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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Sam 05 Juin 2010, 23:09
Bonsoir jtkb,
expression dans laquelle :
...m0 est la masse en kg de l’objet au repos par rapport à l’observateur (considéré fixe dans un repère galiléen)
...mv est la masse en kg de l’objet animé d’une vitesse v en m/s par rapport à l’observateur
...c est la vitesse de la lumière
Vous constatez à l’aide de la formule que si v tend vers c, alors v²/c² tend vers 1 et donc que le dénominateur du second membre tend vers 0, d’où mv tend vers l’infini
>>> la masse mv d’un objet tend vers l’infini lorsque sa vitesse v tend vers c, vitesse de la lumière.
Dès lors que vous concevez qu’il faille davantage d’énergie pour accélérer un poids lourd qu’une voiture, de 0 à 80 km/h par exemple, vous concevrez qu’il faille une énergie infinie pour faire acquérir la vitesse de la lumière à un objet dont la masse tend vers l’infini.
>>> faute de disposer d’une énergie infinie, c'est-à-dire supérieure à toute l’énergie contenue dans tout notre univers observable, il n’est pas possible à un objet massique d’atteindre la vitesse de la lumière dans notre univers observable.
Mais au-delà, il semblerait que vous fassiez une confusion entre masse, qui, dans le système international d’unités, se mesure en kilogramme (kg), et poids, qui, dans le même système, se mesure en newton (N).
Nous commettons en effet tous un abus de langage, une erreur, en disant, par exemple : « je pèse 70 kg. »
En fait, dans cet exemple, c’est la masse de l’individu qui est égale à 70 kg qu’il faut multipliée par l’accélération de la pesanteur locale pour obtenir son poids en newton.
Ainsi à Paris, où l’accélération de la pesanteur est (environ) de 9,81 m/s², le poids de cet individu de masse égale à 70 kg sera de 686,7 newtons.
Sur l’équateur, où l’accélération de la pesanteur est (environ) de 9,78 m/s², le poids de ce même individu sera de 684,6 newtons.
Aux pôles, où l’accélération de la pesanteur est (environ) de 9,83 m/s², le poids de ce même individu sera de 688,1 newtons.
Sur la Lune, où l’accélération de la pesanteur est environ six fois moindre que sur Terre, le même individu de masse 70 kg ne pèse plus qu’environ 115 N … ce qui explique les bonds des astronautes du programme spatial américain Apollo immortalisés par les vidéos dont vous avez certainement connaissance.
A la page 1, par exemple dans le post du Jeu 17 Déc 2009, 20:39 intitulé " Suite 11 : HET et voyage interstellaire", vous pourrez lire :
« Ainsi, et pour résumer, les avantages sont-ils triples pour les voyages interstellaires :
- la distance entre 2 couples de points conjugués ( A ; B ) et ( A* ; B* ) n’est pas la même dans F et F* . Elle est plus courte dans F* d’un facteur d’environ 4
- les calculs induisent que la vitesse de la lumière c* , dans le feuillet F*, est plus élevée que c (d’un facteur pouvant atteindre 50)
- aucune propulsion n’est nécessaire pour accélérer : à toute masse au repos, m, est associée sa longueur de Compton, L , telle que : L = h / mc
Une particule, un proton par exemple, de l’engin transféré dans un univers "plus petit" subirait un "effet Gulliver" et apparaîtrait aux protons* (des noyaux d’hydrogène* ou d’hélium*), appartenant au feuillet jumeau F*, avec une longueur d’onde augmentée et une fréquence diminuée.
Cette diminution de fréquence correspondrait à une perte d’énergie qui ne peut pas être en raison d’une loi de l’espace-temps : la loi de conservation de l’énergie-matière, également inscrite dans l’équation de champ d’Einstein.
Il faut donc que la particule transférée se matérialise dans le feuillet F* avec une longueur d’onde diminuée, c'est-à-dire avec une fréquence augmentée, c'est-à-dire avec une vitesse relative augmentée.
Et les passagers n’en sont nullement incommodés, leurs particules subissant le même traitement … idem que l’occupant d’un ascenseur en chute libre dans le champ de gravitation terrestre.
Ainsi pour compenser un ratio de 4 entre les longueurs de Compton L et L*, la particule acquiert-elle 96,85% de la vitesse de la lumière c* dans le feuillet F* … soit, pour fixer les idées, environ 14,5 millions de km à la seconde, avec des distances 4 fois plus courtes à franchir !
Un engin transféré dans le feuillet jumeau F* y apparaîtrait donc avec une vitesse relativiste (14,5 millions km/s) par rapport à notre limite c (300 000 km/s), subissant une accélération sans propulseur.
Un tel engin exploiterait tout simplement l’énergie mutuelle des 2 feuillets F et F*.
Pour les 3 raisons indiquées, la durée du voyage interstellaire serait phénoménalement plus courte que nous le croyons.
Des systèmes planétaires distants de quelques dizaines ou quelques centaines d’années-lumière (voire quelques milliers d'années-lumière dans certaines conditions "météo-cosmiques" ... expliquant les vagues d'observations) , dans notre univers observable U, pourraient être joints en quelques semaines à quelques mois en utilisant ce transfert hyperspatial dans notre univers jumeau U*. »
Cordialement,
Jean
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La formule relativiste est la suivante :jtkb a écrit: […] de quelle manière calcul t'on la masse d'un objet en mouvement ???
expression dans laquelle :
...m0 est la masse en kg de l’objet au repos par rapport à l’observateur (considéré fixe dans un repère galiléen)
...mv est la masse en kg de l’objet animé d’une vitesse v en m/s par rapport à l’observateur
...c est la vitesse de la lumière
Vous constatez à l’aide de la formule que si v tend vers c, alors v²/c² tend vers 1 et donc que le dénominateur du second membre tend vers 0, d’où mv tend vers l’infini
>>> la masse mv d’un objet tend vers l’infini lorsque sa vitesse v tend vers c, vitesse de la lumière.
Dès lors que vous concevez qu’il faille davantage d’énergie pour accélérer un poids lourd qu’une voiture, de 0 à 80 km/h par exemple, vous concevrez qu’il faille une énergie infinie pour faire acquérir la vitesse de la lumière à un objet dont la masse tend vers l’infini.
>>> faute de disposer d’une énergie infinie, c'est-à-dire supérieure à toute l’énergie contenue dans tout notre univers observable, il n’est pas possible à un objet massique d’atteindre la vitesse de la lumière dans notre univers observable.
Nous avons vu que la masse d’un objet est fonction de sa vitesse dans un référentiel donné.jtkb a écrit: Je suppose que la notion de masse est certainement liée avec l'environnement dans lequel elle évolue...???
Mais au-delà, il semblerait que vous fassiez une confusion entre masse, qui, dans le système international d’unités, se mesure en kilogramme (kg), et poids, qui, dans le même système, se mesure en newton (N).
Nous commettons en effet tous un abus de langage, une erreur, en disant, par exemple : « je pèse 70 kg. »
En fait, dans cet exemple, c’est la masse de l’individu qui est égale à 70 kg qu’il faut multipliée par l’accélération de la pesanteur locale pour obtenir son poids en newton.
Ainsi à Paris, où l’accélération de la pesanteur est (environ) de 9,81 m/s², le poids de cet individu de masse égale à 70 kg sera de 686,7 newtons.
Sur l’équateur, où l’accélération de la pesanteur est (environ) de 9,78 m/s², le poids de ce même individu sera de 684,6 newtons.
Aux pôles, où l’accélération de la pesanteur est (environ) de 9,83 m/s², le poids de ce même individu sera de 688,1 newtons.
Sur la Lune, où l’accélération de la pesanteur est environ six fois moindre que sur Terre, le même individu de masse 70 kg ne pèse plus qu’environ 115 N … ce qui explique les bonds des astronautes du programme spatial américain Apollo immortalisés par les vidéos dont vous avez certainement connaissance.
Efforcez-vous également, si vous le voulez bien, de prendre connaissance d’une solution ( = un modèle cosmologique) permettant de franchir les distances astronomiques réputées … "infranchissables", en lisant attentivement le fil du sujet Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence »jtkb a écrit: Merci pour vos réponses que je lirai ce soir, […]
A la page 1, par exemple dans le post du Jeu 17 Déc 2009, 20:39 intitulé " Suite 11 : HET et voyage interstellaire", vous pourrez lire :
« Ainsi, et pour résumer, les avantages sont-ils triples pour les voyages interstellaires :
- la distance entre 2 couples de points conjugués ( A ; B ) et ( A* ; B* ) n’est pas la même dans F et F* . Elle est plus courte dans F* d’un facteur d’environ 4
- les calculs induisent que la vitesse de la lumière c* , dans le feuillet F*, est plus élevée que c (d’un facteur pouvant atteindre 50)
- aucune propulsion n’est nécessaire pour accélérer : à toute masse au repos, m, est associée sa longueur de Compton, L , telle que : L = h / mc
Une particule, un proton par exemple, de l’engin transféré dans un univers "plus petit" subirait un "effet Gulliver" et apparaîtrait aux protons* (des noyaux d’hydrogène* ou d’hélium*), appartenant au feuillet jumeau F*, avec une longueur d’onde augmentée et une fréquence diminuée.
Cette diminution de fréquence correspondrait à une perte d’énergie qui ne peut pas être en raison d’une loi de l’espace-temps : la loi de conservation de l’énergie-matière, également inscrite dans l’équation de champ d’Einstein.
Il faut donc que la particule transférée se matérialise dans le feuillet F* avec une longueur d’onde diminuée, c'est-à-dire avec une fréquence augmentée, c'est-à-dire avec une vitesse relative augmentée.
Et les passagers n’en sont nullement incommodés, leurs particules subissant le même traitement … idem que l’occupant d’un ascenseur en chute libre dans le champ de gravitation terrestre.
Ainsi pour compenser un ratio de 4 entre les longueurs de Compton L et L*, la particule acquiert-elle 96,85% de la vitesse de la lumière c* dans le feuillet F* … soit, pour fixer les idées, environ 14,5 millions de km à la seconde, avec des distances 4 fois plus courtes à franchir !
Un engin transféré dans le feuillet jumeau F* y apparaîtrait donc avec une vitesse relativiste (14,5 millions km/s) par rapport à notre limite c (300 000 km/s), subissant une accélération sans propulseur.
Un tel engin exploiterait tout simplement l’énergie mutuelle des 2 feuillets F et F*.
Pour les 3 raisons indiquées, la durée du voyage interstellaire serait phénoménalement plus courte que nous le croyons.
Des systèmes planétaires distants de quelques dizaines ou quelques centaines d’années-lumière (voire quelques milliers d'années-lumière dans certaines conditions "météo-cosmiques" ... expliquant les vagues d'observations) , dans notre univers observable U, pourraient être joints en quelques semaines à quelques mois en utilisant ce transfert hyperspatial dans notre univers jumeau U*. »
Cordialement,
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Sam 05 Juin 2010, 23:38
Bonsoir jeffer,
Il y a au moins 2 gros hic concernant l’"appel" à la physique quantique concernant le sujet qui nous intéresse tous sur ce forum.
1) Ce qui est valable à l'échelle quantique ne l’est plus à l’échelle macroscopique en raison de la décohérence quantique
Comme exprimé dans un post ci-dessus, pour imager la décohérence quantique, prenons, par exemple, l’effet tunnel.
Pour fixer les idées, exprimons que si la probabilité qu’un électron concourt au courant tunnel d’un microscope à effet tunnel est de l’ordre du pourcent, elle n’est plus que de l’ordre du dix millième (100 fois moins) pour l’équivalent de deux électrons, qui … etc., … est (quasi)nulle pour un objet macroscopique typiquement constitué de plus de 10 puissance 25 atomes (un 1 suivi de 25 zéros) dont on peut parier sans prendre de risque qu’aucun n’a pu traverser de barrière conséquente par effet tunnel depuis la naissance de l’univers.
Et, s'il était nécessaire, rappelons que la physique quantique fournit le résultat théorique le plus précisément vérifié expérimentalement de toute l'histoire de la physique (>>> le facteur de Landé de l'électron).
Même si les lois quantiques gouvernent de manière sous-jacente la plupart des propriétés et des caractéristiques des processus ou des corps qui nous environnent (processus chimiques, gaz, liquides, solides, métaux, isolants, supraconducteurs, etc., etc.), la vie également dans la mesure où elle dépend de processus physico-chimiques au niveau de la molécule d’ADN, se référer à la physique quantique pour expliquer au sein de notre univers observable le voyage interstellaire d’engins (et d’ufonautes) va à l’encontre de … la physique quantique !
Celles et ceux qui voudraient découvrir la physique quantique pourront avantageusement lire ce petit bouquin de vulgarisation, d’une lecture très facile, écrit par Étienne Klein : Petit voyage dans le monde des quanta
2) La physique quantique ne permet pas d’expliquer la structure lacunaire macroscopique de l’univers observable à très grande échelle (VLS) - un "vide" d'un diamètre d'environ 1 milliard d'années-lumière a récemment été découvert -, ni son expansion accélérée que nous observons, ni la "survitesse" de rotation des galaxies, etc., etc., contrairement au modèle bi-gravifique brièvement exposé dans le fil du sujet Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence », lequel modèle offre la possibilité du voyage interstellaire dont la durée serait phénoménalement plus courte que nous le croyons au sein de notre paradigme scientifique actuel … puisque nous le croyons (quasi)impossible.
Celles et ceux qui voudraient découvrir des notions sur ce modèle bi-gravifique pourront avantageusement lire ce petit bouquin de vulgarisation, d’une lecture très facile, écrit par Jean-Pierre Petit : On a perdu la moitié de l'Univers
Pour que nous puissions détecter un signal radioélectrique émanant d’une exo-civilisation, il faudrait que celui-ci ait été précisément dirigé vers nous, d’une part.
D’autre part, nous ne sommes pas en mesure de détecter une émission radio ordinaire, de puissance moyenne (du type de celle de votre station préférée, Europe 1, RTL, ou autre) émanant d’une planète gravitant autour d’une étoile, même proche. Notre capacité de détection d’un tel signal se limite à 2 voire 3 années-lumière (Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche de nous après le Soleil, se trouve à 4,2 années-lumière).
De plus, et surtout puisque vous l’évoquez, le programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) constitue un ensemble de projets analysant le spectre électromagnétique provenant de l’espace dans une bande de fréquences s’étendant de 1400 à 1720 MHz, autour du "point d’eau" des radicaux H et OH … ce qui n’a rien à voir avec le moindre signal d’une vie extraterrestre à l’instar d’émissions du type Europe 1, RTL, ou autre.
Alors que ce programme n'a pas détecté avec certitude un signal radioélectrique émis par une intelligence extraterrestre, il a permis d’identifier plusieurs candidats (+ de 1400 !) sous forme de pics d'intensité qu’en l’état actuel de nos connaissances nous ne pouvons pas assimiler à du bruit cosmique. Les coordonnées d’émission de ces signaux ont été notées pour travail de recherche approfondi ultérieur.
Le 1er septembre 2004, une publication relayée par New Scientist désignait le candidat majeur nommé SHGb02+14a
Au-delà, comme il y eut le tam-tam, les signaux de fumée, le sémaphore, les ondes radio ne sont peut-être utilisées que pendant un court laps de temps du développement technologique d’une civilisation.
Enfin, dans le cadre de l’hypothèse de l’origine extraterrestre de celles des observations d’ovnis résistant à toutes les explications naturelles ou artificielles de facture humaine, en l’état actuel de nos connaissances, on peut concevoir que des exo-civilisations qui auraient découvert le moyen de contourner la barrière luminique pour le voyage interstellaire (barrière dans le sens de nos concepts actuels), n’utiliseraient pas le support des ondes radioélectriques pour communiquer, ceci dans la mesure où la vitesse de ces ondes électromagnétiques est limitée par la barrière luminique dans notre univers observable, espace-temps "ici-maintenant".
Le modèle cosmologique bi-feuillet, bi-métrique, bi-gravifique, qui offre la possibilité du voyage interstellaire (contrairement au modèle cosmologique standard), comporte 2 univers imbriqués l’un dans l’autre mais géométriquement non-connexes. Ce qui fait que les ondes électromagnétiques se déplaçant dans l’un ne peuvent géométriquement pas se déplacer dans l’autre, et inversement. Ces 2 univers, imbriqués l’un dans l’autre, ne communiquent que par interaction gravitationnelle et alors réside un mode de communication par signaux modulés portés par des ondes gravitationnelles qui via l’univers conjugué du nôtre permettent un gain d’environ 200 par rapport au seul espace-temps qui nous est "classiquement" connu, celui de notre paradigme, de nos concepts actuels (comme déjà suggéré, lire ou relire à tête reposée quelques notions relatives à ce modèle par dans le fil de ce sujet ).
Des exo-civilisations pourraient ainsi avoir développé des systèmes mettant en œuvre et utilisant les ondes gravitationnelles, dont l’existence est incluse dans l’équation de champ de la Relativité Générale d’Einstein, mais que nous ne savons pas encore détecter ni utiliser.
Voilà comment les "oreilles" de SETI sourdes aux ondes gravitationnelles percevraient-elles un univers observable désespérément silencieux !
Cordialement,
Jean
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jeffer a écrit: […] des mathematiciens spécialisés en mathématique quantique, […]
jeffer a écrit: […] il n'y a pas que les travaux de JPP , il y a aussi la mathématique quantique qui apporte d'etonnantes réponses a des questions que l'on se pose depuis toujours sur les OVNI. l'hypothése extra terrestre n'est corroborée par aucun appuis scientifique malgres des tentatives comme le projet SETI , alors qu'une origine extra temporelle est appuyée par de nombreuses experiences et connaissances acquise depuis lors (voir mon post sur le voyage temporel)
Il y a au moins 2 gros hic concernant l’"appel" à la physique quantique concernant le sujet qui nous intéresse tous sur ce forum.
1) Ce qui est valable à l'échelle quantique ne l’est plus à l’échelle macroscopique en raison de la décohérence quantique
Comme exprimé dans un post ci-dessus, pour imager la décohérence quantique, prenons, par exemple, l’effet tunnel.
Pour fixer les idées, exprimons que si la probabilité qu’un électron concourt au courant tunnel d’un microscope à effet tunnel est de l’ordre du pourcent, elle n’est plus que de l’ordre du dix millième (100 fois moins) pour l’équivalent de deux électrons, qui … etc., … est (quasi)nulle pour un objet macroscopique typiquement constitué de plus de 10 puissance 25 atomes (un 1 suivi de 25 zéros) dont on peut parier sans prendre de risque qu’aucun n’a pu traverser de barrière conséquente par effet tunnel depuis la naissance de l’univers.
Et, s'il était nécessaire, rappelons que la physique quantique fournit le résultat théorique le plus précisément vérifié expérimentalement de toute l'histoire de la physique (>>> le facteur de Landé de l'électron).
Même si les lois quantiques gouvernent de manière sous-jacente la plupart des propriétés et des caractéristiques des processus ou des corps qui nous environnent (processus chimiques, gaz, liquides, solides, métaux, isolants, supraconducteurs, etc., etc.), la vie également dans la mesure où elle dépend de processus physico-chimiques au niveau de la molécule d’ADN, se référer à la physique quantique pour expliquer au sein de notre univers observable le voyage interstellaire d’engins (et d’ufonautes) va à l’encontre de … la physique quantique !
Celles et ceux qui voudraient découvrir la physique quantique pourront avantageusement lire ce petit bouquin de vulgarisation, d’une lecture très facile, écrit par Étienne Klein : Petit voyage dans le monde des quanta
2) La physique quantique ne permet pas d’expliquer la structure lacunaire macroscopique de l’univers observable à très grande échelle (VLS) - un "vide" d'un diamètre d'environ 1 milliard d'années-lumière a récemment été découvert -, ni son expansion accélérée que nous observons, ni la "survitesse" de rotation des galaxies, etc., etc., contrairement au modèle bi-gravifique brièvement exposé dans le fil du sujet Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence », lequel modèle offre la possibilité du voyage interstellaire dont la durée serait phénoménalement plus courte que nous le croyons au sein de notre paradigme scientifique actuel … puisque nous le croyons (quasi)impossible.
Celles et ceux qui voudraient découvrir des notions sur ce modèle bi-gravifique pourront avantageusement lire ce petit bouquin de vulgarisation, d’une lecture très facile, écrit par Jean-Pierre Petit : On a perdu la moitié de l'Univers
Non, on ne peut pas renoncer au principe de causalité ( = la cause précède l’effet) avec des « êtres synthétiques », ou pas (relisez, si vous le voulez bien, tout le fil de ce sujet … il y est question de quelques notions sur le principe de causalité).jeffer a écrit: […] on pourrai faire voyager des etres de synthése , sortes d'etre humains simplifié , qui deja , etant synthétique n'entrerai pas en compte dans le probléme de causalité […]
Quelques commentaires à la lecture de cette remarque (qui, comme nous allons le constater, ne se révèle pas tout à fait exacte).jeffer a écrit: […] l'hypothése extra terrestre n'est corroborée par aucun appuis scientifique malgres des tentatives comme le projet SETI […]
Pour que nous puissions détecter un signal radioélectrique émanant d’une exo-civilisation, il faudrait que celui-ci ait été précisément dirigé vers nous, d’une part.
D’autre part, nous ne sommes pas en mesure de détecter une émission radio ordinaire, de puissance moyenne (du type de celle de votre station préférée, Europe 1, RTL, ou autre) émanant d’une planète gravitant autour d’une étoile, même proche. Notre capacité de détection d’un tel signal se limite à 2 voire 3 années-lumière (Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche de nous après le Soleil, se trouve à 4,2 années-lumière).
De plus, et surtout puisque vous l’évoquez, le programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) constitue un ensemble de projets analysant le spectre électromagnétique provenant de l’espace dans une bande de fréquences s’étendant de 1400 à 1720 MHz, autour du "point d’eau" des radicaux H et OH … ce qui n’a rien à voir avec le moindre signal d’une vie extraterrestre à l’instar d’émissions du type Europe 1, RTL, ou autre.
Alors que ce programme n'a pas détecté avec certitude un signal radioélectrique émis par une intelligence extraterrestre, il a permis d’identifier plusieurs candidats (+ de 1400 !) sous forme de pics d'intensité qu’en l’état actuel de nos connaissances nous ne pouvons pas assimiler à du bruit cosmique. Les coordonnées d’émission de ces signaux ont été notées pour travail de recherche approfondi ultérieur.
Le 1er septembre 2004, une publication relayée par New Scientist désignait le candidat majeur nommé SHGb02+14a
Au-delà, comme il y eut le tam-tam, les signaux de fumée, le sémaphore, les ondes radio ne sont peut-être utilisées que pendant un court laps de temps du développement technologique d’une civilisation.
Enfin, dans le cadre de l’hypothèse de l’origine extraterrestre de celles des observations d’ovnis résistant à toutes les explications naturelles ou artificielles de facture humaine, en l’état actuel de nos connaissances, on peut concevoir que des exo-civilisations qui auraient découvert le moyen de contourner la barrière luminique pour le voyage interstellaire (barrière dans le sens de nos concepts actuels), n’utiliseraient pas le support des ondes radioélectriques pour communiquer, ceci dans la mesure où la vitesse de ces ondes électromagnétiques est limitée par la barrière luminique dans notre univers observable, espace-temps "ici-maintenant".
Le modèle cosmologique bi-feuillet, bi-métrique, bi-gravifique, qui offre la possibilité du voyage interstellaire (contrairement au modèle cosmologique standard), comporte 2 univers imbriqués l’un dans l’autre mais géométriquement non-connexes. Ce qui fait que les ondes électromagnétiques se déplaçant dans l’un ne peuvent géométriquement pas se déplacer dans l’autre, et inversement. Ces 2 univers, imbriqués l’un dans l’autre, ne communiquent que par interaction gravitationnelle et alors réside un mode de communication par signaux modulés portés par des ondes gravitationnelles qui via l’univers conjugué du nôtre permettent un gain d’environ 200 par rapport au seul espace-temps qui nous est "classiquement" connu, celui de notre paradigme, de nos concepts actuels (comme déjà suggéré, lire ou relire à tête reposée quelques notions relatives à ce modèle par dans le fil de ce sujet ).
Des exo-civilisations pourraient ainsi avoir développé des systèmes mettant en œuvre et utilisant les ondes gravitationnelles, dont l’existence est incluse dans l’équation de champ de la Relativité Générale d’Einstein, mais que nous ne savons pas encore détecter ni utiliser.
Voilà comment les "oreilles" de SETI sourdes aux ondes gravitationnelles percevraient-elles un univers observable désespérément silencieux !
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- achimEquipe du forum
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 06 Juin 2010, 00:41
Bonsoir, Jean
Vous écrivez : "...voire quelques milliers d'années-lumière dans certaines conditions "météo-cosmiques" ... expliquant les vagues d'observations".
Que voulez-vous dire au juste, par cette phrase sibylline ?
ACHIM
Vous écrivez : "...voire quelques milliers d'années-lumière dans certaines conditions "météo-cosmiques" ... expliquant les vagues d'observations".
Que voulez-vous dire au juste, par cette phrase sibylline ?
ACHIM
- Fox1977Equipe du forum
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 06 Juin 2010, 01:00
a-t-on une idée théorique du moyen pour passer du feuillet F à F* ?
Les fameux trous de ver seraient-il en fait un passage entre ces deux univers ou bien pourrait-on imaginer combiner les deux pour raccourcir d'autant la durée d'un voyage entre deux points de la galaxie ou de l'univers ?
Par exemple, je vais dans F*, où déjà les distances sont plus courtes et je me déplace plus vite, et j'y crée un trou de ver pour raccourcir encore la distance.
Comment le modèle gémellaire est-il perçu auprès de la communauté scientifique ? Travaille-t-on à des expériences qui pourraient permettre de valider ce modèle ?
Désolé de vous embêter avec toutes mes questions, mais puisque ce modèle permet d'apporter des réponses aux lacunes du modèle standard et qu'il ne semble pas avoir été mis en défaut jusqu'ici, je ne comprends pas trop pourquoi il n'est pas davantage mis en avant...
Les fameux trous de ver seraient-il en fait un passage entre ces deux univers ou bien pourrait-on imaginer combiner les deux pour raccourcir d'autant la durée d'un voyage entre deux points de la galaxie ou de l'univers ?
Par exemple, je vais dans F*, où déjà les distances sont plus courtes et je me déplace plus vite, et j'y crée un trou de ver pour raccourcir encore la distance.
Comment le modèle gémellaire est-il perçu auprès de la communauté scientifique ? Travaille-t-on à des expériences qui pourraient permettre de valider ce modèle ?
Désolé de vous embêter avec toutes mes questions, mais puisque ce modèle permet d'apporter des réponses aux lacunes du modèle standard et qu'il ne semble pas avoir été mis en défaut jusqu'ici, je ne comprends pas trop pourquoi il n'est pas davantage mis en avant...
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 06 Juin 2010, 01:19
Bonsoir, Fox1977
Je peux juste te dire que ce modèle a été imaginé par Andréï Sakharov et repris plus tard par JP Petit (avec paraît-il, l'aide des Ummites), dont tu devrais visiter le site perso ; tu devrais y trouver ton bonheur. Je pense que pour le moment, ce modèle est une conjecture, mais elle a le mérite d'expliquer pas mal des énigmes concernant la structure de l'univers visible.
Achim
Je peux juste te dire que ce modèle a été imaginé par Andréï Sakharov et repris plus tard par JP Petit (avec paraît-il, l'aide des Ummites), dont tu devrais visiter le site perso ; tu devrais y trouver ton bonheur. Je pense que pour le moment, ce modèle est une conjecture, mais elle a le mérite d'expliquer pas mal des énigmes concernant la structure de l'univers visible.
Achim
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 06 Juin 2010, 03:13
Bonjour Fox1977,
Vous pourrez lire :
« […] ils ont dû chercher comment exploiter localement cette augmentation de densité d'énergie. Les atomes, les molécules, possèdent des états métastables. Un système métastable n’est pas stable en théorie, mais pendant un instant il paraît l’être en raison d’une vitesse de transformation très faible. L'hélium, par exemple, a un état métastable bien connu. Si on fournit de l'énergie à l'hélium, celle-ci peut être stockée de cette manière.
Imaginons un engin spatial, aux alentours de la Terre, qui émet une "coquille" de gaz : des grasers (Gamma Ray Laser) émettent alors une impulsion forte de rayons gamma qui sont absorbés par les noyaux du gaz. Si le niveau d'excitation est métastable, les noyaux ne peuvent pas dissiper cette énergie et l’état de criticité est atteint.
De minuscules ponts spatiaux se forment et fusionnent ensemble le long d'une surface fermée entourant l’engin de volume v.
Le contenu du volume v et le contenu du volume v* conjugué de l'espace jumeau sont échangés.
Ce volume raréfié est ensuite rapidement comblé par des molécules d'air.
Pour les passagers, la Terre a disparu (les photons ne peuvent pas voyager d'un feuillet à l'autre, pour les raisons géométriques déjà évoquées).
>>> Pour les observateurs terrestres, l’engin spatial n’est plus observable et semble s’être « dématérialisé ».
Le transfert dans l'univers jumeau change "la masse apparente" (m est changé en m*). Alors, qu’arrive-t-il à l’engin après son transfert dans l'univers jumeau ?
Au lieu d’être attiré par le champ de gravité terrestre, l’engin est repoussé par "la Terre invisible". Si le transfert hyperspatial est fait de nouveau, mais en sens inverse, l’engin réapparaît, soumis à nouveau à la gravitation terrestre. L'alternance rapide de transferts hyperspatiaux produirait un "effet d'apesanteur" ou "d'antigravitation" suite aux deux mouvements (attraction dans notre feuillet F et répulsion quand l’engin est dans le feuillet jumeau F*).
En outre, ce changement rapide du signe de la masse apparente produira des ondes gravitationnelles. Les "exopassagers" pourraient ainsi communiquer avec des ondes gravitationnelles simplement produites par une masse soumise à un transfert hyperspatial local oscillant … ce qui pourrait expliquer l’insuccès du programme SETI . […] »
Pour vos autres questions, vous trouverez également des réponses dans le fil du sujet Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence » . Lisez-le !
Cordialement,
Jean
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Vous trouverez une réponse à la page 1 du sujet Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence » dans le post du Jeu 17 Déc 2009, 20:39 intitulé " Suite 11 : HET et voyage interstellaire".Fox1977 a écrit: a-t-on une idée théorique du moyen pour passer du feuillet F à F* ?
Vous pourrez lire :
« […] ils ont dû chercher comment exploiter localement cette augmentation de densité d'énergie. Les atomes, les molécules, possèdent des états métastables. Un système métastable n’est pas stable en théorie, mais pendant un instant il paraît l’être en raison d’une vitesse de transformation très faible. L'hélium, par exemple, a un état métastable bien connu. Si on fournit de l'énergie à l'hélium, celle-ci peut être stockée de cette manière.
Imaginons un engin spatial, aux alentours de la Terre, qui émet une "coquille" de gaz : des grasers (Gamma Ray Laser) émettent alors une impulsion forte de rayons gamma qui sont absorbés par les noyaux du gaz. Si le niveau d'excitation est métastable, les noyaux ne peuvent pas dissiper cette énergie et l’état de criticité est atteint.
De minuscules ponts spatiaux se forment et fusionnent ensemble le long d'une surface fermée entourant l’engin de volume v.
Le contenu du volume v et le contenu du volume v* conjugué de l'espace jumeau sont échangés.
Ce volume raréfié est ensuite rapidement comblé par des molécules d'air.
Pour les passagers, la Terre a disparu (les photons ne peuvent pas voyager d'un feuillet à l'autre, pour les raisons géométriques déjà évoquées).
>>> Pour les observateurs terrestres, l’engin spatial n’est plus observable et semble s’être « dématérialisé ».
Le transfert dans l'univers jumeau change "la masse apparente" (m est changé en m*). Alors, qu’arrive-t-il à l’engin après son transfert dans l'univers jumeau ?
Au lieu d’être attiré par le champ de gravité terrestre, l’engin est repoussé par "la Terre invisible". Si le transfert hyperspatial est fait de nouveau, mais en sens inverse, l’engin réapparaît, soumis à nouveau à la gravitation terrestre. L'alternance rapide de transferts hyperspatiaux produirait un "effet d'apesanteur" ou "d'antigravitation" suite aux deux mouvements (attraction dans notre feuillet F et répulsion quand l’engin est dans le feuillet jumeau F*).
En outre, ce changement rapide du signe de la masse apparente produira des ondes gravitationnelles. Les "exopassagers" pourraient ainsi communiquer avec des ondes gravitationnelles simplement produites par une masse soumise à un transfert hyperspatial local oscillant … ce qui pourrait expliquer l’insuccès du programme SETI . […] »
Pour vos autres questions, vous trouverez également des réponses dans le fil du sujet Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence » . Lisez-le !
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- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 06 Juin 2010, 03:20
Bonjour achim,
Le modèle bi-gravifique induit des instabilités au sein du cosmos.
Il est évidemment concevable qu’il puisse ne pas apparaître lumineux à quelqu’un ne pratiquant pas les mathématiques, que le système abstrait de 2 équations conjuguées de champs, pilier du modèle cosmologique bi-gravifique, engendre un cosmos instable :
Quelles sont, succinctement, les instabilités engendrées ?
D’une part une instabilité globale : dès le "Twin Bang", un univers en expansion accéléré (le nôtre observable … et c’est bien ce que nous observons) et un univers en expansion décélérée (le "jumeau" inobservable).
D’autre part des instabilités locales : à cette instabilité globale, se rajoutent des fluctuations locales et conjointes des métriques. L’on peut comparer ces deux univers à des volumes de mousse expansive (polyuréthane, par exemple) en cours de gonflement, de polymérisation.
L’expansion n’est pas homogène : dans certaines régions, à un instant donné, l’expansion s’emballe alors qu’elle se ralentit ailleurs.
Donc conditions "météocosmiques" à l’image des conditions météorologiques sur Terre, avec d’immenses vagues et vent violent à un endroit, alors que mer d’huile sans un souffle de vent ailleurs.
Une dilatation locale dans l’un des deux entraîne une contraction dans l’autre et inversement.
Dans un tel cosmos sujet à de telles "ondulations", chaotiques (au sens mathématique du terme), certaines périodes s’avèreraient alors plus propices que d’autres au voyage interstellaire, dans une direction donnée, via transfert hyperspatial dans l’univers jumeau inobservable lorsque les distances conjuguées s’y "amoindrissent".
En résumé, les évolutions conjointes des 2 univers imbriqués l’un dans l’autre, issues des calculs effectués à partir du système d’équations de champs conjuguées évoqué, réalisent une expansion accélérée pour notre univers U et une expansion décélérée pour l’autre univers inobservable U*, ainsi que des instabilités locales (= des oscillations chaotiques) créant des conditions "météocosmiques" favorables à un certain moment, défavorables à un autre moment pour le voyage interstellaire, fournissant une explication aux "vagues" d’ovnis observés.
>>> Lors de conditions favorables dans une certaine direction, qui n’est pas toujours la même, nous serions à portée de civilisations qui autrement n’effectueraient pas le voyage … et leur connaissances et technologies respectives pourraient accroître la diversité de ce que nous observons.
Cordialement,
Jean
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achim a écrit:Que voulez-vous dire au juste, par cette phrase sibylline ?
Le modèle bi-gravifique induit des instabilités au sein du cosmos.
Il est évidemment concevable qu’il puisse ne pas apparaître lumineux à quelqu’un ne pratiquant pas les mathématiques, que le système abstrait de 2 équations conjuguées de champs, pilier du modèle cosmologique bi-gravifique, engendre un cosmos instable :
Quelles sont, succinctement, les instabilités engendrées ?
D’une part une instabilité globale : dès le "Twin Bang", un univers en expansion accéléré (le nôtre observable … et c’est bien ce que nous observons) et un univers en expansion décélérée (le "jumeau" inobservable).
D’autre part des instabilités locales : à cette instabilité globale, se rajoutent des fluctuations locales et conjointes des métriques. L’on peut comparer ces deux univers à des volumes de mousse expansive (polyuréthane, par exemple) en cours de gonflement, de polymérisation.
L’expansion n’est pas homogène : dans certaines régions, à un instant donné, l’expansion s’emballe alors qu’elle se ralentit ailleurs.
Donc conditions "météocosmiques" à l’image des conditions météorologiques sur Terre, avec d’immenses vagues et vent violent à un endroit, alors que mer d’huile sans un souffle de vent ailleurs.
Une dilatation locale dans l’un des deux entraîne une contraction dans l’autre et inversement.
Dans un tel cosmos sujet à de telles "ondulations", chaotiques (au sens mathématique du terme), certaines périodes s’avèreraient alors plus propices que d’autres au voyage interstellaire, dans une direction donnée, via transfert hyperspatial dans l’univers jumeau inobservable lorsque les distances conjuguées s’y "amoindrissent".
En résumé, les évolutions conjointes des 2 univers imbriqués l’un dans l’autre, issues des calculs effectués à partir du système d’équations de champs conjuguées évoqué, réalisent une expansion accélérée pour notre univers U et une expansion décélérée pour l’autre univers inobservable U*, ainsi que des instabilités locales (= des oscillations chaotiques) créant des conditions "météocosmiques" favorables à un certain moment, défavorables à un autre moment pour le voyage interstellaire, fournissant une explication aux "vagues" d’ovnis observés.
>>> Lors de conditions favorables dans une certaine direction, qui n’est pas toujours la même, nous serions à portée de civilisations qui autrement n’effectueraient pas le voyage … et leur connaissances et technologies respectives pourraient accroître la diversité de ce que nous observons.
Cordialement,
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- Fred49Passionné
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 06 Juin 2010, 08:37
Bonjour à vous tous
J'ai été visité le topic dont parle Jean Curnonix "Jean-Pierre Sirvan : La vie extra-terrestre est une évidence" . Je dois dire que j'ai plus été intéressé par les explications captivantes de Jean que par celles de l'invité.
Je voudrais faire une aparté sur les feuilles : logiquement notre univers existe grâce à une asymétrie matière et anti-matière. Dans une autre feuille/univers "jumelle", se pourrait-il que l'asymétrie ait été différente et, par là, empêche tout voyage entre "feuille" aussi rapide soit-il ?
D'autre part, il parait évident que dans notre univers et très probablement dans tous les univers, la vie émerge dès qu'elle en a la possibilité comme si c'était le but ultime. Avant de continuer, je dois dire que je suis athée et une explication par "Dieu" ne résoudrait pas, à mon sens, le problème.
Je trouve que les physiciens ne tiennent pas suffisamment compte de cet évidence qui pourrait laisser supposer que, si la vie existe à notre niveau, elle pourrait aussi exister à un autre niveau que je n'ose pas dire supérieur.
Je serai très intéressé de l'avis de Jean Curnonix à ce sujet.
Bonne journée
Fred
J'ai été visité le topic dont parle Jean Curnonix "Jean-Pierre Sirvan : La vie extra-terrestre est une évidence" . Je dois dire que j'ai plus été intéressé par les explications captivantes de Jean que par celles de l'invité.
Je voudrais faire une aparté sur les feuilles : logiquement notre univers existe grâce à une asymétrie matière et anti-matière. Dans une autre feuille/univers "jumelle", se pourrait-il que l'asymétrie ait été différente et, par là, empêche tout voyage entre "feuille" aussi rapide soit-il ?
D'autre part, il parait évident que dans notre univers et très probablement dans tous les univers, la vie émerge dès qu'elle en a la possibilité comme si c'était le but ultime. Avant de continuer, je dois dire que je suis athée et une explication par "Dieu" ne résoudrait pas, à mon sens, le problème.
Je trouve que les physiciens ne tiennent pas suffisamment compte de cet évidence qui pourrait laisser supposer que, si la vie existe à notre niveau, elle pourrait aussi exister à un autre niveau que je n'ose pas dire supérieur.
Je serai très intéressé de l'avis de Jean Curnonix à ce sujet.
Bonne journée
Fred
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le voyage dans le temps
Lun 07 Juin 2010, 18:10
bonjour desolé si je suis pas dans un sujet "ufologique" mais ici je sais que certaine personne sont assez doué dans tout les domaine .
alors dite moi se que vous pensez de ca
Les voyages dans le temps
Le voyage dans le temps, ou voyage spatio-temporel, est l’un des thèmes
les plus récurrents dans la science fiction. Il est typique d’un
fantasme mêlant avenir proche et science.
Mais quel crédit peut on donner à ces voyages? Y a t-il un soupçon de
crédibilité, et, aujourd’hui, peut-on imaginer quand le voyage dans le
temps n’est, au pire, pas une absurdité, au mieux une réalité.
Et pourtant les scientifiques admettent, pour la plupart, que les
voyages dans l’espace temps ont une certaine forme de possibilité. En
effet suite aux travaux de la science dans le domaine de la physique et
de l’astrophysique surtout, les données et variantes imaginables n’ont
jamais cessé (et encore moins depuis Einstein) de pointer le bout de
leur nez.
Aujourd’hui le fer de lance de cette génération de chercheur, tel que le
très célèbre Stephen Hawking, admettent volontiers cette idée,
notamment depuis les récentes observations et recherches sur les trous
noirs, les déplacements de la lumière, la complexité de la densité selon
son environnement et ses conséquences, etc. Hawking sous entendra
d’ailleurs que nous sommes constamment en train de remodeler le futur,
et qu’il est tout à fait envisageable de modifier le présent ou le
passé.
Avant cela notre vidéo nous propose une piqûre de rappel. A l’aide d’un
physicien de l’université de Manchester, nous pouvons imaginer de quelle
manière des courbes peuvent dilater l’espace temps, ce à l’aide des
notions sur la gravité. Nous même avons une certaine incidence de part
notre poids gravitationnel dans la nature, nous courbons l’espace temps
d’une certaine mesure, et à une échelle à la fois insignifiante et sans
incidence directe pour nous. Mais qu’en est-il pour les trous noirs? Un
trou noir est une masse gravitationnelle tellement puissante qu’elle
absorde tout ce qui tourne autour d’elle, y comprit le temps. Et oui,
plus une masse est importante et plus elle courbe l’espace temps, c’est
le cas extrême qui se produit lors de la création d’un trou noir.
De nouveaux satellites encore plus perfectionnés que Hubbles peuvent
déterminer l’existence des trous noirs à l’aide d’un capteur de rayon x.
Ils ont donné des indices d’une très grande importance dans le monde
des scientifiques, alimentant donc davantage les théories concernant les
voyages probables dans le temps.
De plus des expériences en laboratoire nous montrent, à petite échelle,
les variations que peuvent se produire lorsque la lumière se mêle avec
la gravité, et les résultats laissent supposer les plus inimaginables
théories.
Pour en revenir au trous noirs, c’est que son accès ou son utilisation
n’est aujourd’hui pas possible et très problématique en raison de la
singularité qu’il entraîne dans certains domaines. En gros il n’y a
aucunes existences possibles à cette proximité là.
Un certain Richard Gott nous explique qu’il a découvert un moyen de
voyager dans le temps. Il expose ainsi sa théorie selon laquelle des
cordes cosmiques nous aiderait à prendre certains raccourcis et à aller
plus vite que la lumière, grâce à une subtile alternative. Elles
seraient pour lui la clé de ces voyages pour l’instant impossible à
réaliser avec les moyens et les découvertes actuelles. Il reconnaît
d’ailleurs lui-même plusieurs failles à la possibilité de sa théorie,
qui réside une fois de plus dans la problématique du trou noir.
source:http://www.mystere-tv.com/les-voyages-dans-le-temps-v774.html
alors dite moi se que vous pensez de ca
Les voyages dans le temps
Le voyage dans le temps, ou voyage spatio-temporel, est l’un des thèmes
les plus récurrents dans la science fiction. Il est typique d’un
fantasme mêlant avenir proche et science.
Mais quel crédit peut on donner à ces voyages? Y a t-il un soupçon de
crédibilité, et, aujourd’hui, peut-on imaginer quand le voyage dans le
temps n’est, au pire, pas une absurdité, au mieux une réalité.
Et pourtant les scientifiques admettent, pour la plupart, que les
voyages dans l’espace temps ont une certaine forme de possibilité. En
effet suite aux travaux de la science dans le domaine de la physique et
de l’astrophysique surtout, les données et variantes imaginables n’ont
jamais cessé (et encore moins depuis Einstein) de pointer le bout de
leur nez.
Aujourd’hui le fer de lance de cette génération de chercheur, tel que le
très célèbre Stephen Hawking, admettent volontiers cette idée,
notamment depuis les récentes observations et recherches sur les trous
noirs, les déplacements de la lumière, la complexité de la densité selon
son environnement et ses conséquences, etc. Hawking sous entendra
d’ailleurs que nous sommes constamment en train de remodeler le futur,
et qu’il est tout à fait envisageable de modifier le présent ou le
passé.
Avant cela notre vidéo nous propose une piqûre de rappel. A l’aide d’un
physicien de l’université de Manchester, nous pouvons imaginer de quelle
manière des courbes peuvent dilater l’espace temps, ce à l’aide des
notions sur la gravité. Nous même avons une certaine incidence de part
notre poids gravitationnel dans la nature, nous courbons l’espace temps
d’une certaine mesure, et à une échelle à la fois insignifiante et sans
incidence directe pour nous. Mais qu’en est-il pour les trous noirs? Un
trou noir est une masse gravitationnelle tellement puissante qu’elle
absorde tout ce qui tourne autour d’elle, y comprit le temps. Et oui,
plus une masse est importante et plus elle courbe l’espace temps, c’est
le cas extrême qui se produit lors de la création d’un trou noir.
De nouveaux satellites encore plus perfectionnés que Hubbles peuvent
déterminer l’existence des trous noirs à l’aide d’un capteur de rayon x.
Ils ont donné des indices d’une très grande importance dans le monde
des scientifiques, alimentant donc davantage les théories concernant les
voyages probables dans le temps.
De plus des expériences en laboratoire nous montrent, à petite échelle,
les variations que peuvent se produire lorsque la lumière se mêle avec
la gravité, et les résultats laissent supposer les plus inimaginables
théories.
Pour en revenir au trous noirs, c’est que son accès ou son utilisation
n’est aujourd’hui pas possible et très problématique en raison de la
singularité qu’il entraîne dans certains domaines. En gros il n’y a
aucunes existences possibles à cette proximité là.
Un certain Richard Gott nous explique qu’il a découvert un moyen de
voyager dans le temps. Il expose ainsi sa théorie selon laquelle des
cordes cosmiques nous aiderait à prendre certains raccourcis et à aller
plus vite que la lumière, grâce à une subtile alternative. Elles
seraient pour lui la clé de ces voyages pour l’instant impossible à
réaliser avec les moyens et les découvertes actuelles. Il reconnaît
d’ailleurs lui-même plusieurs failles à la possibilité de sa théorie,
qui réside une fois de plus dans la problématique du trou noir.
source:http://www.mystere-tv.com/les-voyages-dans-le-temps-v774.html
- Fox1977Equipe du forum
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Mar 08 Juin 2010, 23:45
Merci pour les infos, Jean.
Je me suis acheté "On a perdu la moitié de l'univers" de Jean-Pierre Petit, je vais lire ça avec grand intérêt !!
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