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Ovni: Les déclarations de célèbres scientifiques   Empty Ovni: Les déclarations de célèbres scientifiques

Jeu 15 Juil 2010, 15:02
Les déclarations de célèbres scientifiques

Il est mensonger de prétendre que l'ensemble de la communauté sérieuse rejette le phénomène OVNI. Les scientifiques qui osent risquer le ridicule et se plongent dans le sujet finissent par conclure que l'hypothèse extraterrestre ne peut pas être exclue et qu'elle est même probable, pour ne pas dire évidente en examinant les faits.


Jean-Pierre Petit, chercheur au CNRS est l'un des pionniers dans la recherche

En public, les astronomes rient, pour la plupart; en privé, ils voient des OVNIS comme tout le monde. En 1997, une assemblée de scientifiques de haut niveau a conclu au colloque de Pocantico ( New-York ), au vu des nouvelles évidences au niveau mondial " à la légitimité de l'étude des OVNI ".

Jusqu’au milieu du 19ème les silex, pointes de flèches et autres pierres taillées étaient appelés pierres de foudre. On croyait qu’ils naissaient de l’impact des éclairs sur les rochers enfouis dans le sol. On n’écoutait pas les paysans lorsqu’ils disaient avoir vu des météorites tomber du ciel. Le savant français Lavoisier, fondateur de la chimie moderne, démontra la non-existence des météorites en déclarant : «Il ne peut pas tomber des pierres du ciel parce qu’il n’y a pas de pierres dans le ciel». Cette bizarrerie du raisonnement, parfois surnommée «méthode de Lavoisier», survit encore chez les scientifiques lorsqu’ils affirment que les ovnis n’existent pas parce qu’ils ne peuvent pas exister. Vous trouverez d'autres exemples dans ce dossier

A la veille du XX ème siècle, Simon Newcomb fit la démonstration mathématique de l’impossibilité du vol pour les objets plus lourds que l’air. Quelques jours après les frères Wright réussissaient leur premier vol en aéroplane. Qui fut reconnu cette fois alors que la réussite antérieure de Clément Ader avait été ignorée. De son côté Auguste Comte, autre grand savant français, affirmait que nous ne connaîtrions jamais la composition chimique des étoiles. Quelques décennies plus tard nous la connaissions avec une grande précision grâce à l’astronome Hubble. «L’ironie c’est la haine qui s’amuse», dit-on.

Mais la plus grande erreur est sans doute celle qui consiste a considérer que le phénomène ovni ne mérite pas d’être étudié sérieusement pour la simple raison qu’il n’est pas digne d’être soumis à la rigueur du raisonnement scientifique. Sans doute a-t-on définitivement oublié la pensée de Karl Popper :

«Il n'y a pas de sujets indignes en sciences, il n'y a que les méthodes
qui le sont.»

Le phénomène OVNI a tellement été ridiculisé, qu'il est de bon ton de sourire dès que l'on en parle pour paraître savant et non crédule, rationnel et intelligent. Le corollaire de cette attitude est que si l'on en parle sérieusement, on est un naïf ou un imbécile. Dans quelle catégorie classerez-vous les hommes qui ont fait ces déclarations ?


Jean-Jacques Vélasco (1946)

Technicien (brevet de technicien supérieur d'optique), Velasco vit avec son épouse sur Paris.

Direction du Geipan (1983)



En 1983, le GEPAN ne correspond plus à l'image que le CNES souhaite donner de ses services. Plutôt que de risquer une confrontation ouverte avec le public et les médias, traditionnellement assez attachés aux ovnis, les autorités choisissent la douceur. Après avoir subit ne vives critiques, une réforme du groupe est menée.

Un jour, un physicien de renom, qui deviendra président du CNES, s'enferme avec Esterle dans son bureau. Lorsque Alain me demande de le rejoindre, après cet entretien, je le trouve livide. Sans ambages, il m'explique que son auguste visiteur lui à tout simplement "fortement déconseillé" pour la "poursuite de sa carrière", d'en finir avec le GEPAN. Il n'a pas le choix. A cet instant, se joue doublement le sort du Service. Si Esterle s'en va, le bureau sera purement et simplement fermé, ce que souhaite visible son aimable visiteur (le CNRS et les militaires avaient clairement fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas servir de tutelle). Mais Alain Esterle n'entend pas passer par pertes et profits ces années de recueil d'information et de création de méthodologie. Il me pose la question : "Veux-tu me succéder ?" Je lui demande 24 h de réflexion. J'étais au GEPAN responsable d'enquêtes, je ne me sentais pas les épaules assez larges pour poursuivre le travail de mes 2 précédesseurs. Pourtant, la conviction scientifique que les PAN cachaient une réalité à découvrir m'a fait accepter le pari [Vélasco 2004, p. 32].
 
A la fin de l'année, Vélasco est donc nommé directeur à la place d'Esterle. Il passe à l'occasion d'un grade de technicien à "ingénieur-maison".

Sous la direction de Velasco, le GEPAN, va tenir profil bas : qui entre en phase de sommeil : le Conseil Scientifique n'est plus convoqué, les Notes Techniques ne sont plus publiées, non plus que les résultats des recherches et des études. Velasco se livre seulement à quelques interviews dans les médias. Vélasco obtient une équivalence d'ingénieur, et affiche en cette occasion, et après avoir travaillé durant 2 ans au sein du GEPAN, une attitude plus ouverte à l'égard du phénomène ovni, insistant sur sa réalité et n'excluant pas l'hypothèse extraterrestre.

Au fil du temps, les cris d'alarme des ufologues hostiles au GEPAN se multiplient en France. Même le milieu scientifique manifeste de l'ostracisme : en Juillet 1988, la revue Science et Nature conteste l'existence-même du GEPAN, vu les maigres résultats obtenus en 11 années. Le CNES craint le scandale.

SEPRA (1988)

Le GEPAN disparaît, mais Vélasco se retrouve à la tête de son successeur : le SEPRA, un nouveau groupe dont les activités ne sont pas jugées prioritaires par le CNES, et vont devenir plus réduites : selon sa plaquette de présentation, l'objectif du SEPRA n'est plus d'engager lui-même des études scientifiques, mais de prendre en compte le suivi des objets satellisés rentrant dans l'atmosphère. Les Notes Techniques sont arrêtées et il n'est plus dans ses attributions d'informer le public.


En 1989 Vélasco est élu maire de Montgiscard (Haute Garonne). Une de ses communications de Vélasco, lors de la conférence tenue cette année-là par la SSE, indique que pas moins de 38 % des cas étudiés en France par le CNES n'ont pu être réduits à des phénomènes naturels.
 
En 1991, suite à l'intervention de la SOBEPS et de députés européens belges après les observations en Belgique, la Commission de l'Energie européenne décide d'instruire le dossier et parvient à la conclusion qu'une étude européenne des ovnis pourrait être envisagée avec quelque intérêt. Velasco surfe sur la vague et se place en première ligne, de sorte que c'est tout naturellement un élargissement des compétences du SEPRA que proposent les députés européens chargés du dossier.

Quelques années plus tard, pour son ouvrage OVNI, la science avance, c'est encore avec Jean-Claude Bourret que le CNES collabore : cette fois, c'est Vélasco qui s'y colle, non pas en tant que représentant officiel du CNES, mais au titre de "témoin-enquêteur". A sa sortie en 1993, on y trouve notamment une tentative de réduire l'affaire Ummo à une manipulation émanant de l'ex-Union Soviétique, sans argumentation vraiment crédible, et des déclarations très ouvertes du responsable du SEPRA qu'est alors Vélasco, telles que celle-ci :

Parmi les nombreux phénomènes aériens non identifiés qui sont rapportés en France, mais aussi dans le monde entier depuis plus de 40 ans, la plupart peuvent être ramenés à des phénomènes naturels, plus ou moins bien connus, ou à des manifestations de la technologie humaine. Un nombre infime correspond à des canulars ou des hallucinations. Il reste un nombre important de cas non élucidés : parmi ceux-ci quelques-uns sont très surprenants. Les témoignages sont crédibles et les détails nombreux. Lorsqu'on essaie d'interpréter au moyen de la science actuelle leurs aspects étranges, on est parfois conduit à imaginer des objets réels, en fait des engins utilisant des techniques plus évoluées que les nôtres, supposant l'intervention d'intelligence.

Les explications sur l'origine de ces engins avaient jusqu'à une date récente fait appel au paranormal ou à la science-fiction, ce qui donnait aux ovnis une odeur de souffre et détournait de leur étude beaucoup de scientifiques. Deux astronomes, Jean-Claude Ribes et Guy Monnet, ont présenté en 1990 une hypothèse qui n'utilise que les données de la science d'aujourd'hui, une hypothèse rationnelle. Les ovnis proviendraient d'une ou de plusieurs civilisations actuellement implantées dans notre système solaire, dans des planètes creuses artificielles. Elles y seraient parvenues à des dates indéterminées, après un long voyage hors de leur système solaire.

(...) Mon opinion qui, je le souligne, n'engage que moi, est la suivante : il existe dans notre espace des objets qui échappent à tout contrôle de la part des autorités civiles et militaires et qui utilisent des technologies qui dépassent les nôtres.

En 1995 il n'est plus maire de Montgiscard.

Dernière évidence (2004)


En 2004 Vélasco publie Ovnis, l'évidence, où il propose une corrélation du phénomène ovni avec l'activité nucléaire sur Terre et présente sans détours sa préférence pour l'HET. L'acte paraît courageux à nombre de tenants de cette hypothèse qui le soutiennent. Cependant, bien que faite en son nom personnel et non pas en tant que responsable du SEPRA au CNES, cette prise de position fait des vagues. On apprend peu après que, début 2004, une réorganisation du CNES à dissout le SEPRA, mais que Vélasco continue à travailler sur le sujet, en tant que chargé de mission. Par la suite, l'enthousiasme d'une partie des supporters de Vélasco s'émousse lorsqu'ils lisent dans une interview qu'il n'accorde pas grand crédit aux histoires d'abductions et aux implants.

EducationA partir de juillet 2005, Vélasco rejoint le service "Culture Spatiale" du CNES [Espace & Culture Infos n°7, juillet-août 2005].


Jean Jacques Velasco

Jean Jacques Velasco ancien directeur du SEPRA, cellule du CNES, nous donne ses conclusions pour la nature des OVNI.
 
Voir: http://rimarchives.free.fr/ddp.htm



A propos de "Ovnis, L'Evidence" de Jean-Jacques VELASCO, Directeur du SEPRA, avec Jacques Costagliola, Gildas Bourdais, Jean-Jacques Yvars, Gérard Deforge, Didier Gomez, Thierry Wathelet, Jean-Marc Roeder, Joël Mesnard, Bernard Bidault, le Général Dotte-Charvy, Bernard Thouanel, le Contre-amiral Gilles Pinon... - 3h30.mp3 : 1er juin 2004

Source: http://rr0.org/personne/v/VelascoJeanJacques

Vous trouverez d'autres informations sur Mr Velasco sur cette page

Le Dr. Maurice Anthony Biot (1905-1985)


Physicien, mathématicien et aérodynamicien, une des premières autorités mondiales en matière d'aérodynamique.



Maurice Anthony Biot (B. le 25 mai, 1905, Anvers, Belgique - D. le 12 septembre, 1985, New York City) était un physicien Belge-Américain et le fondateur de la théorie de poroelasticity.

Il a étudié au catholique d'Université de Louvain en Belgique où il a reçu les licences en philosophie (1927), la technologie d'exploitation (1929) et l'électrotechnique (1930), et docteur de la Science en 1931. Il a obtenu son PhD en la Science aéronautique de la California Institute of Technology En 1932.

En quelques années 30 et années 40 Biot a fonctionné à Harvard, Louvaine, Colombie et universités brunes, et plus tard pour un certain nombre de compagnies et d'organismes gouvernementaux. Dans la période entre Biot 1935 et 1962 a édité un certain nombre de papiers scientifiques qui créent les bases de la théorie de poroelasticity (maintenant connu sous le nom de théorie de Biot), qui décrit le comportement mécanique des médias poreux fluide-saturés. Il a également apporté un certain nombre de contributions importantes dans les domaines de l'aérodynamique, la thermodynamique irréversible et le transfert thermique, la visco-élasticité et le thermoelasticity, entre d'autres.


Biot était intéressé par les rapports des objets non identifiés de vol, et dans 1952 une entrevue a jeté son appui derrière l'hypothèse extraterrestre.

Il a déclaré dans un  article :

"L'explication la plus probable est que les OVNI sont artificiels et contrôlés.
Mon opinion depuis quelque temps est qu'ils sont d'origine extraterrestre."

http://en.wikipedia.org/wiki/Maurice_Anthony_Biot

Le Dr. Hermann Oberth (1894-1989)


Oberth l'un des pères des fusées
 
Oberth naît le 25 Juin 1894 dans la ville transylvanienne de Hermannstadt. Adepte de Jules Verne et des mathématiques, Oberth énonce le premier les fondements théoriques du fonctionnement d'une fusée dans le vide spatial. La route des voyages spatiaux reste son livre de référence. Fritz Lang l'engage comme conseiller technique en 1928 pour son film Une femme sur la lune. Il est le père des fusées allemandes V-2 aux côtés de Wernher von Braun, puis un des fondateurs de l'astronautique américaine. Il est aussi l'un des rares témoins de l'existence du V-7 [Lore et Harold, 1968].

En juin 1954, Oberth déclare à une conférence de presse :

Ces objets sont conçus et dirigés par des êtres intelligents d'un très haut rang, et sont propulsés en distordant le champ gravitationnel, convertissant la gravité en énergie utilisable. Pour moi il ne fait aucun doute que ces objets sont une sorte d'appareil interplanétaire. Moi et mes collègues sommes convaincus qu'ils ne proviennent pas de notre système solaire, mais nous pensons qu'ils pourraient utiliser Mars ou un autre corps comme une sorte de station relai. Ils ne viennent probablement pas de notre système solaire, peut-être même pas de notre galaxie. (...) Ma thèse est que les soucoupes volantes sont réelles et qu'elles sont des vaisseaux spatiaux d'un autre système solaire [American Weekly, 24 octobre 1954].



Peenemünde, collègue du Dr Oberth, déclara dans "Life Magazine" du 7 avril 1952 :

"Je suis parfaitement convaincu qu'ils ont une base en dehors de la Terre."

Le 31 octobre 1958, Oberth écrit : Je suis convaincu que les soucoupes volantes sont pilotées par des formes de vie supérieures, des êtres intelligents qui observent la Terre depuis longtemps.
 
En 1960 après sa retraite, il déclare à un groupe de journalistes : On ne peut accepter seul le crédit de notre avancée dans certains domaines scientifiques. Nous avons été aidés. Lorsqu'on lui demande par qui, il répond : Les peuples d'autres mondes.
 
En 1967 Oberth participe au 7ème Congrès Mondial des Scientifiques et Enquêteurs sur les ovnis qui se tient à Mainz (Allemagne), du 3 au 8 Novembre. Il y discute avec divers interlocuteurs, dont Coleman von Kevinczky.

Oberth décède à Nuremberg en 1989. 

Wernher von Braun (1912-1977)

Le Dr. Von Braun, directeur du centre de vol spatial de la NASA, mai 1964

Ovni: Les déclarations de célèbres scientifiques   Moz-screenshot-2
Wernher von Braun, ou Werner von Braun suivant les sources, (23 mars 1912 à Wirsitz, Prusse orientale (aujourd'hui Wyrzysk en Pologne) - 16 juin 1977 à Alexandria, Virginie) est un ingénieur allemand.

L'un des plus célèbres scientifiques issus de l'Allemagne nazie, il est l'inventeur du V2, premier missile utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il est le père de la fusée Saturn V, qui a permis de développer de façon significative le programme spatial américain. Il est aussi très connu pour avoir participé à des films éducatifs de Walt Disney entre 1955 et 1957, dans lesquels il présentait le programme spatial américain.

Biographie


Von Braun, le 2 février 1970

Il fait ses études aux instituts technologiques de Zurich et de Berlin, tout en consacrant ses loisirs, à partir de 1930, à construire et à expérimenter de petites fusées au sein d'une équipe réunie par Hermann Oberth (Verein für Raumschiftfahrt).


À partir de 1932, il est responsable de la station de Kummersdorf-West, où il entreprend une série d'expériences sur les moteurs-fusées pour le compte de l'armée allemande. En 1934, il remet sa thèse de doctorat sur la propulsion des fusées.

En 1937, il intègre le NSDAP et est nommé directeur du centre d'essais de Peenemünde et assure la mise au point de la V2, dont 4000 exemplaires furent lancés principalement sur l'Angleterre et les Pays-Bas en 1944 et 1945.


Von Braun devant les moteurs du premier étage de la fusée Saturn V.

En 1940, il intègre la SS comme Untersturmführer. Il fut promu trois fois par Himmler, la dernière fois comme Sturmbannführer. En 1943 la construction des V2 commence à utiliser des déportés des camps de Dora-Mittelbau et Buchenwald comme esclaves. Von Braun appartient à l'équipe dirigeante des spécialistes des fusées, supervisant les ingénieurs, les travailleurs civils et les détenus de Dora. La fabrication des V2 fit plus de morts que leur utilisation comme armes.

Cependant Wernher Von Braun n'a jamais admis sa responsabilité dans son livre autobiographique, minimisant sa position dans le camp et ne reconnaissant pas les crimes commis sous ses yeux. Il est exfiltré aux États-Unis suite à l'opération Paperclip, en 1945. Pour contrebalancer les efforts russes dans le domaine des fusées balistiques, il est nommé chef des projets des missiles guidés de l'armée à Fort Bliss au Texas.

En 1950, il est nommé directeur technique de l'arsenal Redstone à Huntsville (Alabama) pour la mise au point de missiles guidés. Il est à l'origine du missile Redstone, premier missile balistique guidé de l'armée américaine, et qui servit en 1961 au lancement des premiers astronautes américains.

Il est naturalisé Américain en 1955.

Durant le milieu des années 1950, il collabore avec Walt Disney sur un grand nombre de films éducatifs ayant pour thème le programme spatial américain : Man in Space et Man and the Moon en 1955, puis Mars and Beyond en 1957. Ces films attirèrent l'attention non seulement du public, mais aussi du Programme spatial de la Russie.

Il est nommé directeur des recherches de l'Agence pour les missiles balistiques de l'armée américaine en 1956. Il assure la mise au point des missiles Pershing et Jupiter, tout en prenant une part décisive au lancement du premier satellite artificiel lancé par les États-Unis (Explorer 1) en 1958.

En Janvier 1959, von Braun commente les événements mystérieux intervenus durant la phase de rentrée de la fusée Juno 2 lors d'un vol d'essai :
 
Nous nous trouvons face à des puissances bien plus fortes que ce que nous avons jusqu'ici supposé, et dont la base est à ce jour inconnue de nous. Je ne peux en dire plus aujourd'hui. Nous sommes maintenant engagés dans une entrée à un contact plus proche avec ces puissances, et dans un intervalle de 6 à 9 mois il pourrait être possible de parler avec une certaine précision du sujet [News Europa, 1959].

Il entre à la NASA en 1960 et devient directeur du Centre spatial de vol Marshall de 1960 à 1970. Il devient administrateur adjoint de la NASA en 1970, et responsable des programmes jusqu'en 1970. Il dirige les programmes de vols habités Mercury, Gemini et Apollo.

Il quitte la NASA en 1972 et devient directeur adjoint de la société Fairchild Industries.

Il décède en 1977

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wernher_von_Braun

http://rr0.org/personne/v/VonBraunWernher/

Le Dr. Dino Dini



Le Dr. Dino Dini, ingénieur spatial de la NASA fit une révélation assez étonnante lors d'une émission télévisée en Suisse, en 1997, au sujet des Ovnis aperçus au cours du vol Apollo 11 :

« Ces séquences furent effacées parce qu'il y avait là beaucoup de points qui ont surgi et qui faisaient partie de ce fameux Blue Book qui aurait dû être publié, avant qu'on change d'avis. En fait, la réalité est la suivante : ce qu'Armstrong a vu était réel. Car Partout où règne la confusion, au cours de la dernière guerre, pendant la guerre du Golfe, partout où le chaos se déclenche, apparaissent ces disques volants. Ceux-ci proviennent de stations postées près de la Terre [...] Neil Armstrong (le premier astronaute à poser pied sur la lune) a vu des objets qui le suivaient, des vaisseaux spatiaux qui suivaient Apollo, et aussi des êtres vivants. Des vaisseaux ont également suivi les autres missions Apollo. C'est là une réalité attestée. C'est nous qui en avons entravé le discours global, car nous avions reçu des instructions en ce sens. Nous étions effrayés au plus haut point lorsque nous avons compris l'énorme différence qu'il y avait entre notre technique, notre science et celle des Ovnis. Il est donc évident que cela nous a amené à donner des avis négatifs, dans leur globalité. Indéniablement, le fait décevant est que nous n 'avons pas d'explications car notre science est encore pratiquement primitive en comparaison de celle de ces planètes d'où proviennent ces vaisseaux spatiaux ».

Hidoo Itokawa, scientifique japonais



Le père de la science spatiale au Japon déclare:

"Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde."

Dr J. J. Kalizkewsli

Il est spécialiste des rayons cosmiques :
 
"Nous avons, moi et d'autres savants, observé deux OVNI en forme de cigare. Ils étaient étranges, terriblement rapides. Je pense que le gouvernement devrait établir un réseau d'alerte 24h/24, équipé de radars, télescopes, caméras et autres instruments."

Le Dr. James E. McDonald

Professeur en physique atmosphérique à l'Université d'Arizona.



McDonald naît le 7 Mai 1920 à Duluth (Minnessotta). Il obtient un B. A. en Chimie de l'Université de Omaha (Nebraska) en 1942. Membre de l'American Meteorological Society (AMS) à partir de 1944, il intègre le renseignement et l'aérologie navals jusqu'en 1945, où il entre au MIT, où il obtient un M. A. en Météorologie.
 
A partir de 1946 il intègre l'Université d'Etat de l'Iowa. Il y enseigne la Physique jusqu'en 1949, puis à partir de 1950 est professeur assistant en physique jusqu'en 1953 (il obtient un doctorat en la matière en 1951).

Observation

McDonald et sa femme font une observation alors qu'ils roulent dans le désert de l'Arizona, mais McDonald ne va pas s'en préoccuper plus que cela.

A partir de 1953 il entâme des travaux de recherche sur la physique des nuages à l'Université de Chicago, jusqu'en 1954 ou il obtient un poste de professeur assistant en Physique à l'Université d'Arizona. Il y enseigne jusqu'en 1957, devenu professeur à part entière un an plus tôt.

A partir de 1961 il participe au Comité sur les Resources de l'Eau, jusqu'en 1965 où il intègre un autre Comité, celui sur les Changements Météorologiques du NAS. En 1966, il intègre également le Comité Conseil sur les Tempêtes de la Marine.


James McDonald (1966)

McDonald ne commance à s'intéresser vraiment aux ovnis qu'à partir du printemps 1966. Cette année-là il se rend à la base de l'USAF de Dayton pour collecter parmi les rapports d'observations d'ovnis des informations ayant un intérêt météorologique. Il en sort boulversé et fou de rage. En 1958 il intégère l'Institut des Etudes Atmosphériques de l'Arizona, en tant que doyen.

Spécialiste des ovnis authentiques et non expliqués McDonald déclare que :

Si chaque journal quotidien, dans chaque grand ville, donnait un compte-rendu adéquat de tous les rapports américains sur les ovnis, envoyés durant les dernières 24 h, les citoyens, au bout d'une semaine, seraient en révolte, demandant au Congrès d'enquêter sur ce qui se passe !

D'autre part, dans une brochure éditée par le GEPA, McDonald démontre la réalité du problème, preuves à l'appui, et s'étonne que les journaux se taisent.

Il reçoit de la part des docteurs Levine et Saunders, 2 membres du projet Blue Book, une copie d'un mémo de Robert Low, coordinateur du projet, exposant comment organiser le projet afin d'aboutir à la conclusion de la non-inexistence des soucoupes volantes. MacDonald vocifère sur le directeur du projet Edward Condon, mais commet l'erreur de donner les noms de ses indicateurs. Saunders et Levine sont renvoyés du projet. Il enquête durant toute l'année sur le terrain, entend les témoins.

Le 10 Octobre, il intervient pour une étude objective et publique des ovnis. Le 19 octobre, devant la Société Météorologique Américaine, déclare :

Les recherches passées du programme Blue Book sont entièrement superficielles, à un niveau de compétence scientifique très bas, suivant la politique de la CIA d'étouffement systématique des soucoupes volantes. Il y a 5 à 10 fois plus de cas inexpliqués qu'on en indique.

En 1967, il intègre le Comité des Changements Météorologiques de la NSF (sur l'Histoire des Sciences Atmosphériques jusqu'en 1970). Cette année-là il déclare :

Je n'ai absolument aucune idée d'où viennent les ovnis ni de comment ils sont manoeuvrés, mais après 10 années de recherches, je sais qu'ils viennent d'au-delà notre atmosphère.
 
Le 22 Avril, il déclare devant l'Association Américaine des Directeurs de Journaux que la Commission Robertson a été réunie par les services de renseignement de l'Air et la CIA dans le but avoué de tarir la source publique des informations de manière à réduire le bruit de fond susceptible de couvrir les informations nécessaires aux services de renseignement : Il semble particulièrement important pour les gens de la Sécurité de réduire le bruit pouvant couvrir les véritables signaux provenant de véritables canaux de renseignement.

En décembre 1969 il participe au symposium de l'AAAS sur les ovnis.

McDonald contredira les thèses (plasmas, etc.) de sceptiques comme Donald Menzel et Philip Klass.

Références :

Clark, Evert, "Physicist Scores 'Saucer' Status", The New York Times, 21 octobre 1966 — McDonald critiquant l'attitude scientifique jusqu'alors envers le problème des ovnis, et le rejet de l'HET.
McCarthy, Paul E., Politique et changement de paradigme : James E. McDonald et l'étude du problème ovni, décembre 1975
Druffel, A. Firestorm: Dr. James E. McDonald's Fight for UFO Science - Biographie de McDonald. Avant-propos de Jacques Vallée
Vaughan, Valerie, UFOs and Science: The Collected Writings of Dr. James E. McDonald, FUFOR, 1995 - Compilation d'articles de McDonald publiés par lui-même, auparavant non disponibles. Les articles incluent plusieurs des présentations de McDonald devant des audiences de scientifiques, traitant de science atmosphérique et d'ovnis.

Auguste Meessen, physicien Belge

Auguste Meessen naît en 1932 près de la frontière belgo-allemande. Il fait des études de physique à l'Université Catholique de Louvain (UCL, Belgique) et après son doctorat, est pendant 2 ans associé de recherche au MIT. En 1962, il a été engagé à l'UCL, où il devient professeur ordinaire. Il y enseigne la mécanique quantique, la physique théorique et mathématique, la physique de l'état solide et la didactique de la physique.


SOBEPS (1972)

En 1972, lors de la fondation de la SOBEPS, il s'engage dans la recherche d'une solution rationnelle du problème des ovnis, en partant des faits observés et des lois physiques connues. Conseiller scientifique de la SOBEPS, il émet ses conclusions un an plus tard, dans un article d'Inforespace n° 8, Réflexions sur la propulsion des ovnis : une évaluation globale du problème.

MHD

En 1976 Meessen rencontre Jean-Pierre Petit lors des 2èmes journées internationales d'information sur les ovnis à Poitiers. Il est très intéressé par les travaux de Petit ssur la MHD.

Conférence sur la vague Belge


Meessen fait partie du comité de conseil du RIAP. Il effectue une série de missions d'enseignement à l'étranger et devient professeur émérite en 1996. Il s'intéresse surtout aux problèmes qui concernent les fondements de la physique (tels que la quantification de l'espace-temps) et se préoccupe de problèmes de société qui impliquent la responsabilité des scientifiques (tels que la course aux armements).

Le 9 Juillet 1992, de passage en Europe, Meessen rencontre Richard d'Amato par l'entremise de Lucien Clerebaut, un après-midi dans les locaux de la SOBEPS pour discuter des observations de la vague belge et l'intervention des F-16 de l'armée de ce pays. Meessen lui décrit les observations fondamentales, précise avoir mené des enquêtes personnelles, puis déclare à d'Amato être convaincu que les USA ont plus que probablement conclut à la thèse préférée de Meessen, la thèse extraterrestre. D'Amato écoute impassiblement.

PEMP (1994)

 En 1996 il est invité sur Arte pour discuter avec d'autres scientifiques, dont Jean-Pierre Petit. Peu après, le 2 Février, Meessen lui écrit pour lui signaler des problèmes scientifiques dont il souhaiterait discuter avec lui.

Le 8 septembre 2004, Meessen se rend dans le cadre du GIRA à une conférence-débat sur la théories des universons de Poher.

Quelques publications d'Auguste Meessen ici:

http://www.meessen.net/AMeessen/

Auteur de :

[Meessen 1996] Analyse critique des théories cosmologiques de J. P. Petit (Inforespace N°94, Novembre 1996, SOBEPS).
La propulsion des ovnis et les thèses de Claude Poher (Inforespace n° 109, 42-64, 2004) - Suite à la réunion du GIRA du 8 septembre

Jean-Jacques Vélasco, ingénieur, responsable du SEPRA/CNES

http://www.rr0.org/MeessenAuguste.html

Yves Sillard

Sillard naît le 5 janvier 1936 à Coutances (France). Après ses études à l'Institut Polytechnique et à l'Ecole Supérieure d'Aérotechnique il entre, en 1960, comme Ingénieur général de l'Armement au Centre d'Essais en Vol. En 1964, il est nommé au Secrétariat général à l'Aviation Civile comme responsable du programme Concorde.



L'année suivante, il devient responsable de la construction du CSG (Centre Spatial Guyanais, travaillant notamment avec Jean Gruau), puis du développement du programme du lanceur Ariane. Il dirige le CSG de 1969 à 1971. En 1976, il prend la Direction Générale du CNES, sous la présidence Curien, jusqu'en 1982. Là il participe à la création du GEPAN.

De 1982 à 1988, il est Président Directeur de l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer. Il devient ensuite d'abord Délégué Général pour l'Armement (1989-1993) puis Président Directeur Général de "Défense Conseil International" (1994-1997). Depuis avril 1997 il est chargé de mission pour la politique spatiale auprès du ministre de la Défense.

Sillard est pilote breveté militaire de l'Armée de l'Air (1200 h de vol).

Le Secrétaire général de l'OTAN, M. Javier Solana, annonce la nomination de Sillard au poste de Secrétaire général adjoint pour les Affaires scientifiques et l'Environnement avec effet au 19 janvier 1998.

En septembre 2005, Sillard prend la tête du comité de pilotage du GEIPAN.

Déclaration:

Alors si vous voulez, officiellement, les américains ont abandonné toutes recherches sur les ovnis après le dépot d'un rapport qui s'appelle Rapport Condon en 1969. Alors, si j'ai encore 1 mn, je peux dire simplement que ce rapport, curieusement, qui faisait apparaître dans le corps du rapport 30 % de phénomènes observés qui étaient complètement inexplicables, il concluait en disant que la poursuite de l'étude ne présentait pas d'intérêt. Il y avait une anomalie profonde entre les conclusions et le reste. Alors en réalité, moi je pense que les américains pratiquent sur le sujet — auquel ils consacrent, j'en suis persuadé, des efforts d'investigation très supérieurs à ceux de tout autre pays — ils pratiquent une politique délibérée et savamment orchestrée de désinformation. C'est la désinformation totale... Alors dans quel but ? Est-ce que c'est une crainte de voir leur suprématie remise en jeu si un jour on se trouvait face à une civilisation extérieure beaucoup plus avancée... Est-ce que c'est un soucis de garder pour eux un acquis potentiel de technologie... on en... ou toute autre explication, on en sait rien.

http://rr0.org/personne/s/SillardYves/index.html



Autres informations et interviews sur cet article

Emission du mardi 15 Novembre 2005 sur radio contact choc:


Claude Poher, Ingénieur français, docteur en astronomie. (1936)


Un intérêt pour les ovni qui débute en  (1969)

En 1969, Poher est Directeur de la Division Fusées-Sondes du CNES. En voyage aux USA pour une mission préparatoire à un programme spatial d'astronomie réalisé par le CNES en collaboration avec la NASA, Poher fait la connaissance de J. Allen Hynek au cours d'un dîner professionnel. Ce dernier lui fait part de plusieurs anecdotes étranges qui intriguent Poher, et tous deux se retrouvent le week-end suivant, en compagnie de Fred Beckman à examiner les archives d'Hynek chez ce dernier. Poher repart avec l'intention de travailler sur le sujet sur son temps personnel, et examiner les cas français. Il lit le rapport Condon qui paraît cette année-là, et en ressort d'autant plus motivé quand il constante le nombre de cas restant non-identifiés. Il recueille des données, prend des contacts avec différents groupes d'étude du phénomène, et entre dans le Collège Invisible, et collabore avec le GEPA.

A partir de 1970, il se constitue des archives et commence une étude statistique afin de tenter de déterminer les caractéristiques du phénomène. Le résultat est un fascicule de plus de 200 pages (étude portant sur cas 1000 informatisés en Fortran sur cartes perforées), bourré de tableaux et graphiques.

Les conclusions de Poher sont que :

il existe une similitude des observations faites dans le monde
les récits présentent les caractéristiques d'événements réels (non inventés)
le phénomène observé reste inexplicable, se distinguant nettement des phénomènes connus des experts.

A partir de 1971, Poher commence à informer sa hiérarchie au CNES. Il tient également informé l'Etat-Major de l'Armée en l'air, en retour des rapports d'observations qu'elle a bien voulu lui communiquer. A partir de 1972, L'étude statistique de Poher commence à circuler sous le manteau.

En 1974, alors qu'a lieu une vague d'observations, Poher élabore une 2ème étude sur les corrélations entre les visions d'ovnis et les perturbations électromagnétiques. En Février, le ministre de la défense Robert Galley reconnaît la nécessité d'une étude officielle et cite l'étude de Poher que lui a communiqué l'armée.

En mars se tient aux USA une réunion de scientifiques et universitaires intéressés par le problème ovni, auquel se rend Poher.

A cette même époque, Poher participera à une série d'entretiens radiophoniques sur les ovnis à France Inter, animée par Jean-Claude Bourret :

Bourret : Qui avez-vous rencontré aux USA ?

Poher : J'ai rencontré une trentaine de scientifiques. Les plus connus sont le docteur Hynek, Jacques Vallée, le docteur Saunders, etc. Ils excercent tous une activité classique, en consacrant toutefois une partie de leurs loisirs au phénomène ovni, appelé là-bas phénomène U.F.O. (Unidentified Flying Objects). J'ai rencontré également des représentants de l'American Institution for Aeronautics and Astronautics. Cette institution a créé un sous-comité U.F.O., qui publie des articles dans les revues de l'AIAA - pour que la communauté scientifique prenne conscience du phénomène. Ces personnes ne travaillent pas personnellement sur la question. Il s'agit de juges extrêmement impartiaux, extrêmement prudents. Néanmoins, ils ont publié des cas fort intéressants et continueront de le faire.

Bourret : Où en est la question des ovnis aux USA ? Y a-t-il une meilleure approche du problème qu'en France ?

Poher : Non. Il semble qu'en France les ovnis soient plus facilement acceptés par la communauté scientifique qu'aux Etats-Unis. Cela résulte de l'action de la commission Condon, qui a été négative et continue à produire des effets improductifs aux Etats-Unis. En France, nous n'avons pas eu de retombées négatives : la plupart des scientifiques ne connaissent pas le rapport Condon.

Bourret : Le rapport Condon n'est pas négatif pour celui qui veut bien le lire jusqu'au bout (1000 pages). Il renferme des cas d'observations d'ovnis et de photos jugées authentiques par la commission qui, pourtant, n'était pas favorable aux ovnis, pusiqu'elle avait reçu pour mission de réduire le phénomène ovni à des mauvaises interprétations de phénomènes connus.

Poher : Oui, c'est le moins que l'on puisse dire. J'ai rencontré le docteur Saunders, qui faisait partie de la commission Condon, et qui a démissionné, il reste la personne qui, dans le monde, possède le plus gros catalogue informatique d'observation d'ovnis. Aux dernières nouvelles, il a 85000 cas d'observations dans son ordinateur.

Bourret : Pouvez-vous rappeler pourquoi le docteur Saunders a démissionné de la commission Condon ?

Poher : Tout simplement parce qu'il n'était pas d'accord avec les méthodes de travail et les conclusions apportées par la commission Condon.

Bourret : Vous dites 85000 cas, Claude Poher. S'agit-il de cas d'atterrissage ou d'observations et d'atterrissages ?

Poher : Non, c'est un mélange de toutes les observations. 10 % des cas portent sur des atterrissages. Aux USA, il existe une certaine spécialisation des scientifiques s'occupant du problème UFO. Le docteur Saunders réunit toutes les informations sur la question et, à partir de ce travail, dresse des statistiques à la demande des autres scientifiques. Par exemple, je lui ai demandé un certain nombre de travaux qu'il eu l'amabilité d'exécuter.
 
Bourret : Quels travaux ?
 
Poher : Par exemple, on obtient facilement l'ensemble des cas français. Des témoins étrangers ont vu des ovnis en France ; ils ont rapporté leurs observations en retournant dans leur pays. Ce genre d'observations est intéressant : on peut comparer celles-ci avec ce que décrira un témoin français. Ces comparaisons apportent une confirmation de la description du phénomène identique - quelle que soit la nationalité du témoin.

Bourret : Et les atterrissages ?

Poher : Il existe actuellement 546 cas d'atterrissage avec des traces où les scientifiques américains ont réalisé une enquête poussée. En comparant les traces de ces atterrissages avec celles qui ont été analysées en France, on trouve exactement les mêmes caractéristiques.

Bourret : Lesquelles ?

Poher : Par exemple, la répartition temporelle des instants d'atterrissages suit une loi strictement la même aux USA et en France : c'est troublant. Parce que s'il s'agit d'un phénomène sociologique ou psychologique, il n'y a aucune raison pour que les français et les américains soient amenés à établir des rapport coïncidants sur tous les points alors que leur mode de vie diffère sensiblement.

Bourret : Tout au long de cette émission, j'ai rencontré beaucoup de scientifiques. Les uns étaient "contre", d'autres étaient "pour" les ovnis. J'emploie à dessein ce vocabulaire simpliste : il a le mérite de définir les attitudes. Or, je n'ai jamais rencontré un scientifique qui, s'étant penché sérieusement sur la question ovni en réalisant notamment des enquêtes sur le terrain, figure dans les "contre" après une étude approfondie du dossier. Et aux USA ?

Poher : Une importante étude a été menée, aux USA, sur cette question. Les résultats en sont récents. Sur 195 scientifiques, mêlés de près ou de loin à l'étude des ovnis aux USA, 40 % étaient "pour" au début ; 60 % étaient "contre". Après une étude du dossier plus ou moins longue (de quelques jours à plusieurs années) on trouve 95 % des scientifiques qui sont "pour" ! Le reliquat de 5 % tient plus des "réservés" que des "contre". Il s'agit d'ailleurs de ceux qui ont étudié le problème le moins longtemps : quelques jours ou quelques semaines. Cela résulte d'une analyse portant sur 15 ans. Cette statistique est donc intéressante. Les scientifiques eux-mêmes ont répondu à un questionnaire qui leur a été envoyé. Par conséquent, c'est bien la réponse et la position des scientifiques eux-mêmes.

Bourret : Claude Poher, nous sommes à l'heure du bilan. Nous tournons les dernières pages de ce dossier ovni. Pouvez-vous dire quelles hypothèses sont retenues par les scientifiques américains pour tenter d'expliquer le phénomène ovni.

Poher : A peu près les mêmes que celles avancées au cours de votre émission. L'hypothèse extra-terrestre est loin d'être la seule capable d'expliquer le phénomène. Il y en a d'autres, difficiles à vérifier. Des hypothèses qui concernent la manipulation de l'espace-temps. On en est encore, à l'heure actuelle, à essayer de connaître les caractéristiques du phénomène. On ne les jauge qu'à travers le témoignage humain - avec tout ce que cela comporte d'inexactitudes. L'approche faite aux Etats-Unis, comme en Europe, est multiple. Nous essayons d'améliorer notre connaissance en poussant des enquêtes plus approfondies, plus sérieuses, en utilisant des compétences plus appropriées, en particulier dans l'interrogation des témoins. Les enquêtes concernant les atterrissages sont mieux exploitées. On approche aussi le phénomène par des méthodes d'analyse statistique. On s'est aperçu en effet que, lorsqu'on dispose de milliers de témoignages, des caractéristiques apparaissent. Lorsque les enquêtes sérieuses seront à notre disposition en très grande quantité, par le seule étude statistique, on obtiendra une connaissance du phénomène ovni beaucoup plus précise.

Bourret : C'est l'avenir de l'étude sur les ovnis ?
 
Poher : Il n'y a pas seulement cela. On peut espérer que, dans un avenir assez proche, on pourra implanter un certain nombre de stations de mesures automatiques capables de fournir des données plus objectives du phénomène. Actuellement, on ne sait pas si l'émission lumineuse que les témoins affirmetn apercevoir reste limitée ou non au visible. Cette émission lumineuse peut très bien s'étendre dans l'infrarouge et dans l'ultraviolet.

Bourret : Qui dit station scientifique automatique dit "crédits" ?

Poher : C'est le noeud du problème ! Pourtant, les sommes dépensées ne seraient pas considérables. Avec quelques millions de francs anciens, on pourrait faire progresser la connaissance objective du phénomène. Pour des stations élaborées, il faudra évidemment des sommes plus importantes que la Recherche Scientifique ne veut pas débloquer - pour l'instant du moins !

En 1978, dans le rapport de Juin GEPAN au Comité Scientifique, Poher indique (volume 1, chapitre 4) :

En prenant en compte les élements collectés sur les témoins et les lieux de leurs observations, nous pouvons affirmer que les cas d'observation impliquent généralement un phénomène matériel. Dans 60 % des cas cités, la description du phénomène correspondant à celle d'une machine volante dont l'origine, les modes de déplacement et/ou de propulsion sont totalement en-dehors de notre champ de connaissance.

Universons

En 2001, Poher contacte Auguste Meessen pour lui proposer de faire partie d'un groupe de scientifique travaillant sur sa théorie des universons. Cependant Meessen n'est pas convaincu par les fondations de cette théorie.

Le 7 septembre 2003, Poher revient publiquement sur le devant de la scène, avec la 1ère publication de sa théorie des universons. Le lendemain il participe à une conférence-débat du GIRA sur sa théorie, à laquelle assiste notamment Meessen, qui fait part de ses objections.

Auteur de :

Etudes statistiques portant sur 1000 témoignages d'observations d'UFO, publication privée (1971)
Etudes et réflexions à propos du phénomène OVNI, L'Aéronautique et l'Astronautique n° 52 (1975), pp. 69-74
Repris dans LDLN n° 152 (février 1976) pp. 3-7
Repris dans [Bourret 1976-2, pp. 242-258]
"Basic patterns in UFO observations" avec Jacques Vallée, 13ème Convention Annuelle de l'AIAA sur les Sciences Aérospatiales à Pasadena, Californie, 20-22 Janvier 1975
[Poher 2003] Les Universons, énergie du futur (Editions du Rocher, 2003)

Références :

[UFO-Revue Information Ufologique n° 11 juillet 1992 (C) CISU]
Rencontre avec Claude Poher, "La Vague d'OVNIs" - Radio Ici & Maintenant !, 7 septembre 2004
La propulsion des ovnis et les thèses de Claude Poher (4 janvier 2005) - Suite à la réunion du GIRA du 8 septembre 2004
 
http://rr0.org/personne/p/PoherClaude/

Josef Allen Hynek (docteur) (1910-1986)

Hynek naît le 1er mai 1910 à Chicago (Illinois) de parents tchécoslovaques. Il obtient un B.S. de l'Université de Chicago en 1931, puis un doctorat en astrophysique en 1935, où il rejoint l'équipe de l'observatoire McMillin. Travaillant avec N. T. Babrovnikhoff, Hynek observe Nova Herculis en 1934 et Nova Lacerta en 1936. En 1946 la direction assurée par Emerson McMillin est reprise par Hynek jusqu'à la retraite du professeur Manson. Il occupe à cette époque une double fonction, en assurant également la direction de l'Observatoire Perkins.



Au début, Hynek était sceptique quant à l'existence réelle des OVNI. Il pensait que toute ces apparitions pouvaient s'expliquer par des confusions avec des canulars et des phénomènes naturels ou avec des avions. En 1948 il déclara même que "ce sujet entier semble ridicule" et qu'il s'agit d'un phénomène de mode qui s'eteindra bientôt.Cependant, après avoir examiné des centaines de témoignages, dont beaucoup émanaient de témoins crédibles (astronomes, pilotes de chasses, policiers, offiers militaires, etc.), sa croyance s'effrita et il commença à douter et à réviser son opinion. Il déclara : "En tant que scientifique, je dois être conscient du passé; trop souvent, des sujets d'une grande importance scientifique ont été négligés car le nouveau phénomène sortait de la norme scientifique du temps".


 
Dans une interview donnée en 1985, quant on lui demanda ce qui lui avait fait changer d'opinion, il répondit :

"Deux choses, en fait. La première était l'attitude complètement fermée de l'Air Force. Ils ne donnaient pas aux OVNIs une chance d'exister, même si ils volaient au-dessus d'une rue en plein jour. Tout doit avoir une explication. Je commençais à m'énerver, même si à l'origine je ressentais la même chose qu'aux, je savais maintenant qu'ils n'étaient pas sur la bonne voie. Vous ne pouver supposer qu'une chose n'existe pas si vous n'avez pas de preuve. Deuxièmement, la qualité des témoins a commencé à me troubler. Quelques cas ont par exemples été rapportés par des pilotes militaires, et je savais qu'ils avaient été bien entrainés, c'est donc là que pour la première fois j'ai pensé que peut-être il y avait quelque chose derrière tout cela."

Un autre changement dans l'opinion d'Hynek est venu après qu'il ai fait un sondage chez ses collègues astronomes (dont Clyde Tombaugh, le découvreur de Pluton). Sur 44 astronomes, 5 d'entre eux (c'est à dire un peu plus de 11%) avaient déjà vu des phénomènes aériens qu'ils n'avaient pu expliquer avec la science conventionelle. La plupart n'avait rien rapporté avant par crainte du ridicule et de répercussions sur leurs carrières. Hynek à également noté que cette proportion de 11% de phénomènes non-identifiés était plus importante que dans les études portant sur les observations faites par la populations générale. C'est donc que contrairement à la croyance entretenue par les sceptiques, les astronomes ne voient non pas moins, mais plus d'OVNI inexplicables.


J Allen Hynek got the call October 4 1957

De plus, les astronomes sont normalement plus informée que le grand public au sujet de l'observation celeste, ainsi leurs observations en sont d'autant plus crédibles. Hynek était par ailleurs scandalisé par l'attitude arrogante et prétentieuse de certains scientifiques sceptiques à l'égards des OVNIs et des témoins.

Hynek reviendra plus tard sur Blue Book :

J'étais là au [Projet] Blue Book et je sais quel était leur travail. On leur disait de ne pas exciter le public, de ne pas faire de houle... A chaque fois qu'arrivait un cas qu'ils ne pouvaient pas expliquer — et il y en avait quelques uns — ils y faisaient particulièrement attention, et laissaient çà aller aux médias... Pour les cas très difficiles à expliquer, ils faisaient des pieds et des mains pour en laisser éloignés les médias. Ils avaient un travail à faire, que ce soit bien ou mal, empêcher le public de s'exciter.

La 1ère fois que je fus impliqué dans ce domaine, j'étais particulièrement sceptique à propos des gens qui disaient avoir vu des ovnis à diverses occasions et complètement incrédule quant à ceux qui déclaraient avoir été à bord de l'un d'eux. Mais j'ai dû revoir mon jugement.

Je me souviens de l'époque de Galileo lorsque j'essayais d'amener les gens à regarder les tâches solaires. Ils se disaient que le Soleil était le symbole de Dieu; Dieu est parfait; donc le Soleil est parfait; donc les tâches ne peuvent exister: donc il n'y a pas à regarder [10].



Dernière édition par Benjamin.d le Ven 16 Juil 2010, 00:26, édité 1 fois

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Jeu 15 Juil 2010, 15:03
Une interview du docteur J. ALLEN HYNEK

Par Dennis Stacy
Une interview With The Dean 1985
Re-Edited for CUFON by Dale Goudie 1991, traduction française par l'auteur de  ce site:

Cette interview nous expose les vues d'un scientifiques éminemment respecté qui n'accepte pas que la recherche au sujet du phénomène OVNI continue à être ridiculisée. Le dr. J. Allen Hynek nous dit:

"Le fameux "gaz des marais" qui a été cité plus tard finalement m'a poussé à bout. A partir de ce moment, j'ai commencé à regarder les rapports d'un oeil différent, et cela m'a amené à dire que certains d'entre eux pourraient être des OVNIS réels."

Pendant plus de deux décennies, de 1948 à 1969, le dr. J. Allen Hynek était un conseiller en astronomie de l'Armée de l'Air des Etats-Unis. Le domaine ou il devait conseiller les militaires, cependant, n'était pas le programme spatial à ses débuts ni même la lune et les étoiles mais les objets volants non identifiés. A cette occasion ses recherches l'ont amené à changer sa conviction initiale qui était un scepticisme total.

STACY: Dr. Hynek, en tant que scientifique, vous avez une vue globale du phénomène OVNI qui remonte à plus d'années en arrière que probablement n'importe qui vivant aujourd'hui. Comment votre contact avec ce phénomène a-t-il précisément commencé?

HYNEK: C'est une histoire facile à raconter. Au printemps de 1948, j'enseignais l'astronomie à l'Université d'Etat de l'Ohio, à Columbus. Des trois hommes se sont présentés un beau jour, et ils n'étaient pas habillés en noir, eux, (I), ils sont venus pour me voir depuis la base aérienne de Wright Patterson à Dayton pas très loin. Ils ont commencé par parler de la pluie et du beau temps, pour autant que je me le rappelle, et d'autres sujets futiles, et alors finalement l'un d'eux m'a demandé ce que je pense des soucoupes volantes. Je leur ai dit que je pense qu'elles n'étaient que des racontars et des non-sens et ainsi de suite, ce qui a semblé leur faire plaisir, et alors ils en sont venu au motif de leur visite. Ils ont dit qu'ils ont besoin d'une certaine consultation en astronomie parce que c'était leur travail de découvrir ce qu'il en était vraiment de ces histoires de soucoupe en volantes.

Certains étaient des météores, pensaient-ils, d'autres des étoiles et ainsi de suite, et ils pouvaient donc avoir besoin des compétences d'un astronome. Et bien chiche, ai-je dit, cela semble amusant, et en outre, je recevrai une habilitation "top secret". A ce moment-là, cela s'appelait le Projet Sign (II), et une partie du personnel au moins prenait le problème tout à fait sérieusement. En même temps un grand schisme se produisait dans l'Armée de l'Air entre deux écoles de pensée. L'école sérieuse a préparé une évaluation de la situation qui fut envoyée au Général Vandenburg, mais l'autre côté par la suite a remporté la partie et les gens sérieux ont été réaffectés à d'autres tâches en d'autres lieux. Les "négationnistes" ont gagné la bataille, en d'autres termes.

Mes propres investigations pour le projet Sign m'ont ajouté à ce fait également, je pense, parce que j'étais tout à fait négatif dans la plupart de mes évaluations. J'ai utilisé toute l'élasticité possible pour donner une explication naturelle à chaque cas, même quand cette explication naturelle ne pouvait pas vraiment s'appliquer. Je me rappelle un cas au Snake River Canyon, je pense, où un homme et ses deux fils ont vu un objet métallique venant en tourbillonnant du bas de la gorge et qui a fait osciller le haut des arbres. Dans ma tentative de trouver une explication normale à cela, j'ai dit que c'était une certaine sorte de remous atmosphérique. Naturellement, je n'avais jamais vu un remous comme cela et je n'avais aucune vraie raison de croire qu'une telle chose puisse seulement exister. Mais j'étais si impatient de trouver une explication normale parce que j'ai été convaincu qu'il devait y en avoir une, que naturellement, j'en avais inventé une, et ce n'est que bien plus tard que j'ai commencé à changer d'avis.

STACY: Arriva-t-il que l'Armée de l'Air elle-même fasse pression pour que proposiez-vous une explication conventionnelle à ces phénomènes?

HYNEK: Il y avait une pression implicite, oui, c'est absolument certain.

STACY: En d'autres termes, vous vous êtes trouvés piégé, comme la plupart d'entre nous, dans une situation ou vous devez plaire à votre chef?

HYNEK: Oui, vous pouvez aussi bien le dire de cette façon, bien qu'en même temps je ne sois pas allé à l'encontre de mes préceptes scientifiques. En tant qu'un astronome et physicien, j'étais d'avis simplement a priori que tout a dû avoir une explication normale en ce monde. Il n'y avait pas de "si" ou de "mais" è ce sujet. Les cas que je ne pouvais pas résoudre, pensai-je, seraient résolus si nous essayions juste un peu plus, et que si nous faisions une meilleure recherche plus appropriée nous trouverions probablement une explication naturelle. Ma moyenne de rapports expliqués était d'environ 80 pour cent et je pensais que c'était largement suffisant. Cela laissait environ 20 pour cent de cas non résolu pour moi, mais seulement environ trois ou quatre pour cent pour l'Armée de l'Air, parce qu'ils ont employé des statistiques d'une manière que je n'aurais jamais considérée comme valide moi-même. Par exemple, les cas marqués "information insuffisante", étaient considérés comme "résolus"! Ils avaient encore d'autre manières de nous duper. Si une lumière était vue, ils disaient, "les avions ont des lumières, donc, c'est probablement un avion." Puis, à la fin de l'année, quand les statistiques ont été calculées, ils on simplement laissé tomber les "possible" ou "probable" et les ont comptés comme "avions".

STACY: Qu'est-ce qui vous a conduit à changer votre propre perception du phénomène?

HYNEK: Deux choses, en fait. L'une était l'attitude complètement négative et intransigeante de l'Armée de l'Air. Ils ne donneraient aux OVNIS aucune chance d'exister, même s'ils volaient à travers la rue en plein jour. Tout devait avoir une explication. J'ai commencé à trouver cela dérangeant, quoique j'aie fondamentalement mené les choses de la même manière, parce que je pensais toujours qu'ils n'abordaient pas le problème de la bonne manière. Vous ne pouvez pas supposer que tout est toujours explicable. Deuxièmement, la qualité des témoins a commencé à me préoccuper. Un certain nombre de cas ont été rapportés par les pilotes militaires, par exemple, et je les connais pour être assez bien entraînés, ainsi c'est comme cela que j'ai commencé pour la première fois à penser que, peut-être bien, il y a là quelque chose de vrai.

Le fameux "gaz des marais" qui a été cité plus tard finalement m'a poussé à bout. A partir de ce moment, j'ai commencé à regarder les rapports d'un oeil différent, et cela m'a amené à dire que certains d'entre eux pourraient être des OVNIS réels.

STACY: Alors que votre propre attitude changeait, l'attitude de l'Air Force envers vous a-t-elle changé, elle aussi?

HYNEK: Certainement, tout à fait, en fait. Dans le fond, je pourrais ajouter que le défunt dr. James E. McDonald, un bon ami à moi qui était alors météorologiste atmosphérique à l'Université de l'Arizona, avait eu quelques échanges assez vifs avec moi à ce sujet. Il avait l'habitude de beaucoup m'accuser en disant "vous êtes le conseiller scientifique de l'Armée de l'Air, vous devriez marteler les portes des généraux et insister pour obtenir qu'un meilleur travail soit entrepris." Je lui disais, "Jim, je suis du sérail, vous ne connaissez pas leur mentalité". Ils étaient soumis aux instructions du Pentagone, suivant les recommandations du Robertson Panel de 1953, qui étaient que le sujet entier doit être discrédité, un point c'est tout, sans aucune question à ce sujet. C'était l'attitude régnante. Le Panel avait été assemblé par la C.I.A, (III), et j'y avais été invité, mais je n'ai pas été invité à signer la résolution. Si on me l'avait demandé, je ne l'aurais pas signé, parce qu'ils ont pris une attitude complètement négative au sujet de tout. Ainsi quand Jim McDonald m'accusait de commettre une sorte d'injustice scientifique, j'ai dû lui dire que si j'avais fait ce qu'il me demandais, les généraux ne m'auraient pas écouté. Ils écoutaient déjà le dr. Donald Menzel et les autres gars du département d'astronomie de Harvard.

STACY: Avez-vous pensé qu'ils vous auraient montré la porte et invité à ne pas revenir?

HYNEK: Dans les 15 jours, j'imagine. Vous êtes familier avec le cas de Tycho Brahe et de Johannes Kepler dans l'histoire de l'astronomie? Brahe effectué des observations et n'a pas su quoi en faire, et Kepler, qui était myope, ne pouvait pas faire ces observations. En fait, j'ai joué le rôle de Kepler en face de Tycho Brahe au sein de l'Air Force. J'ai su que l'Armée de l'Air obtenait des données et j'ai voulu y jeter un oeil, alors j'ai fait usage intensive des photocopieuses à Wright-Patterson. J'ai gardé pratiquement un double de leurs dossiers parce que je savais qu'un jour ces données seraient utiles. Vers la fin, cependant, je parlais à peine avec le Major Quintanilla qui était responsable (IV). Nous avions commencé en tant qu'amis vraiment proches et alors les choses se sont vraiment gâtées parce qu'il a avait un lieutenant qui était un vrai "pisse-en-lit", je trouvais. Tout devait être soit "Jupiter ou Vénus" ou ceci ou cela. Vous n'avez aucune idée de quelle fermeture d'esprit, de quelle attitude fermée il s'agissait. J'ai continué maladroitement dans ces conditions, mais je puis sans risque dire que le pendant toute la durées ou j'étais avec l'Armée de l'Air nous n'avons jamais eu quoi que ce soit qui pouvait même ressembler de loin à un dialogue scientifique le sujet.

STACY: Ils n'étaient pas vraiment intéressés par une recherche véritable sur ce sujet à ce moment?

HYNEK: Ils ont dit qu'ils étaient intéressé sérieusement, naturellement, mais ils auraient fait des mains et des pieds pour empêcher qu'un cas valable puisse parvenir à "l'attention des médias". Pour tous les cas qu'ils avaient résolus, ils n'avaient aucun problème pour en faire communication aux média. C'était vraiment très regrettable... Je pense leur plus grande erreur au départ, fut de ne pas confier l'affaire aux universités ou à certain groupes scientifiques. Ils ont considérée que c'était une question relevant du renseignement militaire et se trouvaient de plus en plus embarrassés par l'affaire. Après tout, nous payons l'Armée de l'Air en Dollars sonnants et trébuchants pour qu'ils assurent la sécurité de notre espace aérien et cela aurait été de mauvaises relations publiques pour eux d'avouer qu'il y a quelque chose là haut là, mais qu'ils sont impuissants. Ils ne pouvaient pas faire cela, et ainsi ils ont pris des mesures, c'est humain, pour protéger leurs propres intérêts. Ce qu'ils ont dit était que nous avons résolu 96 pour cent des cas et que nous pourrions avoir résolu les quatre autres pour cent si nous avions juste essayé plus sérieusement.

STACY: Étaient-ce les fameuses observations du Michigan de 1966, expliqués après comme étant des "feux follets" qui finalement mené l'Armée de l'Air à demander la caution d'une université honorable?

HYNEK: Oui, cela, comme vous le savez, c'est devenu une sorte de plaisanterie nationale et le Michigan fut bientôt connue comme "l'état des feux follets." Par la suite, cela a eu comme conséquence une audition congressionnelle réclamée par un membre du Congrès d'Etat, Gerald Ford, qui naturellement plus tard est devenu Président des Etats-Unis. La recherche a été confiées au Comité de Brian O'Brien qui a fait un très bon travail. Si leurs recommandations avaient été suivies, les choses se seraient améliorées. Ils avaient recommandé que les OVNIS ne soient plus l'affaire de l'Armée de l'Air mais confié à un groupe d'universités, pour étudier la chose aussi bien que possible. Et bien, elles ne sont pas allées à un groupe d'université, elles sont allées à une université et un homme dont ils étaient sur, à savoir, le dr. Edward Condon à l'Université du Colorado. C'était ainsi que le Comité Condon et par la suite son rapport ont été réalisés.

STACY: Avez-vous été jamais invités à témoigner avant, ou à conseiller le Comité?

HYNEK: Dans les premiers jours ils m'ont invité à leur parler, à leur donner des informations, mais ce fut tout. Ils n'ont certainement pas eu l'intention de prendre conseil auprès de moi ou utilisé quelque conseil que ce fut de ma part.

STACY: En 1968, le rapport généralement négatif de Condon a été rendu public et l'Armée de l'Air a utilisé ses conclusions pour se tirer d'affaire en ce qui concerne les OVNIS. Etiez-vous encore un consultant ou un conseiller officiel à ce moment-là?

HYNEK: Ah, oui, j'étais avec l'Armée de l'Air du début jusqu'à la fin, mais c'était juste sur le papier. Personne n'avait encore coupé la tête du poulet, mas le poulet était mort. Les derniers jours du Projet Blue Book, c'était juste du rangement de paperasse.

STACY: Au sujet du phénomène OVNI lui-même, où en était-on à ce moment?

HYNEK: Et bien, comme vous le savez, le rapport Condon déclara qu'un groupe de scientifiques avait étudié les OVNIS et que le sujet était clos. Les OVNIS, naturellement, n'ont pas pris la peine de lire le rapport et pendant la vague de 1973, ils sont revenus en force.

Edward J. Ruppelt, le premier chef de Blue Book, déclara à propos de Hynek : " Le Dr. Hynek fut l'un des scientifiques les plus impressionnants que j'aie rencontré en travaillant sur le projet ovni, et j'en ai rencontré un bon nombre. Il évita de faire deux choses que certains d'entre eux faisaient : vous donner la réponse avant de connaître la question ; ou immédiatement commencer à exposer ses réalisations dans le domaine de la science"

Auteur de :

"Rapport spécial sur les conférences avec des astronomes sur les objets aériens non-identifiés à l'ATIC", Projet Stork, 6 août 1952
"Unusual Aerial Phenomena", Journal of the Optical Society of America, avril 1953
"UFO's merit scientific study", Science n ° 154, 21 octobre 1966
"Are flying saucers real ?", magazine Post, 17 décembre 1966
"How to photograph a UFO", Popular Photography, mars 1968, pp. 69-110-112-114
"Statement of Dr J. Allen Hynek", Symposium sur les ovnis du Congrès US, 29 juillet 1968
"The Condon Report and UFOs", Bulletin of the Atomic Scientist, avril 1969, pp. 39-42
"Twenty-one years of UFO reports", AAAS, 134ème Conférence, 27 décembre 1969
The UFO experience - A Scientific Inquiry, Henry Regnery, Chicago, 1972, ISBN 0-345-27361-3 — Hynek y décrit sa classification, son audition devant le comité O'Brien, sa critique du Rapport Condon et du projet Blue Book, la justification que lui demande l'USAF de cette critique.
traduit Les Objets Volants Non-Identifiés : mythe ou réalité ? Robert Laffont, 1974, ISBN 2-7144-0206-2
"The Emerging Picture of the UFO Problem", 13èmes Rencontres des Sciences Aérospatiales de Pasadena (Californie), 20-22 janvier 1975
The Edge of Reality avec Jacques Vallée, Henry Regenry, IL, 1975 (Library of Congress Catalog Card Number: 75-13226) — Approche philosophique pour examiner le status de l'ufologie, sa relation avec la communauté scientifique, et les perspectives pour résoudre le problème.
traduit Aux limites de la réalité, Belfond, 1978, 197
The Hynek UFO report, New York, Barnes & Nobles, 1977 / New York, Dell Publishing Co., 1977
traduit Nouveau rapport sur les ovnis, Belfond 1979, ISBN 2-277-51384-9
"The UFO phenomenon: laugh, laugh, study, study", Technology Review, Vol. 83, n° 7, Juillet 1981, pp. 50-58
Night siege, The Hudson Valley UFO sightings avec Bob Pratt et Philip J. Imbrogno, Ballantine Books, 1987
The spectrum of UFO Research, CUFOS, Chicago 1988

Références :

"Scientists Accused on 'Flying Saucers'", The New York Times, 18 septembre 1966
"UFO's for Real?", Newsweek, 10 octobre 1966
Un nouveau démarrage pour l'ensemble du problème ovni ? par Joachim P. Kuettner (Aeronautics and Astronautics, journal de l'AIAA, Novembre 1973) — Critique de [12]
Close encounter with Dr. J. Allen Hynek - An interview with the dean avec Dennis Stacy (1985)
réédité pour le CUFON par Dale Goudie (1991)
Cohen, Jerry, Dr. J. Allen Hynek - Capsuled Biographical information
Webb, Walter (1993), Allen Hynek as I knew him, IUR 1/93

http://rr0.org/personne/h/HynekJosefAllen/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Josef_Allen_Hynek

James Wilbert Brockhouse Smith (1910-1962)

Smith naît en 1910 à Lethbridge (Alberta). Il est diplômé de l'Université British Columbia en 1933 avec un Bachelor of Science en ingéniérie électronique, puis obtient une Maîtrise de Science Appliquée en 1934 dans la même université. Après ses études il devient ingénieur en chef à la station radio CJOR à Vancouver.



Il fait beaucoup pour Smith encourager des améliorations techniques dans les installations d'émission au Canada, et prend personnellement part à la formation de l'association Canadienne des Consultants en Emission, qui conseillera souvent le Departement du Transport (DOT) sur les questions d'allocation de fréquence et autres sujets. Il joue également un rôle important dans le lien entre ce département et le Comité de Planification Technique Radio Canadien. En 1939, il rejoint le Département du Transport fédéral. Il est engagé dans le service de surveillance d'ingéniérie du Canada en temps de guerre et, en 1947, est responsable de l'établissement d'un réseau de stations de mesures ionospheriques, dont quelques unes se trouve dans des régions isolées du Nord.
 
A sa mort, il est de l'Ingéniérie de Règles Radios avec le Département du Transport (DOT), responsable des aspects ingéniérie pour toutes les questions concernant l'utilisation de la radio au Canada, y compris les équipements standards, les systèmes-relais radio (micro-ondes), les installations de diffusion et les études d'interférences.

Dans un mémorandum déclassifié par le gouvernement canadien et daté du 21 novembre 1950, Wilbert Smith a écrit :
 
"Le sujet est de la plus haute confidentialité pour le gouvernement des Etats-Unis, plus secret même que la bombe H. Les soucoupes volantes existent. Leur mode de fonctionnement est inconnu mais des efforts intenses sont faits par un petit groupe dirigé par le Dr Vannevar Bush."

Premiers intérêts ufologiques

La curiosité de Smith va donner le meilleur de lui-même lorsqu'il lit un magazine sur les "soucoupes volantes" à la fin des années 1940s et à partir de ce moment développe un grand intérêt dans l'étude des soucoupes volantes ou ovnis. Au DOT, il effectue des recherches sur la réduction du champ magnétique terrestre en tant que source d'énergie. Comme Smith pense que les soucoupes volantes exploitent les principes du magnétisme, il semble que ce travail du DOT pourrait expliquer leur mode opérationnel.
 
Il pense que nous sommes sur la piste de quelque chose qui pourrait bien se révéler être l'introduction d'une nouvelle technologie. (... ) [Ceci] est né des études menées actuellement en rapport avec les soucoupes volantes [Memorandum pour le Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith, 21 Novembre 1950, p. 2].

Visite à Washington, D.C. (1950)


Les études auxquelles il fait référence sont celles menées par le gouvernement US à l'époque. Fin 1950, Smith assiste à la North American Radio Broadcasting conference à Washington DC, et alors qu'il est là, émet des requêtes via le personnel de l'Ambassade Canadienne qui est capable de l'informer que :

la question ovni est le sujet le plus hautement classifé aux USA, plus encore que le bombe H ;
les ovnis existent ;

leur modus operandi [mode opératoire] est inconnu, mais des efforts concentrés sont menés par un petit groupe dirigé par le docteur Vannevar Bush ;

le sujet dans son ensemble est considéré par les autorités US d'une importance considérable [Memorandum pour le Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith, 21 Novembre 1950, p. 3].

Smith sent que les résultats préliminaires de ses travaux en géomagnétisme correllent les données disponibles sur le comportement rapporté des ovnis, et qu'ils sont très proches des réponses. L'officier de liaison du DRB à l'ambassade canadienne de Washington est évidemment d'accord avec Smith pour qu'il puisse contacter le docteur Solandt, président du DRB à son retour à Ottawa, pour discuter avec lui de futures études au sujet de la diffusion d'énergie géomagnétique.

A son retour au Canada, Smith rencontre donc Solandt le 20 Novembre, et obtient son soutien. Solandt est d'accord sur le fait que le travail sur l'énergie géo-magnetique devrait être mené aussi rapidement que possible et offre la collaboration du DRB au travers de la mise à disposition de ses laboratoires, les équipements et le personnel spécialisé nécessaires [Memorandum pour le Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith, 21 Novembre 1950, p. 4].

Le mémo de Smith

Le 21 Novembre il décrit sa proposition dans un mémorandum au Contrôleur des Télécommunications, faisant mention du soutien du DRB et demandant la mise sur pieds d'un projet et s'en occupe à temps partiel jusqu'au moment où des résultats suffisants pourront permettre une action plus définitive [Memorandum pour le Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith, 21 Novembre 1950, p. 4].
 
Le proposition décrit 7 axes d'étude, tous liés à la recherche géo-magnetique et non au sujet des ovnis [Project Magnet, program, W.B. Smith, p. 2]. Il propose que les travaux soient classifiés, considèrant que les aspects les moins connus et peu explorés du magnétisme pourraient contenir la clé d'une nouvelle technologie importante, dont l'impact sur notre civilisation devraient être évalué si ses intuitions se révèlent correctent. Le commandant C. P. Edwards, alors Ministre Délégué aux Transport pour les Services Aériens, donne son aval au projet, demandant à être régulièrement informé à son sujet.
 
Le 19 mai 1952 ils se rencontrent pour la seconde fois et, au passage, se renomment en "Project Second Storey", "Theta" n'étant apparemment pas sur la liste des noms valides pour les projets de ce type.
 
Le 25 juin 1952, Smith soumet un rapport préliminaire sur le projet Magnet :

Si, comme cela semble évident, les Soucoupes Volantes sont les émissaires d'une autre civilisation, et opèrent en fait sur des principes magnetiques, il y a avant nous le Fait que nous avons manqué quelque chose dans la théorie magnetique mais avons une bonne indication de la direction dans laquelle rechercher les quantités manquantes. Il est donc fortement recommandé que le travail sur le Projet Magnet soit poursuivi et étendu pour inclure des experts de chacun des divers domaines impliqués dans ces études [Interim Report on Project Magnet, W.B. Smith, 25 Juin 1952].

Quoi qu'il en soit, Smith reste occupé durant quelques années suivantes. Des indices permettent de considérer que ses expériementations ne s'étaient pas interrompues pour autant :

(...) il devint rapidement apparent qu'il existait un fossé réel et relativement grand entre cette science alien et la science à laquelle j'avais été formé. Certaines expérimentations cruciales avaient été suggérées et menées à bien, et à chaque fois les résultats confirmèrent la validité de la science alien. Au delà de cà la science alien semblait simplement incomprehensible [Déclaration concernant les expérimentations supposément suggérées par les EBEs (Extraterrestrial Biological Entities), 31 Mar 1958].

Le Dr Walter Riedel, ex-directeur de la base

Il déclara également qu'il n'avait jamais vu lui-même un OVNI, mais que pendant plusieurs années, il avait accumulé des rapports d'observations d'OVNI du monde entier.



Il développa son argumentation en quatre points :

"Premièrement, aucune structure terrestre ne pourrait supporter la température induite par les conditions de vol observées. A de telles vitesses et altitudes, l'échauffement du revêtement ferait fondre n'importe quel métal ou métalloïde connu."

"Deuxièmement, considérez les grandes accélérations auxquelles ils opèrent... Si vous songez à la force centrifuge qui dans les quelques minutes de ces évolutions rejetterait l'équipage vers l'extérieur, et ferait de même avec le sang, vous voyez ce que je veux dire."

"Troisièmement, dans de nombreux cas, ils ont fait des choses que seul un pilote pourrait faire, mais qu'aucun pilote humain ne pourrait supporter."

"Quatrièmement, dans la plupart des rapports, il y a absence d'émission visible. La plupart des observateurs relatent des engins sans flamme ni traînée. S'il s'agissait de n'importe quel type connu de réacteur, fusée, moteur à piston, ou moteur à réaction en chaîne, il y aurait une traînée à haute altitude très visible. C'est un moteur inconnu."

L'astrophysicien Bernard Haisch

Haisch naît à Stuttgart (Allemagne). Il obtient son doctorat en 1975 et devient astronome professionnel. Il publie un nombre respectable d'articles dans des journaux scientifiques (dont Science et Nature), est Enquêteur Principal dans plusieurs études de la NASA, sert comme referee et examinateur de proposition pour la NASA et la NSF, appartient à une demi-douzaine de sociétés professionnelles, préside des conférences internationales.



Haisch est rédacteur-en-chef bénévole du Journal of Scientific Exploration (JSE) pendant 12 ans, spécialisé dans les articles sur les ovnis.

« Nous sommes dans une situation curieuse aujourd’hui, là ou nos meilleurs théories physiques et astrophysiques prédisent que nous devrions faire l'expérience d’une visite extra terrestre, toute preuve possible d’une telle menace dans le phénomène des OVNIS est l’objet de risée à l'intérieur de notre communauté scientifique. »

Auteur de :

"Fermi's Paradox and the Preparation for Contact Hypothesis"
"UFO's and Mainstream Science", MUFON UFO Journal n° 335, mars 1996, pp. 14-16
"A Retrospective on the Journal of Scientific Exploration" avec Marsha Sims, JSE, vol. 18, n° 1, pp. 15–25, 2004

http://www.rr0.org/HaischBernard.html

Stanton T. Friedman


Stanton T. Friedman, consultant en physique nucléaire pour le MUFON

Friedman naît à Elizabeth dans le New Jersey le 29 juillet 1934. Il est nommé valedictorien de sa classe de lyçée du New Jersey en 1951, et passe 2 ans à l'Université de Rutgers à New Brunswick (New Jersey), avant d'aller à l'Université de Chicago en 1953. Il obtient une licence et une maîtrise de physique en 1955 et 1956, où Carl Sagan est un de ses caramades de promotion.

C'est à cette époque qu'il se passionne pour les ovnis. Il achète par correspondance le livre d'Edward Ruppelt [1] dont l'aspect "officiel" le stimule. Il lit une quinzaine d'autres ouvrages sur le sujet dont celui de son ami d'Indianapolis Frank Edwards [2]. En 1967, sur le conseil de ce dernier il appelle KDKA, une station radio Clear Channel de 50,000 watts, non loin de chez lui, pour parler au producteur du talk show Contact, qui promettent poliment de le rappeler. Quelques semaines plus tard cependant il est bien rappelé, pour remplacer un invité annulé à la dernière minute. Une des auditrices, technicienne du Laboratoire Astronucléaire de Westinghouse près de Pittsburgh (Pennsylvanie) où il travaille comme physicien nucléaire, l'appelle peu après, pour faire une conférence sur le livre Edwards que couvre son club littéraire [3].


En tout Friedman travaillera ensuite 14 ans comme physicien nucléaire pour des compagnies telles que General Electric, General Motors, Westinghouse, TRW, Aerojet General Nucleonics, et McDonnell Douglas sur des projets avancés, hautement classifiés, finalement abandonnés tels qu'un appareil nucléaire, des fusées à fission et fusion, et des centrales nucléaires pour l'espace :

J'ai passé 14 ans dans l'industrie à travailler sur des programmes financés par le gouvernement qui ont tous été abandonnés : avions nucléaires, fusées à fission, fusées à fusion nucléaire, centrales nucléaires spatiale. J'ai travaillé pour de grosses sociétés : General Electric, Westinghouse, General Motors, TRW, Aerojet General [4].

En effet à la fin des années 1950s, les USA avaient l’intention de construire des vaisseaux spatiaux propulsés par l’énergie nucléaire. Il en sortira 2 projets, Orion et Daedalus mais tous deux seront abandonnés 10 ans plus tard faute de support politique, face à la concurrence des propulseurs chimiques et surtout suite au moratoire interdisant les explosions nucléaires dans l’espace.

J'ai été très tôt intéressé par les techniques de pointe, les technologie avancées, les voyages dans l'espace et des choses comme cela... et j'ai travaillé sur des programmes comme... on a fait fonctionner des fusées nucléaires d'une puissance de 4000 mégawatts, dit-il en souriant, on a fait tourner des moteurs d'avions à l'énergie nucléaire dit-il en écarquillant les yeux.

Et vers 1961, à la bibliothèque de l'Université de Californie à Berkeley, une très grande bibliothèque, je suis tombé sur une version publiée à titre privé du "Project Blue Book, special report number 14", la plus grande étude scientifique officielle jamais entreprise pour l'US Air Force. Il y avait des informations sur 3200 sites prospectés par des professionnels à plein temps : classement par catégories, mesures qualitatives, tableaux, graphiques, cartes... 240 documents ! J'étais au paradis ! Car vous savez, les informations, c'est mon truc, j'aime les rassembler et leur donner du sens. [5]

Friedman rassemble énormément de données et de magazines, parfois des canulars, et devient convaincu de la réalité du phénomène ovni, et commence à donner ses premières conférences à partir de 1967, sur le sujet invariable "Les ovnis sont réels", dans plus de 600 collèges et plus de 100 groupes professionels dans 50 états, 9 provinces canadiennes, l'Angleterre, l'Italie, l'Allemagne, la Hollande, la France, la Finlande, le Brésil, l'Australie, la Corée, le Mexique, la Turquie, l'Argentine et Israel. Il a publié plus de 70 articles sur les ovnis en plus de douzaines d'articles conventionnels et apparaît sur des émissions radio et télévisées (TNT Larry King UFO Special le 1er Octobre 1994; Nightline; Sally Jessy Raphael; Unsolved Mysteries; Entertainment Tonight; Leeza; Sightings; Canada AM; Coast to Coast AM with Art Bell et bien d'autres).

Déjà en 1978 Friedman est convaincu, fort de ses nombreuses preuves, que la planète Terre est visitée par des véhicules contrôlés intelligemment à distance.

Reprenant ses propres mots, en d’autres termes, certains ovnis sont des vaisseaux spatiaux appartenant à quelqu’un. Il est de plus convaincu qu’il existe un intérêt énorme de la part du public, couplé à une grande angoisse d’ignorance :


En tant que scientifique, je me sens obligé de dire ce qui est. On est sûr de 4 choses, au bout de 38 ans d'études et d'enquêtes.

Premièrement, il est évident que la Terre est visitée par des vaisseaux extraterrestres intelligents. En d'autre termes, certains, "certains" souligné 27 fois, certains ovnis sont des vaisseaux extraterrestres, la plupart n'en sont pas. La plupart des isotopes ne sont pas fissiles, et ne m'intéressent pas...

Deuxièmement, les soucoupes volantes sont une sorte de "Watergate" cosmique. Par là je veux dire qu'il y a un petit nombre de personnes dans les gouvernements des Etats-Unis, de France, de Grande-Bretagne, du Canada, d'Allemagne, qui savent sans aucun doute depuis 1947 - et je ne parle pas du 2nd crash qui a eu lieu un peu à l’ouest d'ici (Nouveau-Mexique) ni de la raison pour laquelle je m'y suis intéressé - quelques personnes donc, dans ces gouvernements, ont su que la planète était visitée. On ne garde pas un secret en le divulguant. Le besoin de savoir est incoercible.

Troisièmement, aucun des arguments hostiles aux 2 premières conclusions émis par les grands "démystificateurs", comme Carl Sagan, mon camarade de l'Université de Chicago, ne résiste à un examen scrupuleux. Leur argument sonnent très bien, mais face aux preuves, ils s'écroulent.

Et enfin, quatrièmement, c'est la plus grande histoire du millénaire : la visite de la Terre par des vaisseaux extraterrestres, la dissimulation réussies des preuves majeures, épaves et corps, depuis presque 50 ans. [6]

Friedman reste convaincu que la dissimulation d'un incident extraterrestre dans le cas de Roswell. Lorsqu'un journaliste lui fait part de ses doutes, il répond :

Confronté à des dizaines de témoignages concernant l’incident de Roswell, on ne peut nier qu’un certain nombre d’entre eux se recoupent. Il est donc impossible d’ignorer cette problématique ou de considérer froidement, sans prendre la peine d’enquêter, que tout cela n’est qu’un immense canular (...)

Je suis totalement incapable de comprendre votre remarque considérant que Roswell est un énorme canular. Sur quelle base vous fondez-vous pour proposer cette étrange conclusion. Oui, certaines personnes ont menti mais cela ne signifie pas que toutes l’on fait. Il y a des preuves accablantes selon lesquelles 2 soucoupes se sont écrasées et dans lesquelles ont a retrouvé des corps... [8].

Friedman déclare sans ambiguités que :

Certains ovnis sont des appareils extraterrestres
Le sujet des soucoupes volantes représente une forme de Watergate Cosmique
Aucun des arguments anti-ovni ne résiste à un examen minutieux
Nous sommes face à la plus grande histoire du millénaire
Les visites de la planète Terre par des vaisseaux extraterrestres sont réelles
Il existe une dissimulation des meilleures données par les gouvernements
Des épaves et des corps furent récupérés au Nouveau-Mexique il y a 54 ans

Auteur de :

"Flying saucers are real", Aeronautics and Astronautics (journal de l'AIAA), février 1968, p. 16
Déclaration au symposium sur les ovnis de la Chambre des Représentants U. S. (1968)
"More on UFO's", Physics Today, janvier 1971, pp. 97-99 — Prolongement de l'article de William T. Powers rejettant l'argument des non-identifiés comme "manque d'information", avec référence à l'étude statistique du projet Bear (Stork)
"UFO reports available", Aeronautics and Astronautics (journal de l'AIAA), avril 1971, p. 4
Avec B. Ann Slate, ""Secret" Air Force Study Says UFOs Are Real", Rapport ovni Saga, p. 28, vol. 1, n° 5 — Sur le rapport spécial n° 14 du Projet Blue Book, étude statistique préparée par le BMI (1974)
Crash at Corona avec Don Berliner (1992)
"The Case for the Extraterrestrial Origin of Flying Saucers", 1995 - Argumentaire pour l'HET, exploitant notamment l'étude statistique du projet Bear mené par le BMI pour l'ATIC en 1952

http://rr0.org/personne/f/FriedmanStantonT/

Dr Paul Czysz


Professeur d'ingénierie aéronautique au Collège Parks à St. Louis.

Il a passé 8 ans dans l'Air Force à la base de Wright-Patterson, et a travaillé 30 autres années pour McDonnell-douglas sur les technologies exotiques. Lorsqu'il fut à la base de l'Air Force de Wright-Patterson, il a été impliqué dans le pistage d'OVNI au-dessus du Missouri, de l'Ohio et du Michigan. Ces OVNI ont été vus par beaucoup de gens: militaires, police locale, civils, et ont été chronométrés à des vitesses avoisinant 20'000 MPH (30'000 km/h, Ndt) en faisant des manoeuvres inhabituelles, silencieuses. Le Dr Czysz a passé plus de la moitié de sa carrière chez McDonnell-Douglas, travaillant sur des projets classifiés et fragmentés, et il témoigne du secret maintenu autour de ces projets. Il dénonce la tendance humaine à faire de chaque nouvelle technologie une arme, soulignant que la mise en place d'armements dans l'espace ne vise pas la menace des terroristes, et l'idée d'utiliser ces armes contre des cibles extraterrestres serait suicidaire.

Diverses déclarations

Dr. Vladimir Azhazha :

Neil AMSTRONG annonça à la base de contrôle que deux grands mystérieux objets les surveillait après qu'ils ait alunis près du module . Mais ce message ne fut jamais entendu par le public, parce que la NASA l'a censuré.

Dr. Aleksandr Kasantsev :

Buzz ALDRIN filma les OVNI sur pellicule couleur de l'intérieur du module, et continua à les filmer après que AMSTRONG sortit. AMSTRONG ne réfuta jamais tous ces fait, mais ne donna pas de détails plus précis en précisant que la CIA couvrait l'évènement.

Le Dr. Lee Katchen, physicien, expert atmosphérique de la NASA, déclara le 7 juin 1968 qu'il était persuadé que les Ovnis étaient d'origine extra-terrestres et prononça les propos suivants :

« Les observations d'Ovnis sont si communes que les militaires n'ont pas le temps de s'en occuper. Donc, ils les effacent de leurs écrans. Les principaux systèmes de défense (réseau SAGE) ont des filtres Ovni intégrés et quand un Ovni apparaît, ils l'ignorent simplement ».

Le célèbre physicien Stephen Hawking, qui fut invité à la Maison Blanche, déclara à la télévision américaine le 6 mars 1998 :

« Bien sûr, il est possible que les OVNIS contiennent réellement des extraterrestres comme le pensent beaucoup de gens, et que le gouvernement le cache ».

Mark McCandlish

US Air Force, décembre 2000

Mark McCandlish est un expert illustrateur de l'industrie aérospatiale et a travaillé pour beaucoup de grandes compagnies aérospatiales aux Etats-Unis. Son collègue, Brad Sorensen, avec qui il a étudié, est allé à l'intérieur d'une installation à la base de l'Air Force de Norton, où il a vu des reproductions de véhicules extraterrestres, ou ARV (Alien Reproduction Vehicule, Ndt), qui étaient pleinement opérationnels et volaient. Dans son témoignage, vous apprendrez que les Etats-Unis ne disposent pas seulement d'engins opérationnels à propulsion antigravitationnelle, mais que c'est le cas depuis très, très longtemps, et qu'ils ont été développés en partie à travers l'étude de véhicules extraterrestres pendant les cinquante dernières années. En plus, nous avons les dessins des engins que l'inventeur en aérospatiale Brad Sorensen a vu, aussi bien que le schéma d'une de ces reproductions de véhicules extraterrestres, avec des détails remarquables.

Docteur Hal Puthoff

novembre 2000

Le Dr Hal Puthoff, un scientifique en physique théorique et expérimentale, est diplômé de l'Université de Stanford. Il a publié plus de quarante documents techniques dans les domaines des appareils à rayons d'électrons, des lasers, des effets quantiques de l'énergie du point-zéro, et possède des brevets dans les technologies lasers, les communications, et les champs d'énergie. Le Dr Puthoff a passé plus de trente années chez General Electric, Sperry, l'Agence Nationale de Sécurité (NSA), l'Université de Stanford, SRI International, et, depuis 1985, est directeur de l'Institut des Etudes Avancées à Austin, Texas, et président de EarthTech International, Inc. Dans son témoignage, le Dr Puthoff souligne que nous avons découvert les technologies rendant le voyage spatial possible, nous devons considérer la possibilité qu'il y ait d'autres civilisations qui ont suivi le même chemin que nous, avant nous. Cela rend crédible la possibilité de visites extraterrestres. Considérant que notre technologie électromagnétique est vieille d'un siècle, nous devons réaliser qu'il pourrait y avoir des civilisations avancées qui seraient des millénaires en avance sur nous, et que leurs technologies pourrait dépasser totalement notre imagination; de ce fait, le sujet Extraterrestre/OVNI devrait être pris au sérieux par les scientifiques modernes.

David Hamilton

Département de l'Energie, octobre 2000

David Hamilton travaille pour le Département de l'Energie dans le domaine des systèmes de propulsion de nouvelle génération. Il explique que nous avons presque épuisé les réserves mondiales de carburants fossiles, juste au moment où l'Asie et la Chine subissent une "révolution industrielle" et deviennent de plus grands consommateurs de ces carburants que les pays occidentaux ne le sont. Pour alléger les crises courantes de pollution environnementale, réchauffement global, etc. et avancer comme une société technologique soutenable, nous devons développer des technologies qui ne causent pas les mêmes problèmes.

Lieutenant Colonel Thomas E. Bearden

US Army (retraité), octobre 2000

Le Colonel Bearden est conceptualiste dans les technologies d'énergie alternatives, les effets biologiques électromagnétiques, les concepts dans la théorie des champs unifiés, et dans d'autres domaines parallèles. Il est Lieutenant Colonel à la retraite de l'US Army et possède un doctorat de physique et un M.S. en ingénierie nucléaire de l'Institut de Technologie de Géorgie. Il est en ce moment CEO du CTEC, Inc, Directeur de l'Association des Scientifiques Distingués de l'Amérique, et "Fellow Emeritus" de l'Alpha Foundation's Institute for Advanced Study. Dans le témoignage du Colonel Bearden, il parle largement sur la manière de tirer de l'énergie utilisable du vide sans violer aucune loi physique connue. Lui et d'autres ont construit des appareils électromagnétiques qui démontrent actuellement cette technologie. Il explique aussi comment certaines puissances préfèrent garder cette technologie secrète au lieu qu'elle se répande en dehors des petits cercles ésotériques. Le temps tourne cependant car notre Terre n'a pas assez de réserves de pétrole et de charbon, même pour cette génération. Il explique comment nos meilleurs cerveaux doivent d'abord reconnaître le problème avant de se rallier pour résoudre ce problème énergétique pour 2004.

Docteur Eugene Mallove

octobre 2000

Le Dr Eugene Mallove est en ce moment rédacteur en chef du magazine "Infinite Energy" et directeur du Laboratoire de Recherche sur la Nouvelle Energie au New Hampshire. Il possède deux diplômes du MIT en Ingénierie Aéronautique-Astronautique et un doctorat à Harvard sur les Sciences de la Santé de l'Environnement (Ingénierie de Contrôle de la Pollution de l'Air). Il a acquis une large expérience en ingénierie de haute-technologie dans des compagnies comme Hughes Research Labs, TASC (The Analytic Science Corporation), et le MIT Lincoln Laboratory. Le Dr Mallove fut le "Chef écrivain science" au MIT lorsque l'histoire de la fusion froide est apparue en mars 1989, et il a démissionné en 1991 après que sa demande d'investigation sur les données de la fusion froide au MIT (ce qui a aidé à discréditer le sujet entier) n'ait pas été faite correctement. La marginalisation par l'establishment scientifique du sujet de la fusion froide offre une forte ressemblance avec la marginalisation similaire du sujet extraterrestre/OVNI: les deux ont été ridiculisés parce qu'ils rompaient les paradigmes établis. Comme le fait état le Dr Mallove dans son interview, "Il n'y a rien de pire… que suggérer aux physiciens académiques en particulier, et aux académiciens en général, qu'ils n'ont pas seulement faux; qu'ils sont totalement dans le faux, qu'ils ont catastrophiquement torts." Dans son magazine, le Dr Mallove nous demande de nous souvenir des sentiments de Michael Faraday: "Rien n'est plus magnifique que d'avoir raison."

Docteur Paul La Violette

octobre 2000

Le Dr Paul La Violette a écrit quatre livres et a publié beaucoup d'études originales de physique, d'astronomie, de climatologie, de théorie des systèmes et de psychologie. Il a reçu son BA de physique de Johns Hopkins, son MBA de l'Université de Chicago, et son doctorat de physique de l'Université d'Etat de Portland, et il est en ce moment président de la Fondation Starburst, un institut de recherche scientifique interdisciplinaire. Il est le développeur de la cinétique subquantique, une nouvelle approche de la microphysique qui rend compte d'électricité, de magnétisme, de gravitation et de forces nucléaires d'une manière unique et qui résout beaucoup de problèmes physiques de longue date. Basée sur les prédictions de cette théorie, il a développé une cosmologie alternative qui remplace effectivement la théorie du big-bang.

Le Dr La Violette a aussi développé une nouvelle théorie de gravité qui remplace la théorie profondément imparfaite de la relativité générale. Prédit de la cinétique subquantique, cela rend compte du phénomène de couplage électrogravifique découvert par Townsend Brown et pourrait expliquer la technologie de propulsion avancée utilisée dans le bombardier B-2. En plus de sa compréhension des systèmes de propulsion des OVNI et des engins issus des "projets noirs", incluant la matérialisation et la dématérialisation, il a un profond savoir des travaux réalisés à l'intérieur de l'U.S. Patent Office.

Il déclare dans son interview que, en ce moment, si une invention ne "colle" pas avec le paradigme physique accepté, les examinateurs patentés la rejettent immédiatement en pensant que cela viole le paradigme et que cela doit être une erreur. En effet, les nouvelles technologies de l'énergie sont les perdantes. Elles ne "collent" pas avec le paradigme, de telle sorte qu'elles sont laissées de côté, ou leurs brevets sont refusés, même jusqu'au point où le Patent Office viole la loi. Pour alléger les actuelles crises environnementales de pollution, le réchauffement global, etc. et avancer en tant que société technologique, nous avons besoin de technologies qui ne "collent" pas avec le vieux paradigme.

Fred Threlfell

Royal Canadian Air Force, septembre 2000

M. Threlfell était instructeur en communications dans la Royal Canadian Air Force à la RCAF Station de Toronto en 1953, lorsqu'il a été témoin d'une expérience impliquant le succès d'une dématérialisation et d'une rematérialisation d'un objet. À cause de son autorisation élevée, il a pu vérifier, grâce à la librairie de la base, des films originaux pris depuis les caméras accrochées aux canons des avions de la Seconde Guerre mondiale. A plusieurs reprises, en regardant ces films, il a vu des OVNI, dans différentes positions, de différentes formes, mais définitivement non identifiés. Il a aussi vu lui-même des OVNI manoeuvrant dans le ciel.

Ted Loder

octobre 2000

Le Dr Ted Loder est un scientifique respecté et professeur d'océanographie à l'Université du New Hampshire. Après avoir appris de son cousin, le Brigadier Général Stephen Lovekin, que le sujet extraterrestre/OVNI n'était pas seulement réel mais était aussi la clé pour les technologies qui permettraient de préserver l'environnement de la Terre, en même temps qu'il permettrait l'avancement de l'humanité dans une société planétaire supportable, il est devenu un franc avocat de la fin du secret entourant ce sujet. Durant les quatre dernières années, il a expérimenté ses propres interactions avec des engins extraterrestres comme membre des équipes de recherche sur le terrain du CSETI et il a travaillé à sensibiliser des étudiants, d'autres scientifiques et des législateurs au fait que les humains ne sont pas seuls dans l'univers et qu'une interaction pacifique avec les extraterrestres est nécessaire à la survie de notre planète et de nos habitants.

http://disclosure.free.fr/rapport/temoins_ovnis_science.htm

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