Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- InvitéInvité
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Sam 10 Mai 2008, 00:48
Aka,
Si l'univers était infini et "ouvert", constitué d'un espace comme le concevait Newton c'est-à-dire pas courbé du tout, il y aurait deux solutions pour les astres qu'il contiendrait:
- Soit il y aurait un "noyau" contenant toutes les galaxies au milieu d'une infinité de néant mais l'on ne comprend pas pourquoi celles-ci ne se seraient pas éloignées à des distances infinies au fil du temps si l'univers est éternel.
- Soit cet univers contiendrait une infinité d'astres dans un espace infini. Naturellement cet un univers qui n'aurait pas eu de commencement (des étoiles nouvelles seraient apparues à mesure de la "mort" des autres ayant épuisé leur énergie en hydrogène, puis hélium etc.). Alors dans ce cas, quelle que soit la direction vers laquelle un observateur porterait son regard, il y aurait dans l'axe exactement la lumière d'une étoile. L'univers serait tout entier aussi lumineux que la surface d'une étoile et ... aussi chaud puisqu'avec le temps il serait à l'équilibre thermique.
Puisque le ciel est obscur la nuit hormis quelques "lumignons" d'étoiles, c'est le paradoxe d'Olmers. Il impose que l'univers n'est pas infini. Mais s'il n'est pas infini, que se passe-t-il si l'on va "tout droit" pendant suffisamment longtemps ? Eh bien on "revient" de là où l'on est parti, irrésistiblement! L'image la meilleure pour rendre cela compréhensible est d'imaginer que nous vivions non pas dans un espace à trois dimensions avec une longueur, une largeur et une épaisseur, mais un monde "plat" à deux dimensions (épaisseur inexistante). les habitants de cet univers, (s'ils pensent!) auront du mal à concevoir qu'en allant droit devant eux, toujours tout droit (en apparence), ils reviennent de là où ils étaient partis mais à l'opposé du sens de leur départ. Nous verrons tout de suite, nous, que leur "univers" au lieu d'être un plan est une sphère... Un tel univers à la surface d'une sphère est donc sans limite: ils peuvent toujours avancer devant eux mais il est cependant fini: la surface de la sphère à une aire finie, calculable.
Einstein, disait que nous vivons dans un espace apparemment plat à trois dimensions "plongé" dans un espace courbe à quatre dimensions, à l'image du plan à deux dimensions "plongé" dans une troisième dimension qui le transforme en surface de sphère. Ce faisant, il n'expliquait pas pourquoi les atomes n'avaient que trois dimensions et non pas quatre de même que les objets macroscopiques. pourquoi les habitants du monde précédent restent-ils prisonniers de leur sphère (immatérielle) s'ils vivent en réalité dans un monde à trois dimensions et pourquoi n'ont-ils pas eux-mêmes trois dimensions?
Certains ont alors proposé pour surmonter cette difficulté que si nous allions toujours tout droit nous n'arrivions pas à l'endroit d'où nous étions partis mais dans un duplication de celui-ci un peu comme si en parcourant un rouleau de papier peint on retrouvait régulièrement le même motif. Ainsi l'univers pouvait rester à trois dimensions d'espace. Mais comme un tel univers serait aussi infini, le problème de sa température et de sa luminosité se poseraient...
Le problème de l'infini du temps est encore plus redoutable. Car le temps n'est pas, comme une vulgaire dimension d'espace, "inerte". Il y a une "flèche" du temps sur laquelle s'enchaînent des événement successifs, liés les uns aux autres par un phénomène de causalité. Or si le temps a toujours existé, avant le temps présent, actuel, il s'est donc écoulé une infinité de temps. Donc on ne parvient jamais au temps présent! On est toujours avant! Notons que ce paradoxe insoluble s'applique aussi à Dieu. Si Dieu est éternel, il n'a pas encore eu le temps de créer notre monde...
Pourtant il semble être au-delà de nos capacités intellectuelles (en tout cas des miennes) d'imaginer un "début" du temps tout autant qu'une fin.
Alors que l'absence d'espace peut l'être. On peut imaginer qu'il n'y ait pas eu d'univers. Qu'il n'y ait rien. N'était-ce pas le cas pour nous avant que nous naissions? La solution est peut-être alors que parler de temps sans parler d'espace et parler d'espace sans parler de matière et de rayonnement n'a pas de sens. Le temps n'existe que si "quelque chose" change d'état avec lui. Or précisément l'agitation permanente semble bien être la marque des composants fondamentaux de la matière, cette matière, réelle ou virtuelle du vide quantique, qui structurant l'espace, le fonde.
Einstein a créé la notion de continuum d'espace-temps. parler de l'espace sans le temps ou vice versa n'a aucun sens. La présente réflexion (sans équations!) établit que cette notion n'est valide qu'élargie en un continuum énergie-matière-espace-temps indivisible.
PS Pour l'analyse de l'impossibilité de l'infinitésimal réel, c'est-à-dire de l'impossibilité de fractionner à l'infini l'espace ou le temps, je me permets de vous renvoyer à ma contribution de la rubrique "La vitesse de la lumière et les voyages interstellaires".
Si vous souhaitez des éclaircissements, je suis à votre disposition.
Si l'univers était infini et "ouvert", constitué d'un espace comme le concevait Newton c'est-à-dire pas courbé du tout, il y aurait deux solutions pour les astres qu'il contiendrait:
- Soit il y aurait un "noyau" contenant toutes les galaxies au milieu d'une infinité de néant mais l'on ne comprend pas pourquoi celles-ci ne se seraient pas éloignées à des distances infinies au fil du temps si l'univers est éternel.
- Soit cet univers contiendrait une infinité d'astres dans un espace infini. Naturellement cet un univers qui n'aurait pas eu de commencement (des étoiles nouvelles seraient apparues à mesure de la "mort" des autres ayant épuisé leur énergie en hydrogène, puis hélium etc.). Alors dans ce cas, quelle que soit la direction vers laquelle un observateur porterait son regard, il y aurait dans l'axe exactement la lumière d'une étoile. L'univers serait tout entier aussi lumineux que la surface d'une étoile et ... aussi chaud puisqu'avec le temps il serait à l'équilibre thermique.
Puisque le ciel est obscur la nuit hormis quelques "lumignons" d'étoiles, c'est le paradoxe d'Olmers. Il impose que l'univers n'est pas infini. Mais s'il n'est pas infini, que se passe-t-il si l'on va "tout droit" pendant suffisamment longtemps ? Eh bien on "revient" de là où l'on est parti, irrésistiblement! L'image la meilleure pour rendre cela compréhensible est d'imaginer que nous vivions non pas dans un espace à trois dimensions avec une longueur, une largeur et une épaisseur, mais un monde "plat" à deux dimensions (épaisseur inexistante). les habitants de cet univers, (s'ils pensent!) auront du mal à concevoir qu'en allant droit devant eux, toujours tout droit (en apparence), ils reviennent de là où ils étaient partis mais à l'opposé du sens de leur départ. Nous verrons tout de suite, nous, que leur "univers" au lieu d'être un plan est une sphère... Un tel univers à la surface d'une sphère est donc sans limite: ils peuvent toujours avancer devant eux mais il est cependant fini: la surface de la sphère à une aire finie, calculable.
Einstein, disait que nous vivons dans un espace apparemment plat à trois dimensions "plongé" dans un espace courbe à quatre dimensions, à l'image du plan à deux dimensions "plongé" dans une troisième dimension qui le transforme en surface de sphère. Ce faisant, il n'expliquait pas pourquoi les atomes n'avaient que trois dimensions et non pas quatre de même que les objets macroscopiques. pourquoi les habitants du monde précédent restent-ils prisonniers de leur sphère (immatérielle) s'ils vivent en réalité dans un monde à trois dimensions et pourquoi n'ont-ils pas eux-mêmes trois dimensions?
Certains ont alors proposé pour surmonter cette difficulté que si nous allions toujours tout droit nous n'arrivions pas à l'endroit d'où nous étions partis mais dans un duplication de celui-ci un peu comme si en parcourant un rouleau de papier peint on retrouvait régulièrement le même motif. Ainsi l'univers pouvait rester à trois dimensions d'espace. Mais comme un tel univers serait aussi infini, le problème de sa température et de sa luminosité se poseraient...
Le problème de l'infini du temps est encore plus redoutable. Car le temps n'est pas, comme une vulgaire dimension d'espace, "inerte". Il y a une "flèche" du temps sur laquelle s'enchaînent des événement successifs, liés les uns aux autres par un phénomène de causalité. Or si le temps a toujours existé, avant le temps présent, actuel, il s'est donc écoulé une infinité de temps. Donc on ne parvient jamais au temps présent! On est toujours avant! Notons que ce paradoxe insoluble s'applique aussi à Dieu. Si Dieu est éternel, il n'a pas encore eu le temps de créer notre monde...
Pourtant il semble être au-delà de nos capacités intellectuelles (en tout cas des miennes) d'imaginer un "début" du temps tout autant qu'une fin.
Alors que l'absence d'espace peut l'être. On peut imaginer qu'il n'y ait pas eu d'univers. Qu'il n'y ait rien. N'était-ce pas le cas pour nous avant que nous naissions? La solution est peut-être alors que parler de temps sans parler d'espace et parler d'espace sans parler de matière et de rayonnement n'a pas de sens. Le temps n'existe que si "quelque chose" change d'état avec lui. Or précisément l'agitation permanente semble bien être la marque des composants fondamentaux de la matière, cette matière, réelle ou virtuelle du vide quantique, qui structurant l'espace, le fonde.
Einstein a créé la notion de continuum d'espace-temps. parler de l'espace sans le temps ou vice versa n'a aucun sens. La présente réflexion (sans équations!) établit que cette notion n'est valide qu'élargie en un continuum énergie-matière-espace-temps indivisible.
PS Pour l'analyse de l'impossibilité de l'infinitésimal réel, c'est-à-dire de l'impossibilité de fractionner à l'infini l'espace ou le temps, je me permets de vous renvoyer à ma contribution de la rubrique "La vitesse de la lumière et les voyages interstellaires".
Si vous souhaitez des éclaircissements, je suis à votre disposition.
- Patrick1Equipe du forum
Age : 56
Nombre de messages : 115
Inscription : 19/09/2007
Localisation : les alpes
Emploi : curieux
Passions : musiques, science
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6058
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Sam 10 Mai 2008, 18:49
Alain02 a écrit:Aka,
- Soit il y aurait un "noyau" contenant toutes
les galaxies au milieu d'une infinité de néant mais l'on ne comprend
pas pourquoi celles-ci ne se seraient pas éloignées à des distances
infinies au fil du temps si l'univers est éternel.
- Soit cet
univers contiendrait une infinité d'astres dans un espace infini.
Naturellement cet un univers qui n'aurait pas eu de commencement (des
étoiles nouvelles seraient apparues à mesure de la "mort" des autres
ayant épuisé leur énergie en hydrogène, puis hélium etc.). Alors dans
ce cas, quelle que soit la direction vers laquelle un observateur
porterait son regard, il y aurait dans l'axe exactement la lumière
d'une étoile. L'univers serait tout entier aussi lumineux que la
surface d'une étoile et ... aussi chaud puisqu'avec le temps il serait
à l'équilibre thermique
Si vous souhaitez des éclaircissements, je suis à votre disposition.
allez j'en rajoute et désolé de ma bétise si ce que je dis est une absurdité.
Et si l'univers est bien plus vaste que ça un big-bang par si et un autre par la séparé par des centaines de milliard de parsec. avec nos apareil de mesure ont ne verrais que notre bulle et de temps à autre un phénoméne inexplicable comme une galaxie qui serais plus vielle que notre univer....
mais généralement les galaxies issues d'une autres bulles n'aurais quasiment
aucunes chance de croiser notre routes . et la lumiere et la chaleurs des autres univers serait épuisé avant d'arriver à nous.
- InvitéInvité
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Sam 10 Mai 2008, 19:10
Patrick,
Si, dans un espace "plat", galiléen en quelque sorte et infini, il y avait des univers-îles ÉTERNELS (sinon se poserait le problème de leur création spontanée et l'impossibilité, depuis l'infini éloignement de l'origine du temps, d'atteindre un jour l'instant de leur création), aussi éloignés qu'ils fussent les uns des autres, la lumière de chacun d'eux ayant l'éternité devant elle, aurait atteint TOUS les autres et cet univers serait à la température du cœur des étoiles. Ce qui exclurait toute vie comparable à la nôtre.
Si, dans un espace "plat", galiléen en quelque sorte et infini, il y avait des univers-îles ÉTERNELS (sinon se poserait le problème de leur création spontanée et l'impossibilité, depuis l'infini éloignement de l'origine du temps, d'atteindre un jour l'instant de leur création), aussi éloignés qu'ils fussent les uns des autres, la lumière de chacun d'eux ayant l'éternité devant elle, aurait atteint TOUS les autres et cet univers serait à la température du cœur des étoiles. Ce qui exclurait toute vie comparable à la nôtre.
- AkaLégende du forum
Age : 34
Nombre de messages : 74
Inscription : 15/02/2008
Localisation : Havre
Emploi : Lycée
Passions : Foot
Règlement : Règlement
Points de Participation : 5897
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Sam 10 Mai 2008, 20:02
Merci Alain pour les précisions c'est gentil, je lirais ça demain attentivement, le début que j'ai commencé à lire m'a déjà bien éclairé
- Cell_MaleyEquipe du forum
Age : 39
Nombre de messages : 177
Inscription : 04/12/2007
Localisation : Jarny / Metz
Emploi : Chef d'équipe sécurité incendie
Passions : Internet, ufologie, lecture, cinéma
Règlement : Règlement
Points de Participation : 5971
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Sam 10 Mai 2008, 23:15
Personnellement, depuis que je m'intéresse au phénomene (adolescence) j'ai toujours pensé qu'il n'y avait jamais eu de Big-Bang.
Peut etre que l'univers connu par l'homme est situé dans un trou noir situé lui meme dans un univers plus grand encore...
Je pense que les scientifiques sont presques aussi perdus que nous autres, il faudra attendre l'arrivée de quelqu'un d'exceptionnel tel que l'était nicolas tesla, quelqu'un qui a un cerveau différent, qui a des aptitudes superieures aux autres humains,ainsi que de nouvelles technologies, pour faire avancer tout cela.
Mais j'ai grand espoir que les prochains téléscope GEANTS vont nous devoiler quelques informations precieuses.
Peut etre que l'univers connu par l'homme est situé dans un trou noir situé lui meme dans un univers plus grand encore...
Je pense que les scientifiques sont presques aussi perdus que nous autres, il faudra attendre l'arrivée de quelqu'un d'exceptionnel tel que l'était nicolas tesla, quelqu'un qui a un cerveau différent, qui a des aptitudes superieures aux autres humains,ainsi que de nouvelles technologies, pour faire avancer tout cela.
Mais j'ai grand espoir que les prochains téléscope GEANTS vont nous devoiler quelques informations precieuses.
- InvitéInvité
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Sam 10 Mai 2008, 23:33
Cell_Maley, dans un trou noir, il y a un centre d'où "part" la gravitation. Pas dans notre univers qui de ce fait ne peut pas être un trou noir.
- Cell_MaleyEquipe du forum
Age : 39
Nombre de messages : 177
Inscription : 04/12/2007
Localisation : Jarny / Metz
Emploi : Chef d'équipe sécurité incendie
Passions : Internet, ufologie, lecture, cinéma
Règlement : Règlement
Points de Participation : 5971
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Dim 11 Mai 2008, 17:53
Et si un trou noir était juste un passage? je ne dis pas que je pense tout ce que je dis, mais qu'aucune hypothese n'est a exclure. et j'espere vivre asser longtemps pour savoir ce qu'est un trou noir réellement
- InvitéInvité
Re: *Le Big-Bang n'existe pas
Dim 11 Mai 2008, 18:32
Désolé Celle-Maley, toutes les hypothèses ne se valent pas! Il faut éliminer celles qui ne résistent pas aux analyses.
Si le trou noir était un "passage", il se viderait de la masse qui est responsable de son existence... et cesserait alors d'être un trou noir!!!
L'expression de "trou noir" ("black hole") est malheureuse car elle désigne en réalité une sphère hyperdense dont il est difficile d'estimer le diamètre. (On parle de "point singulier", sans dimension, ce qui est absurde).
Je pense que l'expression a été inspirée par l'image légendaire du "puits sans fond:" rien de ce qu'on y jetait n'en réapparaissait.
Si le trou noir était un "passage", il se viderait de la masse qui est responsable de son existence... et cesserait alors d'être un trou noir!!!
L'expression de "trou noir" ("black hole") est malheureuse car elle désigne en réalité une sphère hyperdense dont il est difficile d'estimer le diamètre. (On parle de "point singulier", sans dimension, ce qui est absurde).
Je pense que l'expression a été inspirée par l'image légendaire du "puits sans fond:" rien de ce qu'on y jetait n'en réapparaissait.
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|