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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Ven 18 Fév 2011, 19:20
L'erreur d'Einstein
En 1915, Einstein a beau être capable de remettre en question la nature de l'espace et celle du temps, il croit, comme presque tous les scientifiques de son époque, que l'Univers est statique.
Nous sommes en 1915 et Einstein vient tout juste de découvrir la relativité générale. Quand il applique sa loi à l'Univers entier, le savant est surpris, et déçu : d'après ses calculs, l'Univers devient terriblement instable et semble prédestiné à s'autodétruire. Sous l'effet de l'attraction universelle, les étoiles et autres objets s'attirent et finissent par imploser.
Or, Einstein n'apprécie pas l'idée d'un univers instable et temporaire. Au début du XXè siècle, comme la majeure partie de la communauté scientifique, il considère que l'Univers est statique et éternel.
La constante qui sauve l'Univers
Qu'à cela ne tienne. Pour sauver l'univers de l'effondrement, le savant imagine une astuce mathématique : il introduit un nouveau paramètre, la constante cosmologique. Grâce à elle, l'espace vide devient le siège d'une pression qui empêche les corps de se rapprocher. En somme, c'est une force de répulsion agissant contre l'attraction universelle qu'Einstein fait naître.
Einstein lui-même reconnaît que cette constante est "laide" et "qu'elle porte préjudice à la beauté formelle de la théorie". Mais cette constante possède un immense avantage : elle parvient à faire concilier l'inconciliable : un Univers stable et statique, et la relativité générale. Elle est donc accueillie favorablement par de nombreux scientifiques.
Contestations
"Vos idées sont correctes mais votre physique est abominable"
Pas par tous. De son côté, un mathématicien russe, Alexandre Friedmann, ose une nouvelle approche. Se basant sur les travaux sur la relativité d'Einstein, sans la constante cosmologique, il en arrive à la conclusion que l'Univers est dynamique, en expansion, et né d'une explosion initiale.
Einstein ne l'entend pas de cette oreille. Fermement accroché à son Univers statique, il critique son collègue russe : "les résultats concernant un monde non-stationnaire contenus dans les travaux de Friedmann me semblent douteux". Pourtant, les calculs du mathématicien sont parfaitement corrects. Friedmann n'a pas le temps de défendre ses idées : en 1925, il contracte la fièvre thyphoïde, et meurt dans le quasi anonymat.
* En savoir plus
* 5 implications étonnantes de la relativité
* Les 10 révolutions qui ont jalonné la science
* Einstein : génie universel
L'idée d'un Univers en expansion resurgit quelques années plus tard, en la personne de Georges Lemaître, prêtre et cosmologiste belge. Il s'intéresse à l'histoire de l'Univers, et conclut que celui-ci a débuté sous la forme d'une petite région compacte qui s'est ensuite dilatée pour devenir l'Univers que nous connaissons. En bref, Lemaître décrit, pour la première fois, le Big Bang. Entre temps, Einstein n'a pas changé d'avis, et lors d'un congrès à Bruxelles, en 1927, on l'entend dire à Lemaître : "vos idées sont correctes mais votre physique est abominable." Bref, par 2 fois Einstein aura rejeté violemment l'idée d'un Big Bang.
Une erreur, vraiment ?
Au cours des années suivantes, les observations faites par Hubble de galaxies qui s'éloignent condamnent Einstein à revenir sur ses assertions et à admettre qu'il s'est trompé. En 1933, le physicien qualifie la constante cosmologique de plus grande erreur qu'il ait faite dans sa vie… et félicite Lemaître.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Aujourd'hui, après avoir été un temps abandonnée, la constante cosmologique est de nouveau au goût du jour : elle décrirait une force, encore hypothétique, qui accélererait l'expansion de l'univers. Finalement, Einstein a bien commis une erreur en imaginant un Univers statique, mais sa constante cosmologique, elle, semble avoir une réalité physique.
http://www.linternaute.com/science/histoires-de-science/einstein-erreur/einstein-erreur.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_d%27Einstein
En 1915, Einstein a beau être capable de remettre en question la nature de l'espace et celle du temps, il croit, comme presque tous les scientifiques de son époque, que l'Univers est statique.
Nous sommes en 1915 et Einstein vient tout juste de découvrir la relativité générale. Quand il applique sa loi à l'Univers entier, le savant est surpris, et déçu : d'après ses calculs, l'Univers devient terriblement instable et semble prédestiné à s'autodétruire. Sous l'effet de l'attraction universelle, les étoiles et autres objets s'attirent et finissent par imploser.
Or, Einstein n'apprécie pas l'idée d'un univers instable et temporaire. Au début du XXè siècle, comme la majeure partie de la communauté scientifique, il considère que l'Univers est statique et éternel.
La constante qui sauve l'Univers
Qu'à cela ne tienne. Pour sauver l'univers de l'effondrement, le savant imagine une astuce mathématique : il introduit un nouveau paramètre, la constante cosmologique. Grâce à elle, l'espace vide devient le siège d'une pression qui empêche les corps de se rapprocher. En somme, c'est une force de répulsion agissant contre l'attraction universelle qu'Einstein fait naître.
Einstein lui-même reconnaît que cette constante est "laide" et "qu'elle porte préjudice à la beauté formelle de la théorie". Mais cette constante possède un immense avantage : elle parvient à faire concilier l'inconciliable : un Univers stable et statique, et la relativité générale. Elle est donc accueillie favorablement par de nombreux scientifiques.
Contestations
"Vos idées sont correctes mais votre physique est abominable"
Pas par tous. De son côté, un mathématicien russe, Alexandre Friedmann, ose une nouvelle approche. Se basant sur les travaux sur la relativité d'Einstein, sans la constante cosmologique, il en arrive à la conclusion que l'Univers est dynamique, en expansion, et né d'une explosion initiale.
Einstein ne l'entend pas de cette oreille. Fermement accroché à son Univers statique, il critique son collègue russe : "les résultats concernant un monde non-stationnaire contenus dans les travaux de Friedmann me semblent douteux". Pourtant, les calculs du mathématicien sont parfaitement corrects. Friedmann n'a pas le temps de défendre ses idées : en 1925, il contracte la fièvre thyphoïde, et meurt dans le quasi anonymat.
* En savoir plus
* 5 implications étonnantes de la relativité
* Les 10 révolutions qui ont jalonné la science
* Einstein : génie universel
L'idée d'un Univers en expansion resurgit quelques années plus tard, en la personne de Georges Lemaître, prêtre et cosmologiste belge. Il s'intéresse à l'histoire de l'Univers, et conclut que celui-ci a débuté sous la forme d'une petite région compacte qui s'est ensuite dilatée pour devenir l'Univers que nous connaissons. En bref, Lemaître décrit, pour la première fois, le Big Bang. Entre temps, Einstein n'a pas changé d'avis, et lors d'un congrès à Bruxelles, en 1927, on l'entend dire à Lemaître : "vos idées sont correctes mais votre physique est abominable." Bref, par 2 fois Einstein aura rejeté violemment l'idée d'un Big Bang.
Une erreur, vraiment ?
Au cours des années suivantes, les observations faites par Hubble de galaxies qui s'éloignent condamnent Einstein à revenir sur ses assertions et à admettre qu'il s'est trompé. En 1933, le physicien qualifie la constante cosmologique de plus grande erreur qu'il ait faite dans sa vie… et félicite Lemaître.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Aujourd'hui, après avoir été un temps abandonnée, la constante cosmologique est de nouveau au goût du jour : elle décrirait une force, encore hypothétique, qui accélererait l'expansion de l'univers. Finalement, Einstein a bien commis une erreur en imaginant un Univers statique, mais sa constante cosmologique, elle, semble avoir une réalité physique.
http://www.linternaute.com/science/histoires-de-science/einstein-erreur/einstein-erreur.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_d%27Einstein
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Kelvin, Perry et l'âge de la Terre
Mar 22 Fév 2011, 23:06
Kelvin, Perry et l'âge de la Terre
Si les scientifiques avaient davantage pris en considération l'un des critiques contemporains de Kelvin, la théorie de la dérive des continents aurait pu s'imposer quelques décennies plus tôt.
Philip England & Peter Molnar & Frank Richter
Les scientifiques du xixe siècle se sont longuement divisés sur la question de l'âge de la Terre, qui n'a reçu de réponse définitive qu'au milieu du xxe siècle. La plus célèbre estimation de l'époque victorienne est due au renommé physicien William Thomson (1824-1907), connu après 1892 sous le nom de lord Kelvin. Elle est notoirement fausse : 24 à 400 millions d'années.
L'histoire de Kelvin et de l'âge de la Terre est souvent racontée comme un combat à la David contre Goliath, des géologues jouant le rôle du plus faible, armé seulement de la frêle épée du raisonnement géologique, tandis que lord Kelvin leur assénait de grands coups de physique mathématique, auréolée de prestige. Nombreux sont ceux qui pensent que le calcul de Kelvin était erroné parce qu'il ne connaissait pas la radioactivité. Nous montrerons que l'erreur n'était pas là. La faille dans le raisonnement de Kelvin a été identifiée en 1894 par l'un de ses propres assistants, John Perry...
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-kelvin-perry-et-l-age-de-la-terre-18307.php
La contestation : Lord Kelvin
William Thomson – plus connu sous le nom de Lord Kelvin – était un très célèbre physicien puisqu’il avait – entre autres - donné son nom à une échelle de température absolue : le kelvin (la température de 0 K est égale à -273,15 °C et correspond au zéro absolu). Or, il était très dubitatif quant à la théorie de Darwin et, plus encore, sur les échelles de temps défendues par Lyell : il chercha donc à démontrer que tous ces gens-là se Lord-Kelvintrompaient… Il entreprit de s’appuyer sur les lois de la thermodynamique pour évaluer l’âge de la Terre et, d’emblée, une certitude s’imposa à lui : la Terre et le Soleil devaient être relativement jeunes sinon les deux astres ne seraient plus – et depuis longtemps- que des corps froids et inhabitables ; il était impossible, selon Kelvin, que les géologues aient raison car les chiffres qu’ils proposaient – des centaines de millions d’années – étaient bien trop élevés et, pour tout dire, fantaisistes.
La réputation mondiale de Lord Kelvin était alors telle que les géologues ne purent que s’incliner. Quelques années plus tard, en 1862, Kelvin publia le résultat de ses travaux sur la diffusion de la chaleur dans l’espace qui concluaient à un âge maximal de la Terre ne pouvant en aucun cas dépasser 100 millions d’années. C’était bien peu pour les géologues qui se demandèrent alors s’ils n’avaient pas sous-estimé les caractéristiques physiques de l’érosion de la croûte terrestre et très dérangeant pour un homme comme Darwin qui trouvait que 100 millions d’années, c’était décidément très insuffisant pour expliquer le long cheminement de l’Evolution, mais bon… Seul, Thomas Huxley, ami proche du naturaliste et grand vulgarisateur de la théorie de l’Evolution, n’accepta jamais les conclusions du physicien, estimant que celui-ci devait forcément se tromper quelque part mais sans pouvoir dire où, ni de quelle manière… Il demeura toutefois bien seul sur sa position et les chiffres de Kelvin finirent par s’imposer au point que même Lyell retira ses propres estimations de la réédition de ses « principes de géologie ». Darwin quant à lui rectifia, certes à contrecœur, certains passages de ses livres afin de prendre en compte une vitesse d’évolution des espèces bien plus rapide qu’il ne l’avait primitivement estimée.
En 1897, lord Kelvin publia de nouveaux travaux avec des calculs plus affinés qui concluaient à des chiffres encore plus petits : 20 à 40 millions d’années pour l’âge de la Terre ! C’était assurément un démenti définitif aux chiffres avancés par les tenants de l’authenticité biblique mais qui était loin de faire le bonheur des géologues et des Darwiniens. L’affaire en resta là jusqu’au début du siècle suivant et, la chose est assez rare pour être signalée, c’est à un physicien que l’on devra la levée de l’interdit jeté par un autre physicien…
http://www.cepheides.fr/article-de-l-evolution-la-querelle-sur-l-age-de-la-terre-41472457.html
Si les scientifiques avaient davantage pris en considération l'un des critiques contemporains de Kelvin, la théorie de la dérive des continents aurait pu s'imposer quelques décennies plus tôt.
Philip England & Peter Molnar & Frank Richter
Les scientifiques du xixe siècle se sont longuement divisés sur la question de l'âge de la Terre, qui n'a reçu de réponse définitive qu'au milieu du xxe siècle. La plus célèbre estimation de l'époque victorienne est due au renommé physicien William Thomson (1824-1907), connu après 1892 sous le nom de lord Kelvin. Elle est notoirement fausse : 24 à 400 millions d'années.
L'histoire de Kelvin et de l'âge de la Terre est souvent racontée comme un combat à la David contre Goliath, des géologues jouant le rôle du plus faible, armé seulement de la frêle épée du raisonnement géologique, tandis que lord Kelvin leur assénait de grands coups de physique mathématique, auréolée de prestige. Nombreux sont ceux qui pensent que le calcul de Kelvin était erroné parce qu'il ne connaissait pas la radioactivité. Nous montrerons que l'erreur n'était pas là. La faille dans le raisonnement de Kelvin a été identifiée en 1894 par l'un de ses propres assistants, John Perry...
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-kelvin-perry-et-l-age-de-la-terre-18307.php
La contestation : Lord Kelvin
William Thomson – plus connu sous le nom de Lord Kelvin – était un très célèbre physicien puisqu’il avait – entre autres - donné son nom à une échelle de température absolue : le kelvin (la température de 0 K est égale à -273,15 °C et correspond au zéro absolu). Or, il était très dubitatif quant à la théorie de Darwin et, plus encore, sur les échelles de temps défendues par Lyell : il chercha donc à démontrer que tous ces gens-là se Lord-Kelvintrompaient… Il entreprit de s’appuyer sur les lois de la thermodynamique pour évaluer l’âge de la Terre et, d’emblée, une certitude s’imposa à lui : la Terre et le Soleil devaient être relativement jeunes sinon les deux astres ne seraient plus – et depuis longtemps- que des corps froids et inhabitables ; il était impossible, selon Kelvin, que les géologues aient raison car les chiffres qu’ils proposaient – des centaines de millions d’années – étaient bien trop élevés et, pour tout dire, fantaisistes.
La réputation mondiale de Lord Kelvin était alors telle que les géologues ne purent que s’incliner. Quelques années plus tard, en 1862, Kelvin publia le résultat de ses travaux sur la diffusion de la chaleur dans l’espace qui concluaient à un âge maximal de la Terre ne pouvant en aucun cas dépasser 100 millions d’années. C’était bien peu pour les géologues qui se demandèrent alors s’ils n’avaient pas sous-estimé les caractéristiques physiques de l’érosion de la croûte terrestre et très dérangeant pour un homme comme Darwin qui trouvait que 100 millions d’années, c’était décidément très insuffisant pour expliquer le long cheminement de l’Evolution, mais bon… Seul, Thomas Huxley, ami proche du naturaliste et grand vulgarisateur de la théorie de l’Evolution, n’accepta jamais les conclusions du physicien, estimant que celui-ci devait forcément se tromper quelque part mais sans pouvoir dire où, ni de quelle manière… Il demeura toutefois bien seul sur sa position et les chiffres de Kelvin finirent par s’imposer au point que même Lyell retira ses propres estimations de la réédition de ses « principes de géologie ». Darwin quant à lui rectifia, certes à contrecœur, certains passages de ses livres afin de prendre en compte une vitesse d’évolution des espèces bien plus rapide qu’il ne l’avait primitivement estimée.
En 1897, lord Kelvin publia de nouveaux travaux avec des calculs plus affinés qui concluaient à des chiffres encore plus petits : 20 à 40 millions d’années pour l’âge de la Terre ! C’était assurément un démenti définitif aux chiffres avancés par les tenants de l’authenticité biblique mais qui était loin de faire le bonheur des géologues et des Darwiniens. L’affaire en resta là jusqu’au début du siècle suivant et, la chose est assez rare pour être signalée, c’est à un physicien que l’on devra la levée de l’interdit jeté par un autre physicien…
http://www.cepheides.fr/article-de-l-evolution-la-querelle-sur-l-age-de-la-terre-41472457.html
- InvitéInvité
Alfred Wegener et sa théorie font sourire
Mer 23 Fév 2011, 00:23
La dérive des continents
Alfred Wegener et sa théorie font sourire
En 1912, Alfred Wegener est un jeune astronome et météorologue allemand. Contrairement à beaucoup d'autres scientifiques, il s'intéresse non pas à un unique domaine d'étude mais à l'ensemble des sciences se rapportant à l'étude du globe (il faut dire qu'au début du XXe siècle, les sciences de la Terre n'en sont qu'à leurs prémices, notamment en matière de tectonique).
Il réunit ainsi un nombre considérable de données et arrive pour finir à l'hypothèse suivante : les continents, autrefois réunis en une seule masse continentale, la Pangée (voir le schéma page précédente), se sont dispersés pour atteindre leur position actuelle.
Cette thèse est grandiose. Elle apparaît comme un bouleversement radical des concepts classiques, bouleversement tellement important que la majorité des scientifiques la rejette massivement. Les preuves de Wegener ne sont pas assez précises pour convaincre et, surtout, il laisse une question en suspens : quel est le moteur de ces déplacements ?
Nous voici au coeur du problème lié aux avancées de la science : quand une théorie vient détrôner les précédentes, des réticences s'ensuivent irrémédiablement. Ce sont souvent plusieurs dizaines d'années de recherches remises en question, du jour au lendemain. Et reconnaître que les connaissances actuelles sont erronées, c'est prendre conscience que la réalité n'est qu'illusion. Difficile à admettre. Que dirait-on, nous, si quelqu'un venait à prouver que la Lune est plate, ou que les étoiles n'existent pas ?
Les sciences ont ainsi suscité de grandes controverses dans les siècles précédents, conduisant le plus souvent à la formation de deux camps opposés. Wegener faisait partie des « mobilistes », un camp minoritaire au sein de la communauté scientifique. Il fut écarté, et sa thèse rapidement oubliée par la grande majorité des savants...
http://www.reflexiences.com/dossier/129/la-derive-des-continents-histoire-de-la-controverse/
_______________________________________
Une thèse très étayée
Ce "super-continent" se serait ensuite fragmenté en plusieurs morceaux, donnant la Terre telle que nous la connaissons actuellement. Sa théorie est argumentée par :
La géologie : les côtes situées de part et d'autres de l'Océan Atlantique sont similaires en termes d'âge, de nature des terrains et de leur déformations.
La paléontologie : la faune et la flore des continents africain et américain sont semblables jusqu'à -200 000 ans.
La climatologie : les indices des conditions des climats anciens entre l'Afrique du Sud et l'Australie concordent, ce qui n'est pas explicable dans le cas de continents fixes.
L'homme fait partie des "mobilistes", scientifiques croyant dur comme fer que les continents bougent les uns par rapport aux autres. Malgré une accumulation de données conséquente, les autres savants ne l'entendent pas. Wegener a du mal à expliquer les mécanismes à l'origine de ce déplacement des terres les unes par rapport aux autres. Il attribue ce fait aux marées lunaires, c'est-à-dire aux forces gravitationnelles exercées par la Lune sur la Terre. Sa théorie tombe dans l'oubli pour la majorité de la communauté scientifique...
La Pangée selon Wegener. © USGS
http://www.linternaute.com/science/magazine/article/la-derive-des-continents-une-longue-controverse-scientifique.shtml
La dérive des continents - histoire de la controverse
Alfred Wegener et sa théorie font sourire
En 1912, Alfred Wegener est un jeune astronome et météorologue allemand. Contrairement à beaucoup d'autres scientifiques, il s'intéresse non pas à un unique domaine d'étude mais à l'ensemble des sciences se rapportant à l'étude du globe (il faut dire qu'au début du XXe siècle, les sciences de la Terre n'en sont qu'à leurs prémices, notamment en matière de tectonique).
Il réunit ainsi un nombre considérable de données et arrive pour finir à l'hypothèse suivante : les continents, autrefois réunis en une seule masse continentale, la Pangée (voir le schéma page précédente), se sont dispersés pour atteindre leur position actuelle.
Cette thèse est grandiose. Elle apparaît comme un bouleversement radical des concepts classiques, bouleversement tellement important que la majorité des scientifiques la rejette massivement. Les preuves de Wegener ne sont pas assez précises pour convaincre et, surtout, il laisse une question en suspens : quel est le moteur de ces déplacements ?
Nous voici au coeur du problème lié aux avancées de la science : quand une théorie vient détrôner les précédentes, des réticences s'ensuivent irrémédiablement. Ce sont souvent plusieurs dizaines d'années de recherches remises en question, du jour au lendemain. Et reconnaître que les connaissances actuelles sont erronées, c'est prendre conscience que la réalité n'est qu'illusion. Difficile à admettre. Que dirait-on, nous, si quelqu'un venait à prouver que la Lune est plate, ou que les étoiles n'existent pas ?
Les sciences ont ainsi suscité de grandes controverses dans les siècles précédents, conduisant le plus souvent à la formation de deux camps opposés. Wegener faisait partie des « mobilistes », un camp minoritaire au sein de la communauté scientifique. Il fut écarté, et sa thèse rapidement oubliée par la grande majorité des savants...
http://www.reflexiences.com/dossier/129/la-derive-des-continents-histoire-de-la-controverse/
_______________________________________
Une thèse très étayée
Ce "super-continent" se serait ensuite fragmenté en plusieurs morceaux, donnant la Terre telle que nous la connaissons actuellement. Sa théorie est argumentée par :
La géologie : les côtes situées de part et d'autres de l'Océan Atlantique sont similaires en termes d'âge, de nature des terrains et de leur déformations.
La paléontologie : la faune et la flore des continents africain et américain sont semblables jusqu'à -200 000 ans.
La climatologie : les indices des conditions des climats anciens entre l'Afrique du Sud et l'Australie concordent, ce qui n'est pas explicable dans le cas de continents fixes.
L'homme fait partie des "mobilistes", scientifiques croyant dur comme fer que les continents bougent les uns par rapport aux autres. Malgré une accumulation de données conséquente, les autres savants ne l'entendent pas. Wegener a du mal à expliquer les mécanismes à l'origine de ce déplacement des terres les unes par rapport aux autres. Il attribue ce fait aux marées lunaires, c'est-à-dire aux forces gravitationnelles exercées par la Lune sur la Terre. Sa théorie tombe dans l'oubli pour la majorité de la communauté scientifique...
La Pangée selon Wegener. © USGS
http://www.linternaute.com/science/magazine/article/la-derive-des-continents-une-longue-controverse-scientifique.shtml
La dérive des continents - histoire de la controverse
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mer 23 Fév 2011, 03:15
Le fixisme
Définition :
*(n.m.) (histoire des sciences) théorie biologique, aujourd'hui périmée, qui nie l'évolution des espèces.
http://dictionnaire.sensagent.com/fixisme/fr-fr/
*nom masculin singulier
théorie biologique sur la fixité des espèces vivantes depuis la création de l'univers, qui s'oppose à l'évolutionnisme
http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/fixisme
Cette conception est à l'opposé de celle du transformisme de Lamarck que Cuvier aurait pu tout à fait accepter.
Cuvier dit de Lamarck qu'il a « construit laborieusement de vastes édifices sur des bases imaginaires, d'avoir échafaudé un système qui s'il peut amuser l'imagination d'un poète », Goethe en particulier, ne saurait « soutenir un moment l'examen de quiconque a disséqué une main, un viscère, ou seulement une plume ».
Pourtant, il réfuta tout en bloc et ressortira largement vainqueur lors de la fameuse querelle avec Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, disciple de Lamarck, en 1830 devant l'Académie des Sciences.
http://www.vetopsy.fr/comp/evol/fix2_lincuvaut.php
Fixisme
Définition :
*(n.m.) (histoire des sciences) théorie biologique, aujourd'hui périmée, qui nie l'évolution des espèces.
http://dictionnaire.sensagent.com/fixisme/fr-fr/
*nom masculin singulier
théorie biologique sur la fixité des espèces vivantes depuis la création de l'univers, qui s'oppose à l'évolutionnisme
http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/fixisme
Cette conception est à l'opposé de celle du transformisme de Lamarck que Cuvier aurait pu tout à fait accepter.
Cuvier dit de Lamarck qu'il a « construit laborieusement de vastes édifices sur des bases imaginaires, d'avoir échafaudé un système qui s'il peut amuser l'imagination d'un poète », Goethe en particulier, ne saurait « soutenir un moment l'examen de quiconque a disséqué une main, un viscère, ou seulement une plume ».
Pourtant, il réfuta tout en bloc et ressortira largement vainqueur lors de la fameuse querelle avec Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, disciple de Lamarck, en 1830 devant l'Académie des Sciences.
http://www.vetopsy.fr/comp/evol/fix2_lincuvaut.php
Fixisme
- HannibalAdministrateur
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mer 23 Fév 2011, 20:49
Il est un domaine des sciences "humaines" ou le déni est flagrant c'est l'histoire.
Les historiens ne cessent de réduire ou d'amplifier des "faits" historiques en fonction de leurs convictions ou de la politique.
La connaissance du catharisme historique n'est due qu'a une poignée d'historiens sérieux et combatifs face au déni bien pensant catholique qui refuse une réalité maintenant évidente.
Les cas historiques sont intéressants car ils rassemblent comme nous des preuves de type "judiciaire". Il est impossible ou quasi de prouver quoi que ce soit d'un événement passé dans une éprouvette.
En histoire le fait est établit par des faisceaux de preuves ou de témoignages.....a méditer.
Les historiens ne cessent de réduire ou d'amplifier des "faits" historiques en fonction de leurs convictions ou de la politique.
La connaissance du catharisme historique n'est due qu'a une poignée d'historiens sérieux et combatifs face au déni bien pensant catholique qui refuse une réalité maintenant évidente.
Les cas historiques sont intéressants car ils rassemblent comme nous des preuves de type "judiciaire". Il est impossible ou quasi de prouver quoi que ce soit d'un événement passé dans une éprouvette.
En histoire le fait est établit par des faisceaux de preuves ou de témoignages.....a méditer.
- nomade27Equipe du forum
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mer 23 Fév 2011, 23:24
Si Darwin a démontré l'évolution des espèces, je pense qu'il en va de même de la pensée...
Nos idées évolues et associées aux sciences elles nous permettent d'avancer aussi. Chaque découverte scientifique même si elle peut être limitée, voir fausse permettra de chercher plus loin et d'avancer.
L'empirisme et souvent la base des découvertes!
Combien d'homme se sont empoisonnés en absorbant des plantes qu'ils ne connaissaient pas, avant de comprendre qu'elle pouvaient être utile ou nocive pour la santé?
Les alchimistes ont utilisé le mercure pendant combien de temps avant que la chimie et finalement la médecine nous démontre sa nocivité...
Cordialement
Nos idées évolues et associées aux sciences elles nous permettent d'avancer aussi. Chaque découverte scientifique même si elle peut être limitée, voir fausse permettra de chercher plus loin et d'avancer.
L'empirisme et souvent la base des découvertes!
Combien d'homme se sont empoisonnés en absorbant des plantes qu'ils ne connaissaient pas, avant de comprendre qu'elle pouvaient être utile ou nocive pour la santé?
Les alchimistes ont utilisé le mercure pendant combien de temps avant que la chimie et finalement la médecine nous démontre sa nocivité...
Cordialement
- NicolasDumondEquipe du forum
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Règlement : Règlement
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mer 23 Fév 2011, 23:37
Durant toute l'histoire, le principal obstacle de la science fut la religion et pas nécessairement un dogmatisme scientifique trop strict qui est le plus souvent bénéfique.
Prenons en compte les plus grandes découvertes et les plus grands changements de nos façons de penser.
Aristarque de Samos (Grèce, environ 310 av. JC)
Premier dans l’histoire humaine à émettre l’idée que la Terre tournait sur elle-même et autour du Soleil, et à inventer un système de calcul pour mesurer la distance entre la Terre, la Lune et le Soleil. Son idée fut rejetée à cause du concept religieux selon lequel l’homme et la Terre sont le centre de l’univers.
Nicolas Copernic (Pologne, 1473-1543)
Terrorisé à l’idée d’être envoyé au bûcher, il attendit les derniers jours de sa vie pour rendre publics ses travaux dans lesquels il révolutionnait la vision que le monde de l’époque avait de lui-même. Copernic démolit la vision géocentrique (la Terre au centre de l’univers) pour la remplacer par une vision héliocentrique (les planètes tournant sur elles-mêmes et autour du Soleil). Il n’apportait pas de preuves mais développa des thèses astronomiques remarquables, en affirmant par exemple que Vénus a, comme la Lune, différentes phases !
Giordano Bruno (Italie, 1548-1600)
Partisan de Copernic, il affirma que l’univers était infini, que d’autres mondes existaient et que la Terre tournait autour du Soleil. Il a été brûlé avec ses écrits par l’Inquisition de la Très Sainte Eglise Catholique.
Galileo Galilée (Italie, 1564-1642)
En observant le ciel avec une lunette optique perfectionnée par ses soins, il fut le premier a confirmer la thèse de Copernic et à décrire les quatre phases de Vénus ainsi que les quatre principaux satellites de Jupiter. Grâce à ses observations, il en conclut lui aussi que la Terre tournait autour du Soleil, mais il n’attendit pas sa mort pour le dire, déclenchant un immense scandale scientifique et religieux. Il fut poursuivi par l’Inquisition et sauva sa tête au dernier moment en se rétractant, mais il souffla cette phrase devenue célèbre " Et pourtant elle tourne ". Les idées de Copernic et de Galilée furent combattues par le pape Paul V comme contraire aux saintes écritures, ainsi que par tous les scientifiques de l’époque.
Johannes Kepler (Allemagne, 1571-1630)
Il formula les trois lois relatives au mouvement des planètes autour du Soleil. Il fut combattu par ses pairs qui le qualifièrent de fou ; Kepler fut contraint de fuir son pays et se réfugia à Prague où il continua ses études. Grâce à ses trois lois, il avait prédit le passage de Mercure entre la Terre et le Soleil pour 1631 (donc après sa mort) et sa prédiction s’est avérée exacte.
Baruch Spinoza (Pays bas, 1632- 1677)
A combattu vivement la religion de part sa façon de penser. Après sa mort, le spinozisme, condamné en tant que doctrine athée, eut une influence durable et considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs.
Isaac Newton (Angleterre, 1642-1727)
Premier dans l’histoire à énoncer la loi universelle de gravitation (force invisible qui agit à distance) alors qu’à l’époque tout le monde était persuadé que toute force se manifestait uniquement par contact. Ses idées furent combattues pendant plus de trente ans.
Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923)
L’inventeur des rayons X, bien avant ses premières applications médicales, fut accusé d’être un charlatan. On disait qu’il violait les lois de la physique. Aujourd’hui tous les hôpitaux violent les lois de la physique.
Albert Einstein (Allemagne, 1879-1955)
Sa théorie de la relativité a été combattue par tous les professeurs de mathématiques qui ont déclaré qu’il s’agissait là de la plus grande " fumisterie " de l’histoire de la science car elle violait toutes les règles des mathématiques et de la physique. Il a fallu 20 ans à Einstein et le prix Nobel pour que sa théorie soit enfin acceptée et qu’il ne soit plus accusé de charlatanisme.
Heureusement aujourd'hui la religion n'a plus cet influence sur cette science. Mais qui sait si ce mélange puissant, alliant médias, argent et pouvoirs n'a pas lui aussi une influence ; par exemple pour rendre ridicule le phénomène ovni au USA.
La science d'aujourd'hui serait-elle soumisse à des pressions ? Je me suis souvent posé la question après m'être rendu compte du scandale de la grippe A où l'OMS à volontairement donné l'alerte maximale. Y a t'il des conflits d'intérêts entre des experts de l'OMS et l'industrie pharmaceutique? Il y a de grandes chances...
Mes interrogations sont idem concernant le réchauffement climatique provoqué par l'homme.[dailymotion]
Taxe Carbone escroquerie 1/4
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Quel est l'enjeux le plus important; la planète va se réchauffer d'un degré ; ou le pic de production mondial de pétrole à été dépassé alors que la demande explose avec l'arrivée des puissances émergentes?
Prenons en compte les plus grandes découvertes et les plus grands changements de nos façons de penser.
Aristarque de Samos (Grèce, environ 310 av. JC)
Premier dans l’histoire humaine à émettre l’idée que la Terre tournait sur elle-même et autour du Soleil, et à inventer un système de calcul pour mesurer la distance entre la Terre, la Lune et le Soleil. Son idée fut rejetée à cause du concept religieux selon lequel l’homme et la Terre sont le centre de l’univers.
Nicolas Copernic (Pologne, 1473-1543)
Terrorisé à l’idée d’être envoyé au bûcher, il attendit les derniers jours de sa vie pour rendre publics ses travaux dans lesquels il révolutionnait la vision que le monde de l’époque avait de lui-même. Copernic démolit la vision géocentrique (la Terre au centre de l’univers) pour la remplacer par une vision héliocentrique (les planètes tournant sur elles-mêmes et autour du Soleil). Il n’apportait pas de preuves mais développa des thèses astronomiques remarquables, en affirmant par exemple que Vénus a, comme la Lune, différentes phases !
Giordano Bruno (Italie, 1548-1600)
Partisan de Copernic, il affirma que l’univers était infini, que d’autres mondes existaient et que la Terre tournait autour du Soleil. Il a été brûlé avec ses écrits par l’Inquisition de la Très Sainte Eglise Catholique.
Galileo Galilée (Italie, 1564-1642)
En observant le ciel avec une lunette optique perfectionnée par ses soins, il fut le premier a confirmer la thèse de Copernic et à décrire les quatre phases de Vénus ainsi que les quatre principaux satellites de Jupiter. Grâce à ses observations, il en conclut lui aussi que la Terre tournait autour du Soleil, mais il n’attendit pas sa mort pour le dire, déclenchant un immense scandale scientifique et religieux. Il fut poursuivi par l’Inquisition et sauva sa tête au dernier moment en se rétractant, mais il souffla cette phrase devenue célèbre " Et pourtant elle tourne ". Les idées de Copernic et de Galilée furent combattues par le pape Paul V comme contraire aux saintes écritures, ainsi que par tous les scientifiques de l’époque.
Johannes Kepler (Allemagne, 1571-1630)
Il formula les trois lois relatives au mouvement des planètes autour du Soleil. Il fut combattu par ses pairs qui le qualifièrent de fou ; Kepler fut contraint de fuir son pays et se réfugia à Prague où il continua ses études. Grâce à ses trois lois, il avait prédit le passage de Mercure entre la Terre et le Soleil pour 1631 (donc après sa mort) et sa prédiction s’est avérée exacte.
Baruch Spinoza (Pays bas, 1632- 1677)
A combattu vivement la religion de part sa façon de penser. Après sa mort, le spinozisme, condamné en tant que doctrine athée, eut une influence durable et considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs.
Isaac Newton (Angleterre, 1642-1727)
Premier dans l’histoire à énoncer la loi universelle de gravitation (force invisible qui agit à distance) alors qu’à l’époque tout le monde était persuadé que toute force se manifestait uniquement par contact. Ses idées furent combattues pendant plus de trente ans.
Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923)
L’inventeur des rayons X, bien avant ses premières applications médicales, fut accusé d’être un charlatan. On disait qu’il violait les lois de la physique. Aujourd’hui tous les hôpitaux violent les lois de la physique.
Albert Einstein (Allemagne, 1879-1955)
Sa théorie de la relativité a été combattue par tous les professeurs de mathématiques qui ont déclaré qu’il s’agissait là de la plus grande " fumisterie " de l’histoire de la science car elle violait toutes les règles des mathématiques et de la physique. Il a fallu 20 ans à Einstein et le prix Nobel pour que sa théorie soit enfin acceptée et qu’il ne soit plus accusé de charlatanisme.
Heureusement aujourd'hui la religion n'a plus cet influence sur cette science. Mais qui sait si ce mélange puissant, alliant médias, argent et pouvoirs n'a pas lui aussi une influence ; par exemple pour rendre ridicule le phénomène ovni au USA.
La science d'aujourd'hui serait-elle soumisse à des pressions ? Je me suis souvent posé la question après m'être rendu compte du scandale de la grippe A où l'OMS à volontairement donné l'alerte maximale. Y a t'il des conflits d'intérêts entre des experts de l'OMS et l'industrie pharmaceutique? Il y a de grandes chances...
Mes interrogations sont idem concernant le réchauffement climatique provoqué par l'homme.[dailymotion]
Taxe Carbone escroquerie 1/4
envoyé par Anti-atlantiste. - Regardez les dernières vidéos d'actu.[/dailymotion]
Quel est l'enjeux le plus important; la planète va se réchauffer d'un degré ; ou le pic de production mondial de pétrole à été dépassé alors que la demande explose avec l'arrivée des puissances émergentes?
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Jeu 24 Fév 2011, 00:31
Bonsoir,
Il est clair que la religion n'a plus l'influence qu'elle avait sur les esprits et c'est heureux, mais pour ne pas être trop schématique, je crois que la tendance de l'homme à rejeter ce qui ne cadre pas avec ses conceptions acquises lui est inhérente, et que les croyances ne sont pas l'apanage de la religion. On s'aperçoit que l'histoire récente des sciences comporte aussi son lot de dogmes et de préconceptions. Il ne s'agit pas de juger cet état de fait, qui d'un certain point de vue s'avère propice à éviter certaines déconvenues. Mais dans certains cas comme celui du fixisme et de l'évolutionnisme, on se rend bien compte que la religion n'est pas le problème fondamental, la cause réelle de cette résistance opposée à l'évolution des conceptions intellectuelles pourrait bien être l'ambition et la soif des honneurs d'un homme. Dans d'autres, il n'est pas question de blasphème de la religion mais de viol des lois de la physique, de la géologie, etc, ce qui n'est du reste pas sans rappeler la question des OVNI, comme si les "lois" extraites de l'observation scientifique devaient revêtir un caractère sacré et immuable. Ceci montre combien le dogmatisme reste bien encré dans l'esprit humain, y compris l'esprit des scientifiques, qui sont comme tout un chacun sujets aux limites et aux passions humaines. Donc la science est un outil extraordinairement précieux pour comprendre le monde et sortir les esprits de l'obscurantisme, et les scientifiques sont à cet égard d'une importance inestimable , mais elle a aussi ses limitations, internes si je puis dire.
Cordialement
Il est clair que la religion n'a plus l'influence qu'elle avait sur les esprits et c'est heureux, mais pour ne pas être trop schématique, je crois que la tendance de l'homme à rejeter ce qui ne cadre pas avec ses conceptions acquises lui est inhérente, et que les croyances ne sont pas l'apanage de la religion. On s'aperçoit que l'histoire récente des sciences comporte aussi son lot de dogmes et de préconceptions. Il ne s'agit pas de juger cet état de fait, qui d'un certain point de vue s'avère propice à éviter certaines déconvenues. Mais dans certains cas comme celui du fixisme et de l'évolutionnisme, on se rend bien compte que la religion n'est pas le problème fondamental, la cause réelle de cette résistance opposée à l'évolution des conceptions intellectuelles pourrait bien être l'ambition et la soif des honneurs d'un homme. Dans d'autres, il n'est pas question de blasphème de la religion mais de viol des lois de la physique, de la géologie, etc, ce qui n'est du reste pas sans rappeler la question des OVNI, comme si les "lois" extraites de l'observation scientifique devaient revêtir un caractère sacré et immuable. Ceci montre combien le dogmatisme reste bien encré dans l'esprit humain, y compris l'esprit des scientifiques, qui sont comme tout un chacun sujets aux limites et aux passions humaines. Donc la science est un outil extraordinairement précieux pour comprendre le monde et sortir les esprits de l'obscurantisme, et les scientifiques sont à cet égard d'une importance inestimable , mais elle a aussi ses limitations, internes si je puis dire.
Cordialement
- HannibalAdministrateur
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Jeu 24 Fév 2011, 07:43
Cela me rappelle une anecdote amusante, en 1895 lors de l'apparition au états unis de "vaisseaux" dans le ciel, Thomas Edison expliqua que ce ne pouvait être vrai car les vaisseaux plus lourd que l'air étaient destiné a rester des jouet, tant il était impossible de les faire voler, a présent on nous explique que la vitesse de la lumière est un obstacle infranchissable.....
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Jeu 24 Fév 2011, 08:39
Nathanaël a écrit:Ceci montre combien le dogmatisme reste bien encré dans l'esprit humain, y compris l'esprit des scientifiques, qui sont comme tout un chacun sujets aux limites et aux passions humaines.
Oui, la science n'est pas une vérité révélée (comme les religions) mais elle a ses papes et ses mandarins qui protègent leurs acquis et leurs renommées. Un scientifique qui propose un nouveau paradigme doit les affronter et convaincre ses pairs pour obtenir un consensus ( auparavant il devait affronter l'Eglise au péril de sa vie. Heureusement on n'en est plus là). Mais au fond ce comportement humain est un mécanisme sain qui protège la science de propositions farfelues et de l'obscurantisme.
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La science ne sert guère qu'à nous donner une idée de l'étendue de notre ignorance, mais c'est encore ce qu'on a trouvé de mieux pour comprendre notre Univers
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