- LorelineAdministratrice
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Arrêtons de nous demander si nous sommes seuls dans l'univers
le Mar 07 Mai 2019, 09:47
disons-nous plutôt : Et maintenant, que faire?
Bonjour
un article sur Slate de Evgenya Shkolnik Professeure à la School for Earth and Space Exploration de l'Arizona State University.— Traduit par Peggy Sastre —
Il date du 18 février 2016 mais il montre bien la détermination des scientifiques concernant la recherche de la vie extra-terrestre. Cette détermination laisse loin derrière la question philosophique qui remonte à Anaximandre en la faisant pénétrer résolument dans le sacro- saint domaine scientifique.
En voici un extrait :
"Nous nous posons la question «Sommes-nous seuls dans l'univers?» depuis des millénaires. Sa première occurrence remonte au moins à Anaximandre (vers 610 av. J.-C. – vers 546 av. J.-C.), philosophe grec qui postula une «pluralité cosmique» –l'idée qu'un nombre élevé, si ce n'est infini, de planètes dotées de vie extraterrestre puissent exister.
Cette question philosophique, devenue scientifique, est toujours au goût du jour; mais l'heure est venue de ne plus se la poser. La réponse a toujours été là, évidente: non, nous ne sommes pas seuls. Bien sûr, la scientifique que je suis ne peux y accorder un degré de certitude de 100%, mais l'expérience laisse entendre que la réalité est bien là.
Comme avec chaque découverte astronomique, une fois qu'un objet ou phénomène nouveau a été détecté, nous sommes sûrs d'en trouver d'autres. Nous avons découvert un point de donnée dans notre quête de la vie dans l'univers: la Terre. Le défi, après cette première détection, consiste à gagner en efficacité pour en trouver davantage.
Certains phénomènes sont plus fréquents que d'autres, mais l'unicité n'est pas de ce monde –il n'y a jamais de cas particulier dans le cosmos. Après la découverte de la première supernova en 1054, d'autres furent observées au cours des siècles suivants. Puis, plus récemment, à la faveur d'avancées technologiques et de télescopes conçus pour les chercher, c'est un flot de découvertes qui nous a submergé. Aujourd'hui, nous nous servons des supernovæ pour mesurer l'accélération de l'univers et pour étudier comment les éléments créés par les étoiles sont dispersés dans le cosmos.
Quand l'existence d'une exoplanète orbitant autour d'une étoile semblable au soleil fut confirmée, la nouvelle fut révolutionnaire. Au milieu des années 1990, nous en avions détectées une poignée. Aujourd'hui, à peine vingt ans plus tard, notre inventaire en compte plusieurs milliers. Grâce aux résultats spectaculaires (et statistiques) de Kepler, le télescope de la Nasa, nous savons désormais que quasiment toutes les étoiles hébergent au moins une planète. D'un coup, il y a des planètes partout.
Évidemment qu'il faut financer ces programmes!
Aujourd'hui, nous découvrons des planètes dans la «zone habitable» des étoiles –à distance suffisante pour que l'eau y existe à l'état liquide. La première, nous l'avons découverte en 2012. Trois ans plus tard, nous dépassons la trentaine et grâce à cette explosion de découvertes, c'est l'existence de plusieurs milliers qui sera très probablement confirmée. Les statistiques nous disent déjà qu'elles sont à peu près 20 milliards dans notre seule galaxie, la Voie Lactée, à pouvoir abriter la vie. Il y a plus de 100 milliards de galaxies dans notre univers.
Ces trente dernières années, le programme SETI aura été la figure de proue de la recherche d'une vie intelligente dans l'univers et continue de perfectionner ses télescopes et ses techniques expérimentales.
Encore plus prometteur: la recherche de biomarqueurs, des gaz dans l'atmosphère des planètes indiquant une vie présente ou passé sur leur surface. Une avancée rendue possible par la découverte d'exoplanètes en transit –des planètes qui éclipsent périodiquement leur étoile et dont l'atmosphère peut être analysée quand elles les éclaire par derrière. Une technique que les astronomes essayent déjà de mettre à profit et qui sera grandement aidée par les nouvelles compétences du télescope James-Webb, dont le lancement est prévu pour 2018. Les preuves concluantes de formes quelconques d'une vie extraterrestre pourraient nous arriver quand les voitures autonomes seront devenues la norme, soit aux alentours de 2020.
.................................................................
Il est vrai que nos recherches sont entièrement guidées par ce que nous savons de nous-mêmes, ici sur cette planète, ce qui limite nos capacités d'identifier d'autres formes de vie. Mais la quasi-certitude de l'existence de la vie en dehors de la Terre devrait nous aider à passer du «Sommes-nous seuls?» à «Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait?»
Voir la suite ►ICI
Il est intéressant de lire cet article à la lueur de l'Ufologie qui, je le rappelle, ne concerne pas uniquement la vie extra terrestre, mais les phénomènes non identifiés sur terres, dans les eaux et dans le ciel que nous rapportent inlassablement ceux qui les constatent.
Mais si on considère sa partie Extra terrestre, cette démarche consiste à contourner la volonté de discrétion de ces visiteurs venus d'ailleurs, ou notre incapacité à les appréhender.
Elle nous fait toucher du doigt cet étrange paradoxe qui consiste à trouver normal d'envoyer des sondes explorer l'Univers à la recherche de la vie mais incongru de croire que des sondes venues d'ailleurs puissent nous visiter
Etrange et éternelle contradiction de l'Espèce humaine
Bien cordialement
Loreline
Bonjour
un article sur Slate de Evgenya Shkolnik Professeure à la School for Earth and Space Exploration de l'Arizona State University.— Traduit par Peggy Sastre —
Il date du 18 février 2016 mais il montre bien la détermination des scientifiques concernant la recherche de la vie extra-terrestre. Cette détermination laisse loin derrière la question philosophique qui remonte à Anaximandre en la faisant pénétrer résolument dans le sacro- saint domaine scientifique.
En voici un extrait :
"Nous nous posons la question «Sommes-nous seuls dans l'univers?» depuis des millénaires. Sa première occurrence remonte au moins à Anaximandre (vers 610 av. J.-C. – vers 546 av. J.-C.), philosophe grec qui postula une «pluralité cosmique» –l'idée qu'un nombre élevé, si ce n'est infini, de planètes dotées de vie extraterrestre puissent exister.
Cette question philosophique, devenue scientifique, est toujours au goût du jour; mais l'heure est venue de ne plus se la poser. La réponse a toujours été là, évidente: non, nous ne sommes pas seuls. Bien sûr, la scientifique que je suis ne peux y accorder un degré de certitude de 100%, mais l'expérience laisse entendre que la réalité est bien là.
Comme avec chaque découverte astronomique, une fois qu'un objet ou phénomène nouveau a été détecté, nous sommes sûrs d'en trouver d'autres. Nous avons découvert un point de donnée dans notre quête de la vie dans l'univers: la Terre. Le défi, après cette première détection, consiste à gagner en efficacité pour en trouver davantage.
Certains phénomènes sont plus fréquents que d'autres, mais l'unicité n'est pas de ce monde –il n'y a jamais de cas particulier dans le cosmos. Après la découverte de la première supernova en 1054, d'autres furent observées au cours des siècles suivants. Puis, plus récemment, à la faveur d'avancées technologiques et de télescopes conçus pour les chercher, c'est un flot de découvertes qui nous a submergé. Aujourd'hui, nous nous servons des supernovæ pour mesurer l'accélération de l'univers et pour étudier comment les éléments créés par les étoiles sont dispersés dans le cosmos.
Quand l'existence d'une exoplanète orbitant autour d'une étoile semblable au soleil fut confirmée, la nouvelle fut révolutionnaire. Au milieu des années 1990, nous en avions détectées une poignée. Aujourd'hui, à peine vingt ans plus tard, notre inventaire en compte plusieurs milliers. Grâce aux résultats spectaculaires (et statistiques) de Kepler, le télescope de la Nasa, nous savons désormais que quasiment toutes les étoiles hébergent au moins une planète. D'un coup, il y a des planètes partout.
Évidemment qu'il faut financer ces programmes!
Aujourd'hui, nous découvrons des planètes dans la «zone habitable» des étoiles –à distance suffisante pour que l'eau y existe à l'état liquide. La première, nous l'avons découverte en 2012. Trois ans plus tard, nous dépassons la trentaine et grâce à cette explosion de découvertes, c'est l'existence de plusieurs milliers qui sera très probablement confirmée. Les statistiques nous disent déjà qu'elles sont à peu près 20 milliards dans notre seule galaxie, la Voie Lactée, à pouvoir abriter la vie. Il y a plus de 100 milliards de galaxies dans notre univers.
Ces trente dernières années, le programme SETI aura été la figure de proue de la recherche d'une vie intelligente dans l'univers et continue de perfectionner ses télescopes et ses techniques expérimentales.
Encore plus prometteur: la recherche de biomarqueurs, des gaz dans l'atmosphère des planètes indiquant une vie présente ou passé sur leur surface. Une avancée rendue possible par la découverte d'exoplanètes en transit –des planètes qui éclipsent périodiquement leur étoile et dont l'atmosphère peut être analysée quand elles les éclaire par derrière. Une technique que les astronomes essayent déjà de mettre à profit et qui sera grandement aidée par les nouvelles compétences du télescope James-Webb, dont le lancement est prévu pour 2018. Les preuves concluantes de formes quelconques d'une vie extraterrestre pourraient nous arriver quand les voitures autonomes seront devenues la norme, soit aux alentours de 2020.
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Il est vrai que nos recherches sont entièrement guidées par ce que nous savons de nous-mêmes, ici sur cette planète, ce qui limite nos capacités d'identifier d'autres formes de vie. Mais la quasi-certitude de l'existence de la vie en dehors de la Terre devrait nous aider à passer du «Sommes-nous seuls?» à «Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait?»
Voir la suite ►ICI
Il est intéressant de lire cet article à la lueur de l'Ufologie qui, je le rappelle, ne concerne pas uniquement la vie extra terrestre, mais les phénomènes non identifiés sur terres, dans les eaux et dans le ciel que nous rapportent inlassablement ceux qui les constatent.
Mais si on considère sa partie Extra terrestre, cette démarche consiste à contourner la volonté de discrétion de ces visiteurs venus d'ailleurs, ou notre incapacité à les appréhender.
Elle nous fait toucher du doigt cet étrange paradoxe qui consiste à trouver normal d'envoyer des sondes explorer l'Univers à la recherche de la vie mais incongru de croire que des sondes venues d'ailleurs puissent nous visiter
Etrange et éternelle contradiction de l'Espèce humaine
Bien cordialement
Loreline
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