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Adama
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Dim 11 Nov 2007, 19:00
CABALE ET ASTRONOMIE DANS LA BIBLE
par

Adama






La Cabale hébraïque et son champ foisonnant d’expérience spirituelles, religieuses et mystiques, et d’autre part l’astronomie, a priori deux domaines séparé par un abîme, pourtant la cabale s’est montrée en sa conception de l’Univers à plus d’un titre visionnaire, et vient rejoindre par delà les siècles quelques modernes conceptions de la cosmologie. Traité de ces sujets en environ un quart d’heure est disons le tout de suite une gageure impossible à relever, aussi impossible que l’est la violation du théorème des vitesses dans la relativité générale d’Albert Einstein, à savoir qu’aucun objet ne peut dépasser la vitesse de la lumière dans l’espace. Alors j’ai choisi de vous présenter une brève histoire de la cabale, sur le plan historique au détour de concepts étrangement contemporains, répondant comme un écho lointain à certains édifices théoriques de notre cosmologie.



I – La Cabale :



La Cabale est un immense domaine qui constitue un véritable verger de la connaissance mystique, nous allons étudier la composition du Zohar, troisième livre saint du Judaïsme après la Bible et le Talmud. Prononcez le mot « Zohar » et vous verrez aussitôt les oreilles se tendrent, le mot est en lui même magique, et ne laisse pas indifférent, il en est ainsi pour quelques mots au pouvoir attractif.



A - Le Zohar:



Le Zohar est un maître livre utilisé en Cabale, avoir un exemplaire du Zohar chez soi, aux côtés de la Bible hébraïque, attire la puissance divine au sein du domicile nous enseigne les sages.



Le Sepher-ha-Zohar, signifie en Hébreu Livre de la Splendeur, il est la pièce maîtresse de la Cabale, le simple fait d'avoir ce livre en un endroit donné, transforme un espace profane en un lieu sacré, et les personnes présentes ne sont plus alors dans le monde profane comme nous le rappelons dans nos rituels.



Le Zohar est écrit en araméen et non en hébreu. Tout hébraïsant peut avoir accès au texte, mais la méconnaissance de l'Hébreu ou de l'Araméen, n'est pas un obstacle majeur à la compréhension des concepts zohariques.





D'après le Zohar, nous sommes tous le fruit de la Création, la Création se produit par les lettres. L'obstacle de la langue peut être surmonté, car le savoir cabalistique se révèle directement à l'âme par réminiscence, à l'adepte qui est pur, qui observe les Mitzvots, c'est-à-dire les Commandements divins. Ceci est très important, les grands spécialistes du domaine, citons Charles Mopsik du C.N.R.S. qui s’est attelé à la lourde tache de traduire le maximum de traités cabalistiques, et Moshé Idel de l’Université Hébraïque de Jérusalem, soulignent avec force le fait que la méconnaissance de l’hébreu n’est pas une tare pour la compréhension des concepts cabalistiques, donc non hébraïsants, n’hésitez pas à vous plonger dans de bonnes traductions, dépourvues de fantaisie, et vous pourrez avoir accès à de véritables trésors cachés entre les lignes.



Plutôt que d'un livre, parlons de textes divers.

Plutôt que d'un auteur, parlons d'Ecole zoharique.





On compare à juste titre la Bible à une bibliothèque, ce que signifie la traduction du mot grec « ta biblia » les livres, pour le Zohar il en est de même, c’est une collection de livres différents réunis sous le terme générique de Sefer ha Zohar.



Le terme "zohar" est attesté pour la première fois dans la Bible, dans le Livre de Daniel, donc il est présent dès l’époque de la rédaction du livre de Daniel, aux alentours de 175 d’avant notre ère.



Le choix du nom de ce corpus est du au fait que ce livre commence par le mot Zohar, d'où sa dénomination. Une tradition au sein du monde Juif, bien établie pour la Torah ou chaque premier mot donne le nom du texte, comme par exemple Béreschit pour Genèse. Le texte apparaît dans sa forme actuelle pour la première fois en 1290 environ.



Le Zohar est la résultante d'un groupe de personnes qui ont mis par écrit des textes, ce sur plusieurs générations, et non d’un auteur unique que la tradition attribuée à Siméon bar Yohaï. Une autre hypothèse se basant sur une analyse linguistique du texte démontrait une unité des 18 chapitres principaux, et pensait à Moïse de Léon comme auteur. En fait, aujourd’hui les historiens mettent en avant l’existence d’une école et non d’auteurs uniques, exactement comme pour l’Apocalypse de Jean qui fut le fait d’une école johannique et non d’un auteur unique.



Le Zohar est un commentaire ésotérique de la Bible qui suit ses différentes sections, point par point.



Nous trouvons trois grandes sections :



- Le Rayam mela (Berger fidèle en araméen) qui est un commentaire ésotérique sur les Commandements.



- Le Midrasch ha Nealam : Commentaire mystique sur ce qui est caché aux profanes, écrit en hébreu médiéval.



- Traitorah "les secrets de la Torah".



Les textes du Zohar sont rédigés en Araméen, pourquoi ? Ce fait est lié à sa composition, cette dernière est un problème en lui-même, sa composition est une véritable problématique pour les chercheurs. Certains historiens pensent que l'utilisation de l'araméen est une tentative pour vieillir le texte, lui donner un parfum d'antiquité. Mais cette solution n'est pas satisfaisante, étant donné que l'hébreu en tant que langue est plus ancien que l'araméen. En fait l'Araméen dans la tradition hébraïque est la langue de "l'Autre Côté", autrement dit de Satan, et il y a une ambiguïté dans le fait d'écrire en araméen les secrets du divin. En fait, ont piège les forces infernales, car ces dernières sont obligés de reconnaître la toute puissance du Royaume de Dieu. Ecrire en Araméen les choses de Dieu semble bien être un procédé de magie de l’écrit, qui piège et enferme le Mal, l’obligeant à célébrer la puissance du Très Haut malgré elle.



Néanmoins il faut noter que tous les cabalistes n'écriront pas en araméen, cependant un grand cabaliste et poète du XVIIIe s. R. Luzzato rédigera encore en Araméen. Un étrange personnage qui prétendait être en contact avec de grands personnages bibliques, par le biais de leur esprit invoqué au cours de transes mystiques. Une de ses œuvres majeures, le Messilat Yecharim (la voie des hommes droit),œuvre d’éthique, eut un immense retentissement à l’époque et encore de nos jours. Mais revenons à notre Zohar.



En dehors de préoccupations ésotériques pour piéger le mal, il y a une volonté délibérée de coucher par écrit l'ensemble ésotérique en araméen, la principale raison est que cela constitue un "signe de reconnaissance" pour le lecteur qui lira en araméen. En voyant un simple commentaire, l'initié saura si cela vient du Talmud ou du Zohar.



Le fait d'écrire ce texte en araméen, crée une "distance mystérieuse" avec l'idiome d'alors. Il est fait un effort de distanciation, c'est comme si aujourd'hui un auteur écrivait un immense ouvrage dans le français de la chanson de Roland du IXe s. Cela créera une singularité, un livre remarqué et remarquable, produisant des résonances énigmatiques.



La figure principale du Zohar est R. Simon ben Yohaï avec son fils Eliazar. Les deux rabbis énoncent des propos en araméen, sur les secrets du divin, de l'homme et de la Tora.



Le Zohar du point de vue de sa structure se présente sous la forme d'un midrasch, c'est-à-dire d'un commentaire. Les midraschim constituent une littérature rabbinique. Le rabbinisme est la forme principale du Judaïsme après la destruction du second Temple.



La Tradition Rabbinique est une mise par écrit de la Tradition Orale de Moïse, couchée par écrit à partir du I/IIe siècle, c'est la Guemara. Cette tradition orale a été mise par écrit pour des raisons purement événementielles, à cause de l'éclatement de la dispersion, de la délocalisation de la nation juive, afin que la Tradition ne se perde pas.



Des midraschs ont été écrits dans la Palestine byzantine, en Italie, etc... l'une des dernières strate midrachiques a été écrite en Provence: le midrach sur les nombres.



Les cabalistes de la fin du XIIIe s. en Castille, ont pris le relais du processus de cristallisation oral des traditions. Alors que la Provence voyait la fin du processus du midrach, elle vit la naissance de la Cabale.


Le Zohar a été défini comme le midrach de R. Siméon ben Yohaï, ou comme le midrach de Jérusalem. Les Rabbins de Babylonie n'ont presque pas développé la tradition ésotérique par rapport aux savants de Jérusalem.



Une fonction des rites judaïques est apotropaïque, ils écartent les forces du mal. Le fait d'écrire en araméen cette littérature est une façon de conjurer l'accusateur, le satan. Les cabalistes castillans ont souhaités mettre à la portée de tout le monde l'enseignement de la cabale, à l'inverse des cabalistes catalans qui souhaitent le garder pour les disciples.



L'araméen est facile dans le Zohar, la syntaxe est hébréo-espagnole (latine), syntaxiquement c'est quelque part une langue sémitique et latine.



Pour pouvoir lire dans le texte, il faut connaître les langues suivantes: Hébreu, Araméen et Espagnol.



J’aurais voulu présenter d’autres ouvrages importants de la Cabale, mais hélas le temps m’est compté, nous citerons tout de même pour mémoire le Sépher Yetsirah (le livre de la formation) qui décrit le processus de la création du monde, à partir de l’émanation de dix lumières, les sephirtoth et vingt-deux lettres hébraïques, constituant les trente-deux sentiers mystique de la sagesse. Autre livre important, le Sépher ha Bahir (le livre de la clarté), le premier ouvrage de la mystique juive écrit à la fin du XIIe siècle, mais ayant probablement un ancêtre beaucoup plus ancien. C’est la source la plus ancienne décrivant le système des dix hypostases divines, les sephiroths, d’où son importance. Le bahir traite également de la mystique des lettres, de la migration des âmes, des combinaisons du Nom divin, de procédures de prières, et propose une méditation sur la création du monde et sur le mystère de la Mercabah (char céleste), enfin il traite du masculin et du féminin, avec une conception fort originale, le monde a été crée par l’union des deux principes et la rédemption ne pourra s’obtenir que par l’union à nouveau des deux principes. Cette cosmogonie trouve une résonnance dans la Bible avec le concept des Achéra, qui seraient d’après le Professeur André Lemaire, que la parèdre d’Adonaï, priée en même temps que sa partie masculine. C’est un ouvrage indispensable et précieux pour une bonne compréhension du Zohar.


Dernière édition par le Dim 11 Nov 2007, 19:21, édité 1 fois
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Dim 11 Nov 2007, 19:01
Maintenant abordons l’astronomie, avant d’ouvrir le débat au croisé de ces deux domaines a priori si lointains, mais en même temps si proche, dans la conceptualisation du Cosmos .



II – L’Astronomie :



L'une des grandes révélations de l'astronomie de cette fin de siècle, c'est que l'homme peut s'affranchir de son berceau -la Terre-, pour s'élancer dans le monde -l'Univers-, un Univers grandiose, bouleversant, infini, rempli d'objets exotiques. Pour nous terriens, l'exploration du Cosmos vient de commencer, des sondes automatiques ont été et continuent d'être envoyées dans tout le système solaire, afin de préparer sa colonisation par l'Humanité.







Le Cosmos, c'est une merveilleuse chance pour notre Civilisation, sur tous les plans. Son exploration développe la notion d'unité : il n'y a pas des races au pluriel, mais une seule espèce humaine, embarquée sur un seul vaisseau spatial, notre Terre. Cette pensée, tous les astronautes regardant notre patrie céleste par un hublot de leurs vaisseaux, l'ont irrésistiblement eue, et ils en sont revenus changés.



Le chauvinisme, les nationalismes, les notions de frontières sont ridicules comparées au royaume des étoiles, à l'immensité cosmique. La Terre n'est pas le centre de l'Univers, l'Homme n'est pas l'aboutissement final de l'évolution, nous sommes perdus sur les bords d'une Galaxie, elle-même perdue dans la masse gigantesque des millions de millions de galaxies qui peuplent l'Univers. Nous, les hommes, ne sommes que des microbes, là est la réalité, mais des microbes paradoxaux. Malgré notre taille insignifiante, nous pouvons appréhender les immensités stellaires à l'aide de notre cerveau, l'infini de l'espace s'ouvre à l'infini de notre pensée, c'est là le miracle de l'humanité.



La Terre, troisième planète du système solaire, c'est là qu'il y a environ 3 milliards d'années, quelque part en Afrique de l'Est, se produisit un phénomène hors du commun : l'apparition de la conscience, après un peu plus de 2 milliards 400 millions d'années d'histoire de la vie. Une conscience, qui dans un laps de temps exceptionnellement court, explore l'espace proche.



La vie est elle-même une aventure exceptionnelle, mais nous avons de nombreuses raisons de croire, que la vie a pu apparaître sur de nombreux mondes, ailleurs dans la Galaxie. Le milieu interstellaire est riche en molécules essentielles à la vie, le Cosmos tout entier est un hymne à l'existence. Partout, les composants sont présents pour donner la vie. Sur notre planète, l'océan a été un milieu primordial, qui assura le développement d'êtres complexes.





Les Hébreux d'après certains spécialistes n'avaient pas de connaissance particulière en astronomie, les rudiments de sciences astronomiques qu'ils possédaient semblaient avoir été glanés chez les Nations au sein desquels ils séjournaient, notamment les Babyloniens et les Egyptiens, néanmoins le Peuple Elu fit preuve d'une grande originalité dans la conception même du récit de la Création du Monde dans la Genèse, où nous assistons à une rationalisation des cieux débarrassés des multiples dieux qui encombraient le ciel. Le chapitre I de la Genèse versets 14 à 19 fait référence directement à des notions astronomiques:



- Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que c'était bon. Ainsi il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.



( Texte extrait de la Bible traduction Louis Segond, docteur en théologie, version revue 1975)



Le grand luminaire est le Soleil, qui était le dieu samash dans la cosmologie sacrée de l'Orient, et le petit luminaire est la Lune, le dieu shîn toujours dans cette cosmologie, que les hébreux vont expurger de toute référence à une divinité quelconque au profit du Dieu Un, le Dieu vivant.



La mention des époques, jours et années, démontre que les anciens hébreux observaient le ciel de manière scientifique, et qu'ils avaient constatés de manière indépendante la succession des saisons, et le calcul probable des années, selon un calendrier luni-solaire.





La Bible fait état d'un petit nombre de constellations, mais cela ne veut pas dire que les hébreux en ignoraient les autres, n'oublions pas que la Bible est une vaste bibliothèque qui nous est parvenue incomplète, et il est fort possibles que les livres perdus contenaient d'autres indications sur les constellations.


Maintenant ami lecteur et Bible en main, partons à la découverte des notions astronomiques d'un peuple de berger qui deviendront des princes et des rois de par la volonté de l'Eternel pour un croyant, par un génie propre hors du commun pour les rationalistes.



Le Psaume VIII verset 4 fait expressément référence aux cieux, à la Lune et aux étoiles.

Le Psaume 135 versets 5 et 7/9 cite des phénomènes météorologiques comme la pluie et les éclairs.



Le livre de Job, au chapitre 9 verset 9 cite la Grande Ourse, la constellation d'Orion et les Pléiades et au chapitre 38 versets 31 à 33 fait référence aux Pléiades, à Orion, aux signes du zodiaque, à la Grande Ourse, et aux Lois du ciel.



Le prophète Isaie au chapitre 40 verset 26 nous invite à lever les yeux au ciel et d'en contempler les merveilles, avec cette interrogation : "Qui a crée ces choses?".



De même Amos au chapitre V verset 8 nous dit : Il a crée les Pléaides et l'Orion, il change les ténèbres en aurore, il obscurcit le jour pour en faire la nuit.



l'Ecclésiastique (ou Siracide du nom de son auteur Jésus ben Sira) qui est un recueil de sapiences, cite au chapitre 43 verset 2 l'astre du jour -le Soleil- et ses bienfaits, puis aux versets 6 à 13, il est décrit la Lune avec mention de ses phases, les étoiles, les phénomènes météorologiques de l'Arc-en-Ciel et des chutes de neige.



Jérémie chapitre 31 versets 35 à 36 expose le rôle du soleil, de la lune et des étoiles fixes. Le même Jérémie.



Le livre philosophique de la Sagesse au chapitre 7 versets 28 à 30 compare la Sagesse au Soleil, et à toutes les constellations dont les noms ne sont malheureusement pas précisés.



Le Deutéronome l'un des cinq livres attribués à Moïse par la tradition, au chapitre 4 versets 19 mentionne le soleil, la lune et les étoiles et toute l'armée des cieux avec une mise en garde contre l'astrolâtrie.



Une référence intéressante à des Lois astronomiques existe en Jérémie chapitre 33 verset 25, mais le texte reste poétique et n'entre malheureusement pas dans les détails, mais ceci nous renseigne de manière indirecte sur l'existence d'une astronomie constituée dans le Royaume hébreu à l'époque de Jérémie qui vivait à l'époque du Roi Josias, le ministère de Jérémie s'étend de 625 B.C. à 586 B.C. Je cite : Ainsi parle l’Eternel : si je n’avais pas fait mon alliance avec le jour et la nuit, si je n’avais pas établi des lois des cieux et de la terre.







L’astronomie croise la Cabale quand nous parlons de cosmologie et de pluralité des mondes habités, devenue une véritable discipline sous le nom d’exobiologie. Outre les écrits de Fontenelle et autres Cyrano de Bergerac qui furent des pionniers en ces idées, bien que dans l’Antiquité des auteurs aient cité l’existence improbable d’autres êtres dans un ailleurs cosmique. Il convient de dire un mot succins, de ce que représente aujourd’hui cette recherche.



Pour la première fois dans l'histoire de notre planète, une forme de vie originaire de la terre cherche à entrer en contact avec une intelligence extra-terrestre, au moyen de la radio-astronomie, ce programme porta successivement les noms de projet : Ozma, S.E.T.I. et Mega S.E.T.I. La découverte d'une civilisation extra-terrestre, qu'il y a d'autres êtres qui pensent, et s'interrogent sur l'Univers, serait pour nous quelque chose de fascinant, et un grand message d'espoir pour l'humanité, qui signifierait que l'autodestruction n'est pas inévitable, que la Sagesse peut primer dans une société, une belle leçon de vie!



Le 16 Novembre 1974, sur la fréquence de 2 380 MHz, est envoyé pendant 169 secondes, en direction des étoiles anciennes de l'amas globulaire M13, le premier message de la Terre, aux civilisations du Cosmos. La puissance du signal fut de 3 milliards de kilowatts. Envoyé par le radiotélescope géant d'Arecibo, d'un diamètre de 305 mètres, c'est le plus grand instrument de ce genre de notre planète.



Le message contenait une représentation d'un être humain, une description de notre système solaire, une explication de la structure biologique de base des êtres de la planète Terre. Le message arrivera à destination dans 25 000 ans, peut-être que notre civilisation n'existera plus, ou qu'elle sera fot différente, mais les hommes du XXème siècle ont signé à jamais leur passage sur la Terre par l'envoi de ce message, preuve d'une humanité passionnée de Savoir.



A ce jour aucun résultat de la découverte de signaux intelligents, officiellement du moins, malgré cela la radioastronomie a eu des retombées considérables pour la compréhension des phénomènes radioélectriques du Cosmos. Le Zohar que nous avons cité dans la première partie de cet exposé, nous parle directement de la vie ailleurs dans l’univers, avec des mots étonnamment modernes. L’extrait des passages que je vais vous lire, n’est pas le fait d’une quelconque secte ou de fantaisistes, mais bien d’un des plus grands ouvrages de mystique jamais écrit, je cite dans la traduction de Monsieur Charles Mopsik,



Préliminaires 4a :

Pendant ce temps apparurent des êtres éminents aux ailes immenses sur lesquelles montèrent rabbi Siméon et rabbi Eléazar son fils qui furent ainsi transportés dans l’Ecole de l’espace. Les êtres ailés restèrent au seuil à les attendre. Rabbi Hiyya les vit revenir nimbés tous deux d’une lumière renouvelée et rayonnant davantage que les feux éclatants du soleil.



Pré. 4a / 4b :

Et les compagnons d’étude de toutes les Ecoles s’élèvent depuis l’Ecole d’ici jusqu’à l’Ecole de l’espace…Les compagnons alors se levèrent suivis de rabbi Siméon dont l’éclat s’élevait jusqu’au faîte du firmament.



Ces textes semblent issu tout droit d’un roman de Ray Bradbury ou Isaac Asimov, ou encore d’un étrange témoignage, pourtant ils sont issus du Zohar.



Le Zohar parle et la cabale avec lui, d’une lumière primitive qui éclairera de nouveau le monde à la fin des temps, la description et la théorisation de cette lumière par les rédacteurs du livre mystique, ne sont pas sans rappeler la théorie moderne du Big Bang, même si cette théorie cosmologique ne fait point l’unanimité des astronomes, elle reste encore la théorie la plus satisfaisante au regard de nos connaissances. Cette lumière décrite dans le Zohar passe par trois états, elle apparaît comme lumière au sens propre, comme eau et comme firmament. Ceci est extrêmement intéressant, car le Zohar essaie de décrire avec des termes anciens, trois états de la matière, que l’on peut mettre en analogie avec la cosmologie moderne, mais tout en restant prudent, lumière primordiale, froid, création d’un univers.



Cette eau n’est pas celle que nous connaissons, c’est un état particulier de la matière, donnant naissance à ce que le ou les auteurs nomment « semen », semen liquide puis coagulé qui donne le firmament, autrement dit l’Univers. Troublante description qui ne peut qu’interpeller l’esprit ouvert.



Le zohar semble savoir que les planètes ne brillent pas par elle même, mais qu’elles réfléchissent la lumière du soleil, ce que l’on nomme effet d’albédo. Il est dit « que la terre n’a point de lumière qui lui soit propre ». Intéressante déduction.



Il est une fois de plus difficile de traiter de tels sujets en quelques lignes, mais retenons que la cabale hébraïque comporte de nombreuses analogies sur certains points, avec des découvertes précises de l’astronomie moderne. Il faut savoir que nous savons aujourd’hui que la Cabale, sous sa forme primitive de la Mystique des Palais semble beaucoup plus ancienne, que l’on croyait. Elle remonte probablement en certaines de ses idées, comme l’arbre des Sephiroths justement ou la conception d’un monde crée par les lettres et une lumière primordiale, à une haute antiquité. Cette tendance ce fait de plus en plus jour chez les chercheurs en ce domaine, et pour terminer il faut bien dire que le débat classique qui consiste à dire que la cabale est née des noces de Jérusalem et d’Athènes est désormais périmé. La réalité est autrement plus complexe et passionnante, si il est vrai que l’on trouve des conceptions similaires chez les néo-platoniciens ou encore les gnostiques, personne ne peut affirmer qui à influencé qui. Seule des recherches plus poussées par les spécialistes nous permettrons d’en savoir plus à ce sujet, une chose déjà est sure, l’arbre des Sephiroth serait une idée qui remonterait à la Babylone de Nabuchodonosor, donc bien avant les période hellénistique, il se pourrait que la recherche à ce sujet nous réserve quelques surprises dans un futur proche.
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Dim 11 Nov 2007, 22:05
salut a tous.
un petit article du forum
qui dit que les kabbaliste en savent un long bout.
http://ufologie.forumactif.com/religion-et-dieux-antiques-f10/article-de-la-voix-du-nord-t432.htm
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