaux de la matière. Le LHC va révolutionner notre compréhension du monde, de l’infiniment petit, à l'intérieur des atomes, à l’infiniment grand de l’Univers.
Deux faisceaux de particules subatomiques de la famille des « hadrons » (des protons ou des ions de plomb) circuleront en sens inverse à l’intérieur de l’accélérateur circulaire, emmagasinant de l’énergie à chaque tour. En faisant entrer en collision frontale les deux faisceaux à une vitesse proche de celle de la lumière et à de très hautes énergies, le LHC va recréer les conditions qui existaient juste après le Big Bang. Des équipes de physiciens du monde entier analyseront les particules issues de ces collisions en utilisant des détecteurs spéciaux.
Il existe de nombreuses théories quant aux résultats de ces collisions. Les physiciens s’attendent en tous cas à une nouvelle ère de physique, apportant de nouvelles connaissances sur le fonctionnement de l’Univers. Pendant des décennies, les physiciens se sont appuyés sur le modèle standard de la physique des particules pour essayer de comprendre les lois fondamentales de la Nature. Mais ce modèle est insuffisant. Les données expérimentales obtenues grâce aux énergies très élevées du LHC permettront de repousser les frontières du savoir, mettant au défi ceux qui cherchent à confirmer les théories actuelles et ceux qui rêvent à de nouveaux paradigmes.
Securité du LHC
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) pourra parvenir à une énergie jamais atteinte à ce jour dans un accélérateur de particules. Cependant, cette énergie restera inférieure à celle que produit couramment la Nature dans les collisions de rayons cosmiques. Des études sont menées depuis de nombreuses années pour répondre aux inquiétudes sur ce que pourraient engendrer des collisions de particules à des énergies aussi élevées. À la lumière de nouvelles données expérimentales et des connaissances théoriques actuelles, le LHC Safety Assessment Group (le LSAG – le Groupe d’évaluation de la sécurité des collisions du LHC) a réactualisé l'analyse menée en 2003 par le LHC Safety Study Group (Groupe d'étude sur la sécurité du LHC), un groupe de scientifiques indépendants.
Le LSAG reprend à son compte et prolonge les conclusions du rapport de 2003 : les collisions produites au LHC ne présentent aucun danger et il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Le LHC ne fera en fait que reproduire des phénomènes qui se sont produits naturellement bien des fois depuis la naissance de la Terre et des autres corps célestes. Le Comité des directives scientifiques du CERN, un groupe de scientifiques extérieurs donnant des avis au Conseil du CERN, l'organe de tutelle de l’Organisation, a examiné et avalisé le rapport du LSAG.
Les principaux éléments du rapport du LSAG sont récapitulés ci-dessous. Pour davantage de détails, il convient de consulter directement le document et les articles scientifiques spécialisés auxquels il se réfère.
Les rayons cosmiques
Le LHC, comme d’autres accélérateurs de particules, recréera dans des conditions de laboratoire maîtrisées les phénomènes naturels que sont les rayons cosmiques, ce qui permettra de les étudier plus en détail. Les rayons cosmiques sont des particules produites dans l’espace extra-atmosphérique, dont certaines atteignent des énergies très supérieures à celle du LHC. L’énergie de ces rayons et la fréquence avec laquelle ils atteignent l’atmosphère terrestre font l’objet de mesures expérimentales depuis 70 ans. Au cours des derniers milliards d'années, la Nature a déjà produit sur Terre autant de collisions qu'en généreraient un million d'expériences LHC, et la planète est toujours là. Les astronomes observent une multitude de corps célestes plus grands que la Terre, disséminés dans l'Univers, qui sont tous, eux aussi, percutés par des rayons cosmiques. Pris dans son ensemble, l’Univers est le théâtre de plus que dix mille milliards de collisions du type LHC à chaque seconde. La possibilité que ces collisions aient de dangereuses conséquences est incompatible avec les observations des astronomes : les étoiles et les galaxies sont toujours là.
Les trous noirs microscopiques
Des trous noirs se forment dans la Nature lorsque certaines étoiles, beaucoup plus volumineuses que le Soleil, s’effondrent sur elles-mêmes à la fin de leur vie. Elles concentrent une énorme quantité de matière en un très petit espace. Les conjectures sur la création d’éventuels trous noirs microscopiques au LHC se réfèrent aux particules produites lors de collisions entre deux protons possédant chacun une énergie comparable à celle d’un moustique en plein vol. Les trous noirs de l’espace sont beaucoup plus lourds que tout ce qui pourrait être produit au LHC.
Les propriétés bien établies de la gravité, décrites par la relativité d’Einstein, excluent que des trous noirs microscopiques puissent être produits au LHC. Quelques théories de type spéculatif prédisent toutefois la production de telles particules au LHC. Toutes ces théories prévoient que de telles particules se désintégreraient aussitôt. Ainsi, ces trous noirs n’auraient pas le temps d’amorcer l’accrétion de matière et resteraient sans effets macroscopiques.
De plus, bien que l’apparition de trous noirs microscopiques stables ne soit pas prévue théoriquement, l’étude des conséquences de leur production par des rayons cosmiques montre leur caractère inoffensif. Les collisions qui interviendront au LHC et celles qui interviennent entre des rayons cosmiques et des corps célestes tels que la Terre diffèrent par le fait que les nouvelles particules produites lors des collisions LHC tendront à se déplacer plus lentement que celles que font naître les rayons cosmiques. Des trous noirs stables pourraient être soit chargés électriquement, soit neutres. S’ils étaient chargés, ils interagiraient avec la matière ordinaire et seraient arrêtés en traversant le globe terrestre, et cela qu’ils proviennent des rayons cosmiques ou du LHC. Le fait que la Terre existe encore exclut la possibilité que les rayons cosmiques ou le LHC puissent produire des micro-trous noirs chargés dangereux. Si des trous noirs microscopiques stables étaient dépourvus de charge électrique, leurs interactions avec la Terre seraient très faibles. Ceux que produiraient les rayons cosmiques traverseraient le globe terrestre pour poursuivre leur course dans l’espace sans occasionner aucun dommage, et ceux qui viendraient du LHC pourraient demeurer sur la Terre. De toute façon, il existe des corps célestes beaucoup plus volumineux et beaucoup plus denses que la Terre dans l’Univers. Des trous noirs produits lors de collisions de rayons cosmiques avec des corps célestes tels que des étoiles à neutrons et des naines blanches seraient arrêtés. La pérennité de ces corps denses, et de la Terre, exclut la possibilité que le LHC puisse produire des trous noirs dangereux.
Les « strangelets »
On appelle « strangelet » un hypothétique bloc microscopique de « matière étrange », contenant à parts presque égales les particules appelées quarks up, down et étranges. D’après la plupart des travaux théoriques, la matière étrange devrait se muer en matière ordinaire en l’espace d’un millième de millionième de seconde. Mais les strangelets pourraient-il se combiner avec de la matière ordinaire pour la transformer en matière étrange ? La question a été posée pour la première fois avant le lancement du Collisionneur d’ions lourds relativistes (RHIC), en l’an 2000 aux États-Unis. Une étude menée à l’époque a établi qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter et le RHIC fonctionne maintenant depuis huit ans sans qu’aucun strangelet ait été déniché. Le LHC accélérera parfois des faisceaux de noyaux lourds, tout comme le RHIC. Les faisceaux du LHC seront dotés de davantage d’énergie, mais cela ne fera que diminuer les probabilités de voir se former des strangelets. Aux hautes températures produite par ces collisionneurs, l’accrétion de matière étrange est plus difficile, tout comme de la glace ne se forme pas dans de l’eau chaude. De plus, les quarks seront plus dilués au LHC qu’au RHIC, ce qui rend l'accrétion de matière étrange plus difficile. Ainsi, les strangelets risquent moins d’être produits au LHC qu’au RHIC et l’expérience acquise au RHIC a déjà confirmé que les strangelets ne pouvaient pas être produits.
Les bulles de vide
Selon certaines conjectures, l'Univers ne se trouverait pas dans sa configuration la plus stable et des perturbations causées par le LHC pourraient le faire basculer dans un état plus stable, appelé « bulle de vide » où nous ne pourrions pas exister. Si le LHC peut produire cet effet, les rayons cosmiques le peuvent aussi. Comme aucune de ces bulles de vide n’a été produite dans l’univers visible, elles ne seront pas produites au LHC.
Les monopôles magnétiques
Les monopôles magnétiques sont des particules hypothétiques possédant une charge magnétique unique, soit nord, soit sud. Selon certaines théories, s’ils existaient, les monopôles magnétiques pourraient entraîner la désintégration des protons. Selon ces mêmes théories, ces monopôles seraient toutefois trop lourds pour être produits au LHC. Par ailleurs, si les monopôles magnétiques étaient suffisamment légers pour apparaître au LHC, les rayons cosmiques qui viennent heurter l’atmosphère terrestre en produiraient déjà et la Terre ferait très efficacement obstacle à leur course et les piégerait. Le fait que la Terre et d’autres corps célestes continuent d’exister exclut donc la possibilité que de dangereux monopôles magnétiques mangeurs de protons puissent être assez légers pour être produits au LHC.
Études et évaluations
Des études relatives à la sécurité des collisions à haute énergie à l’intérieur d’accélérateurs de particules ont été menées en Europe et aux États-Unis, par des physiciens qui ne sont pas impliqués dans les expériences du LHC. Leurs analyses ont été évaluées par des experts, qui ont confirmé que les collisions de particules dans les accélérateurs sont sûres. »Le CERN a également mandaté un groupe de physiciens des particules, eux aussi non impliqués dans les expériences du LHC, pour répondre à toutes les spéculations sur les collisions au LHC.
Source : Site du CERN
- Derek3DEquipe du forum
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Inscription : 22/05/2008
Localisation : Belgique
Emploi : Privé
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Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 00:48
Pourquoi le LHC
Quelques questions sans réponse...
Le LHC a été construit pour aider les scientifiques à répondre à certaines questions essentielles de la physique des particules qui restent sans réponse. L’énergie sans précédent qu’il atteindra pourrait même révéler des résultats tout à fait inattendus.
Pendant les dernières décennies, les physiciens ont pu décrire de plus en plus précisément les particules fondamentales qui constituent l’Univers, ainsi que leurs interactions. Cette compréhension de l’Univers constitue le modèle standard de la physique des particules. Or, ce dernier présente des failles et n’explique pas tout. »Pour combler ces lacunes, les scientifiques ont besoin de données expérimentales, et c’est le LHC qui va permettre de franchir la prochaine étape.
L’œuvre inachevée de Newton : qu’est-ce que la masse ?
D’où vient la masse ? Pourquoi ces minuscules particules ont-elles la masse qui leur est propre ? Pourquoi certaines particules n’en ont-elles pas ? La question fait l'objet de débats. L’explication la plus plausible pourrait être le rôle du boson de Higgs, une particule » essentielle à la cohérence du modèle standard. Théorisée pour la première fois en 1964, cette particule n’a encore jamais été observée.
Les expériences ATLAS et CMS traqueront les signes de cette particule.
Un problème invisible : de quoi est constitué 96% de l’Univers ?
Tout ce que nous voyons dans l’Univers, des fourmis aux galaxies, est constitué de particules ordinaires. Ces particules sont collectivement appelées matière, et elles forment 4% de l’Univers. On pense que le reste de l’Univers est constitué de matière noire et d’énergie sombre, mais celles-ci sont malheureusement difficiles à détecter et à étudier, si ce n’est à travers les forces gravitationnelles qu’elles exercent. L’exploration de la nature de la matière noire et de l’énergie sombre est l’un des plus grands défis de la physique des particules et de la cosmologie d’aujourd’hui.
Les expériences ATLAS et CMS chercheront des particules supersymétriques afin de tester une hypothèse plausible sur la nature de la matière noire.
Le favoritisme de la Nature : pourquoi n’y a-t-il plus d’antimatière ?
Nous vivons dans un monde fait de matière : tout dans l’Univers, nous y compris, est constitué de matière. L’antimatière est comme la sœur jumelle de la matière, mais avec une charge électrique opposée. Lors du Big Bang qui a marqué la naissance de l’Univers, matière et antimatière ont normalement été produites en quantités égales. Cependant, lorsque des particules de matière et d’antimatière se rencontrent, elles s’annihilent mutuellement et se transforment en énergie. D’une façon ou d’une autre, une infime fraction de matière a dû persister pour former l’Univers dans lequel nous vivons aujourd’hui, et dans lequel il ne subsiste pratiquement pas d’antimatière. Pourquoi la Nature semble-t-elle avoir une préférence pour la matière au détriment de l’antimatière ?
L’expérience LHCb cherchera les différences entre matière et antimatière et contribuera à répondre à cette question. De précédentes expériences ont déjà révélé une légère différence de comportement, mais ce qui a été observé jusqu’à présent est loin de suffire à expliquer l’apparent déséquilibre matière-antimatière dans l’Univers.
Les secrets du Big Bang : à quoi ressemblait la matière dans les premiers instants de l’Univers ?
La matière aurait comme point d’origine un cocktail chaud et dense de particules fondamentales, formé une fraction de seconde après le Big Bang. Les physiciens pensent qu’il y avait à cet instant plus de sortes de particules fondamentales qu’il n’en reste aujourd’hui.
Afin d’étudier les particules qui n’existent plus, l’expérience ALICE utilisera le LHC pour recréer des conditions similaires à celles qui régnaient juste après le Big Bang. Le détecteur ALICE a été spécialement conçu pour analyser un état particulier de la matière, appelé plasma de quarks et de gluons, que l’on pense avoir existé juste après la création de l’Univers.
Des mondes cachés : y a-t-il vraiment d’autres dimensions ?
Einstein a démontré que les trois dimensions de l’espace sont liées au temps. Des théories plus récentes proposent l’existence d’autres dimensions spatiales cachées ; la théorie des cordes, par exemple, postule l’existence de six dimensions spatiales supplémentaires qui n’auraient encore jamais été observées. Celles-ci pourraient être détectées à de très hautes énergies ; c’est pourquoi les données recueillies par tous les détecteurs seront soigneusement analysées afin de repérer toute trace d’autres dimensions.
Source : Site du CERN
Quelques questions sans réponse...
Le LHC a été construit pour aider les scientifiques à répondre à certaines questions essentielles de la physique des particules qui restent sans réponse. L’énergie sans précédent qu’il atteindra pourrait même révéler des résultats tout à fait inattendus.
Pendant les dernières décennies, les physiciens ont pu décrire de plus en plus précisément les particules fondamentales qui constituent l’Univers, ainsi que leurs interactions. Cette compréhension de l’Univers constitue le modèle standard de la physique des particules. Or, ce dernier présente des failles et n’explique pas tout. »Pour combler ces lacunes, les scientifiques ont besoin de données expérimentales, et c’est le LHC qui va permettre de franchir la prochaine étape.
L’œuvre inachevée de Newton : qu’est-ce que la masse ?
D’où vient la masse ? Pourquoi ces minuscules particules ont-elles la masse qui leur est propre ? Pourquoi certaines particules n’en ont-elles pas ? La question fait l'objet de débats. L’explication la plus plausible pourrait être le rôle du boson de Higgs, une particule » essentielle à la cohérence du modèle standard. Théorisée pour la première fois en 1964, cette particule n’a encore jamais été observée.
Les expériences ATLAS et CMS traqueront les signes de cette particule.
Un problème invisible : de quoi est constitué 96% de l’Univers ?
Tout ce que nous voyons dans l’Univers, des fourmis aux galaxies, est constitué de particules ordinaires. Ces particules sont collectivement appelées matière, et elles forment 4% de l’Univers. On pense que le reste de l’Univers est constitué de matière noire et d’énergie sombre, mais celles-ci sont malheureusement difficiles à détecter et à étudier, si ce n’est à travers les forces gravitationnelles qu’elles exercent. L’exploration de la nature de la matière noire et de l’énergie sombre est l’un des plus grands défis de la physique des particules et de la cosmologie d’aujourd’hui.
Les expériences ATLAS et CMS chercheront des particules supersymétriques afin de tester une hypothèse plausible sur la nature de la matière noire.
Le favoritisme de la Nature : pourquoi n’y a-t-il plus d’antimatière ?
Nous vivons dans un monde fait de matière : tout dans l’Univers, nous y compris, est constitué de matière. L’antimatière est comme la sœur jumelle de la matière, mais avec une charge électrique opposée. Lors du Big Bang qui a marqué la naissance de l’Univers, matière et antimatière ont normalement été produites en quantités égales. Cependant, lorsque des particules de matière et d’antimatière se rencontrent, elles s’annihilent mutuellement et se transforment en énergie. D’une façon ou d’une autre, une infime fraction de matière a dû persister pour former l’Univers dans lequel nous vivons aujourd’hui, et dans lequel il ne subsiste pratiquement pas d’antimatière. Pourquoi la Nature semble-t-elle avoir une préférence pour la matière au détriment de l’antimatière ?
L’expérience LHCb cherchera les différences entre matière et antimatière et contribuera à répondre à cette question. De précédentes expériences ont déjà révélé une légère différence de comportement, mais ce qui a été observé jusqu’à présent est loin de suffire à expliquer l’apparent déséquilibre matière-antimatière dans l’Univers.
Les secrets du Big Bang : à quoi ressemblait la matière dans les premiers instants de l’Univers ?
La matière aurait comme point d’origine un cocktail chaud et dense de particules fondamentales, formé une fraction de seconde après le Big Bang. Les physiciens pensent qu’il y avait à cet instant plus de sortes de particules fondamentales qu’il n’en reste aujourd’hui.
Afin d’étudier les particules qui n’existent plus, l’expérience ALICE utilisera le LHC pour recréer des conditions similaires à celles qui régnaient juste après le Big Bang. Le détecteur ALICE a été spécialement conçu pour analyser un état particulier de la matière, appelé plasma de quarks et de gluons, que l’on pense avoir existé juste après la création de l’Univers.
Des mondes cachés : y a-t-il vraiment d’autres dimensions ?
Einstein a démontré que les trois dimensions de l’espace sont liées au temps. Des théories plus récentes proposent l’existence d’autres dimensions spatiales cachées ; la théorie des cordes, par exemple, postule l’existence de six dimensions spatiales supplémentaires qui n’auraient encore jamais été observées. Celles-ci pourraient être détectées à de très hautes énergies ; c’est pourquoi les données recueillies par tous les détecteurs seront soigneusement analysées afin de repérer toute trace d’autres dimensions.
Source : Site du CERN
- Derek3DEquipe du forum
Age : 37
Nombre de messages : 744
Inscription : 22/05/2008
Localisation : Belgique
Emploi : Privé
Passions : Ufologie
Règlement : Règlement
Points de Participation : 5995
Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 00:50
Fonctionnement du LHC
Le LHC, l’accélérateur de particules le plus grand et le plus puissant du monde, est le dernier maillon du complexe d’accélérateurs du CERN. Il consiste en un anneau de 27 km de circonférence formé d’aimants supraconducteurs et de structures accélératrices qui augmentent l’énergie des particules qui y circulent. À l’intérieur de l’accélérateur, deux faisceaux de particules circulent à des énergies très élevées et à une vitesse proche de celle de la lumière avant de rentrer en collision l’un avec l’autre. Les faisceaux circulent en sens opposé, dans des tubes distincts placés sous un vide très poussé (ultravide). Ils sont guidés le long de l’anneau de l’accélérateur par un puissant champ magnétique, généré par des électroaimants supraconducteurs. Ces derniers sont composés de bobines d’un câble électrique spécial fonctionnant à l'état supraconducteur, c’est-à-dire conduisant l’électricité sans résistance ni perte d’énergie. Pour cela, les aimants doivent être refroidis à -271°C, une température plus froide que celle de l’espace intersidéral. C’est la raison pour laquelle une grande partie de l’accélérateur est reliée à un système de distribution d’hélium liquide qui refroidit les aimants ainsi que d’autres systèmes annexes.
Des milliers d’aimants de types et de tailles différents sont utilisés pour diriger les faisceaux le long de l’accélérateur. Parmi eux, les aimants principaux, dont 1234 aimants dipolaires de 15 m de long utilisés pour courber la trajectoire des faisceaux, et 392 aimants quadripolaires de 5 à 7 m de long qui concentrent les faisceaux. Juste avant la collision, un autre type d’aimant est utilisé pour “coller” les particules les unes aux autres, de façon à augmenter les probabilités d’une collision. Ces particules sont si minuscules que les faire entrer en collision revient à lancer deux aiguilles éloignés de 10 km, l’une contre l’autre !
Tous les systèmes de contrôle de l’accélérateur et de leur infrastructure technique sont regroupés au Centre de contrôle du CERN. C’est depuis ce Centre que seront déclenchées les collisions des faisceaux au centre des détecteurs de particules.
Source : Site du CERN
Le LHC, l’accélérateur de particules le plus grand et le plus puissant du monde, est le dernier maillon du complexe d’accélérateurs du CERN. Il consiste en un anneau de 27 km de circonférence formé d’aimants supraconducteurs et de structures accélératrices qui augmentent l’énergie des particules qui y circulent. À l’intérieur de l’accélérateur, deux faisceaux de particules circulent à des énergies très élevées et à une vitesse proche de celle de la lumière avant de rentrer en collision l’un avec l’autre. Les faisceaux circulent en sens opposé, dans des tubes distincts placés sous un vide très poussé (ultravide). Ils sont guidés le long de l’anneau de l’accélérateur par un puissant champ magnétique, généré par des électroaimants supraconducteurs. Ces derniers sont composés de bobines d’un câble électrique spécial fonctionnant à l'état supraconducteur, c’est-à-dire conduisant l’électricité sans résistance ni perte d’énergie. Pour cela, les aimants doivent être refroidis à -271°C, une température plus froide que celle de l’espace intersidéral. C’est la raison pour laquelle une grande partie de l’accélérateur est reliée à un système de distribution d’hélium liquide qui refroidit les aimants ainsi que d’autres systèmes annexes.
Des milliers d’aimants de types et de tailles différents sont utilisés pour diriger les faisceaux le long de l’accélérateur. Parmi eux, les aimants principaux, dont 1234 aimants dipolaires de 15 m de long utilisés pour courber la trajectoire des faisceaux, et 392 aimants quadripolaires de 5 à 7 m de long qui concentrent les faisceaux. Juste avant la collision, un autre type d’aimant est utilisé pour “coller” les particules les unes aux autres, de façon à augmenter les probabilités d’une collision. Ces particules sont si minuscules que les faire entrer en collision revient à lancer deux aiguilles éloignés de 10 km, l’une contre l’autre !
Tous les systèmes de contrôle de l’accélérateur et de leur infrastructure technique sont regroupés au Centre de contrôle du CERN. C’est depuis ce Centre que seront déclenchées les collisions des faisceaux au centre des détecteurs de particules.
Source : Site du CERN
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Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 00:51
Les expériences
Les six expériences du LHC sont toutes des collaborations internationales réunissant des scientifiques d’instituts du monde entier. » Chaque expérience est différente et caractérisée par son détecteur de particules.
Les deux plus grandes expériences, ATLAS et CMS, sont équipées de détecteurs polyvalents destinés à analyser la myriade de particules produites lors les collisions dans l’accélérateur, et ainsi étudier les aspects les plus divers de la physique. Ces deux détecteurs conçus de manière indépendante permettent de recouper les informations en cas de découverte.
Deux expériences de taille moyenne, ALICE et LHCb, sont équipées de détecteurs spécialisés et analyseront des phénomènes spécifiques lors des collisions dans le LHC.
Deux autres expériences, de taille nettement plus petite, TOTEM et LHCf, étudieront les hadrons qui échappent de justesse à une collision frontale. En effet, lorsque deux faisceaux circulant en sens inverse atteignent le point de collision, seules quelques particules s'entrechoquent. D’autres se frôlent, alors que la grande majorité continue sa route sans rencontrer d’autres particules. Celles qui ne font que s’effleurer sont très légèrement déviées de la trajectoire du faisceau : ce sont les « particules à petits angles », analysées par TOTEM et LHCf.
Les détecteurs ATLAS, CMS, ALICE et LHCb sont installés à l’intérieur de quatre énormes cavernes situées le long de l’anneau du LHC. Les détecteurs de l’expérience TOTEM sont situés près du détecteur CMS, et ceux de l’expérience LHCf près du détecteur ATLAS.
Source : Site du CERN
Les six expériences du LHC sont toutes des collaborations internationales réunissant des scientifiques d’instituts du monde entier. » Chaque expérience est différente et caractérisée par son détecteur de particules.
Les deux plus grandes expériences, ATLAS et CMS, sont équipées de détecteurs polyvalents destinés à analyser la myriade de particules produites lors les collisions dans l’accélérateur, et ainsi étudier les aspects les plus divers de la physique. Ces deux détecteurs conçus de manière indépendante permettent de recouper les informations en cas de découverte.
Deux expériences de taille moyenne, ALICE et LHCb, sont équipées de détecteurs spécialisés et analyseront des phénomènes spécifiques lors des collisions dans le LHC.
Deux autres expériences, de taille nettement plus petite, TOTEM et LHCf, étudieront les hadrons qui échappent de justesse à une collision frontale. En effet, lorsque deux faisceaux circulant en sens inverse atteignent le point de collision, seules quelques particules s'entrechoquent. D’autres se frôlent, alors que la grande majorité continue sa route sans rencontrer d’autres particules. Celles qui ne font que s’effleurer sont très légèrement déviées de la trajectoire du faisceau : ce sont les « particules à petits angles », analysées par TOTEM et LHCf.
Les détecteurs ATLAS, CMS, ALICE et LHCb sont installés à l’intérieur de quatre énormes cavernes situées le long de l’anneau du LHC. Les détecteurs de l’expérience TOTEM sont situés près du détecteur CMS, et ceux de l’expérience LHCf près du détecteur ATLAS.
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Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 00:55
"(...)L'article de presse CERN du 07 août 2008 annonce les premiers faisceaux pour le 10 septembre 2008.L'événement sera téléfilmé en Eurovision. La date officielle de l'inauguration est fixée au 21 octobre 2008.(...)"
Source : Wikipedia.org
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Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 01:02
La Terre va-t-elle disparaître, engloutie par un trou noir fabriqué de la main de l’homme ? Ses protons vont-ils se désintégrer à cause de monopôles magnétiques imprudemment créés au LHC ? Les faisceaux de protons du Cern vont-ils faire bouillir le vide et détruire l’Univers tel que nous le connaissons ? A ces interrogations légitimes du grand public un groupe d’experts du Cern répond à nouveau : non...
La fin du monde n’aura pas lieu en 2012 en accord avec les délires basés sur la fin du calendrier Maya et autres billevesées. Non, selon Walter Wagner et Luis Sancho, deux honorables citoyens, respectivement des Etats Unis d'Amérique et d'Espagne, elle devrait avoir lieu cette année ou l’année prochaine et ce sont les physiciens du Cern qui en seront peut-être la cause !
Apprenant que des mini trous noirs pourraient éventuellement être créés au LHC, et mettant en doute les analyses de physiciens du calibre de Jean Iliopoulos, ces deux hommes, dont seul le premier a étudié la physique (avant d'abandonner pour une formation en droit) ont fait une campagne active pour empêcher la mise en route du LHC. Déterminés, Wagner et Sancho ont porté plainte devant un juge de Honolulu (Hawaï).
La création de mini trous noirs, et éventuellement de mini trous de vers au LHC, est très spéculative. Normalement, les mêmes lois physiques qui permettent la création éventuelle de ces objets à basses énergies imposent qu’un mini trou noir doit s’évaporer incroyablement rapidement avant de pouvoir absorber de la matière autour de lui. Il s’agit d’une prédiction basée sur les travaux de Stephen Hawking. Cependant, rien ne semble nous démontrer de façon certaine que les calculs fait ne soient pas faux, et qu’un fois fabriqué, un tel mini trou noir ne se révélera pas capable d’engloutir la Terre entière.
Cliquez pour agrandir. Schéma du détecteur Atlas.
Un danger effectivement étudié par les physiciens
En outre, il serait peut-être possible aussi de créer au Cern des monopôles magnétiques, l’équivalent des électrons mais avec une charge magnétique soit nord soit sud (un aimant étant un dipôle magnétique), dont certaines Théories de Grande Unification (GUT) prédisent l’existence.
Or, le physiciens Rubakov a déterminé il y a plusieurs années qu’un tel monopôle en présence d’un proton catalyserait rapidement sa désintégration. Un fois créé, un seul de ces objets sur Terre pourrait donc bien entraîner plus ou moins rapidement la désintégration complète de la matière de la planète !
Le problème ne se limite d'ailleurs pas aux mini trous noirs. Les faisceaux de protons du LHC pourraient créer d’autres objets potentiellement dangereux en entrant en collision, à l’intérieur du détecteur Atlas par exemple. Une étude des risques possibles a bien été réalisée par des physiciens et avait déjà donné lieu à un rapport en 2003 (téléchargeable au format PDF).
Devant la dimension qu’ont prise sur Internet les allégations de Wagner et consorts, un nouveau rapport sur les risques aux LHC vient d’être publié. Un résumé très accessible a même été traduit en français et mis à la disposition de tous en téléchargement (au format PDF).
Cliquez pour agrandir. Une simulation de l'évaporation d'un mini trou noir dans le détecteur Atlas du LHC.
Le rapport écrit par des physiciens du Cern aussi célèbre que John Ellis, Gian Giudice, Michelangelo Mangano, Igor Tkachev et Urs Wiedemann aboutit exactement aux mêmes conclusions que le précédent.
Dans l’Univers, les collisions impliquant des rayons cosmiques d'une énergie semblable à celle des protons du LHC quand il sera en plein régime sont très communes. Pour s’en faire une idée, le nombre total de collisions qui seront réalisées avec le LHC se produit déjà dans le cosmos observable 1013 fois par seconde ! Si il y avait le moindre risque, nous n’existerions plus depuis longtemps...
Source : Futura-Sciences
La fin du monde n’aura pas lieu en 2012 en accord avec les délires basés sur la fin du calendrier Maya et autres billevesées. Non, selon Walter Wagner et Luis Sancho, deux honorables citoyens, respectivement des Etats Unis d'Amérique et d'Espagne, elle devrait avoir lieu cette année ou l’année prochaine et ce sont les physiciens du Cern qui en seront peut-être la cause !
Apprenant que des mini trous noirs pourraient éventuellement être créés au LHC, et mettant en doute les analyses de physiciens du calibre de Jean Iliopoulos, ces deux hommes, dont seul le premier a étudié la physique (avant d'abandonner pour une formation en droit) ont fait une campagne active pour empêcher la mise en route du LHC. Déterminés, Wagner et Sancho ont porté plainte devant un juge de Honolulu (Hawaï).
La création de mini trous noirs, et éventuellement de mini trous de vers au LHC, est très spéculative. Normalement, les mêmes lois physiques qui permettent la création éventuelle de ces objets à basses énergies imposent qu’un mini trou noir doit s’évaporer incroyablement rapidement avant de pouvoir absorber de la matière autour de lui. Il s’agit d’une prédiction basée sur les travaux de Stephen Hawking. Cependant, rien ne semble nous démontrer de façon certaine que les calculs fait ne soient pas faux, et qu’un fois fabriqué, un tel mini trou noir ne se révélera pas capable d’engloutir la Terre entière.
Cliquez pour agrandir. Schéma du détecteur Atlas.
Un danger effectivement étudié par les physiciens
En outre, il serait peut-être possible aussi de créer au Cern des monopôles magnétiques, l’équivalent des électrons mais avec une charge magnétique soit nord soit sud (un aimant étant un dipôle magnétique), dont certaines Théories de Grande Unification (GUT) prédisent l’existence.
Or, le physiciens Rubakov a déterminé il y a plusieurs années qu’un tel monopôle en présence d’un proton catalyserait rapidement sa désintégration. Un fois créé, un seul de ces objets sur Terre pourrait donc bien entraîner plus ou moins rapidement la désintégration complète de la matière de la planète !
Le problème ne se limite d'ailleurs pas aux mini trous noirs. Les faisceaux de protons du LHC pourraient créer d’autres objets potentiellement dangereux en entrant en collision, à l’intérieur du détecteur Atlas par exemple. Une étude des risques possibles a bien été réalisée par des physiciens et avait déjà donné lieu à un rapport en 2003 (téléchargeable au format PDF).
Devant la dimension qu’ont prise sur Internet les allégations de Wagner et consorts, un nouveau rapport sur les risques aux LHC vient d’être publié. Un résumé très accessible a même été traduit en français et mis à la disposition de tous en téléchargement (au format PDF).
Cliquez pour agrandir. Une simulation de l'évaporation d'un mini trou noir dans le détecteur Atlas du LHC.
Le rapport écrit par des physiciens du Cern aussi célèbre que John Ellis, Gian Giudice, Michelangelo Mangano, Igor Tkachev et Urs Wiedemann aboutit exactement aux mêmes conclusions que le précédent.
Dans l’Univers, les collisions impliquant des rayons cosmiques d'une énergie semblable à celle des protons du LHC quand il sera en plein régime sont très communes. Pour s’en faire une idée, le nombre total de collisions qui seront réalisées avec le LHC se produit déjà dans le cosmos observable 1013 fois par seconde ! Si il y avait le moindre risque, nous n’existerions plus depuis longtemps...
Source : Futura-Sciences
- InvitéInvité
Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 10:01
L'existence de monopôles magnétiques est très hypothétique et n'a jamais été confirmée par la moindre expérience.
Elle entraînerait le fait que toutes les ondes électromagnétiques, des rayons gamma jusqu'aux grandes ondes radio en passant par la lumière visible, aient une "relation" avec eux, ces monopôles, au moment de leur interaction avec les électrons ou les noyaux atomiques; donc que ces monopôles "apparaissent du néant", ou plutôt du vide quantique, à ce moment et à cet endroit précis de l'interaction.
Dès lors se poserait le problème de la durée de vie de cette particule comme il se pose pour toutes les particules virtuelles.
Cela rend inimaginable, en tout cas, une série d'interactions successives d'un monopôle avec pluseurs protons.
De toute façon, comme pour le cas du trou noir, si une telle annihilation de matière était possible, elle aurait eu lieu depuis longtemps, dans cet univers de 13 milliards d'années. Notamment dans ces astres curieux, les magnétars ("magnetic stars"), des étoiles à neutrons dont le champ magnétique est colossal, et bien au-delà de ce que l'on pourrait fabriquer sur Terre d'ici un siècle. Et nous ne serions pas là pour en parler.
Le LHC a beau être financé par une communauté de pays dont les USA, c'est d'abord un succès -apparemment!- et une sorte de revanche, dans cette région de guerres fratricides, de l'intelligence scientifique européenne. Après les succès des télescopes géants et de l'astronautique, cela suscite de la jalousie des puissances scientifiques concurrentes qui, pour une notamment, se croyait assurée, par Dieu lui-même, n'est-ce pas, d'être toujours en tête, et largement. Oubliant que sa physique et ses bombes atomiques étaient entièrement due aux émigrés européens et à des théories nées en Europe.
Ce triomphe annoncé peut aussi susciter le dépit des "déclinistes" qui prêchaient depuis longtemps la fin de la France comme puissance mondiale (et voudrait lui retirer son mandat de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, mais en conservant le sien au Royaume-Uni!) et dans le sillage de cette pensée prévoient le "rabougrissement" de cette petite péninsule de l'Asie, où nous vivons...
Elle entraînerait le fait que toutes les ondes électromagnétiques, des rayons gamma jusqu'aux grandes ondes radio en passant par la lumière visible, aient une "relation" avec eux, ces monopôles, au moment de leur interaction avec les électrons ou les noyaux atomiques; donc que ces monopôles "apparaissent du néant", ou plutôt du vide quantique, à ce moment et à cet endroit précis de l'interaction.
Dès lors se poserait le problème de la durée de vie de cette particule comme il se pose pour toutes les particules virtuelles.
Cela rend inimaginable, en tout cas, une série d'interactions successives d'un monopôle avec pluseurs protons.
De toute façon, comme pour le cas du trou noir, si une telle annihilation de matière était possible, elle aurait eu lieu depuis longtemps, dans cet univers de 13 milliards d'années. Notamment dans ces astres curieux, les magnétars ("magnetic stars"), des étoiles à neutrons dont le champ magnétique est colossal, et bien au-delà de ce que l'on pourrait fabriquer sur Terre d'ici un siècle. Et nous ne serions pas là pour en parler.
Le LHC a beau être financé par une communauté de pays dont les USA, c'est d'abord un succès -apparemment!- et une sorte de revanche, dans cette région de guerres fratricides, de l'intelligence scientifique européenne. Après les succès des télescopes géants et de l'astronautique, cela suscite de la jalousie des puissances scientifiques concurrentes qui, pour une notamment, se croyait assurée, par Dieu lui-même, n'est-ce pas, d'être toujours en tête, et largement. Oubliant que sa physique et ses bombes atomiques étaient entièrement due aux émigrés européens et à des théories nées en Europe.
Ce triomphe annoncé peut aussi susciter le dépit des "déclinistes" qui prêchaient depuis longtemps la fin de la France comme puissance mondiale (et voudrait lui retirer son mandat de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, mais en conservant le sien au Royaume-Uni!) et dans le sillage de cette pensée prévoient le "rabougrissement" de cette petite péninsule de l'Asie, où nous vivons...
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Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 11:47
Alain ne serait-il pas un peu revanchard ?
Je peux le comprendre, voire même je le cautionne.
Je peux le comprendre, voire même je le cautionne.
- InvitéInvité
Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mar 09 Sep 2008, 17:56
Il ne s'agit pas de revanche; je constate simplement que parmi les deux personnes qui tentent de faire peur aux gens avec les dangers fantasmés du LHC, on trouve un États-unien.
La majorité des habitants des États-unis d'Amérique sont réellement convaincus que les deux guerres mondiales qui ont ravagé toutes les deux l'Europe ne sont pour rien dans la situation privilégiée des USA (et de l'anglais) actuellement. Alors qu'elle leur doit tout. Et que sans la crise de 1929 due à l'imprudence spéculative des boursicoteurs US, Hitler ne serait pas parvenu à se faire élire chancelier, "démocratiquement", au cours d'élections "libres", mais avec le soutien total du patronat allemand et de sa presse...
Ce n'est pas moi qui souhaite une revanche sur un pays dont le déclin est déjà commencé et qui est quand même venu combattre le nazisme et le fascisme sur notre sol. Même si je n'oublie pas qu'il a fallu l'attaque japonaise de Pearl Harbour en décembre 1941 pour voir ces égoïstes entrer enfin en guerre. Et que c'est Hitler qui, dans le cadre de "l'Axe" germano-italiano-nippon, a déclaré l'état d'hostilité aus USA et non l'inverse! Hitler, qui espérait que les Japonais, attaquant en Sibérie, prendraient à revers les Soviétiques, cet ennemi que les riches États-Uniens auraient souhaité combattre de préférence aux racistes à croix gammée.
Ceux qui souhaitent une revanche éclatante sur l'Occident, ce sont les dirigeants chinois, les idéologues du tiers-monde, les fanatiques qui espèrent imposer la charia au monde entier. Ce souhait de revanche, de guerre au moins idéologique n'est pas très présent dans les populations des régions concernées. Mais leurs dirigeants cultiveront le nationalisme et détourneront les impatiences et les mécontentements de leurs travailleurs hors des frontières. Ce ressentiment, déjà cultivé par une classe corrompue et privilégiée en Afrique constituera la grande lutte de civilisations du XXIème siècle. L'Occident la gagnera s'il renonce à cette absurdité qu'est l'ultra-libéralisme et la toute puissance de la finance "pure" sur l'économie réelle. Et s'il redevient une puissance industrielle grâce au travail de robots évolués, infatigables et bon marché.
La majorité des habitants des États-unis d'Amérique sont réellement convaincus que les deux guerres mondiales qui ont ravagé toutes les deux l'Europe ne sont pour rien dans la situation privilégiée des USA (et de l'anglais) actuellement. Alors qu'elle leur doit tout. Et que sans la crise de 1929 due à l'imprudence spéculative des boursicoteurs US, Hitler ne serait pas parvenu à se faire élire chancelier, "démocratiquement", au cours d'élections "libres", mais avec le soutien total du patronat allemand et de sa presse...
Ce n'est pas moi qui souhaite une revanche sur un pays dont le déclin est déjà commencé et qui est quand même venu combattre le nazisme et le fascisme sur notre sol. Même si je n'oublie pas qu'il a fallu l'attaque japonaise de Pearl Harbour en décembre 1941 pour voir ces égoïstes entrer enfin en guerre. Et que c'est Hitler qui, dans le cadre de "l'Axe" germano-italiano-nippon, a déclaré l'état d'hostilité aus USA et non l'inverse! Hitler, qui espérait que les Japonais, attaquant en Sibérie, prendraient à revers les Soviétiques, cet ennemi que les riches États-Uniens auraient souhaité combattre de préférence aux racistes à croix gammée.
Ceux qui souhaitent une revanche éclatante sur l'Occident, ce sont les dirigeants chinois, les idéologues du tiers-monde, les fanatiques qui espèrent imposer la charia au monde entier. Ce souhait de revanche, de guerre au moins idéologique n'est pas très présent dans les populations des régions concernées. Mais leurs dirigeants cultiveront le nationalisme et détourneront les impatiences et les mécontentements de leurs travailleurs hors des frontières. Ce ressentiment, déjà cultivé par une classe corrompue et privilégiée en Afrique constituera la grande lutte de civilisations du XXIème siècle. L'Occident la gagnera s'il renonce à cette absurdité qu'est l'ultra-libéralisme et la toute puissance de la finance "pure" sur l'économie réelle. Et s'il redevient une puissance industrielle grâce au travail de robots évolués, infatigables et bon marché.
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Re: LHC, l'accélérateur à particules le plus puissant du monde
Mer 10 Sep 2008, 15:10
c'est ce que je vien de dire a ma mère Odysée...
Pourquoi ne cherche t'il pas des conception de vaisseau mieu (supersonic, hyperespace )etc plutot que d'étudiée quelque chose qui ne va rien nous être utile...
Pourquoi ne cherche t'il pas des conception de vaisseau mieu (supersonic, hyperespace )etc plutot que d'étudiée quelque chose qui ne va rien nous être utile...
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